La médecine d’urgence de l’antiquité au XXème siècle

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L’ARM

Le centre de régulation médicale comporte du personnel qui répond aux appels : les Assistants de Régulation Médicale ou ARM (anciennement dénommés Permanenciers Auxiliaires de Régulation Médicale ou PARM), et au minimum un médecin régulateur [39].L’ARM représente l’intermédiaire entre le patient (ou l’appelant) et le médecin régulateur. Il s’agit d’un professionnel de santé à part entière qui a une place essentielle dans les SAMU.
Premier interlocuteur lors d’un appel, il doit identifier, analyser, orienter et éventuellement conseiller le demandeur, puis contribuer à la mise en œuvre des moyens de prise en charge du patient [24], ils assurent la réception et l’orientation des appels parvenant au standard des SAMU, sous la responsabilité des médecins régulateurs, ainsi que l’enregistrement des appels reçus.
Leur recrutement et leur corps d’emploi sont définis depuis 1990 en France par les conditions d’accès aux emplois de la fonction publique hospitalière et plus particulièrement par le décret n° 90-839 du 21 Septembre 1990 [39,25] particulièrement le titre III des articles 23 à 26.
Les ARM sont des fonctionnaires de catégorie C de la fonction publique hospitalière, emploi administratif [31].
La Mission nationale d’expertise et d’audit hospitalier (MeaH) précise les étapes de la prise en charge d’un appel, et rappelle qu’ils sont reçus par les assistants de régulation médicale (ARM) qui ouvrent un dossier, localisent la demande, évaluent la gravité par un interrogatoire bref, précis et trient l’urgence de l’appel [24, 1].
L’ARM recueille les premières informations afin de déterminer s’il est nécessaire de faire appel au médecin régulateur. Il fait le tri entre les appels malveillants, les appels nécessitant juste une information ou un conseil et les appels à réel caractère urgent.
Il prend les renseignements classiques sur le patient, à savoir son état civil, son lieu de résidence, les motifs de l’appel et éventuellement la relation entre le patient et l’appelant (ce qui permet parfois de faire la différence entre un appelant qui connait bien le patient donc qui donnera des informations plus complètes qu’un simple passant).
Il se renseigne sur le lieu d’intervention exact et commence déjà à orienter le médecin régulateur pour la marche à suivre. Il évalue le degré de gravité de la situation et transfère ensuite l’appel au médecin, tout en engageant les premiers moyens s’il s’agit d’une urgence vitale [2].

Le médecin régulateur

C’est celui qui conclut l’échange avec l’appelant, dans le respect du libre choix du patient, par une décision. Cette décision peut être un conseil médical, l’envoi d’un médecin de garde pour une consultation, ou d’une ambulance pour un transport médicalisé. Dans ce dernier cas, il s’assure de la possibilité du service d’accueil à recevoir le patient ; ce qui suppose un environnement technique adapté, un sens du travail en réseau, une bonne connaissance des partenaires, un réel savoir-faire à la fois médical et relationnel et une éthique rigoureuse [35]. Le médecin régulateur fonde sa décision sur [35] :
– L’état et la situation du patient, tels que décrits au téléphone qu’il doit néanmoins apprécier avec prudence ;
– La disponibilité actuelle des ressources du SAMU tant humaines (infirmier, ambulancier et médecin SMUR) que matérielles (ambulances, médicaments, matériels de réanimation…) ;
– Les capacités d’accueil des services en rapport ;
– Le libre choix du patient par rapport à ses préférences pour le type d’intervention à réaliser ou le choix de l’hôpital par exemple ;
Le médecin régulateur a pour mission de choisir le mode d’intervention à proposer au patient après une évaluation téléphonique des symptômes. Il a le choix entre [15, 24] :
– un simple conseil téléphonique ;
– l’envoi d’un médecin généraliste ;
– l’envoi du SMUR ;
– l’envoi d’une l’ambulance de garde ;
– l’orientation vers les urgences hospitalières par un moyen de transport adapté.
Une autre mission du médecin régulateur est de s’assurer de la disponibilité des moyens d’hospitalisation publique et privée appropriés à l’état du patient [39].

Les effecteurs

Les effecteurs de la régulation médicale dépendent de la décision prise par le médecin régulateur :
– dans le cas d’un conseil téléphonique, l’effecteur peut être soit l’appelant ou soit le patient qui devra réaliser la tâche qui lui aura été conseillée au téléphone ;
– si un médecin est envoyé sur place, ce sera donc de sa responsabilité d’apporter la réponse la mieux adaptée à la situation ;
– pour les cas où l’envoi du SMUR est décidée, les effecteurs se retrouvent être l’équipe SMUR, quelle qu’elle soit : équipe ambulancier + infirmier + médecin pour les interventions médicalisées ou équipe ambulancier + infirmier pour les non médicalisées ;
– l’orientation vers les urgences hospitalières engage la responsabilité de l’équipe assurant le transport (SMUR, ambulance d’hôpital, ambulance privée, ambulance des sapeurs-pompiers ou autre) et celle du service receveur.

Mise en œuvre
Comment répondre à un appel ?

Selon la conférence d’experts de 2006 sur le thème « Réception et régulation des appels pour les urgences médicales en dehors de l’hôpital » les principales modalités de réponse dans le cadre de la régulation sont :
– En cas de détresse avérée ou potentielle, une unité mobile hospitalière SMUR est envoyée. Lorsque le délai d’intervention est estimé trop long, des moyens complémentaires au SMUR (médecins correspondants des SAMU, médecins de sapeurs-pompiers, médecins de proximité, professionnels de santé, sapeurs-pompiers, transporteurs sanitaires ou secouristes) sont également déclenchés ;
– Face à une situation de détresse vitale identifiée dans un protocole de service, l’assistant de régulation médicale engage le SMUR et les secours de proximité en « départ réflexe » avant l’intervention du médecin régulateur ;
– Lorsqu’un acte médical s’avère nécessaire, en l’absence d’une détresse vitale, avérée ou potentielle, le médecin régulateur peut avoir recours au médecin traitant, à un médecin généraliste de proximité ou à la permanence des soins, en s’assurant du suivi de l’intervention ;
– En l’absence de détresse et si le recours à un établissement de soins paraît nécessaire, un moyen de transport est déclenché. Il peut être fait appel selon les circonstances aux transporteurs sanitaires privés, aux sapeurs-pompiers ou aux associations de secouristes ;
– En cas de sinistre, risque collectif, milieu hostile, sauvetage, l’appel aux sapeurs-pompiers est systématique. Si une sécurisation des lieux d’intervention, une protection des biens et des personnes sont nécessaires, les forces de l’ordre sont sollicitées ;
– La régulation médicale téléphonique des appels comporte la possibilité d’un conseil médical. Ce conseil, délivré par le médecin régulateur, peut déboucher sur une prescription médicale ;
– L’application ou l’adaptation d’une prescription antérieure peut être proposée au patient. La prescription téléphonique de médicaments en vente libre peut également être proposée ;
– Le conseil médical est détaillé dans le dossier du patient. Ce conseil peut intervenir soit en réponse à une demande explicite, soit en substitution à une demande de renseignement ou d’intervention, soit en attente d’une intervention ;
– Si nécessaire et si possible, des gestes de secourisme ou des mesures thérapeutiques conservatoires sont prescrits par le médecin régulateur dans l’attente de l’arrivée des moyens engagés. Selon une procédure interne au service, les assistants de régulation médicale peuvent guider les gestes de secourisme par téléphone ;
– Chaque fois que possible, l’orientation directe d’un patient vers un service adapté, spécialisé en soins aigus, est à privilégier [20].

Dossier patient [annexe 1]

Le dossier de régulation médicale est un élément clé de la qualité. Il doit comporter :
– L’identité de l’appelant et du patient;
– la date, l’heure et le lieu ;
– le motif de recours ;
– le résumé du dossier médical ;
– les éléments du suivi de la régulation médicale avec les bilans itératifs des éventuels effecteurs ;
– la procédure de clôture du dossier comportant la validation de la démarche et l’information du médecin traitant.
L’opération de clôture du dossier est un temps fort de la qualité et de la prévention des risques. C’est le moment de valider l’ensemble de la démarche. Au moindre doute, le rappel du patient et/ou des effecteurs permet de sécuriser la prise en charge.
L’information du médecin traitant doit être organisée. La communication au patient suppose l’établissement d’un dossier formalisé. L’enregistrement des communications téléphoniques est habituel, mais il n’est pas obligatoire. La question de savoir s’il fait ou non partie du dossier n’est pas tranchée [7].

Contraintes de la Régulation médicale

Présence permanente du médecin régulateur

Un médecin régulateur doit être en permanence en activité à son poste de travail, y compris la nuit, par rotation. Ce point est essentiel à la sécurité, des échecs de la régulation médicale survenant au creux de la nuit, lorsque le médecin régulateur endormi est subitement réveillé pour répondre à la demande d’un patient. Les effets de l’engourdissement au réveil brutal semblent aussi sévères que ceux de l’ivresse [12].

Suivi des conseils médicaux

Le conseil est l’une des réponses de la régulation médicale. Cette réponse occupe une place importante et fait suite à une demande explicite de conseil ou d’avis. Les particuliers, soucieux de prendre le minimum de risques, s’adressent au médecin régulateur pour lui poser des questions, à propos de médicaments (erreur dans la prise, effets indésirables, crainte d’interactions, grossesse). Le conseil ou l’avis donné par le médecin régulateur outre son effet généralement apaisant, est un facteur de prévention et de sécurité. Il convient donc de considérer cette évolution comme positive et de la prendre en compte, par l’élaboration de règles de bonne pratique [12].

Le triage

Une difficulté est que le médecin régulateur ne voit pas les patients.
Les questions qu’il se pose :
– Faut-il envoyer un moyen, si l’urgence est confirmée?
– Comment évacuer le patient vers la structure la plus appropriée en évitant les deux fléaux actuels qui sont les embouteillages et l’encombrement des structures d’urgence?
Deux écoles s’affrontent ici :
– en France, elle répond au principe du « stay and play », c’est à dire traiter les urgences avant le transport à l’hôpital.
– à l’opposé du « scoop and run » américain : amener le malade vers l’hôpital le plus proche pour effectuer la stabilisation.
– urgence absolue (UA) : la personne doit être traitée (voire opérée) immédiatement dans les délais minimaux imposés par le cas et les ressources (notion d’heure d’or) ;
– urgence diagnostique (UD): il faut avoir tout de suite un diagnostic mais aussi débuter le traitement ;
– urgence relative (UR) : la personne est stable et transportable, elle peut être évacuée vers une structure de soin classique, ou bénéficier des soins avant le transport ;
– urgence différée : La personne a besoin d’une assistance mais la prise en charge peut être différée [12].

LE SMUR

Présentation [49]

Les SMUR ont pour mission d’apporter 24 heures sur 24, sur décision du médecin régulateur du SAMU, en tous lieux et sur l’ensemble du territoire, la médicalisation des interventions auprès des patients dont l’état nécessite une surveillance ou des soins médicaux d’urgence et de réanimation. Les transports s’effectuent vers le service de l’établissement de santé désigné par la régulation médicale du Samu comme étant le plus adapté à l’état clinique du patient, dans le respect des recommandations professionnelles.
A la demande du médecin régulateur, le SMUR peut intervenir lors des plans de secours ou lors de toute situation concernant de nombreuses victimes.
L’organisation de la médicalisation d’évènements exceptionnels ou la couverture médicale des grands rassemblements de population programmés sont une mission du Samu. Ces missions doivent se réaliser sous convention sans que la capacité opérationnelle des SMUR ne soit affectée.

Missions

Le type de mission ne présage pas de l’urgence ou de l’importance de la mission. La notion de mission primaire, secondaire et primo-secondaire doit être précisée en raison de la confusion qu’elle pourrait apporter en termes de gravité et d’urgence.
Une mission peut engendrer l’intervention d’une ou plusieurs équipes de SMUR.

Mission « Primaire »

Une mission dite « primaire » est une prise en charge médicale spécialisée d’un ou de plusieurs patients ne se trouvant pas admis dans un établissement de santé et dont l’état requiert de façon urgente une expertise médicale pour des soins d’urgences ou de réanimation et pour leur orientation.

Mission dite « Secondaire » ou de « Transfert »

Une mission de type « Transfert » est une prise en charge médicale spécialisée d’un patient hospitalisé ou pris en charge par un service (d’urgences ou non), au sein d’un établissement de santé. Elle a pour objet d’assurer, si nécessaire, des soins complémentaires de réanimation et le transfert vers un service ou un plateau technique adapté à l’état du patient. Cette mission ne concerne qu’un seul patient.
Les établissements de santé, publics ou privés, concernés par ces missions sont : les Centres Hospitaliers, les CHU (Centre Hospitalier Universitaire), les CHR (Centre Hospitalier Régional), les cliniques privées ou les Etablissements de santé privés d’intérêt collectif (ESPIC), quel que soit le service d’admission du patient. Les établissements d’hébergement pour personnes âgées, quel qu’en soit le type, n’entrent pas dans ce cadre.
 Transferts inter-hospitaliers
Le patient est pris en charge par le SMUR dans le but d’être transféré vers un établissement de santé ne faisant pas partie de la même entité juridique.
Ces transferts peuvent être inter ou intra urbains.
 Transferts intra-hospitaliers
Le patient est pris en charge par le SMUR dans le but d’être transféré au sein d’un même établissement de santé ou entre deux établissements de santé appartenant à la même entité juridique. Certains définissent ces transferts comme étant des transferts « tertiaires ». Les interventions au titre de la chaîne de survie intra hospitalière au bénéfice des patients en détresse vitale sont considérées comme des missions intra-hospitalières. Elles doivent être comptabilisées de manière séparée. Elles dépendent de l’organisation de l’établissement de soins.
 Transferts infirmier inter-hospitaliers
Les missions de « Transferts Infirmiers Inter Hospitaliers » (TiiH ou T2iH) concernent des patients transportés entre deux établissements de soins, ne nécessitant pas de prise en charge médicalisée (SMUR), mais relevant des compétences d’un infirmier. Ils concernent l’ensemble des transferts inter-hospitaliers incluant l’activité pédiatrique, les transferts in-utero ou psychiatriques. Ces transferts inter-hospitaliers sont coordonnés par les SAMU.
Ils sont régulés par le SAMU territorialement compétent de la structure de soins à l’origine de la demande de transfert.

Missions primo-secondaires

Ce type de mission n’existe pas. Dans les faits, il s’agit tout au plus de missions de type « transfert » réalisées avec les moyens du SMUR de type « primaire » par exemple quand le besoin de soins ou la situation exige une intervention rapide du SMUR. Ce terme ne doit plus être utilisé.

Autres missions

 Rapatriements sanitaires et/ou Evasan
Le rapatriement sanitaire consiste à réaliser la prise en charge médicale spécialisée d’un patient en vue de son transport le plus souvent vers un établissement de soins, par exemple dans le cadre d’un rapprochement familial. Ces missions ne sont pas du ressort de l’action de service public des SMUR.
La signification des termes suivants est précise [31] :
– « Une évacuation sanitaire ou médicale est l’extraction par une unité médicale aérienne (hélicoptère, avion), terrestre (ambulance) ou navale (navire-hôpital) d’une personne ayant été blessée au champ de bataille, accidentée ou souffrant d’un problème de santé. Dans le cas de l’armée, les unités employées pour l’évacuation sont appelées des Medivac. »
– « Une évacuation sanitaire aérienne ou Evasan, est l’extraction par avion ou hélicoptère d’une personne ayant été accidentée, blessée ou souffrant d’un problème de santé. »
– « Dans l’armée française, on la distinguera du rapatriement sanitaire ou Rapasan dont le degré d’urgence est généralement moindre. En Evasan le vol est déclenché pour l’évacuation sanitaire aérienne, en Rapasan, le rapatriement sanitaire se fait à l’occasion d’un vol déjà programmé. Il existe trois classes d’Evasan :
o Evasan primaire: transport depuis le lieu de survenue de l’accident / de la maladie vers une structure d’accueil. Degré d’urgence élevé.
o Evasan secondaire: transfert d’une structure d’accueil isolée vers une structure de technicité supérieure. Degré d’urgence élevé ou modéré.
o Evasan tertiaire: transfert entre deux structures de technicité équivalente. Degré d’urgence faible. »
 Retour vers …
La mission de « retour vers » consiste à réaliser la prise en charge médicale spécialisée d’un patient hospitalisé en vue de son retour à son domicile ou dans une structure n’étant pas un établissement de santé. Ces missions entrent dans le cadre de la mission des SMUR dès lors que le niveau de soins est de type SMUR.

Vecteurs

 Unité Mobile Hospitalière (UMH)
Les UMH sont les effecteurs du SMUR constitué d’une unité opérationnelle associant une équipe (tel que défini par la réglementation), un lot de matériel technique et médical de soins et de réanimation permettant la prise en charge (diagnostique, thérapeutique et de surveillance) d’un ou plusieurs patients et un vecteur (moyen terrestre, aérien ou maritime).
Les vecteurs des SMUR sont des véhicules d’intérêt général prioritaire, équipés de feux, avertisseurs spéciaux et marquages respectant la réglementation, normes et circulaires en vigueur.

Vecteurs terrestres

 Véhicule Médicalisé de Liaison (VML) [1,2]
Vecteur dédié exclusivement au déplacement de l’équipe SMUR et du matériel de soins et de réanimation. Il ne permet pas le transport de patient.
Les VML du SMUR doivent permettre le transport en sécurité d’au moins quatre personnes et du matériel. Elles doivent être équipées en sus de l’équipement réglementaire d’au moins :
– un dispositif d’alimentation 220V pour les équipements électriques de type connecteur extérieur encastré respectant le chapitre 4.3.4.1 de la NF EN 1789 ;
– un dispositif d’aide à la navigation avec mises à jour adaptées du support cartographique ;
– un dispositif de réfrigération.
Le véhicule doit pouvoir bénéficier des dispositions des véhicules de catégorie C de la NF EN 1789 adaptés, afin d’assurer une sécurité renforcée des personnels et matériels en particulier la sécurité des équipements électriques, les systèmes de fixation, des personnels et des objets.
 Ambulance de Réanimation (AR)
Moyen permettant le déplacement de l’équipe SMUR et du matériel de soins et de réanimation ainsi que le transport d’un patient en position allongée. Ces véhicules, dédiés exclusivement aux missions du SMUR, doivent répondre à la réglementation en vigueur (catégorie A, type C, Norme EN 1789) (cf. annexe 2).
Les AR du SMUR doivent permettre le transport en sécurité d’au moins 5 personnes et du matériel. Elles doivent être équipées en sus de l’équipement réglementaire d’au moins :
– un dispositif d’aide à la navigation ;
– un dispositif de réfrigération ;
– un dispositif de climatisation de la cellule arrière ;
– trois sièges « accompagnants » dans la cellule sanitaire ;
– un brancard permettant le transport d’un patient allongé avec possibilité d’accès à la tête et aux deux côtés du patient.

Les sorties du service mobile d’urgence et de réanimation

 Nombres de sorties
Nous avons récolté le nombre total des sorties de SMUR durant la période.
 Données sociodémographiques des patients
Elles concernaient :
– l’âge : nous avons répartis par tranche d’âge de 10 ans, en faisant ressortir les nouveau-nés dans une catégorie à part ;
– le genre masculin ou féminin des patients transportés ;
– la zone d’habitation sur le territoire sénégalais.
 Pathologies retrouvées
Les diagnostics ont été étudiés pour les patients transportés au cours de notre période d’étude, ils avaient été classés par spécialités.
 Evolution au cours de transport
Il s’agissait du devenir du patient au cours de son transport vers le site d’accueil.
 Structures intervenants
Les lieux d’intervention comprenaient :
– La rue ou un lieu public : c’était notamment le cas des AVP (Accident de la Voie Publique), des malaises en public … ;
– Le domicile : généralement pour les consultations à domicile, les transports pour bilan, consultation ou hospitalisation … ;
– L’aéroport pour la couverture médicale des vols d’évènements de masse comme les pèlerinages, des consultations de passagers de vols… ;
– Les structures de santé tels que les dispensaires, les postes de santé, les centres de santé, les centres hospitaliers de niveau I, II et III, les hôpitaux départementaux et régionaux.
Les sites d’accueil étaient:
– Les structures de santé tels que les postes de santé, les centres de santé, les centres et établissements publics de santé (EPS) de niveau I, II et III, les hôpitaux départementaux et régionaux, les cliniques privées.
 Types d’intervention
Les interventions se répartissaient de façons différentes :
– Selon le lieu d’intervention : les interventions primaires et les interventions secondaires.
– Ensuite, les interventions se répartissaient également selon l’équipe d’intervention : la présence ou non de médecin à bord des SMUR ce qui permettait de les répartir en transport médicalisé (médecin + infirmier + ambulancier) ou non médicalisé (infirmier + ambulancier).
– Les transports non médicalisés étaient décidés pour des patients jugés non graves sans détresse vitale et ceux devant être transportés pour un bilan ou une simple consultation. Les transports médicalisés étaient décidés pour les patients jugés d’emblée graves après la présence d’au moins une détresse vitale, ou sur un motif d’appel jugé grave.
– Une 3ème répartition avait été faite selon la décision d’évacuation du patient, après évaluation de son état, ce qui avait permis de distinguer les sorties avec évacuation (comme dans le cas de certaines consultations à domicile) et les sorties sans évacuation vers une structure hospitalière.
 Délais d’intervention
Il s’agit du temps entre le départ et l’arrivée de l’ambulance avec l’équipe SMUR à bord au lieu d’intervention.
Ce délai d’intervention pour les transports de type primaire a été étudié dans les régions de Dakar et de Saint-Louis où existent des bases SAMU. Les dossiers renseignant sur les délais d’intervention des équipes SMUR avaient été répartis par tranches horaires de 3 minutes.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE
1. GENERALITES
1.1. Définitions
1.2. HISTORIQUE
1.2.1. La médecine d’urgence de l’antiquité au XXème siècle
1.2.2. Création du premier SAMU
1.2.3. Naissance de la régulation médicale
1.2.4. Généralisation du concept
2. LA REGULATION MEDICALE
2.1. Gestion de la régulation
2.1.1. Acteurs
2.1.2. Les effecteurs
2.1.3. Mise en oeuvre
2.1.4. Dossier patient
2.2. Contraintes de la Régulation médicale
2.2.1. Présence permanente du médecin régulateur
2.2.2. Suivi des conseils médicaux
2.3. Le triage
3. LE SMUR
3.1. Présentation [27]
3.2. Missions
3.2.1. Mission « Primaire »
3.2.2. Mission dite « Secondaire » ou de « Transfert »
3.2.3. Missions primo-secondaires
3.2.4. Autres missions
3.3. Vecteurs
3.3.1. Vecteurs terrestres
3.3.2. Vecteurs aériens
3.3.3. Vecteurs maritimes
DEUXIEME PARTIE 
1. CADRE D’ÉTUDE
1.1. Présentation du SAMU national
1.2. Missions [19]
1.3. Ressources humaines
1.4. Logistique et activités
1.5. Les SMUR du SAMU National Sénégal
2. MATÉRIELS ET MÉTHODES
2.1 Type d’étude
2.2 Période d’étude
2.3 Les objectifs de notre étude
2.3.1 Objectif général
2.3.2 Objectifs spécifiques
2.4 Recueil des données
2.5 Paramètres étudiés
2.5.1 La régulation médicale
2.5.2 Les sorties du service mobile d’urgence et de réanimation
3. RESULTATS
3.1 Données du centre de réception et de régulation des appels (CRRA)
3.1.1 Les appels entrants
3.1.1.1 Les appels décrochés
3.1.1.2 Les appels non décrochés
3.1.2 Nature de l’appelant
3.2 DONNÉES DES SERVICES MOBILES D’URGENCE (SMUR)
3.2.1 Caractéristiques sociodémographiques
3.2.1.1 Fréquence
3.2.1.2 Le genre
3.2.1.3 L’âge
3.2.1.4 Répartition selon la région
3.2.2 Pathologies retrouvées par spécialités
3.2.2.1 Traumatologie
3.2.2.2 Pathologies digestives
3.2.2.3 Neurologie
3.2.2.4 Cardio-vasculaire
3.2.2.5 Infectiologie
3.2.2.6 Pneumologie
3.2.2.7 Neurochirurgie
3.2.2.8 Gynéco-obstétrique
3.2.2.9 Psychiatrie
3.2.2.10 Néphrologie
3.2.2.11 Cancérologie
3.2.2.12 Endocrinologie
3.2.2.13 Pédiatrie et néonatologie
3.2.2.14 ORL
3.2.2.15 Urologie
3.2.2.16 Hématologie
3.2.2.17 Rhumatologie
3.2.2.18 Dermatologie
3.2.3 Evolution des patients au cours des transports
3.2.4 Structures intervenants
3.2.4.1 Lieux d’intervention
3.2.4.2 Lieux d’accueil
3.2.5 Interventions réalisées
3.2.5.1 Interventions primaires et secondaires
3.2.5.2 Répartition selon la décision d’évacuation
3.2.6 Délais d’intervention
4. DISCUSSION
4.1 Données du CRRA
4.1.1 Appels entrants
4.1.1.1 Les appels décrochés
4.1.1.2 Les appels non décrochés
4.1.2 Nature des appelants
4.2 SMUR
4.2.1 Prévalence des sorties
4.2.2 Profil sociodémographique
4.2.3 Pathologies retrouvées
4.2.4 Evolution des patients au cours des transports
4.2.5 Types de transports
4.2.5.1 Transport primaire/secondaire
4.2.5.2 Selon la décision d’évacuation du patient
4.2.6 Structures intervenant dans les transports
4.2.6.1 Lieux d’intervention
4.2.6.2 Lieux d’accueil
CONCLUSION
RECOMMANDATIONS
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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