La normandie, territoire touristique

LA NORMANDIE TERRITOIRE TOURISTIQUE

La Normandie « historique » regroupe les deux régions administratives de la Haute Normandie et de la Basse Normandie, sur un territoire d’une superficie de près de 30000 Km². Avec 600 km de côtes, 362 000 ha de forêts, 4 parcs naturels régionaux, le territoire propose des paysages riches et variés sur toute son étendue. La Normandie réunit 5 départements : le Calvados, la Manche et l’Orne en Basse Normandie, l’Eure et la Seine Maritime en Haute – Normandie. Elle est « intéressée » par le tourisme. Il y a effectivement un tourisme que l’on pourrait qualifier « de masse » sur des parties ponctuelles du territoire.

Sont concernés particulièrement
– la baie du Mont Saint Michel (1,5 millions de visiteurs/an)
– les pôles liés au débarquement du 6 juin 1944 : les plages du débarquement (Utah Beach, Omaha Beach), les cimetières américains sur la côte ouest calvadosienne, le mémorial de Caen (500 000 visiteurs/an)
– la côte est calvadosienne liée au tourisme de plaisance, à proximité de Paris : Honfleur, Deauville
– les côtes de HauteNormandie: Etretat, Fécamp, …

UN TOURISME « VERT » DANS LE PAYS DU BOCAGE

Mais le territoire concerné par le projet présent, qui correspond environ à l’Ouest du département de l’Orne, centre – est du massif armoricain, est hors-circuit d’un tourisme dit « de masse » concentré en bordure océanique. Il bénéficie d’un tourisme plus diffus, certains parlent de tourisme « vert », plus orienté vers la nature, le sport (VTT, randonnées, escalade). Le courant torrentiel de la Rouvre, rivière granitique de 42 km, affluent de l’Orne, est aussi très emprunté par les amateurs de canoë-kayak.

Premièrement, qu’est-ce qu’un touriste?

Est un touriste toute personne en déplacement hors de sa résidence habituelle pour une durée d’au moins une nuit et de quatre mois au plus pour les motifs suivants :
– agrément (vacances, weekend)
– santé (thermalisme, thalassothérapie, …)
– mission ou réunion (congrès, séminaires, sport, pèlerinage)
– déplacements professionnels
– voyages d’affaires, scolaires…

S’il n’y a pas de nuit passée, il s’agit d’une excursion. De une à trois nuits, il s’agit de courts séjours, plus de quatre nuits, de vacances Dans le département de l’Orne, la clientèle de groupes représente en moyenne le quart des visiteurs pour les sites touristiques. On observe une bonne proportion du 3ème âge (33,5%) et des scolaires (28,3%). La région parisienne est le deuxième bassin émetteur de groupes (9%). Les groupes étrangers représentent 23 % des visiteurs. Les lieux et sites remarquables dans le Pays du Bocage (territoire étudié), donc directement concernés par les touristes, sont :

– 1 Bagnoles de l’Orne, première station thermale française pour le traitement des maladies veineuses et l’une des plus grandes stations thermales de l’Ouest de la France, située au coeur de 7 000 ha de forêt. Elle draine annuellement entre 13 000 et 15 000 curistes. Finalement, elle est assez isolée, et les curistes, pour leurs sorties autres, se restreignent majoritairement à un périmètre assez limité autour de Bagnoles. La ville fonctionne donc plutôt en autonomie. Les nombreux hôtels, (densité d’hôtels la plus élevée du département) suivent la saison de l’établissement thermal si bien que les touristes qui visitent plus généralement le Pays du Bocage, ne dorment pas à Bagnoles.

– 2 Domfront, cité médiévale perchée à 215 m au-dessus de la Vallée de la Varenne. La ville offre un panorama exceptionnel sur les environs. Un réseau de remparts, défendu par 24 tours (dont certaines sont habitées aujourd’hui), protégeait la cité. Aujourd’hui labellisé Plus Beau Détour de France, le centre ancien possède des rues étroites et des maisons à colombages remarquables. Cependant, les touristes ne sont pas aussi nombreux qu’ils pourraient l’être, peut-être est-ce dû à la destruction du château en 1608 : il ne reste que deux pans du donjon et les remparts. Ceux qui visitent la ville ont aussi l’occasion de profiter d’une appellation d’origine contrôlée (A.O.C.) pour le « Calvados Domfrontais », à base de pommes et de poires, ainsi que pour le « Poiré de Domfront », unique région de France où l’on produit encore du poiré.

– 3 le sud de la Suisse Normande est une zone granitique qui présente des paysages originaux : gorges isolées et sauvages, rivières de pierres, prés parsemés d’énormes blocs de granite dont un exemple frappant est les Roches d’Oëtre, abrupt de 118 m surplombant les gorges boisées de la Rouvre. D’ailleurs, la communauté de communes (CdC) du bocage d’Athis de l’Orne vient d’ouvrir en mai dernier un espace muséographique « A la découverte des Montagnes de Normandie » : 450 m² dédiés à la découverte virtuelle et interactive de la plus ancienne montagne de France, le Massif armoricain. Le site est aussi doté d’un point d’information régional. Cette ouverture intervient après 10 ans de démarches. Sans cet espace, il y avait déjà 80 000 personnes à venir sur le site l’année dernière, 100 000 sont attendues l’année prochaine. Les visiteurs restaient moyenne 30 minutes, le but est de les retenir plus longtemps. L’architecture du bâtiment est originale et se fond parfaitement dans le paysage ( HQE -Haute Qualité Environnementale) .

– 4 le Marais du Grand-Hazé avec près de 200 ha, est la plus vaste zone humide du département de l’Orne. Il est composé de landes, de prairies, d’étangs et de tourbières. L’eau inonde régulièrement les prairies qui bordent le marais. Mais son coeur est peu accessible.

Il est d’ailleurs recommandé de ne pas s’aventurer seul dans l’écosystème du marais du Grand-Hazé. La Maison de la Rivière et du Paysage (localisée en Suisse Normande) organise des visites guidées pour découvrir cet espace naturel protégé. Déclaré espace naturel sensible par le Conseil Général, le marais présente quelques espèces rares : espèces d’oiseaux aquatiques peu connues, plantes carnivores…

– 5 le patrimoine minier. Le minerai de fer a été exploité dès le Moyen-Age dans cette région. Outre la présence de minerai de fer, on trouvait aussi ici du bois en abondance pour alimenter les fourneaux et de l’eau pour actionner les soufflets et les marteaux. Cette activité industrielle fournissait la matière première pour les clouteries, serrureries, et quincailleries de Tinchebray, Chanu ou Saint-Cornier des Landes. La majorité des installations ont été détruites et massacrées quand les mines ont fermé mais ce qui reste est assez unique.

– les fours de calcination du minerai de fer (les premiers construits dans l’Ouest de la France) au lieu dit « la Butte-Rouge » à Dompierre
– les galeries de mine, un ancien carreau de fosse (le puits Léopold Pralon), des fours de calcination au lieu dit « la Haie » et d’anciennes cités minières (le Gué-Plat, les Castors, la Haie…) à la Ferrière-auxEtangs
– un établissement de sidérurgie au bois (la forge de Varenne) parmi les mieux conservés d’Europe à Champsecret
– un ancien carreau de mine possédant le dernier chevalement minier encore en place dans tout l’Ouest de la France, une ancienne poudrière ainsi que des cités minières à Saint-Clair-de-Halouze
– les anciens fours de calcination du minerai de fer et un tunnel de chargement au lieu dit « la Bocagerie » au Châtellier
– d’anciennes galeries d’accès aux mines au lieu-dit « le Vieux Fourneau » à Larchamp.

Jusqu’aux fermetures successives des mines de Larchamp (1933), La Ferrière aux Etangs (1970), et Saint Clair de Halouze (1978), l’histoire de la métallurgie a profondément marqué le tissu social et économique de la région. Encore aujourd’hui, le tissu industriel de Tinchebray est largement constitué d’entreprises transformatrices du fer (une douzaine d’entreprises soit 600 personnes). Ceci représente 80% de la production nationale des outils de jardin et 25% de la quincaillerie de bâtiment.

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Table des matières

INTRODUCTION
CONTEXTE ET ÉTAT DES LIEUX
– La normandie, territoire touristique
– Un tourisme « vert » dans le pays du bocage
– Un manque d’hébergement pour accueillir les groupes
– Etat des lieux des hébergements de groupes du secteur
– Unité du pays du bocage autour de la ville de Flers
– Un projet qui doit s’inscrire dans la logique de politique régionale et départementale
CARACTÉRISTIQUES DU TERRAIN CHOISI
– Desserte et description
– Description végétale actuelle et autour du site
– Les règles d’urbanisme qui intéressent le terrain
– Un avantage supplémentaire, la mise en 2×2 voies de la RD 924
UN HÉBERGEMENT CONSOMMANT PEU D’ÉNERGIE
– La haute qualité environnementale
– Le label minergie
– L’architecture climatique
– L’importance de l’isolation
– Des plantations paysagères communes
– Une construction en bois
– Intégration d’un chauffe-eau solaire
– L’importance de planifier le chantier
– L’utilisation des ressources déjà présentes en eau
LES RÉGLEMENTATIONS À PRENDRE EN COMPTE
– La réglementation incendie, nécessité de faire appel à un professionnel
– Equipements de sécurité pour la prévention incendie
– Un bâtiment qui doit être accessible aux PMR
QUANTIFIER LES BESOINS ET RÉSOUDRE DES PROBLÈMES
– Quantifier les besoins
– Une polyvalence du bâtiment nécessaire mais difficile à déterminer
– Le problème du coût et de la gestion de l’hébergement
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

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