LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES, LES CHARGES DU PERSONEL

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DESCRIPTION DU MARCHE

Par définition le marché est l’ensemble des personnes et des organisations qui ont et qui peuvent avoir une influence sur la consommation de types de produits dans un environnement donné, ou encore le lieu de confrontation de l’offre et de la demande.

ANALYSE DE LA DEMANDE

La demande d’un produit est l’ensemble de tous les besoins exprimés sur le marché par les acheteurs ou les consommateurs finaux de ces biens ou services. On appelle ces consommateurs demandeurs. L’analyse de la demande permet de définir, avant de produire, les quantités demandées par les clients. Pour nous, il est indispensable de connaître la situation de la demande en riz afin de mieux maîtriser le marché et de pouvoir adapter notre comportement à la mesure de son importance.
L’étude de la demande nécessite une connaissance des habitudes de consommation de la population cible ainsi que de l’importance et de l’évolution de son pouvoir d’achat qui est fonction de la croissance économique du pays. En effet, Madagascar compte parmi les plus grands consommateurs de riz au monde avec 130kg par an en moyenne par personne.
La récolte pour 2007 était estimée à 3,4 millions de tonnes de paddy. Il en ressort que la consommation journalière au niveau national s’élève à 6 500 tonnes de riz blanc.
Le volume de consommation est toujours assujetti à la contrainte prix qui influe en définitive sur la quantité de riz consommée. Un constat actuel permet d’affirmer que la consommation rizicole de la population malgache est fonction de deux facteurs : le prix du kilogramme de riz et le pouvoir d’achat des consommateurs.
Toutefois, on note l’importance d’une demande solvable qui entraîne constamment la demande nationale vers la hausse, du fait de la place prépondérante qu’occupe le riz dans l’alimentation des malgaches, alors que la production locale n’arrive plus à suffire à cette demande toujours croissante surtout pendant la période de soudure. L’offre s’est avéré être insuffisante par rapport à la demande. L’approvisionnement en riz dans le pays s’annonce difficile. Pour Antananarivo, par exemple, le stock existant couvre trois mois de consommation tout au plus. Le riz reste, de ce fait, une denrée stratégique pour le pays, malgré une hausse progressive de la production annoncée par les autorités gouvernementales. Bien que le riz coûte en moyenne plus chère que ses produits de substitution, il prédomine dans la préférence alimentaire des malgaches, malgré les fluctuations saisonnières des prix et la faiblesse du pouvoir d’achat des consommateurs.

Comportement des consommateurs

D’après les résultats de notre enquête personnelle auprès d’un échantillon de 100 personnes questionnées sur leurs habitudes de consommation concernant les trois types de riz généralement produit, le riz makalioka a la préférence de 60% des consommateurs du fait de sa bonne qualité et de son prix abordable. 40% des consommateurs restant auprès desquels nous avons effectué notre analyse sont départagés entre la consommation du riz des autres variétés du type vary gasy, tsipala, ou stock tampon.

Les besoins de la clientèle cible

En règle générale, nos clients cibles sont les grossistes et les détaillants. Il est toutefois avéré que le taux de rendement de la production rizicole est très faible dans le district d’implantation que nous avons choisi. De fait, il est absolument nécessaire d’augmenter le rendement à l’hectare, tant en ce qui concerne la qualité que la quantité, afin de satisfaire les besoins de la clientèle cible.

La demande locale

Dans le district de Miarinarivo, la majorité de la population est paysanne et la majeure partie de leur production est destinée à l’autoconsommation, quoiqu’elle ne suffise pas toujours pour satisfaire la consommation nécessaire pour terminer l’année agricole. De ce fait, une partie de ces paysans doit s’approvisionner sur le marché local pour passer la période de soudure.

ANALYSE DE L’OFFRE

L’offre se traduit par le volume des quantités des produits qui satisfait les mêmes besoins. Avec l’application du SRI, du point de vue technique et d’une façon générale on peut produire deux types de riz, selon la saison. La spécificité du marché cible est qu’il doit être approvisionné toute l’année, bien que la production soit saisonnière.
Il est toujours envisageable d’approvisionner le marché d’Analamanga compte tenue de la pénurie du riz pendant la période de soudure et de l’insuffisance ou de la diminution de la capacité d’approvisionnement des fournisseurs habituels. Aussi, notre projet compte produire jusqu’à 350 tonnes pour la première année pour satisfaire les besoins.

Les concurrents

Une société nouvellement venue dans la filière rizicole doit faire face à deux types de concurrents : directs et indirects.

La concurrence directe

On parle de concurrence directe ou réelle lorsqu’on se trouve, sur un même secteur d’activité, avec plusieurs offreurs. Dans notre cas, nous devons faire face aux collecteurs dont la plupart sont informels. Les différences de prix naissent selon le type et la qualité du riz (vary gasy, makalioka,…) ou riz importé. Des différences de prix se font aussi selon la région de provenance tels le riz provenant de la région d’Alaotra (riz makalioka), le riz tsipala cultivé dans la région de Marovoay, le vary gasy rencontré dans toutes les régions et enfin le riz importé qui entre en concurrence avec les riz locaux en couvrant une partie des marchés de la capitale pendant la période de soudure.

La concurrence indirecte

Les autres ressources alimentaires qui se substituent au riz dans le développement des filières de contre saison comme le maïs, le sorgho, le manioc, la patate douce, notamment considéré comme deuxième source calorique peuvent devenir des concurrents indirects.

La part de marché

Si la part de marché est la proportion du marché d’un produit détenue par une entreprise, mesurée à partir du chiffre d’affaires ou du nombre d’unités vendues, l’étude, dont les résultats sont présentés dans ce qui suit, veut déterminer la capacité d’absorption et l’avenir du marché ciblé, pour en déduire la rentabilité du projet à termes.
Pour illustrer cette étude sur la part de marché ciblé par notre société en gestation et son évolution, nous présentons dans le tableau synoptique qui suit, quelques chiffres assez éloquents sur la situation économique de la population de la région d’Analamanga en 2005, y compris la capitale Antananarivo, qui représente l’essentiel de la clientèle cible de notre projet.

La politique de produit

La politique de produit englobe l’ensemble des choix stratégiques relatifs à la nature de l’élaboration du produit. Cette politique a été adoptée afin de faciliter l’accès au marché et d’éviter le risque de mauvaise surprise face à la concurrence et de satisfaire les exigences des consommateurs sur la bonne qualité et la suffisance de la quantité, avec le respect des normes. La disponibilité du produit sur le marché doit correspondre en qualité et en quantité aux attentes du consommateur.

La politique de prix

La détermination du prix est capitale autant pour notre entreprise, car le volume de vente, le chiffre d’affaires et la rentabilité de notre activité en dépendent, que pour les consommateurs étant donné que le prix est leur critère déterminant pour l’achat d’un produit ; surtout pour le consommateur malgache, handicapé par son faible pouvoir d’achat. Aussi, Il est important de faire une analyse des prix avant même de se lancer dans la production. Les prix sont déterminés en fonction du prix pratiqué sur le marché. Le choix à fixer pour le prix doit être effectué avec beaucoup de précaution puisque c’est l’un des facteurs incitatifs déterminant pour l’acheteur.
Notre politique du prix nous conduira à établir les prix des produits offerts par notre société en tenant compte des prix de revient, des prix sur le marché, des prix des concurrents, de la conjoncture et du pouvoir d’achat des consommateurs ainsi que du volume de leur achat ; tout en calculant une marge bénéficiaire qui permettra le développement de l’entreprise.

La politique de distribution

La bonne politique de distribution concerne le bon choix des intervenants qui prendront en charge les activités de distribution ; c’est-à-dire, les activités intermédiaires entre la production jusqu’aux activités de consommation. Donc, notre politique de distribution doit nous permettre d’assurer la présence permanente du produit sur le marché, de limiter le stock roulant qui constituerait sans cela une charge bloquante ; bref, de réduire au minimum les frais qui grèvent le prix de revient. Notre politique de distribution sera caractérisée par la mise en place d’un circuit de distribution long ou court qui se décrivent comme suit :
Circuit de distribution long.
Producteur Grossiste Détaillant Consommateur.
Circuit de distribution court.
Producteur Détaillant Consommateur.

La politique de communication et de promotion

La communication est un des moyens d’action important du marketing mix. Il ne suffit pas en effet d’avoir un bon produit offert à un prix satisfaisant et distribué correctement pour vendre. Il est en plus nécessaire que le produit soit connu, et qu’il ait une bonne image pour faire connaître et agir sur les motivations, attitudes, opinions et indirectement seulement de vendre ; pour ce faire, l’entreprise utilisera la publicité à travers la presse média. Et au cas où l’entreprise se trouverait dans une situation de surproduction, elle passera à la promotion afin de stimuler à court terme les ventes.
Notre politique a pour but de sensibiliser les consommateurs, de leur faire connaître l’existence de notre produit sur le marché à l’aide de la communication par des annonces publicitaires, la bouche à oreille, la radio et la télévision.

La stratégie marketing

Elle consiste à combiner deux éléments moteurs.

La stratégie « push »

C’est une stratégie qui se traduit essentiellement par des actions commerciales au niveau des forces de vente et de la distribution. Elle utilise des techniques de la stimulation des vendeurs, de la promotion auprès des distributeurs et de la promotion auprès des acheteurs. Il s’agit ici de pousser notre produit vers les distributeurs ou les consommateurs.

La stratégie « pull »

Cette stratégie marketing se traduit concrètement par des investissements massifs dans la communication publicitaire afin de faire connaître le produit ou l’entreprise et d’attirer les consommateurs et les distributeurs.
Etant donné que ces deux stratégies sont complémentaires dans le cadre de lancement d’un produit, nous allons les pratiquer simultanément, avec toutefois une dominance pull, surtout dans les premières périodes de l’existence de l’entreprise.

LA SITUATION GEOGRAPHIQUE ET DEMOGRAPHIQUE

Dans ce qui suit, nous nous proposons d’abord de présenter la région de l’Itasy, région dans laquelle le projet sera implanté, avant d’entrer dans la présentation du lieu d’implantation, Miarinarivo, et la raison de ce choix.

Présentation de la région d’Itasy

La Région de l’Itasy est située sur les hautes terres centrales de Madagascar. La particularité qui fait la force de l’Itasy réside dans sa localisation, proche de la capitale qui reste un important débouché pour ses produits d’agriculture, d’élevage, de pêche, etc.…. Cette région se situe presque au centre de la Province d’Antananarivo.
Géographiquement elle est entourée.
 . Au Nord-Est par la Région Analamanga.
 . Au Nord-Ouest et à l’Ouest par la Région Bongolava.
 . Au Sud et Sud-Est par la Région Vakinankaratra.
(Voir en annexe : Carte des limites et des chefs lieux communales de la Région Itasy).
Limites géographiques :
– Entre les 46 10 et 47 de longitude Est.
– Et entre 19 39 et 17 25 de latitude Sud.
Cette position géographique définit la région de l’Itasy comme le centre de gravité de Madagascar.

Les moyens humains

Les moyens humains sont constitués par le personnel employé par notre entreprise, nos moyens humains seront recrutés en raison de leur compétence et de la qualité de leur travail en rapport avec leur responsabilité. Ils doivent fournir un résultat fiable et être efficace pour justifier une rentabilité de leurs actions. Le personnel est constitué par : le gérant, les responsables, le technicien spécialisé en riziculture, les commerciales, les ouvriers, le gardien, le chauffeur, ainsi que les personnel temporaire engagé pour l’exécution des travaux manuels nécessaires à la production du riz.

Les moyens financiers

Les moyens financiers sont constitués par les investissements, l’apport en capital et l’emprunt pour l’exploitation à réaliser. Notre tableau de financement distingue deux rubriques qui sont les emplois repartis en immobilisation et fonds de roulement, tandis que les ressources sont le capital et l’emprunt. L’emprunt auprès des bailleurs de fonds ou des institutions financières sera nécessaire pour le financement de notre projet.

LA TECHNIQUE DE PRODUCTION

Notre projet mise sur une importante augmentation de la production par l’adoption d’une nouvelle technique de production appelée SRI, compte tenu de la faible utilisation de cette technique moderne dans ce district et à la persistance de pratiques traditionnelles.
Avant de décrire la technique culturale, il nous faut exposer les différentes phases de végétation du riz pour comprendre la notion importante du cycle végétatif puisqu’elle conditionne l’introduction et l’adaptation du système.

Phases végétatives du riz

On peut distinguer différentes phases végétatives du riz entre le semis jusqu’à la maturation : la croissance, la reproduction, la maturation.
– La croissance : C’est la phase de jeunesse du riz qui comprend deux périodes. La première période est la germination de l’embryon, à l’état de vie latente pendant toute la durée de stockage, le grain germe dès qu’il rencontre une humidité suffisante. Pour que les grains germent il faut avoir une température entre 30 à 35°C et qu’au moins 50 % de leur poids soit constitué par de l’eau.
Le développement d’un plant de riz, entre le début de la germination et la phase de tallage, dans les mêmes conditions de milieu, doit être très régulière en poids et en taille. La radicule apparaît en 24h et le 2ème jours la tigelle commence à poindre. Vers le 5ème jour, la première feuille apparaît. Le 10ème jours le collet émet deux racines nouvelles. Puis la tige et les racines croisent en longueur. C’est la taille et le diamètre au collet qui détermine sur pépinière la date de transplantation.
La deuxième période comprend le tallage, la période de croissance où le riz a la possibilité d’émettre les tiges secondaires et tertiaires donnant naissance à autant de panicules. Le tallage commence 15 jours après le semis et se poursuit jusqu’à la floraison. Pendant cette phase, le riz est le plus sensible aux soins culturaux, notamment aux sarclages et aux apports d’engrais azotés en couverture. Au moment du repiquage, la tige primaire, issue de l’embryon, disparaît presque totalement, seuls survivent les nœuds de la base d’où partiront de nouveaux talles. L’émission de ces nouvelles talles, lente au début deviendra de plus en plus rapide, chaque tige nouvelle produisant de nouvelles talles. Environ 50 à 60 jours après le repiquage, les touffes couvriront totalement les espaces entre les plants si les écartements sont normaux.
– La reproduction : La phase de chaleur du riz débute 2 à 5 semaines après le tallage et dure 25 à 35 jours tandis que se développent les trois feuilles du haut. Les jeunes épis se forment d’abord dans la gaine de la feuille supérieure : c’est l’initiation paniculaire. Elle consiste en un renflement de la partie supérieure de la tige formant un « ventre » puis la tige grandit et le jeune épi sort : c’est la montaison ou épiaison. Les petites branches se sont chargées des boutons de fleur de riz c’est l’inflorescence ou la floraison. L’activité de reproduction se déroule dans les boutons de fleur du riz ou épillets. Ils sont formés d’une enveloppe faite de deux feuilles, de couleurs diverses, demi-sphèriques et emboîtés, qui vont s’ouvrir et se refermer. La formation des grains se fait 10 jours après fécondation.
– La maturation : Cette phase marque la période de remplissage des grains. Elle a lieu 20 à 40 jours après la floraison. Après fécondation, le caryopse prend rapidement son format définitif alors que sa contexture est encore laiteuse, puis pâteuse et enfin dure, consistante et craquante au moment de la pleine maturité. La maturité se fait progressivement du haut vers le bas ; la panicule mûrissant en premier.

Préparation de la rizière

L’objectif est d’obtenir une boue très concentrée et sans herbes.
Choix de la rizière :
– La rizière doit permettre une bonne gestion de l’eau d’irrigation ; l’entrée et la sortie de l’eau doivent être maîtrisés pour convenir aux besoins du SRI.
– La rizière doit être bien aérée et bien ensoleillée (ceci est nécessaire pour que les pépinières puissent former des épis portant beaucoup de grains).
Bien préparer la rizière est important, en même temps que le début de la préparation de semences, un mois avant le repiquage au moins : labour, hersage, piétinnage et irrigation. Nettoyer les bordures et surveiller l’évacuation d’eau (entourer la rizière de canaux d’évacuation) a aussi son importance puis répéter deux fois en six jours les travaux suivants : irrigation- piétinnage évacuation d’eau, c’est à dire une activité par jour (une petite quantité d’eau suffit pour inonder la rizière).

La description des fonctions de chaque personnel

Pour le bon fonctionnement de notre société, sa structure doit être bien hiérarchisée et les fonctions et les tâches bien répartis entre les hommes et les femmes composant notre personnel suivant les responsabilités, les nécessités, les compétences et les aptitudes de chacun.
 Le gérant :
Le gérant est le premier responsable ; il occupe le plus important des fonctions de l’entreprise. Il définit la politique générale de la société, la mise en œuvre des stratégies, il prend les décisions finales pour le bon fonctionnement de l’entreprise et se trouve au sommet hiérarchique de la structure. Il définit l’utilisation des différents moyens existants tels que les moyens financiers, les moyens matériels et les moyens humains. Il assure aussi l’excellence des relations de l’entreprise avec l’extérieur. Comme il supervise la tenue des comptes et des états financiers, il peut déléguer ses tâches aux différents responsables, à différents échelons.
 Le responsable de production :
Il est le responsable qui s’occupe de la programmation de la production, contrôle la gestion des travaux d’exploitation dès la semence jusqu’à la maturation. Il assure tous les étapes que l’on doit suivre pour assurer les conditions que requiert le Système de Riziculture Intensive. Les suivis des conditions essentiels pour avoir un bon rendement tel que le sarclage répété, l’entretien, la bonne gestion de l’eau ainsi que les contrôles et le suivi des matériels utilisés dans l’exploitation qu’on ne doit pas négliger car essentiel pour la meilleure des performances de notre activité. Il est accompagné par le technicien spécialisé en riziculture.
 Le responsable commercial :
Il est celui qui s’occupe des activités commerciales de l’entreprise, il est spécialisé en techniques de vente, et est en relation directe avec les clientèles. En plus de cela, il sera responsable de tous les approvisionnements en intrants nécessaires et assurera la gestion des stocks. Le responsable commercial est assisté par un agent commercial compétent qui analyse les comportements des clientèles vis-à-vis du produit.
 Le responsable de l’administration et des finances :
C’est celui qui s’occupe de toutes les opérations administratives et financières effectuées par l’entreprise tels : gérer les personnels, la tenue des comptes et des états financiers de l’entreprise, rechercher et permettre l’utilisation des moyens de financement.
 Technicien spécialisé en riziculture :
Il est le technicien qui exécute les ordres du responsable de production, et qui est spécialisé dans le domaine de la riziculture. Il agit directement sur les travaux de production sur terrain et fait exécuter ses ordres par les ouvriers et les personnels temporaires sur le lieu de production. Il est l’intermédiaire entre les ouvriers, les personnels temporaires et le responsable de production pour assurer une bonne évolution du processus de production et résoudre les problèmes y afférant.
 Agent Commercial :
C’est celui qui analyse les besoins de la clientèle, doté d’un certain esprit de négociation et assume l’enregistrement des demandes. Il assure aussi l’accueil des clients et garantit la commercialisation des produits.
 Chauffeurs :
C’est celui qui assure les déplacements sur terrain, c’est-à-dire qu’il est le responsable qui effectue toutes les tâches relatives à l’exploitation technique, commerciale, et administrative des véhicules pour assurer leur bonne marche et entretien.
 Gardien :
Il assure la sécurité de l’entreprise et des bâtiments nuits et jours ainsi que la propreté des locaux et des bureaux.
 Ouvriers :
Les ouvriers sont ceux qui exécuteront les travaux sur terrain, formés et encadrés par le responsable de production. Ils seront aussi chargés de la manutention et de la mise en sac des produits.

LES COUTS DES INVESTISSEMENTS ET LES COMPTES DE GESTION

Le choix des investissements peut être réalisé à l’aide d’un critère quantitatif ayant trait à la rentabilité des capitaux à investir. Le bon choix des investissements à réaliser est une décision fondamentale pour l’avenir de notre projet.
Dans le chapitre qui va suivre nous aurons à traiter quatre questions essentielles en quatre sections, à savoir : les coûts des investissements, l’amortissement, le plan de financement ainsi que les comptes de gestion.

LES COUTS DES INVESTISSEMENTS

L’investissement est nécessaire pour l’achat de divers matériels et équipement pour notre projet. Les coûts des investissements se calculent en tenant compte des estimations à partir des éléments immobilisés par la société. Les immobilisations sont à la fois incorporelles et corporelles pour acquérir des avantages durables variés par leurs natures et leurs coûts.
Ces principales catégories d’investissement sont :
Les immobilisations incorporelles.
– Frais de développement.
Les immobilisations corporelles :
– Terrains.
– Constructions.
– Installations.
– Matériels et outillages.
– Matériels de transport.
– Matériels et mobiliers de bureau.
– Matériels informatiques.

LE PLAN DE FINANCEMENT

Le plan de financement est un tableau prévisionnel, établi pour une période de plusieurs exercices permettant de recenser l’ensemble des besoins et des ressources de l’entreprise. Il traduit donc les incidences monétaires des décisions d’investissement et des décisions de financement à long terme.
Il permet de s’assurer du réalisme de la décision d’investissement, et constitue un outil de négociation auprès des apporteurs de ressources externes (actionnaires, établissements financiers…) dans la mesure où il justifie l’utilisation des fonds demandés.
Le plan de financement est aussi un élément important dans le cadre de la prévention des difficultés des entreprises.
Ainsi pour notre projet nous avons besoin d’un fonds de roulement initial qui couvre les charges au moment du démarrage de l’activité jusqu’à ce que l’entreprise puisse assurer ses dépenses par ces fonds propres.
Ce fonds de roulement initial est constitué par :
– les charges d’exploitation comme l’achat des intrants agricoles qui sont les semences, les engrais, le NPK, le compost, les produits phytosanitaires.
– les autres charges liées à l’exploitation comme les charges d’approvisionnement qui sont les bêches, les pelles, les sacs, les balais, les soubiques, les carburants…
– les charges du personnel.

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Table des matières

PARTIE I : IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET
SECTION 1 : HISTORIQUE DU PROJET
1.1 La filière riziculture à Madagascar
1.2 Conjoncture actuelle
1.3 Historique du Système de Riziculture Intensive (SRI)
SECTION 2 : CARACTERISTIQUES DU PROJET
2.1 Nature du projet
2.1.1 Objectif, but du projet
2.1.2 Intérêt du projet
2.2 Activités du projet
2.3 Fiche signalétique du projet 9
CHAPITRE II : ETUDE DU MARCHE
SECTION 1 : DESCRIPTION DU MARCHE
SECTION 2 : ANALYSE DE LA DEMANDE
2.1 Comportement des consommateurs
2.2 Les besoins de la clientèle cible
2.3 La demande locale
SECTION 3 : ANALYSE DE L’OFFRE
3.1 Les concurrents
3.1.1 La concurrence directe
3.1.2 La concurrence indirecte
3.2 La part de marché
SECTION 4 : POLITIQUE, ET STRATEGIE MARKETING
4.1 Définition du marketing
4.2 Marketing mix
4.2.1 La politique de produit
4.2.2 La politique de prix
4.2.3 La politique de distribution
4.2.4 La politique de communication et de promotion
4.3 La stratégie marketing
4.3.1 La stratégie « push »
4.3.2 La stratégie « pull »
Conclusion de la première partie
PARTIE II : FAISABILITE TECHNIQUE ET ETUDE ORGANISATIONNELLE
CHAPITRE I : ETUDE TECHNIQUE
SECTION 1 : LA SITUATION GEOGRAPHIQUE ET DEMOGRAPHIQUE
1.1 Présentation de la région d’Itasy
1.2 Présentation du district de Miarinarivo
1.3 Raison du choix
SECTION 2 : LES MOYENS A METTRE EN OEUVRE
2.1 Les moyens matériels
2.2 Les moyens humains
2.3 Les moyens financiers
SECTION 3 : LA TECHNIQUE DE PRODUCTION
3.1 Phases végétatives du riz
3.2 Ecologie
3.3 Choix des semences
3.4 Préparation pépinières
3.5 Semis en pépinières
3.6 Préparation rizière
3.7 Repiquage
3.8 Sarclage
3.9 Gestion d’eau
3.10 Traitement éventuel
3.11 Calendrier cultural
CHAPITRE II : LA CAPACITE DE PRODUCTION
SECTION 1 : LA PRODUCTION ENVISAGEE
SECTION 2 : ASPECTS QUALITATIFS, ET QUANTITATIFS
CHAPITRE III : L’ETUDE ORGANISATIONNELLE DU PROJET
SECTION 1 : ORGANISATION GENERALE
1.1 La présentation de l’organigramme
1.2 La description des fonctions de chaque personnel
1.3 Qualifications du personnel
SECTION 2 : LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES, LES CHARGES DU PERSONEL
2.1 Effectif
2.2 Les charges du personnel
2.3 Chronogramme
Conclusion de la deuxième partie
PARTIE III : ETUDE FINANCIERE DU PROJET
CHAPITRE I : LES COUTS DES INVESTISSEMENTS ET LES COMPTES DE GESTION
SECTION 1 : LES COUTS DES INVESTISSEMENTS
1.1 Immobilisations incorporelles
1.1.1 Frais de développement
1.2 Immobilisations corporelles
1.2.1 Terrains
1.2.2 Constructions
1.2.3 Installations
1.2.4 Matériels et outillages
1.2.5 Matériels de transport
1.2.6 Matériels et mobiliers du bureau
1.2.7 Matériels informatiques
SECTION 2 : L’AMORTISSEMENT
2.1 La notion sur l’amortissement
2.2 Le tableau d’amortissement
SECTION 3 : LE PLAN DE FINANCEMENT
SECTION 4 : LE TABLEAU DE REMBOURSEMENT DES DETTES
4.1 Utilité
4.2 Le tableau de remboursement des dettes
SECTION 5 : LES COMPTES DE GESTION
5.1 Les comptes des charges
5.2 Les comptes des produits
CHAPITRE II : L’ETUDE DE FAISABILITE
SECTION 1 : LE COMPTE DE RESULTAT PREVISIONNEL
SECTION 2 : LE PLAN DE TRESORERIE
SECTION 3 : LE BILAN PREVISIONNEL
CHAPITRE III : L’EVALUATION DU PROJET
SECTION 1 : L’EVALUATION ECONOMIQUE
1.1 La valeur ajoutée
SECTION 2 : L’EVALUATION FINANCIERE
2.1 Suivant les outils d’évaluation
2.1.1 La Valeur Actuelle Nette (VAN)
2.1.2 Le Taux de Rentabilité Interne (TRI)
2.1.3 L’Indice de Profitabilité (IP)
2.1.4 Le Délai de Récupération des Capitaux investis (DRCI)
2.2 Suivant les critères d’évaluation
2.2.1 La pertinence
2.2.2 L’efficience
2.2.3 L’efficacité
2.2.4 La durée de vie
2.3 Le seuil de rentabilité
2.4 Les ratios
2.4.1 Le ratio de financement permanent
2.4.2 Le ratio d’autonomie financière
SECTION 3 : L’EVALUATION SOCIALE
SECTION 4 : CADRE LOGIQUE
Conclusion de la troisième partie
CONCLUSION GENERALE

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