LA MONDIALISATION ECONOMIQUE ET LE DEVELOPPEMENT

L’histoire des échanges internationaux et de la mondialisation

  Les échanges internationaux montrent des échanges entre des nations. Le développement de ces nations entraine une internationalisation qui est défini comme l’agrandissement de la zone d’activité d’une économie au-delà du territoire national par le biais des importations, des importations et des investissements à l’étranger principalement. D’après l’histoire ce n’est pas phénomène nouveau car dès le IIème siècle avant J.C., les Chinois avaient déjà exporté de la soie vers l’Occident c’est une mise en place un réseau commercial. Et même sans remonter aussi loin, avant la révolution industrielle plusieurs villes avaient connu un essor considérable grâce au commerce extérieur. Il semble pourtant s’accélérer depuis le début des années 1980 si bien qu’un nouveau terme a été élaboré, celui de mondialisation. La mondialisation désigne un processus qui tend vers la circulation accrue des biens, des capitaux, des hommes, mais aussi des informations, des valeurs, des modes, etc. entre les pays. Elle n’est donc pas qu’économique ou commerciale mais aussi culturelle. Ce terme est la traduction de la notion anglo-saxonne de globalization. Le concept de globalisation a été popularisé par l’économiste Théodore Levitt. Il avait expliqué que les avancées technologiques et les nouveaux comportements sociaux permettaient aux entreprises de vendre les mêmes produits à travers le monde. Émergeaient de cette «globalisation» des produits standardisés, vendus à bas prix, une convergence des marchés dans le monde entier et un commerce international dominé par des firmes globales définissant leur stratégie au niveau mondial. Avec la hausse du commerce international et la baisse des droits de douane, l’entité de production ne serait plus la nation mais le « village planétaire ». Cependant ces deux (2) derniers termes sont souvent en confusion car la « globalization » est désignée comme la traduction anglo-saxonne de la mondialisation selon la personne. Les interprétations varient, mais l’on peut en réalité donner un contenu différent à chacun de ces deux termes :
 La mondialisation fait penser à une réunion du temps et de l’espace. Elle est caractérisée par le progrès scientifique et technologique et celle de la libre circulation des hommes, des produits, des capitaux. Pour certains, c’est « l’accélération de l’histoire » pour qualifier l’évolution rapide de la société internationale ;
 La globalisation quant à elle suggère l’universalisation des enjeux, l’avènement d’un monde d’interdépendances économiques, politiques et sociales, et le recours nécessaire au multilatéralisme pour faire face à ces questions. Elle pose finalement la question de la mise en œuvre du principe de responsabilité de la communauté internationale.

La mondialisation des capitaux

   Sur les marchés de capitaux, la première mondialisation a vu l’intégration croissante des marchés financiers des pays avancés. Cette intégration financière a été favorisée par la stabilité des changes qu’autorisait le système de l’étalon or. Les destinataires des flux de capitaux présentent des caractéristiques communes d’une vague de mondialisation à l’autre : les investissements se dirigent vers les pays riches en ressources naturelles, disposant d’une main-d’œuvre formée et bénéficiant de coûts de transport limités et d’un cadre institutionnel favorable au recouvrement des créances. Lors de la première mondialisation, les flux de capitaux internationaux ont été favorisés par la baisse du risque de change et des coûts de transaction liée à l’étalon or. L’investissement direct étranger (IDE) est particulièrement révélateur de l’intégration économique du monde. Lorsqu’une entreprise s’implante à l’étranger, elle peut créer une nouvelle entité ou acquérir tout ou partie d’une entreprise locale existante. C’est ce type d’investissement que recouvre l’IDE. Cela comprend, par exemple, le réinvestissement des bénéfices de l’entreprise acquise, ou encore les prêts accordés par une maison mère à sa filiale implantée à l’étranger. La hausse des investissements étrangers va souvent de pair avec l’augmentation du commerce international de biens et de services. Comme on l’a vu à travers les stratégies récentes des multinationales, une part grandissante de l’IDE est destinée à développer la production à l’étranger, laquelle est ensuite exportée. L’IDE est ainsi au carrefour de la mondialisation financière et de la mondialisation des échanges.

Une forte croissance démographique

  Les PED se caractérisent par des populations croissantes. Leur fécondation croissante s’élève de 3 enfants par femme en moyenne en l’année 2000, même si elle diminue depuis les années 1960, période du plus fort accroissement démographique (la population augmentait de 2,5 % par an en moyenne). La mortalité y est encore élevée, ce qui explique une espérance de vie à la naissance très faible par rapport aux pays développés (62,9 ans contre 74,9 ans en 2000). Si le taux de mortalité diminue lui aussi, cette tendance pourrait être freinée à moyen terme par l’épidémie du sida, devenue la première cause de mortalité en Afrique et qui devrait provoquer une diminution de la population d’Afrique du Sud dans les années 2010-2025.

La retraite autarcique (1913-1950) : le rôle primordial des politiques économiques

   Le monde globalisé s’est effondré après 1913 et ne fut pas reconstruit au cours des décennies de l’entre-deux-guerres. Au lieu de cela, il fut démantelé uniquement par les politiques économiques. Les importants gains de productivité réalisés dans les transports et les communications avant la Première Guerre mondiale ne se sont pas évaporés après 1913, mais de nouvelles barrières politiques ont été mises en place, qui ont limité la capacité des populations pauvres à fuir des conditions de vie misérables pour quelque chose de meilleur. Ainsi, la part des individus nés à l’étranger dans la population américaine est tombée de 14.6% avant 1913 à 6.9% dans l’entre-deux-guerres. L’augmentation des droits de douane et autres obstacles au commerce a réduit les gains tirés des échanges internationaux. En raison de ces obstacles, les écarts de prix entre les partenaires commerciaux de l’économie atlantique ont doublé et sont revenus aux niveaux de 1870. Ces désincitations ont contribué à réduire l’investissement dans la diffusion internationale des nouvelles technologies, et la part des flux de capitaux étrangers dans le PIB est passée de 3.3 à 1.2%. En bref, le recul de la mondialisation dans l’entre-deux-guerres fut le fait de politiques économiques défavorables.

Le commerce extérieur de Madagascar

   Les échanges commerciaux de Madagascar ont atteint 5,8 Mds EURO en 2017, en forte hausse de 22% par rapport à 2016. Le déficit commercial s’est réduit de 31% à 433,8 M EUR dans un contexte de fort accroissement des exportations (+30,6%, 2,7 Mds EUR) tirées par les ventes des produits exotiques, en particulier la vanille et le girofle en dépit d’une hausse significative des importations (+16,2%, 3,1 Mds EUR). Madagascar a notamment importé un volume record de riz en 2017 (environ 600 000 tonnes) tandis que les importations de biens d’équipement ont fortement augmenté en 2017 de +57,6%. La France, 3e fournisseur de la Grande Île, voit sa part de marché légèrement diminuer (6,4% contre 6,9% en 2016). Elle est devancée par l’Inde (9,3%) et reste loin derrière la Chine (18,6%). Mais la France demeure le 1er client de Madagascar avec 24,9% des exportations malgaches, en progression de 1,4 point par rapport à 2016. C’est en partie grâce à la réintégration de Madagascar dans l’AGOA en 2015 que la part de marché a augmenté de 16,5% contre 12,8% en 2016 dans les Etats-Unis.

L’exposition aux bulles spéculatives

   La libre circulation des capitaux à travers les frontières met certes de l’huile dans les rouages de l’économie, mais elle peut elle aussi être une source d’instabilité. Bénéfique à court terme, elle peut être dévastatrice à long terme si les capitaux injectés dans l’économie du pays sont purement spéculatifs. Certains investisseurs en quête de placements peuvent en effet acheter massivement des titres d’entreprises cotées dans les pays en développement, parfois sans commune mesure avec la valeur économique réelle générée par ces entreprises. Mais les bulles spéculatives ainsi créées peuvent éclater au moindre choc économique. La facilité avec laquelle les capitaux peuvent aujourd’hui circuler fait que l’argent injecté dans l’économie du pays peut en repartir aussi vite. C’est en partie cette logique qui est à l’origine des crises financières et économiques que le monde a connu dans les années 90, notamment dans les pays d’Asie du Sud-Est et en Argentine. Bien que ses déficits budgétaires affichent une tendance presque toujours élevé pendant des années, Madagascar conserve un niveau de risque de surendettement modéré. Ce résultat est le même que celui de l’Analyse de Viabilité de la Dette (AVD) effectuée par le FMI et la BM en Juin 2017. Toutefois, certaines vulnérabilités persistent notamment celles liées à la faiblesse de la mobilisation des recettes fiscales, au choc de taux de change et aux passifs éventuels

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Table des matières

INTRODUCTION
Partie I : LES GENERALITES DE LA MONDIALISATION ET DU DEVELOPPEMENT
CHAPITRE I : Les notions et les termes à connaitre sur la mondialisation
I. Les termes à savoir sur la mondialisation
II. Les types de mondialisation
III. Caractéristiques de la mondialisation
IV. Le développement et ses concepts
CHAPITRE II : Théorie du libre-échange et l’attache de la mondialisation avec le développement
I. Les étapes et l’histoire de la mondialisation: (création d’une économie mondiale)
II. Théorie classique d’échanges internationaux
III. La relation entre le développement et la mondialisation : Les causes du sousdéveloppement
PARTIE II : LA MONDIALISATION DE MADAGASCAR
CHAPITRE I : Les données Madagascar
I. Les données sur le commerce et les IDE
CHAPITRE II : Le développement à travers la mondialisation
I. L’analyse des théories du libre-échange : cas de Madagascar
II. Dynamiques de pays en développement et de Madagascar
III. Cas particulier des PED : La politique d’ajustement structurel PAS
CONCLUSION

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