La fibroscopie oeso-gastro-duodenale

La fibroscopie oeso-gastro-duodenale

L’endoscopie oeso-gastro-duodenale 

L’endoscopie digestive haute permet de poser le diagnostic dans 95% des cas. Elle permet de préciser l’aspect macroscopique des lésions, leur taille et leur siège par rapport aux orifices et aux courbures. La biopsie est le temps essentiel du diagnostic. Quelque soit son aspect, tout ulcère gastrique doit être biopsié. Les biopsies doivent être multiples; en effet une biopsie isolée possède une sensibilité de 70% pour le diagnostic de cancer gastrique, alors que la pratique de sept biopsies de la marge et de la base de l’ulcère augmente la sensibilité à 98%.
Dans le cas particulier des linites, les biopsies muqueuses peuvent être négatives jusqu’à 50% des cas. Un aspect rigide et diffus est fortement évocateur .
Les cancers superficiels gastriques ne sont pas aisés à diagnostiquer, ils peuvent donner à la muqueuse un aspect polypoîde localisé, ou celui d’une induration en plaque, d’une décoloration, d’une dépression ou d’une ulcération .

L’echoendoscopie

L’échoendoscopie consiste à l’introduction d’une sonde d’échographie miniature à l’extrémité d’un endoscope au cours d’une endoscopie oeso-gastro-duodenale. Grâce à ses excellentes performances pour la détermination des extensions pariétales T et ganglionnaires N principaux facteurs pronostiques du cancer gastrique. L’echoendoscopie s’est imposée comme la meilleure méthode dans ce domaine . Elle présente une sensibilité de 83% et une spécificité de 94% pour la détermination de T . Des travaux réalisés ont montré une corrélation de 78% entre les données de l’échoendoscopie et les résultats anatomopathologiques post chirurgicaux concernant N .
L’echoendoscopie est surtout utile en cas de suspicion de linite ou de GIST avec des biopsies négatives, et pour évaluer les tumeurs superficielles pour déterminer les indications de mucosectomie. Ils apparaissent comme une masse hypoéchogène interrompant la paroi gastrique .

L’échographie abdominale 

La lésion de la paroi gastrique est définit comme un épaississement localisé ou diffus de la paroi supérieur à 1cm, réalisant soit un aspect d’anneau excentré soit un aspect de pseudo rein si la lésion est diffuse.
L’échographie abdominale permet de déceler une ascite témoin d’une carcinose péritonéale, une extension aux organes de voisinage, des adénopathies au niveau du pédicule hépatique ou des branches du tronc coeliaque ou des gros vaisseaux, et surtout des métastases hépatiques ou ovariennes.
Dans notre série, l’échographie abdominale a été réalisée dans 36% des cas et a pu mettre en évidence une carcinose péritonéale dans 31.2% des cas, des métastases hépatiques dans 25.8% des cas et des adénopathies profondes dans 19.3% des cas.

Le transit œsogastroduodénal (TOGD) 

On dispose de deux méthodes le simple et le double contraste. Le premier est utilisé dans l’étude des lésions infiltrantes sténosantes et sous muqueuses, tandis que le deuxième permet de découvrir les lésions superficielles . On observe plusieurs aspects dont: une image d’addition à berges irrégulières en rapport avec une lésion ulcérée; une image lacunaire en rapport avec une lésion végétante et un aspect de petit estomac rétracté apéristaltique dont les plis sont effacés et figés évoquant une linite gastrique.
La réalisation du TOGD, ne doit pas être systématique et reste limitée dans le diagnostic des linites par rapport à l’echoendoscopie.
Dans notre série, il a été réalisé chez 8 patients et avait montré un aspect rigide et sténosant dans 6 cas, une lacune irrégulière et une image d’addition dans un cas chacune.

Les marqueurs tumoraux 

L’antigène carcino-embryonnaire (ACE) et le CA19-9 sont élevés respectivement chez 40% et 30% des patients atteints de cancers métastatiques . Récemment, un autre marqueur a été décrit, il s’agit du CA 72-A qui peut être élevé également . Ces différents marqueurs sont utiles surtout dans le suivi après traitement curateur ou pour évaluer l’efficacité d’une chimiothérapie.D’autres bilans sont indispensables à réaliser en cas du LMNH gastrique primitif, à savoir : un bilan biologique (NFS, bilan hépatique, électrophorèse des protéines, LDH, B2 micro globuline), l’évaluation à distance doit comprendre la recherche d’une atteinte ganglionnaire périphérique ou profonde (scanner thoracique associé au scanner abdominopelvien). Une atteinte du reste du tube digestif est systématiquement recherchée par la réalisation d’une ileocoloscopie ainsi qu’un transit du grêle. L’examen oto-rhino-laryngologique (ORL) doit être complété par une tomodensitométrie du cavum voir une endoscopie. Une biopsie médullaire est également indispensable .

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Table des matières

Introduction
Patients et méthodes
Résultats
I- Données épidémiologiques
1- Fréquence
2- Recrutement annuel
3- Répartition selon le sexe
4- Répartition selon l’âge
5- Facteurs de risque
II- Clinique 
1- Délai de consultation
2- Signes révélateurs
3- Signes associés
4- Examen physique
III- Examens complémentaires
1-Bilan a visée diagnostic
1-1- La fibroscopie oeso-gastro-duodenale
1-2- Etude anatomopathologique
2- Bilan a visée thérapeutique
2-1- Bilan d’extension
2-2- Bilan biologique de retentissement
3- Stadification pré-thérapeutique
IV- Traitement
1- But
2- Moyens thérapeutiques
3- Indications
V- Evolution
Discussion
I- Rappel anatomique
II- Epidémiologie
III- Clinique
IV- Examens complémentaires
1- Bilan a visée diagnostic
2- Bilan d’extension
3- Bilan d’opérabilité
V- Traitement
1- But
2- Moyens
2-1- Chirurgie
a- Chirurgie curative
b- Chirurgie palliative
2-2- La chimiothérapie
a- Les principaux produits utilisés
b- Les protocoles utilisés
– Monochimiothérapie
– Polychimiothérapie
c- La radiothérapie
– Volume cible
– Organes cibles
– La dose
3- Indications
3-1- Adénocarcinome gastrique
a- Indications chirurgicales
b- La chimiothérapie neoadjuvante
c- La chimiothérapie adjuvante
d- la chimiothérapie et chimiohyperthérmie intra-péritoneales
e- La chimiothérapie palliative
f- l’association radio-chimiothérapie
3-2- Les tumeurs stromales gastriques
3-3- Les lymphomes gastriques primitives
3-4- Les tumeurs endocrines gastriques
4- Autres traitements
VI- Pronostic
VII- Dépistage et prévention
Conclusion

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