La gestion des taches du personnel

Une société est un système composé de plusieurs éléments interdépendants. Pour fonctionner, elle a besoin de ressources, dont l’élément humain en fait partie. En effet, pour qu’une organisation puisse atteindre ses buts et assurer sa pérennité, un personnel compétent, capable d’effectuer et de gérer au maximum les travaux qui leur sont assignés est indispensable. Le service de la comptabilité fait partie intégrant des branches constitutives de la Caisse d’Epargne de Madagascar. Ce service a pour rôle de gérer les informations financières de la firme pour en donner les états financiers, une image fidèle de sa situation financière, de sa performance, et des variations de cette situation financière à la date de clôture des comptes.

Durant notre stage au sein de ce service, notre attention s’est portée sur les tâches des agents comptables. Pour une meilleure gestion de la comptabilité, le personnel du service joue un rôle très important. Et c’est ce qui nous a amené à la question suivante : une amélioration de la gestion des ressources humaines pourra-t-elle contribuer à une bonne gestion de la comptabilité ? C’est pourquoi le thème : «LA GESTION DES TACHES DU PERSONNEL : CAS DU SERVICE DE LA COMPTABILITE DE LA CAISSE D’EPARGNE DE MADAGASCAR» a été choisi, pour étudier et analyser sa faisabilité.

CADRAGE DE L’ETUDE

Historique

Suite aux investigations personnelles, et données recueillies auprès de la société durant notre passage (année 2011), l’historique de la Caisse d’Epargne de Madagascar peut être divisé en trois, à savoir : sa naissance, son évolution dans le temps, et son projet d’avenir.

Naissance de la Caisse d’Epargne de Madagascar
Abordons en premier la création de la société: le mois d’Octobre 1918, l’Autorité Française a créé la Caisse Nationale d’Epargne (CNE), qui est à son origine. Elle était dans un premier temps, un Etablissement Public à Caractère Administratif (EPA), qui avait pour principale mission la collecte de l’épargne dans tout Madagascar, et a été rattachée à l’Administration des Postes et Télécommunications. Ne disposant pas encore d’un réseau assez élargi pour répondre à sa clientèle, elle a eu recours au service de la Paositra Malagasy (PAOMA). Par ailleurs, étant un établissement public, les épargnes collectées se doivent d’être placées auprès du Trésor Public, sous forme de Compte de Dépôt et Consignation (CDC). En 1975, le CDC Malagasy a remplacé le CDC Français, et a repris la gestion des fonds collectés par la firme.

Evolution dans le temps
Nous allons résumer l’évolution historique de la firme avec quelques dates marquantes : durant le courant de l’année 1985, la dénomination « Caisse d’Epargne de Madagascar ou CEM » a été adoptée, et au mois de Décembre de cette même année, le décret n°85/061, lui a permis de passer du statut d’EPA en Etablissement Public à Caractère Industriel et Commercial (EPIC). Ce nouveau statut repose sur deux principes: le maintien et l’assurance d’un bon équilibre entre les dépenses et les recettes, pour une meilleure gestion administrative, financière et organisationnelle, et le dépôt des fonds collectés auprès du Trésor Public, sous forme de Compte de Dépôt et Consignation (CDC). La CEM a obtenu plus d’autonomie, néanmoins, elle reste toujours, sous la tutelle du Ministère des Postes et Télécommunications sur le plan technique, et du Ministère de l’Economie de la Finance et du Budget sur le domaine financier.

Ensuite, en 1987, la société fut autorisée à déposer ses fonds auprès de la Banque Centrale de Madagascar (BCM), et autres établissements financiers. Un projet de développement, dont : le «Financial Market Development (FMD) », a été signé entre les Etats-Unis et Madagascar par l’intermédiaire de la CEM et l’United States Association for International Development (USAID) en 1993. Puis, la loi n°95/019 a fait de la CEM une Société Anonyme (SA), lui permettant ainsi de se libérer de la tutelle des deux ministères cités précédemment (des Postes et Télécommunications, de l’Economie de la Finance et du Budget) en Septembre 1995. Toutefois, ce ne fut qu’une phase de transition puisque le décret d’application de celleci n’a pas encore été promulgué. D’autre part, en 1996, la firme a été admise comme membre de l’Institut Mondial des Caisses d’Epargnes (IMCE) lors du congrès de Tokyo le 22 Octobre 1996. L’IMCE regroupe cent-quatre-vingt douze (192) caisses d’épargnes issues de quatrevingt douze (92) pays du monde. Outre tous ces évènements, le 20 Novembre 1997, un accord de partenariat entre la CEM et la société américaine de transfert international d’argent : la Western Union (WU) a été signée. En conséquence, la CEM fut son premier représentant dans le pays, et cette coopération a débuté officiellement le 02 Août 1998.

Le 15 du mois de juin 2001, la loi n°95/019 a été abrogée, et une nouvelle loi portant le numéro : 2001/001, autorisant la transformation définitive de la CEM en Société Anonyme (SA) a été promulguée. Selon cette loi, le nombre d’actionnaires de la société serait à titre temporaire inférieur à sept, et l’Etat y serait majoritaire. La relation entre la CEM et la PAOMA s’est dégradée en Juillet 2002, d’où la rupture de leur coopération. Le mois de Septembre 2003, le décret n°2002/1553 fixant la modalité d’application de la loi numéro 2001/001 est sorti, un Conseil d’Administration a été mis en place, et un nouveau directeur fut élu suite à une réunion de l’Assemblée Générale, et du Conseil d’Administration le 08 Septembre 2003. La société fut une agence d’exécution dans le cadre du projet Finance du programme Millenium Challenge Account, en Juillet 2006. Puis, un accord de partenariat avec la Fondation Allemande des Caisses d’Epargnes pour la coopération internationale, a été signé en Novembre 2006. Pour terminer, l’année 2007 est marquée par le désir pour la société de devenir une institution de crédit. En mi-juillet 2010, un nouvel organigramme relatif à cette transformation est mis en place, et actuellement, le nouveau statut de la CEM en tant que SA est effectif suite à l’adoption des décrets n°2002/1553 du 13 Décembre 2002, et n°2005/075 du 01 Février 2005. Ceux-ci stipulent également que l’Etat est l’unique actionnaire de la société, et qu’elle est sous la tutelle du Ministère de l’Economie de la Finance et du Budget(MEFB).

Perspectives d’avenir

Toujours d’après les informations recueillies, la société projette de devenir un établissement de crédit en 2012. Actuellement, elle est en phase d’attente d’un agrément, auprès de l’autorité compétente : la Commission de Supervision Bancaire et Financière (CSBF). Bref, la Caisse d’Epargne de Madagascar a fait un long parcours avant d’acquérir son statut actuel, et, elle ne cesse d’évoluer, et de s’adapter aux besoins du marché. Passons maintenant à la prochaine section pour d’autres informations sur la CEM.

Renseignements généraux 

La CEM a des agences qui la représentent, et est en partenariat avec la société américaine Western Union. Dans cette section, nous allons continuer avec les renseignements généraux de la CEM, puis de ses agences puis, terminer avec les agences dédiées Western Union.

Les agences de la société et les agences Western Union dédiées 

La Caisse d’Epargne de Madagascar compte actuellement vingt-deux (22) agences, et tous les produits de la firme y sont offerts, de même que les services de transferts d’argent par l’intermédiaire de la Western Union. En ce qui concerne la représentation de la société américaine « Western Union » par la CEM, trois bureaux communément appelés : « agences dédiées» existent à la 67 HA, à Nosy-be, et à Majunga, et seuls les produits de transferts d’argent sont présents.

La mission, les objectifs et les activités de la société

La CEM est une institution financière ouvert à toute la population, sans aucune distinction de catégories sociales. Pour plus d’informations lui concernant, nous allons poursuivre la présentation avec sa mission, ses objectifs, et ses activités. Abordons une à une ces trois rubriques.

Mission de la société
La CEM a comme mission : de permettre un accès facile aux services financiers au plus grand nombre de la population, sans distinction d’âge, ni de catégorie sociale, et de veiller à ce que chaque client, puisse tirer profit de leur épargne, pas seulement du point de vue de leur sécurité, mais surtout de l’intérêt qu’ils peuvent en tirer.

Objectifs de la société 

La société s’est fixée un certains nombre d’objectifs : la contribution au développement du pays dans la filière de la finance, de l’économie, et de la société ; la couverture de toute l’île par la création de nouvelles agences ; la satisfaction des besoins du marché, par la diversification et l’amélioration de ses produits, et enfin, promouvoir la collecte de l’épargne en la rémunérant, afin de mieux pousser les gens à économiser .

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
PREMIERE PARTIE: CADRAGE DE L’ETUDE
CHAPITRE I : PRESENTATION GENERALE DE L’ENTITE
Section 1 : Historique
Section 2 : Renseignements généraux
Section 3 : La mission, les objectifs et les activités de la société
Section 4 : Les revenus et les produits offerts par la société
CHAPITRE II : PRESENTATION DE LA DIRECTION ADMINISTRATIVE ET FINANCIERE ET THEORIE GENERALE
Section 1 : Présentation de la Direction Administrative et Financière (DAF)
Section 2 : Théorie générale
DEUXIEME PARTIE : ANALYSE DE L’EXISTANT
CHAPITRE I : LES SUPPORTS DE TRAITEMENTS COMPTABLES ET LA CIRCULATION DES INFORMATIONS
Section 1: Les logiciels comptables
Section 2 : Les documents comptables
Section 3 : La circulation des pièces comptables
CHAPITRE II : LE DEROULEMENT DU TRAITEMENT COMPTABLE AU SEIN DE LA SOCIETE
Section 1 : La méthodologie comptable de la société
Section 2 : La réalité de la comptabilité générale au sein de la firme
CHAPITRE III : LE PASSAGE DU PCG AU PCEC, LES FORCES ET FAIBLESSES DE LA COMPTABILITE GENERALE DE LA SOCIETE
Section 1 : Le passage du Plan Comptable Général au Plan Comptable des Etablissements de Crédit
Section 2 : Les forces de la comptabilité générale de la société
Section 3 : Les faiblesses rencontrées
TROISIEME PARTIE : PROPOSITIONS D’ACTIONS ET RECOMMANDATIONS, RESULATS ET IMPACTS DES SOLUTIONS
CHAPITRE I : PROPOSITIONS D’ACTIONS ET RECOMMANDATIONS
Section 1 : Les propositions d’actions
Section 2 : Quelques recommandations sur la comptabilité générale de la société
CHAPITRE II : RESULTATS ATTENDUS, ET IMPACTS
Section 1 : Les résultats attendus pour l’amélioration de la comptabilité
Section 2 : Les impacts des solutions dans la vie de l’entreprise
CONCLUSION GENERALE
REFERENCES DOCUMENTAIRES
LISTE DES ANNEXES

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