La modification d’informations dans la relation médecin-patient en général

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Aspects éthiques et réglementaires

Les participants de l’étude ont consenti librement à leur participation en tout connaissance de cause via l’utilisation d’une notice informative ainsi que d’un formulaire de consentement.
Chaque entretien retranscrit a été anonymisé en supprimant tous les noms propres (personnes, lieux…) ainsi que d’éventuels éléments particuliers pouvant permettre la reconnaissance des participants.
La présente recherche respecte le texte de loi Jardé et bénéficie d’une déclaration à la CNIL ainsi que d’une approbation par le comité d’éthique de l’université d’Aix- Marseille. (cf. annexe).

Existence d’une graduation dans la MI

La graduation se fait souvent en fonction des impacts de cette modification d’informations et sur leurs conséquences possibles.
(D : « Le mensonge peut prendre 50000 facettes. Du plus simple au plus grave. »).
La plupart des participants s’accordent sur le fait que le mensonge reste le degré le plus élevé de la modification d’informations envers leur médecin généraliste.
(G : « Mensonge, mensonge [grattage de gorge] là on va un peu loin, je présume.
Même si on est dans le même cadre un petit peu mais quand même. Mais il y a un degré de différence complétement. » ; « Pour moi mensonge c’est quand même le cap ultime quoi, c’est le plus grave je trouve, non ? Enfin, je le ressens comme ça. »).

Avoir conscience des conséquences potentielles

La plupart des participants interrogés révèlent l’absence de conséquences de leur modification d’informations sur la suite de leur prise en charge ou dans la relation qu’ils ont avec leur médecin traitant.
(H : « Je pense pas que pour moi que ça ait eu des conséquences néfastes. »)
Certains participants perçoivent la modification d’informations comme un acte positif dans la globalité de leur suivi.
(J : « Si je n’avais pas modifié l’information ma vie elle aurait été plus compliquée quoi »)
Mais il reste quand même conscient des conséquences potentielles que peut entraîner la MI sur la suite de la prise en charge.

De nombreux thèmes conduisant à la modification d’information

A la suite des entretiens, différents thèmes ont été retrouvés dans la modification d’informations :
Antécédents (F : « Par exemple pour la salpingectomie que j’ai eu bah j’ai pas donné d’information à un médecin généraliste. »)
Symptômes (D : « En lui racontant que j’avais une sciatique alors que j’avais pas de sciatique du tout »).
Vie familiale (H : « Et par rapport à la situation familiale je pense que je suis pudique aussi donc je ne dirais pas ce genre de chose. »).
Comportement alimentaire (D : « J’ai dû omettre quand on prend du poids les femmes »)
Usage de drogue (B : « Lorsqu’il me demandait si je prenais des produits stupéfiants, […] j’ai pas dit la vérité »).
Non prise de traitement (D : « Donc en fait je lui ai pas dit, effectivement je l’ai pas pris. »)
Etat psychologique (H : « Je vais pas lui dire vraiment mon ressenti psychologique »)
Confiance portée à son médecin (D : « Je veux pas lui dire : « je vous ai pas cru, je vous ai pas fait confiance » »).
Zones anatomiques honteuses (I : « Notion de parties honteuses chose qu’on ne doit pas montrer etcétéra »).

Répercussion de la qualité de la relation médecin-patient sur la transmission d’informations

Pour le participant J, une bonne relation médecin-patient est basée sur la confiance en ce qu’elle permet de divulguer des informations avec plus de facilités.
De plus, le fait de partager des zones de vie commune permet d’être dans un climat amenant au don d’informations.
Il finit par comparer la relation de confiance entre le médecin et son patient à une relation amicale.
(J : « Si on aime bien son médecin, on apprécie son médecin on va s’ouvrir plus facilement, c’est important. »).
(J : « C’est vrai que pour pouvoir s’ouvrir il faut avoir des choses communes »)
(J : « La relation patient-médecin est un peu… Je vais pas dire comme la relation amoureuse mais plutôt amicale ou entre guillemets il faut quand même une relation de confiance. »)

Répercussion de l’écoute sur la transmission d’information

L’attitude d’écoute du médecin est importante pour les patients et conditionne la confiance qu’ils ont dans la relation avec le médecin et sur l’information donnée à ce dernier.
(C : « On ressent si la personne écoute vraiment […] si je vois que par exemple le médecin va rebondir sur un fait que pour moi peut me paraitre insignifiant ou un détail. Moi je traduis ça comme une attitude d’écoute […] et du coup ça me mettrait en confiance et j’aurais moins envie de mentir. »)
Pourtant quelques entretiens évoquent souvent un manque d’écoute de la part du MT tout cela s’intégrant dans un relationnel psychologique.
(H : « D’avoir plus d’écoute, un peu plus de psychologie qui m’amènerait moi à être un peu moins crispée à ce niveau-là, sur toutes les questions qui touchent à la psychologie ou à des choses qui sont pas nécessairement physiologiques quoi. »)
La double casquette patient-thérapeute du participant C lui permet de se rendre compte du manque d’écoute des thérapeutes.

Répercussion de l’empathie sur la transmission de l’information

Un manque d’empathie de la part du MT peut être à l’origine de problèmes dans la relation médecin-patient pouvant amener à la modification d’informations. (I : « Si l’empathie n’existe pas dans la relation malade médecin il y aura forcément des dérives. »).
L’empathie, qualité du médecin, permet d’amener une subjectivité d’écoute et de compréhension au patient et ainsi devenir un facteur de diminution de modification d‘informations.
(G : « Je crois que l’empathie […] c’est très important et c’est ce qui peut amener les gens à ne pas précisément modifier, occulter, mentir. Se sentir écouter, compris voilà. »).
Elle permettrait au médecin, d’après G, de « trouver » des problèmes plus profonds cacher derrière certains symptômes.
(G : « Il arrive à un moment de l’histoire il faut vraiment de l’empathie. Toute personne qui consulte même si c’est quelques fois pour un petit bobo qui peut paraitre dérisoire faut bien dire que peut-être il y a autre chose à coté et faire preuve d’empathie. »).

Représentation différente entre MT et patient de l’information donnée

Certaines informations sont perçues de manières distinctes entre le médecin et lepatient, telle que la représentation du corps. Cela obligerait le médecin à un décryptage de l’information donnée.
(I : « Cette image de son corps, en fait, fait que le discours qu’il va avoir ou l’échange qu’il va avoir avec son médecin va être modifié par la façon dont il va lui-même décrire ce qu’il pense être ses symptômes où le patient va décrire ses symptômes. »).

Répercussion de l’âge du MT sur la transmission d’information

Certains entretiens faisaient ressortir certaines caractéristiques du médecin comme l’âge qui pouvait modifier la confiance dans le médecin et donc influencer l’information donnée par le patient.
(I : « Il y a un problème générationnel, vous vous sentez pas en confiance » ; « J’ai moins confiance aux médecins plus jeunes que moi. »).

Répercussion du comportement du MT sur la transmission d’information

L’attitude du médecin conditionne l’information donnée par le patient. Par exemple, l’un des participants a déjà eu affaire à un médecin qu’il qualifie d’hostile et en conséquence a modifié l’information.
(J : « Quand vous êtes avec quelqu’un qui est plus ou moins hostile entre guillemets ben là vous allez avoir plus tendance vous-même à vous fermer et plus facilement à mentir ou faire des réponses succinctes sans s’étaler sur le problème. »)
Parfois c’est le comportement du médecin envers le patient dans une relation de clientélisme qui dégrade la relation médecin-patient et ainsi l’information échangée. (J : « Des fois on a l’impression qu’il est là parce que c’est alimentaire (rire) non c’est terrible. Et à ce moment-là ça coupe le dialogue. »).
Certains patients face à une attitude paternaliste de leur médecin traitant se sentent moins enclins à divulguer des informations.
(D : « « Il était assez pater… Enfin c’était assez familial […] finalement ouai certains trucs j’arrivais pas à lui parler effectivement. »).
La manière de poser des questions et de demander des informations (brutalement d’après H) par le médecin généraliste est pourvoyeur de modification d’informations sur certains thèmes comme la psyché notamment.
(H : « Plus de psychologie mais de la vraie psychologie pas un truc brut de décoffrage quoi ; de la psychologie beh comme le psy, le psy il pose pas de question mais par une manière un peu détournée il arrive à faire parler, donc peut-être plus une approche comme ça. »).
Lorsque le patient est confronté à des médecins ayant des difficultés à se confronter à de nouvelles idées, il a tendance à d’avantage modifier l’information.
(H : « Je modifie l’information avec des médecins pas assez ouverts d’esprit, qui ne sont pas malléables »).

Ne pas vouloir confronter le patient

Ce qui ressort de certains entretiens c’est le risque lorsque le médecin remarque que le patient modifie l’information, qu’il mette ce dernier face à ses contradictions et embarrasse ce dernier. Mais la plupart du temps, le médecin s’est positionné de manière à protéger et respecter la relation MP en n’explicitant pas oralement qu’il avait remarqué la modification d’informations effectuée par le patient.
(B : « Même si lui il a ressenti il n’a pas voulu me mettre en porte à faux non plus. ») Le participant H nous fait part d’une complaisance bienveillante du médecin vis-à-vis de la MI réalisée par les patients. Cet assentiment s’intègre dans le respect de l’intimité du patient.
(H : « Je pense qu’il y a aussi une complaisance entre guillemet, une complaisance bienveillante du médecin qui sent que son patient ne lui dit pas totalement la vérité mais ce qui lui dit n’est pas non plus complètement fantasque et qui passe l’éponge pour pas être intrusif ou quoi que ce soit. Qu’il sait, comment dire, être délicat et respecter une certaine forme de pudeur »).
Pour J, il ne serait pas productif pour le médecin de moraliser le patient ayant modifié l’information mais plutôt de faire preuve de compréhension.
(J : « Le médecin il est peut-être mieux, même s’il le voit c’est essayer d’arranger la chose de façon différente plutôt que de prendre le patient de plein… De comprendre pourquoi il y a eu mensonge que de dire : « T’as menti c’est pas bien. ». »).

Volonté de contrôle de l’action du MT

Via la MI le patient peut indirectement contrôler le discours du MT. Ainsi il peut diriger le discours donné par le médecin dans le sens qui l’arrange.
(G : « Avantage beh c’est souvent le discours de retour que j’ai bon souvent c’est « 10 cigarettes allez, vous pouvez diminuer essayer d’en fumer moins, essayer d’arrêter c’est pas énorme » vous voyez ce que je veux dire. Alors que c’est un leurre puisque ce n’est pas la vérité. J’en suis parfaitement consciente. Mais, j’aime l’entendre. »)
Certains patients préfèrent modifier l’information par peur des conséquences sur leur prise en charge. Donc les patients contrôlent indirectement les actions du médecin généraliste.
(B : « On a peur de tout dire car on a peur des conséquences que ça peut avoir. ») D’autre part, certains patients se considèrent plus compétents que leur médecin généraliste quant à leur santé et aux médicaments qu’ils prennent en confrontant le discours d’un spécialiste à celui du MT. Ainsi en modifiant l’information, ils obligent le médecin à réaliser la prescription que le patient veut.
(E : « Oui et de pas être obligé de reconsulter pour ça alors que je sais, je connais les symptômes, que je sais ce que l’ORL va de toute façon me prescrire même si mon médecin traitant lui n’a pas pu constater le problème puisque bon il n’est pas spécialiste. Je sais que quand je vais voir mon ORL il va me dire… Je sais ce qu’il va me represcrire. »)

Eviter un discours moralisateur du MT

Le patient peut être amené à modifier l’information pour éviter d’avoir un avis, un conseil, une information du médecin et une réponse qu’il connaît déjà sur des aspects de sa vie.
(G : « Parce que souvent les médecins me disent, […] enfin me parlent des méfaits du tabac… Parce que je les connais. Je ne suis pas sotte, mais on parlait d’addiction. Bah ça en est une, c’est facile de dire qu’il faut arrêter encore faut-il avoir la volonté. Pour l’instant je ne l’ai pas, voilà. Donc, je le vois en disant « oui, mais pas plus de 10 par jours » ça me donne bonne conscience en réalité c’est faux. »).
(F : « Tout de suite on nous dit : « Et bien avant tout si vous avez des artérites ou si vous un peu des fourmillements et beh il faut arrêter de fumer et puis après vous allez revenir et vous verrez que vous aurez moins de fourmillements. Mangez moins gras et vous aurez moins de cholestérol, faîtes attention à votre régime. » […]
-Enquêteur : Vous ne le dîtes pas pour éviter d’être confronter à une sorte de moralisation ?
-F : Oui tout à fait. Par ce que je connais la réponse et je connais les dégâts que ça fait. »).

MT se plaçant comme « sachant »

Le décalage entre le médecin se positionnant comme détenteur ultime de la connaissance et de l’information peut induire dans certaines situations une MI.
(J : « C’est quand on a affaire à quelqu’un qui a l’impression de savoir mieux comment on se sent dans notre corps, qu’on est obligé de mentir »)
Le participant I va plus loin en se positionnant sur la différence de connaissances culturelles propres à chacun pouvant créer de la MI par le patient.
(I : « Le médecin par rapport à son patient est vécu comme quelqu’un sachant, c’est celui qui tient la solution qui tient la vérité entre guillemets. Et ce type de relation qui va créer ou non un mensonge, une rétention d’information, etcetera… C’est forcément lié au niveau du culturel. »)
L’instauration d’un décalage de position trop grand dans la relation MP induit une MI.
(C : « peut-être que si ça c’était un peu plus discuté et que finalement on réussissait à mettre plus une égalité dans le rapport. Peut-être que les gens seraient moins dans l’appréhension de tout dire.  » »)

Ne pas vouloir que ça soit écrit dans le dossier médical

La peur de voir les informations consignées par écrit dans un logiciel médical peut créer une certaine réticence des patients à divulguer des informations.
(B : « Je ne voulais que ça apparaisse » ; « Je ne voulais pas que ce soit écrit »)

Ne pas créer d’inquiétude pour le médecin, amener une réponse qu’il veut entendre

Certains participants (F et J) utilise la MI pour rassurer leur médecin sur leur état de santé. Pour ne pas inquiéter leur médecin, F pense donner une réponse que le médecin veut entendre.
(F : « De donner une réponse que le médecin attend. »).
(J : « Lui dire je me sens bien comme ça lui il se sent bien aussi, qu’il ne s’inquiète pas trop non plus »).
Dans certaines situations (comme celle de D) on peut voir la volonté de ne pas vouloir froisser, vexer son médecin ou de montrer que le patient a un manque de confiance en ses décisions.
(D : « Parce que c’était un manque de confiance en fait je veux pas lui dire : « je vous ai pas cru, je vous ai pas fait confiance » ; « Donc oui c’était pour pas lui faire de la peine »).

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Table des matières

1. INTRODUCTION
2. MATERIEL ET METHODES
2.1. Type d’étude
2.2. Recherche préalable
2.3. Echantillonnage et population étudiée
2.4. Recueil des données
2.5. Analyse des données
2.6. Aspects éthiques et réglementaires
3. RESULTATS
3.1. Description de la population étudiée
3.2. Modélisation de la modification d’informations réalisée par le patient
3.3. La modification d’information : un concept large pour le patient
3.3.1. Plusieurs modalités possibles
3.3.2. Un aspect péjoratif
3.3.3. Non obligatoire
3.3.4. Ne pas modifier toutes les informations
3.3.5. Existence d’une graduation dans la MI
3.3.6. Avoir conscience des conséquences potentielles
3.3.7. De nombreux thèmes conduisant à la modification d’information
3.4. La modification d’informations dans la relation médecin-patient en général
3.4.1. Un contrat de confiance
3.4.2. La MI : un sujet tabou
3.4.3. Répercussion de la qualité de la relation médecin-patient sur la transmission d’informations
3.4.4. Répercussion de l’écoute sur la transmission d’information
3.4.5. Répercussion de l’empathie sur la transmission de l’information
3.4.6. Répercussion du genre du MG sur la transmission d’information
3.4.7. Représentation différente entre MT et patient de l’information donnée
3.4.8. Répercussion de l’âge du MT sur la transmission d’information
3.4.9. Répercussion du comportement du MT sur la transmission d’information
3.4.10. Impact de la MI sur la relation M-P
3.4.11. Répercussion du statut social
3.5. Par quels chemins passe la modification d’information ?
3.5.1. Avoir un sentiment de théâtralisation
3.5.2. Spontanéité de la MI
3.5.3. Préméditation de la MI
3.6. La modification d’information : une action directe sur la relation avec son médecin
3.6.1. Rôle actif du MT par rapport à l’information qu’il reçoit
3.6.2. Usage de stratagèmes par le médecin pour obtenir une information
3.6.3. Ne pas vouloir confronter le patient
3.6.4. Volonté de contrôle de l’action du MT
3.6.5. Eviter un discours moralisateur du MT
3.6.6. Avoir une représentation d’un jugement de valeur du MT
3.6.7. MT se plaçant comme « sachant » :
3.6.8. Ne pas vouloir que ça soit écrit dans le dossier médical
3.6.9. Ne pas créer d’inquiétude pour le médecin, amener une réponse qu’il veut entendre
3.7 Un déroulé de consultation propice à la modification d’information
3.7.1 Le temps de consultation
3.7.2 La fréquence et le nombre de consultation
3.7.3 Attendre une question de la part du médecin
3.7.4 Pour faciliter la consultation
3.7.5 Existence de moments privilégiés pour la transmission d’information
3.7.6 Mobilier des cabinet médicaux
3.7.7 La présence d’une tierce personne
3.7.8 Pour appuyer un fait
3.7.9 Dématérialisation de la consultation
3.8 Modifier l’information : Les émotions
3.8.1. Être heureux
3.8.2. Sentiment de culpabilité
3.8.3. Sentiment de tromper le médecin
3.8.4. Dilemme et ambivalence
3.8.5. Le langage non verbal
3.9. La société : un contexte de modification d’information ?
3.9.1. Enjeux éducationnel
3.9.2. Contexte sociétal
3.9.3. Ne pas se sentir seul à MI
3.10. La modification d’information au travers de la santé du patient
3.10.1. La perception d’améliorer sa santé
3.10.2. Ne pas vouloir se confronter à la maladie
3.10.3. Se rassurer
3.11. La modification d’information : le patient avant le reste
3.11.1. Par intérêt
3.11.2. Avoir besoin de contrôler son image
3.11.3. Vouloir protéger sa vie privée
3.11.4. S’approprier l’information
3.11.5. Ne pas vouloir se remémorer un souvenir désagréable, douloureux
3.11.6. Avoir des secrets
3.11.7. Responsabilité du patient sur l’information qu’il donne
4. DISCUSSION
4.1. Perceptions de la modification d’information et du mensonge par le patient .
4.2. Déroulé de la consultation
4.3. Quelles informations modifier ?
4.4. Comment modifier l’information ?
4.5. Pourquoi modifier l’information ?
4.6. Le mensonge comme pouvoir d’action du patient
4.7. Forces de l’étude
4.8. Faiblesses de l’étude
4.8.1. Biais de sélection
4.8.2. Biais d’investigation
4.8.3. Biais de recueil
4.8.4. Biais intrinsèque au sujet et à la méthodologie d’étude
4.9. Perspectives
5. CONCLUSION
6. BIBLIOGRAPHIE

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