LA NEOPLASIE INTRA-EPITHELIALE CERVICALE 

LA NEOPLASIE INTRA-EPITHELIALE CERVICALE 

Anatomie

L’utérus est l’organe de l’appareil génital féminin dont le rôle est exclusivement dédié à la gestation. C’est un muscle creux en forme d’entonnoir dont la partie haute et large constitue le corps de l’utérus et la partie basse et étroite, le col de l’utérus.
Le col mesure 30 à 40 mm de long et 25 mm de diamètre, et se présente sous la forme d’un cylindre aux parois épaisses dont la lumière centrale est virtuelle en temps normal.
Sur le plan anatomique, l’endocol ou canal endocervical s’étend de l’orifice interne à l’orifice externe, il correspond donc à une portion sus-vaginale du col inaccessible cliniquement, et fait communiquer la cavité utérine avec le vagin. L’exocol, quant à lui, est la portion intra-vaginale du col, examinable au spéculum et palpable au toucher vaginal.

Histologie

L’exocol est revêtu par plusieurs assises de cellules épithéliales qui composent un épithélium dit malpighien (ou pavimenteux). Cet épithélium protecteur est identique à celui qui tapisse toute la cavité vaginale. L’endocol quant à lui est constitué d’un revêtement fait d’une seule couche de cellules cylindriques sécrétant du mucus. Ce revêtement s’invagine et forme des replis de la muqueuse constituant des glandes endocervicales ; on parle alors d’épithélium glandulaire.Les deux épithéliums cervicaux sont donc très différents et il y a un brutal passage de l’un à l’autre : c’est la ligne de jonction pavimento-cylindrique (ou squamo-cylindrique).Dans le col dit « normal » la jonction se situe exactement sur l’orifice externe anatomique.

Physiopathologie

La zone de jonction pavimento-cylindrique est une zone fragile qui subit de nombreuses variations et divers remaniements tout au long de la vie génitale de la femme. Selon le climat hormonal, au gré des variations cycliques menstruelles mais aussi en fonction d’éventuels traitements (notamment contraceptifs) et aussi des grossesses, la morphologie globale du col utérin se modifie et la jonction pavimento-cylindrique à tendance à s’extérioriser par l’orifice externe. De l’épithélium cylindrique se trouve donc en situation exocervicale : cette situation définit ce que l’on nomme un ectropion. Mais cet aspect n’est pas définitif : il existe une cinétique constante au niveau de la jonction ; un processus physiologique se met en effet en route pour remplacer ce revêtement, qui n’est pas là où il devrait être, par un nouvel épithélium malpighien. Ce processus de réparation s’appelle un remaniement métaplasique pavimenteux.Cependant, ce remaniement de l’ectropion ne se fait pas de façon régulière, il laisse ainsi de nombreux ilots résiduels d’épithélium cylindrique que l’épithélium malpighien n’a pas réussi à refouler, il persiste alors une petite jonction ; il y a donc une multiplication et un allongement des jonctions pavimento-cylindriques.
Ce remaniement est donc fragile et à cet endroit il se forme une barrière peu efficace pour s’opposer au franchissement de l’épithélium par des agents infectieux. Cette zone de jonction devient donc une cible idéale pour l’un de ces agents : le virus HPV.On retiendra donc que c’est dans la région située autour de l’orifice externe du col qu’apparaitront, le plus souvent, les lésions intra-épithéliales liées au virus HPV.

Etiologies

Les lésions intra-épithéliales surviennent exclusivement chez les femmes sexuellement actives.
Aujourd’hui, il est totalement admis que le virus du papilloma humain (HPV) joue un rôle exclusif dans l’étiologie du cancer du col de l’utérus.La prévalence réelle de l’infection à HPV est inconnue. On estime que 70% des femmes rencontrent ce virus au cours de leur vie. La fréquence est maximale chez la femme jeune, atteignant 35% d’infection entre 20 et 30 ans.Parmi la centaine de type viral HPV connus, seuls quelques-uns sont potentiellement oncogènes (HPV 16 et 18 majoritairement, puis 31, 33, 35, 39, 45, 51 pour les principaux) et responsables du développement des lésions précancéreuses et du cancer invasif du col de l’utérus. Parmi les femmes porteuses d’HPV à risque, seules 5% développeront des anomalies cytologiques, celles dont l’immunité ne parvient pas à faire la clairance du virus.L’infection à HPV est donc nécessaire à l’apparition de ces lésions mais n’est pas suffisante, car cette infection guérit souvent spontanément et le cancer n’en est qu’une conséquence rare. L’issue de l’infection dépend de la persistance ou non des lésions, de facteurs viraux (variation du potentiel cancérogène) et de facteurs, encore mal connus, liés à l’hôte.
Pendant de nombreuses années, on a cru qu’il existait de nombreux co-facteurs tels que :
– les relations sexuelles précoces (15-17 ans) et la multiplicité des partenaires mettant en évidence un comportement à risque ;
– le tabagisme ;
– la multiparité ;
– les co-infections notamment à Chlamydia ou Herpes simplex virus de type 2 ;
– le mauvais suivi des femmes sur le plan gynécologique ;
– le bas niveau socio-économique.
Seul le tabac est un véritable facteur aggravant ; en effet, il diminue les réactions immunitaires au niveau du col, ce qui entraine donc plus de persistance du virus HPV.

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INTRODUCTION 
GENERALITES 
1. LE COL UTERIN 
1.1 Anatomie
1.2 Histologie
1.3 Physiopathologie
2. LA NEOPLASIE INTRA-EPITHELIALE CERVICALE 
2.1 Classification
2.2 Etiologies
2.3 Dépistage
2.3.1 Le frottis cervico-vaginal
2.3.2 La colposcopie
2.3.3 La biopsie
3. LA CONISATION 
3.1 Indications
3.2 Les techniques de conisations
3.2.1 Le bistouri froid
3.2.2 Le laser CO2
3.2.3 L’anse diathermique
3.3 Interprétation des résultats
ETUDE 
1. OBJECTIFS 
2. MATERIEL ET METHODE 
RESULTATS 
1. ANALYSE DESCRIPTIVE DES CONISATIONS 
2. ETUDE CAS / TEMOIN  
2.1 Caractéristiques générales
2.2 Déroulement des grossesses
2.3 Travail et accouchement
2.4 Etats néonataux
3. ETUDE LONGITUDINALE COMPARANT LES GROSSESSES AVANT ET APRES CONISATION CHEZ LES MEMES PATIENTES 
3.1 Antécédents obstétricaux
3.2 Déroulement des grossesses
3.3 Travail et accouchement
3.4 Etats néonataux
4. INCIDENCE DE LA HAUTEUR DU COL RESEQUE SUR LES GROSSESSES ETUDIEES  
5. INCIDENCE DE LA TECHNIQUE UTILISEE SUR LES GROSSESSES ETUDIEES  
DISCUSSION  
1. CRITIQUE DE L’ETUDE  
2. DISCUSSION SUR L’ANALYSE DESCRIPTIVE DES CONISATIONS 
3. COMPARAISON DES RESULTATS DE NOTRE ETUDE CAS/TEMOIN AVEC LES DERNIERES DONNEES DE LA LITERRATURE 
3.1 Caractéristiques générales
3.2 Déroulement des grossesses
3.3 Travail et accouchement
3.4 Etat néonatal
4. DISCUSSION SUR L’ETUDE LONGITUDINALE COMPARANT LES GROSSESSES AVANT ET APRES CONISATION CHEZ LES MEMES PATIENTES
5. DISCUSSION SUR L’INCIDENCE DE LA HAUTEUR DU COL RESEQUE 
6. DISCUSSION SUR L’INCIDENCE DE LA TECHNIQUE DE CONISATION UTILISEE  
7. SUIVI OBSTETRICAL  
8. PERSPECTIVE D’AVENIR AVEC LA VACCINATION 
CONCLUSION 
BIBLIOGRAPHIE

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