La naissance de la pisciculture

Madagascar est confronté à un cercle vicieux économique et social. La pression demographique entraîne un grand désequilibre entre la production nationale certains produits alimentaires de première nécéssité et le rythme d’accroissement de leur consommation locale notamment des protéines d’origines animales. Les efforts fournis à travers les actions de développement de l’aquaculture en eaux douces depuis 1976 n’ont pas permis de combler les déficits en aliments source des protéines d’origine animales, en particulier des produits halieutiques. Les structures de l’appareil productif se sont détériorées rapidement.la production traditionnelle qui alimente les grands centre urbains de consommation n’arrive plus à satisfaire les besoins toujours croissants de la population. Malgré ses énormes potentiels halieutiques comme les 155 000 ha de lacs et lagunes d’intêrets halieutiques et 900000 ha de rizières dont 150 000 ha propices à la rizipisciculture et des ressources bilogiques, il est à noter que de nombreux malgaches restent toujours victime de la malnutrition. La consommation en produits halieutiques,notament du poisson, se trouve actuellement à un niveau préoccupant et la situation ne cesse de s’aggraver. Cette consommation en poisson est de 7kg par habitant et par an et se trouve largement en dessous du niveau mondial soit de 16kg par habitant par an. Cette situation exige une solution d’ordre primordial dont le developpement de la filière pisciculture. C’est un moyen pour surmonter ces problèmes. Ainsi, il s’avère désormais indipensable d’intensifier et de multiplier des opérations similaires dans les zones à vocation piscicole. D’ailleurs, à Madagascar, le taux de chômages est très élevé. Le marché de travail est loin de satisfaire les jeunes diplomés. Le contexte actuel est caracterisé par le fait même que ces derniers ont des difficultés pour trouver un emploi. Par conséquent, créer sa propre entreprise paraît être la meilleur solution pour remedier à ce problème.

L’OBJECTIF, LA METHODOLOGIE, ET L’INTERET DU PROJET 

Notre but est d’implanter un site piscicole en étang de Tilapia Oreochromis Niloticus ou menasaoka monosexé mâle dans la Région d’Alaotra Mangoro .

L’objectif du projet

Les objectifs sont de produire des marchandises de qualité pouvant satisfaire les besoins et la demande de la population locale et de la grande capitale en poissons qui est source de protéines d’origine animale. Ils visent surtout à donner une assurance aux consommateurs de satisfaire leur demande en poisson d’eau douce. Les objectifs sont repartis en trois domaines, sur le domaine financier, économique et social.

Sur le domaine financier
A court terme, comme toute entreprise, notre projet a un but lucratif. A long terme, l’objectif vise la recherche de capacité de rembourser l’emprunt, de rémunérer le capital investi et de faire une épargne pour une extension future pour assurer la durabilité et la pérennité de l’entreprise.

Sur le domaine économique
Par la Valeur Ajoutée qu’elle génère, notre projet va contribuer à l’augmentation du PIB national même si sa part est minime. Il nous introduit à participer au développement économique de nos pays.

Sur le domaine social
Du point de vue social, le projet va entraîner une création d’emploi. L’existence d’une source de revenus stable afin d’améliorer le niveau de vie de la population de la Région. En plus, ce projet peut satisfaire la demande en protéines animales de la population malgache afin de lutter contre la malnutrition et la carence alimentaire.

La méthodologie adoptée pour la réalisation du projet 

Le présent ouvrage est les fruits des enquêtes que nous avons menées sur terrain, plus précisément dans le district d’Amparafaravola, à la commune rurale de Morarano chrôme et sur le marché d’Antananarivo. Nous avons procédé, lors de la phase d’enquête, à un entretien libre et une interview semi-directive des unités statistiques choisies. Nous avons utilisés trois types de questionnaires pendant la phase de l’enquête. Les questionnaires seront affichés dans l’annexe. Le premier questionnaire est destiné aux pêcheurs et pisciculteurs traditionnels des environs concernant les caractéristiques de l’exploitation pour connaître la réalité de la filière. Le deuxième questionnaire est adressé aux détaillants et aux revendeurs pour déterminer l’importance, le rôle et les problèmes des opérateurs dans le circuit commercial. Evidemment, toutes les informations obtenues dans cette enquête serviront à la planification du développement du secteur de la pêche en particulier le commerce. Le nombre de détaillants concernés par la présente enquête est nombreux que les revendeurs. L’échantillon a été défini suivant les différents marchés, poissonneries et magasins mixtes existants dans les 4 villes d’enquêtes dont Antananarivo (Isotron, Analakely, Anosibe, Anosikely), Ambatondrazaka, Amparafaravola et Moramanga Presque tous les marchés et également des poissonneries et une dizaine de magasins mixtes d’Antananarivo ont été visités. Le troisième questionnaire est adressé aux consommateurs (ménages). Le questionnaire sur les consommateurs vise d’abord à vérifier les opinions des revendeurs et des détaillants, et en même temps à obtenir certaines informations sur les motivations d’achats de produits halieutiques dans les villes enquêtées. Ensuite les résultats de ce questionnaire pourraient être utilisés en vue de l’amélioration des circuits et modes de commercialisation ainsi que la planification du développement du secteur-pêche en général. On peut schématiser cette recherche. Tout d’abord, nous sommes partis d’une étude socio-économique de la Région ; Ensuite, la valorisation de la filière au sein de la Région suivie d’une analyse de la contribution de la filière au développement du district ainsi que la Région. Du côté de la documentation, nous savons bénéficier de l’appui de projet comme CEMES à Anosiboribory, des organismes de tutelle comme le Ministère de la pêche et des divers organismes internationaux (FAO, PNUD). Des recherches bibliographiques et l’utilisation des sites Internet nous ont aussi aidés à obtenir d’autres précieux relatifs à cette étude sans oublier la bibliothèque nationale et universitaire.

Les intérêts du projet 

Tout d’abord, ce projet conduira au développement intégré de la Région d’Alaotra Mangoro. Ce qui lui confère un caractère d’actualité en répondant aux préoccupations actuelles des régions et des communes qui veulent sortir de leur pauvreté. Puis, comme l’emploi rémunéré est la principale source de revenus, on peut en déduire que la pauvreté trouve son origine dans l’insuffisance d’emplois productifs. Ce projet s’agit, donc, d’une promotion de création d’emplois productifs pour l’amélioration de niveau de vie de la population de la Région. Ensuite, il nous permet d’avoir le savoir faire et le professionnalisme de la filière piscicole, de valoriser et de développer l’aquaculture en eau douces à Madagascar car ses potentiels des ressources halieutiques méritent d’être valorisée. Enfin, ce projet nous permet de contribuer au développement économique de la Région partant d’un pays tout entier, car non seulement elle apportera de la satisfaction à la population toute entier mais aussi une augmentation des revenus des ménages et des richesses du pays, il y a aussi la rentabilité enregistrée sur les bénéfices par le promoteur.

LA PRESENTATION DU PROJET 

La généralité du projet 

La généralité du projet est montrée par l’historique de l’aquaculture en Afrique et la naissance de la pisciculture à Madagascar suivie de la justification et la caractéristique du site en question. L’évolution du secteur piscicole durant ses années d’existence, nous a incitée à analyser les différentes problèmes y afférents, et de porter à cet état de chose. C’est pourquoi, nous avons décidé à monter ce projet, tout en localisant d’abord son lieu d’implantation.

Historique de l’aquaculture en Afrique
L’aquaculture en Afrique en est à ses débuts en termes de niveau de production. Les possibilités en matière de l’élevage piscicole n’ont pas encore été estimées d’une manière complète et homogène à l’échelle du continent africaine ou des régions d’Afrique, bien que ce type d’informations soit indispensable à la planification du développement. En définitive, une superficie d’environ 9,2 millions de km2, soit 31 pourcent de la surface du continent africain, contient des zones adaptées à la pisciculture de substance. Aux termes des conclusions de l’étude concernant la pisciculture commerciale, 3,9 millions de km2, soit 13 pourcent de la superficie du continent africain, correspondent à des zones potentiellement adaptées à l’implantation d’exploitations piscicoles commerciales. Quarante des 48 pays faisant l’objet de l’étude comprennent au moins certaines zones adaptées à la pisciculture de substance en étang à température élevé .

La naissance de la pisciculture à Madagascar
Le premier repeuplement du cheptel piscicole Malagasy a été réalisé par NAPOLEON de LASTELLE en 1857 . L’espèce introduite en provenance de l’île Maurice, et initialement d’Extrême Orient arrive à s’adapter dans des Régions très limitées (Pangalanes Est, Région d’Est (Toamasina), Nosy Be et Antsiranana) mais l’introduction du Cyprin doré (Carasius auratus) comme cadeau à la reine Ranavalona 1ere par Jean Laborde, en 1861, marque l’implantation de l’élevage de poissons à Madagascar. La première introduction de tilapia à Madagascar est datée en 1950. C’est le Tilapia nigra ou Oreochromis spirilus niger. Il a été introduit pour diversifier les espèces de poisson de l’élevage, afin de profiter di biotope existant. Toute fois, vu sa faible prolificité, et sa performance de croissance assez basse, son élevage en pisciculture a été abandonnée.

Deux autres Tilapia ont ensuite été introduits, il s’agit du Tilapia melanopleura et oreochromis macrochir en 1951. Ces poissons s’adaptent bien à Madagascar mais leur importance en pisciculture reste à vérifier. Les deux dernières introductions ont daté en 1955. La première espèce est constituée par Oreochromis mossambicus. Sa promotion a rencontré un problème d’acceptabilité, vu son origine alimentaire herbivore. Ce régime se répercute sur la riziculture, les paysans ont pensé que cette espèce va détruire les jeunes plants de riz. La deuxième s’adapte bien, c’est le cas d’Oreochromis niloticus. L’élevage de cette espèce est admis par les paysans.

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela rapport-gratuit.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I : IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I : L’OBJECTIF, LA METHODOLOGIE ET L’INTERET DU PROJET
Section 1 : L’objectif du projet
Section 2 : La méthodologie adoptée
Section 3 :L’intérêt du projet
CHAPITRE II : LA PRESENTATION DU PROJET
Section 1 : L’historique du projet
Section 2 : La caractéristique du site
Section 3 : La justification de projet
CHAPITRE III : L’ETUDE DE MARCHE
Section 1 : L’analyse de l’offre et de la demande
Section 2 : La concurrence et le part de marché
Section 3 : La stratégie et le politique marketing adopté
PARTIE II : CONDUITE DU PROJET
CHAPITRE I : LA REALISATION TECHNIQUE DU PROJET
Section 1 : Le système de production
Section 2 : La production envisagée
CHAPITRE II : L’ETUDE ORGANISATIONNELLE
Section 1 : La détermination des postes
Section 2 : L’organigramme envisagé
CHAPITRE III : RAPPEL SUR LES OUTILS ET CRITERES D’EVALUATION DU PROJET
Section 1 : Les outils d’évaluation du projet
Section 2 : Les critères d’évaluation du projet
PARTIE III : L’ETUDE FINANCIERE DU PROJET
CHAPITRE I : LES INVESTISSEMENTS NECESSAIRES A LA REALISATION DU PROJET
Section 1 : La nature et l’évaluation des investissements
Section 2 : Le Fond de Roulement initial
Section 3 : Le plan de financement
Section 4 : Les amortissements et le bilan d’ouverture
CHAPITRE II : ETUDE DE FAISABILITE ET DE RENTABILITE DU PROJET
Section 1 : Les comptes de gestion
Section 2 : Le compte de résultat prévisionnel
Section 3 : Le flux de trésorerie prévisionnel
Section 4 : Les bilans prévisionnels
CHAPITRE III : EVALUATION DU PROJET
Section 1 : Evaluation économique
Section 2 : Evaluation financière
Section 3 : Evaluation sociale
Section 4 : Le cadre logique du projet
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXE

Rapport PFE, mémoire et thèse PDFTélécharger le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *