La diversité de l’accueil a Marseille : du chrs forbin au dispositif un chez soi d’abord

Du clochard au Sans Domicile Fixe, une problématique cyclique sur ce profil d’exclus

« Je les appelle « clochards » parce qu’il faut bien leur donner un nom. On pourrait aussi les appeler vagabond, marginaux, sdf… Celui-là n’est en rien meilleur que les autres, sinon qu’il renvoie à des images partagées, en France, par tout le monde. Il fait référence au passé et à sa longue répétition.»
La désignation « SDF » est la plus utilisée aujourd’hui, mais ce terme est relativement récent. C e n’est qu’au début des années 1980 qu’il devient la principale désignation permettant de nommer les personnes vivant sans domicile. Les terminologies qualifiant les exclus et les pauvres évoluèrent au fils des siècles, ainsi que l’identité même de ces derniers. Le terme SDF s’est imposé comme successeur contemporain des anciennes figures du « vagabond » et du « clochard ». Comme l’évoque Patrick Declerck, il n’est pas question parler de « l’apparition » des sans domicile, mais plutôt de leur retour cyclique, au gré du temps, ainsi que de l’évolution de la terminologie les qualifiant.
Bien avant le Moyen-âge, la pauvreté errante était déjà présente en France. Au Moyen-âge, certains pauvres, qualifiés alors de vagabonds, sont des “mendiants errants”. Ils sont plutôt bien intégrés dans la société notamment grâce à la religion chrétienne et aux notions de salut, d’indulgence et de charité portées par l’église. A cette époque, les pauvres disposent d’un statut social dû à leur extrême pauvreté.
Bien vus au début de cette époque, incitant à la compassion, ils sont ensuite diabolisés. Axelle Brodiez, chercheuse au CNRS de Lyon, parle de l’apparition du clivage entre les « bons » et les « mauvais » pauvres. Ce changement s’opère notamment avec les crises économiques et épidémiques, qui ontengendré un accroissement de cette « pauvreté errante ».
Le terme de vagabond est ancien. Il fut défini en 1534 par une ordonnance de François 1er : « tous
vagabonds, oisifs, gens sans aveu et autres qui n’ont aucun bien pour les entretenir et qui ne travaillent, ne labourent pour gagner leur vie» . Le terme vagabond désigne alors une personne ne travaillant pas et n’appartenant pas à une communauté. Le dictionnaire Le Robert définit le vagabond comme une « personne sans domicile fixe et sans ressource avouable, qui erre, traîne à l’aventure». D’après Alain Gueslin, le vagabondage concernait, durant le seizième siècle, près de 25% de la population française. Dès cette époque, les vagabonds n’étaient pas souhaités du fait de leur inactivité et de la charge économique qu’ils faisaient peser sur le reste de la société. De plus, ils étaient souvent perçus comme porteur d’insécurité et assimilés à des délinquants et des criminels.
Le 16éme siècle est marqué par une politique d’enfermement, progressive, des pauvres. Les institutions d’enfermement sont les hôpitaux généraux ou les dépôts de mendicité créés en 1764. Ces deux institutions ont un objectif commun de « rééducation » par le travail, afin de normaliser ces personnes.
Entre 1764 et 1767, 33 dépôts de mendicité sont mis en place. Supprimés car trop onéreux, ils seront une dizaine d’années plus tard rétablis durement.
Au regard de la société, le vagabondage et la mendicité constituent en effet des délits sanctionnés par laloi, pouvant mener à une arrestation et à la condamnation aux galères. Cela ne s’améliore pas au 19éme siècle : « Ces pauvres errants appartiennent à ce monde des marginaux, vivant en dehors des normes dominantes de la société. Dans une société comme celle du XIX e siècle, qui valorise peu à peu le travail et le domicile fixe, ils apparaissent alors comme des individus à part, des oisifs, le plus souvent stigmatisés comme des « inutiles au monde ». Ainsi les pauvres errants, ces « vagabonds », sont peu à peu mis à l’écart de la société. Jusqu’à la moitié du 19 éme siècle, le nombre de personnes errantes augmente. Ce sont majoritairement « non indemnisé, le chômage de ces hommes les conduit à prendre la route » . La révolution industrielle du 19éme n’est pas sans impact, engendrant des masses vagabondes : « Les crises ont toujours été la source du vagabondage. En effet, elles obligent les pauvres ruraux à migrer pour survivre. Cependant, la logique va se renforcer avec l’arrivée de la société industrielle et de ses crises à répétition. » . En 1810, le code pénal napoléonien marque le début d’une exclusion et d’une répression plus forte. Il institue la présomption de culpabilité. Même si le vagabond n’avoue pas un crime, il est le potentiel coupable et peut être condamné. Ainsi les vagabonds valides peuvent être déportés vers les colonies, effectuer des peines en prison ou sur les galères. Les personnes âgées sont envoyées dans les hospices et les malades dans les hôpitaux.
En 1850, les vagabonds sont exclus de la vie politique, par une loi stipulant que les listes électorales ne s’adresseront plus qu’aux Français de plus de 21 ans domiciliés dans la commune ou aux personnes habitant le canton depuis 3 ans ou plus. Ainsi, les errants sont privés de leurs droits à participer à la vie de la cité. De même, la mendicité est interdite sous peine d’une co ndamnation. Damon Julien, dans l’ouvrage La question des SDF, qualifie ces arrêtés anti-mendicité de «nouvelle criminalisation de la pauvreté».
Malgré l’augmentation des condamnations et la politique de plus en plus répressive envers les mendiants et les vagabonds, ils ne disparaissent pas pour autant.
Avec le développement de l’urbanisation au 20 éme siècle, ainsi que le déclin des emplois agricoles, les vagabonds sont de plus en présents dans les villes françaises. Le terme « vagabond » est progressivement remplacé par celui de « clochard des villes ». On parle d’ « errance urbaine », centralisée autour, et au sein des villes. Cependant, le développement économique du pays et la mise en place de l’Etat social, vont contribuer, jusque dans les années 1975, à faire diminuer l’ampleur du phénomène de pauvreté.
A la fin de la Seconde Guerre mondiale, des villes entières sont dévastées. Bon nombre de populations n’ont plus de domicile, Le parc immobilier ne peut plus répondre aux besoins, il est insuffisant et inadapté… Un afflux de migrants arrive en France, afin de travailler à la reconstruction. La majorité d’entre eux est mal ou pas logée. A cette époque, nous parlons alors des « économiquement faibles ». Dès la fin des années 1950, l’Etat lance la construction massive de logements sociaux, afin de répondre aux besoins de masse de logements. Ces programmes engendrent à la fois une amélioration pour ces personnes économiquement faibles mais aussi de nombreux emplois.

L’absence de logement, le choix entre rue et structures d’hébergement ?

Les phénomènes de cause à effet liés à la perte d’un logement sont très complexes et discutés par le monde scientifique. Autour de la perte du logement gravite souvent la notion de dépendance (à l’alcool,aux drogues), la perte de travail, les ruptures sociales et les maladies mentales… L’impact de la perte du logement sur l’individu peut être comprise facilement concernant l’absence de « l’abri » qui est engendré (tel que la perte du lieu de sécurité, d’intimité…). Cependant, pour les notions citées précédemment, il est difficile de savoir ce qui relève de la cause de la perte de logement et ce qui relève de la conséquence.
Ainsi, dans un premier temps, seront abordés les éléments pouvant être précurseurs et/ou cause de cette perte de logement. Puis des éléments impactés directement par la perte de logement seront présentés.
Les deux se croiseront du fait de la complexité et division du monde scientifique à ces égards . Enfin, deux attitudes seront observées chez les sans domicile, ceux pratiquant les centres d’hébergement et ceux le refusant.

La perte du logement, des facteurs précurseurs ?

Comprendre les phénomènes menant au sans-abrisme est complexe et les chercheurs travaillant sur la question sont divisés. D’après l’association Sortir de la Rue, deux tendances scientifiques, expliquant les causes du sans-abrisme, s’opposent : l’approche « misérabiliste » et l’approche « déterministe » ou « populiste ».
L’approche « misérabiliste » met en avant les variables individuelles. Dans ces variables, nous retrouvons la dépendance à l’alcool ou aux drogues, la rupture familiale, ainsi que la maladie mentale.
Deux tendances internes à cette approche se distinguent : « un modèle de culpabilité individuelle, qui fait porter la responsabilité à la personnes à la rue, et un modèle pathologique ou infantile qui lui nie au contraire toute responsabilité. »

Declerck Patrick s’inscrit dans ce dernier modèle : dans son ouvrage

Les naufragés, les « clochards » font l’objet d’une approche clinique. Pour les plus désocialisés, il lie leur état à une pathologie présente avant l’arrivée à la rue. « L’histoire des sujets laisse souvent apparaitre une psychopathologie personnelle lourde, doublée d’une pathologie familiale importante, l’enfance a souvent été marquée par de graves traumatismes ». Cette fragilité constitutionnelle est associée soit à une rupture avec le travail, soit à la dépendance à l’alcool, soit à des problèmes de relations sociales.
L’approche « déterministe » ou « populiste », comme son nom l’indique, explique le phénomène de sans-abrisme par l’impact des variables structurelles sur des trajectoires individuelles. Sont ciblées dans cette explication les conditions de logement sociétale, de travail, l’évolution des familles… C’est notamment dans cette approche que s’inscrit Pascale Pichon, qui lie la condition des sans domicile à la politique urbaine : « La condition des SDF est intimement liée à la politique urbaine ».
Ces deux approches, même si opposées dans leurs pensées, sont complémentaires car certaines personnes sont confrontées à des phénomènes sociétaux les fragilisant, dans un contexte personnel difficile.
Au-delà de ces approches, si l’on cherche à nommer les facteurs menant à vivre dans la rue, certains sont récurrents : le rapport à l’économie et aux relations sociales. Cependant, quand il s’agit de s’avoir quel est le principal facteur de perte de logement, là encore nous sommes confrontés à la division des chercheurs «Dans l’univers académique, plusieurs traditions de recherche s’opposent: certaines accordent une grande importance aux liens sociaux dans l’explication du phénomène, d’autres à la pauvreté, aux difficultés d’accès au logement ou aux logiques institutionnelles ».
La première tradition place les relations sociales comme cause de la perte de logement. La rupture sociale entrainerait les personnes dans une situation de basculement au regard du logement. Cela concerne les ruptures de couple, du lien d’intégration, de citoyenneté, d’affiliation. Ces ruptures, d’après Serge Paugam ou encore Mireille Clémencon, seraient des expériences marquantes, mettant à l’épreuve leur équilibre psychologique : « Si la détresse renvoie toujours à une souffrance individuelle, autant physiologique que psychologique, elle a des causes sociales ».
Une deuxième placerait les facteurs économiques comme le facteur principal du sans-abrisme, bien avant les éléments d’ordre familiaux ou psychologiques. Elle s’appuie entre autre sur une étude, menée par l’économiste O’Flaherty. Pour ce dernier, le nombre de sans-abris résulterait d’un déséquilibre entre la distribution des revenus et des logements. Cécile Brousse soutient cette position. D’après elle, même si le facteur social rentre en compte dans la perte du domicile, il est directement lié à la faiblesse des ressources des personnes : « la faiblesse du revenu agit de deux manières. Soit elle est directement à l’origine de la perte du logement (expulsion, impossib ilité de s’acquitter d’un loyer,…), soit elle rend très difficile l’accès à un nouveau logement lorsque l’on a quitté le sien pour une raison ou pour une autre (séparation, décohabitation…) ».
De l’hébergement d’urgence aux logements accompagnés, la complexité des dispositifs mis en œuvre par l’Etat Premièrement, la distinction entre l’hébergement d’urgence, d’insertion et le logement sera faite. Relevant des dispositifs de l’action sociale envers les personnes défavorisées, ils résultent d’une politique évolutive, en constante adaptation (1.2.1). L’hébergement d’urgence, d’insertion et le logement accompagné peuvent prendre des formes d’accueil variées suivant le dispositif et la structure dans laquelle elles s’inscrivent (1.2.2). Ces structures fonctionnent d’après un modèle de prise en charge dit « en paliers ». Cependant ce modèle est très critiqué, notamment du fait de son manque de fluidité (1.2.3).

Des dispositifs d’accueil, d’hébergement et d’insertion en continuelle évolution

Afin de comprendre l’évolution et le climat actuel des politiques régissant l’hébergement, il convient de le définir. La direction générale de l’urbanisme de l’habitat et de la construction (DGUHC) ainsi que la direction générale de l’action sociale (DGAS) distinguent trois services d’aide pour les sans domicile : l’hébergement d’urgence, l’hébergement d’insertion et le logement temporaire, aussi nommé accompagné. La distinction entre le logement et l’hébergement est à faire. L’occupant d’un logement, même temporaire, dispose d’un statut d’occupation tel qu’un bail ou un contrat de résidence. Cela n’est pas le cas d’une personne hébergée, qui ne signe pas de bail. Contrairement à l’occupant d’un logement, l’hébergé ne paye pas de loyer ou de redevance mais il participe, éventuellement, aux frais de la structure.
Les personnes hébergées n’ont pas de droit de maintien dans le lieu. L’occupant d’un logement, même temporaire, aura une garantie de maintien et bénéficiera des aides au logement (aide personnalisée au logement-APL ou allocation de logement familiale-ALF) ou aides favorisant l’accès et le maintien dans le logement (logement fond solidaire de logement-FSL).
L’état intervient de manières distinctes concernant l’hébergement au travers de deux dispositifs : – Le dispositif national de l’accueil des demandeurs d’asile, relevant du Ministre de l’immigration, de l’intégration, de l’identité nationale et du développement solidaire. – Le dispositif dit généraliste qui concerne toute personne en difficulté sociale, économique, professionnelle, relevant du Ministère du logement (direction de l’action sociale).
Les centres d’accueil de demandeurs d’asile (CADA), relevant du premier dispositif, ne seront pas présentés ici, relevant d’une offre spécifique aux demandeurs d’asile.
La deuxième distinction est relative à l’hébergement dit généraliste. Au sein de ce dernier sont différenciés l’hébergement d’urgence et l’hébergement d’insertion. L’hébergement d’urgence permet un accueil inconditionnel, alors que l’hébergement d’insertion opère une sélection du public accueilli et élabore un projet d’insertion. « L’hébergement d’urgence a vocation à apporter des solutions immédiates à des demandes urgentes et constitue le premier stade de l’intervention publique. » . Ces deux secteurs divergent tant au niveau de la qualité des services proposés, des d urées d’hébergement, que dans les critères de sélection des publics accueillis.
L’hébergement d’urgence et d’insertion ainsi que le logement accompagné constituant les principales réponses de l’Etat face au sans-abrisme, sont complexes. Ils résultent d’une évolution de la politique française, afin d’essayer d’éradiquer le phénomène du sans -abrisme.

Une forte concentration des dispositifs d’accueil dans l’hyper-centre de Marseille

Il s’agit de dresser un état des lieux des structures proposant un hébergement ou un logement accompagné à Marseille. N’ayant pas réussi à avoir accès à un recensement ou à des données officielles de ces structures d’accueil à l’échelle de Marseille, j’ai effectué un recensement de ces accueils à l’échelle de la ville ainsi qu’une carte spatialisant ces établissements d’accueil (voir en annexe). Les CADA, les dispositifs d’accueil pour mineurs et certains autres dispositifs (destinés aux prostitués, toxicomanes…), et s’adressant à un public très ciblé, n’o nt volontairement pas été inclus dans cette étude, car étant en dehors de notre sujet de travail, qui concerne les sans domicile, les plus nombreux, n’ayant pas de spécificité particulière.
L’accueil présent dans la ville se différencie par la nature de l’accueil (places d’hébergement ou de logement), le type d’établissement (CHU, CHRS , pension de famille…), la capacité d’accueil, son implantation géographique ainsi que sa forme (structure collective regroupée, appartements autonomes regroupés, appartements autonomes diffus). En effet, au sein des structures d’hébergement, tout comme pour les logements accompagnés, les conditions d’accueil sont variables. Elles peuvent être en collectif groupé (chambres communes ou individuelles dans le même bâtiment que la structure), en appartements autonomes regroupés spatialement (ayant des espaces communs ou pas) ou en appartements automnes diffus dans la ville. Les quatre critères énoncés précédemment peuvent avoir des répercussions directement sur la réinsertion sociale et professionnelle, ainsi que sur la pratique de la ville de ses usagers. Le recensement effectué a été réalisé d’après ces quatre critères. Il s’appuie, principalement sur la base de données FINESS, le guide de l’Urgence 2017 publié par la ville de Marseille ainsi que le site sahib.org (schéma départemental d’accueil d’hébergement et d’insertion des Bouches-du-Rhône). Enfin, ces informations ont été complétées et/ou vérifiées sur le site internet des structures lorsque ces dernières en avaient un. Les différentes sources de données se cont redisant, ce recensement contient une marge d’erreur. Cependant, il révèle des tendances qui vont être expliqué es par la suite. Ainsi, vont apparaître les structures présentes dans la ville, ainsi que leur répartition spatiale. Puis, l’offre en hébergement et en logement accompagné sera présentée et mise en parallèle avec les capacités et formes d’accueil. Trente-six structures d’hébergement pour sans domicile sont situées à Marseille. Deux UHU sont présentes à Marseille. Elles sont situées dans les 13 éme et 15 éme arrondissement, en quartiers périphériques, le métro ou le tramway ne desservant pas ces parties de la ville. Vingt-cinq CHRS ont été recensés à Marseille. Leur localisation montre une forte concentration dans les 1 er , 3 éme et 4 éme arrondissement avec 12 établissements, soit près de la moitié des CHRS. Cinq établissements sont présents dans le 6éme et le reste de l’offre est disséminé dans les 12 éme et 14 éme arrondissements. Seulement deux LHSS et un SHAS sont présents, dans les 1 eret 6 éme arrondissements. Six ACT sont concentrées entre les 1 er et le 6 éme arrondissements. L’offre en hébergement est principalement concentrée dans l’hyper-centre à l’exception des UHU et de quelques CHRS, quant à eux excentrés en périphérie. L’emplacement des UHU, devant répondre à la plus grande urgence, peut surprendre, car ces établissements sont les plus excentrés et les moins accessibles en transport collectif.
Quatre-vingt-treize structures proposant un logement accompagné sont implantées dans la ville de Marseille. Ces structures sont elles aussi fortement concentrées dans le 1 er arrondissement. Des concentrations secondaires sont présentes dans les 3 éme , 14 éme et 15 éme , principalement composées de résidences sociales. Ces dernières représentent la majorité de l’offre en logement accompagné, au nombre de quarante-sept. Les foyers (foyers de vie/accueil médicalisé et de jeunes travailleurs), au nombre de vingt et un, sont principalement concentrés dans le 1 er.

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela rapport-gratuit.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières
TABLE DES ACRONYMES 
PREAMBULE
INTRODUCTION 
1 DE LA RUE AU LOGEMENT, UNE PRISE EN CHARGE COMPLEXE
1.1 Les SDF en France, un public en souffrance, difficilement qualifiable et quantifiable
1.1.1. Le pluri-visage des sans domicile
1.1.2. Du clochard au Sans Domicile Fixe, une problématique cyclique sur ce profil d’exclus
1.1.3. L’absence de logement, le choix entre rue et structures d’hébergement ?
1.2 De l’hébergement d’urgence aux logements accompagnés, la complexité des dispositifs mis en œuvre par l’Etat
1.2.1. Des dispositifs d’accueil, d’hébergement et d’insertion en continuelle évolution
1.2.2. De l’hébergement aux logements accompagnés, la complexité croissante des accueils et des dispositifs
1.2.3. Une prise en charge en palier engorgée ?
1.3 L’instauration lente et progressive du droit au logement
1.3.1. L’apparition progressive et la genèse du droit au logement
1.3.2. Le “logement d’abord”, un changement de modèle
1.3.3. Obstacles et limites du logement d’abord en France
Conclusion de Partie
2. LA DIVERSITE DE L’ACCUEIL A MARSEILLE : DU CHRS FORBIN AU DISPOSITIF UN CHEZ SOI D’ABORD
2.1 La prise en charge à Marseille, un accueil complexe et spatialement concentré
2.1.1. L’accueil dans les Bouches-du-Rhône, une offre majoritairement présente sur le territoire de Marseille Provence Métropole
2.1.2. Une forte concentration des dispositifs d’accueil dans l’hyper-centre de Marseille
2.1.3. Cadre d’étude et terrain : deux structures différentes à Marseille : le CHRS Forbin et le Chez Soi d’Abord
2.2 Hébergement d’insertion au CHRS Forbin, un accueil de qualité mais contraignant pour les hébergés
2.2.1. De la mise à l’abri asilaire à son état actuel, un lieu d’accueil qui a fortement évolué
2.2.2. Trois services d’hébergement différents à Forbin : urgence, stabilisation et réinsertion
2.2.3. Un cadre de vie agréable, amoindri par une cohabitation forcée avec les hébergés de l’urgence ainsi qu’un règlement très contraignant
2.3 Un chez soi d’abord, un retour au logement individuel peu contraignant
2.3.1. De son expérimentation à son déploiement, un dispositif qui se renforce
2.3.2. Un accompagnement effectué à domicile, s’adaptant aux besoins des personnes
2.3.3. Un parc de logement principalement en sous location diffus dans le centre ville de Marseille
Conclusion de partie
3. LE CHEZ SOI D’ABORD ET LE CHRS FORBIN, DES IMPACTS DIVERGENTS SUR LA PRATIQUE DE LA VILLE ET LA SOCIABILISATION 
3.1 Du chez soi à la mise à l’abri, des ressentis différents
3.1.1. L’importance de l’habitat et du chez soi
3.1.2. Le sentiment de mise à l’abri, commun aux hébergés du CHRS
3.1.3. Le chez soi, un ressenti commun aux locataires du CSA
3.2 La mobilité dans la ville, des déplacements allant du parcours ayant un but à la déambulation
3.2.1. Des activités occupationnelles, une géographie de la distraction
1.2.3 De la promenade à l’errance, la difficulté de la décrire
3.3 Des liens sociaux rompus mais renouables
3.3.1. Le logement individuel permettant le retissage de liens familiaux
3.3.2. La difficulté à garder des amitiés anciennes et d’entretenir des rapports de voisinage
3.3.3. L’évitement de l’entre pairs et l’aide de l’accompagnement
Conclusion de partie
CONCLUSION 
POST-SCRIPTUM
TABLE DES FIGURES
ANNEXES

Lire le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *