La descendance de Louis MORIN et de Louise Félicité ROBIN 

Méthodologie

Tout d’abord, j’ai du modifier mes habitudes de « vieille amatrice » et penser à tout noter dans les moindres détails afin d’obtenir un maximum d’indices.
Mon compagnon de route est le logiciel Heredis. Il me permet de partir en voyage sur les traces de mes ancêtres, avec sérénité.
En effet, dès que je trouve le moindre acte, je l’insère via une capture d’écran. La date d’un évènement autre que l’état civil ou les registres paroissiaux ? Pas de problème, j’insère les éléments via mon logiciel et j’indique que je dois chercher l’évènement. Résultat, lorsque je dois me rendre aux archives, j’édite une liste récapitulative par type d’évènements à rechercher afin de m’organiser et ainsi de gagner en temps et en efficacité sur place. De plus, si cela est possible, je cherche également les cotes sur les inventaires des archives départementales en ligne.
Particulièrement rigoureuse dans mon organisation, j’utilise la numérotation Sosa-Stradonitz afin de ne pas faire d’erreurs d’ancêtres, de branches…
Ainsi, chaque ancêtre direct bénéficie d’un numéro unique afin d’éviter les erreurs et les confusions entre chaque individu.
La personne racine ou « de cujus » porte le numéro 1. Son père, le numéro 2, sa mère, le numéro 3, et ainsi de suite. Ainsi, le père d’un enfant portera le double du numéro de l’enfant. La mère portera le double du numéro de l’enfant plus un. Au final, un homme portera toujours un numéro pair, une femme, un numéro impair.
Dans ce mémoire, le numéro 1 est attribué à l’enfant du couple choisi, pour lequel j’étudierai la descendance. Ainsi, le couple central porte respectivement les numéros 2 et 3.
Pour se repérer facilement, ce numéro se situe à côté du nom de l’individu de cette manière : (1)

Leur vie commune

Située à 11 kilomètres de La Rochelle, Montroy est une commune de 400 hectares. Elle domine sur une grande étendue de pays. Culminant à 51 mètres au-dessus du niveau de la mer, on découvre facilement les iles de Ré, d’Aix et d’Oléron.
Montroy compte 306 habitants, avec une majorité de cultivateurs. Cette commune se compose :
* Du bourg, rassemblant 240 personnes dont Louis MORIN(2), Louise ROBIN(3) et leurs enfants,
* De villages et de hameaux aux alentours, réunissant 66 personnes répartis entre :
▪ Le village de la Rabière,
▪ Le village de Saint-Julien,
▪ Le hameau des Ormeaux,
▪ Le hameau de la Ragondière,
▪ Le hameau du Bosquet,
▪ Le hameau de la Maison Neuve.
Louis MORIN(2), cultivateur, travaille sur un sol particulièrement difficile. C’est une terre légère recouverte de nombreuses petites pierres. La vigne pousse bien et donne des vins blancs assez spiritueux, que l’on convertit en eau-de-vie. On cultive également des céréales, à condition d’utiliser des engrais.
Pour obtenir l’eau nécessaire à ses cultures, Louis MORIN(2) doit en extraire des puits car aucun ruisseau ne traverse Montroy. Or, cela peut devenir une tâche bien délicate car il faut chercher des sources jusqu’à 90 à 100 pieds de profondeur, soit 27 à 30 mètres. De plus, les puits sont souvent à sec l’été.
Le 19, 20 et 21 février 18439, Louis MORIN(2) se rend à Dompierre, à 7 kilomètres de Montroy, en l’étude de Maître LANDRIAU. Il achète une vigne de 10 ares, située au Vieux Fief, à Joachim Gabriel COQUILLON, un propriétaire cultivateur de Montroy, pour la somme de 120 francs.
1848 est l’année du déménagement pour Louis MORIN(2) et Louise Félicité ROBIN(3) !
D’une part, Louis MORIN(2) a hérité de son père, à la suite de son décès, d’une maison dans le bourg de Montroy. Elle est composée de deux chambres basses et d’un jardin. Le 25 octobre 1848, il décide de la vendre à Louis Jean BOIJEAU, un propriétaire cultivateur de Montroy, pour la somme de 600 francs. Le prix inclut le droit d’accéder au quéreux et le droit de puisage au puits situé dans la grand’rue. Les conditions de règlement sont les suivantes : Louis Jean BOIJEAU doit régler 300 francs, le 11 novembre 1849 et les 300 francs restants, le 11 novembre 1850. A cette somme, il doit également rajouter des intérêts à hauteur de 5% par an.
Cette journée là, Louis MORIN(2) et Louise Félicité ROBIN(3) décident d’acheter pour 350 francs, une maison à Louise Esther GAUD, épouse de Pierre Jean BOURDEAU, marchand de vin. Cette propriété est composée de deux chambres dont l’une sert d’écurie et l’autre d’habitation et d’un terrain. Le droit de puisage se fait au niveau du puits du quéreux. Ils bénéficient également d’un droit de passage dans le quéreux, avec chevaux, charrettes.
Le 19 novembre 1848, Louis MORIN(2) et Louise Félicité ROBIN(3) se rendent chez Maître SAVINEAU, pour une vente par adjudication des biens d’Henri Benjamin GAUD13, suite à sa succession. Célibataire et sans enfant, sa soeur, Louise Esther GAUD, renonce à son héritage. Par conséquent, tous les héritiers collatéraux sont conviés à la vente des biens du défunt GAUD car ils sont propriétaires indivis.
Ces archives vont me permettre de retrouver la trace des actes notariés se rapportant à un bien immobilier dans le cadre d’une mutation, telle qu’une vente.
Pour cela, il faut passer par plusieurs étapes.

La consultation des registres indicateurs 

Ces registres contiennent la liste des noms patronymiques contenus dans les tables alphabétiques auxquelles ils renvoient. Ils indiquent, dans l’ordre alphabétique des noms (sans les prénoms), la ou les page(s) de la table alphabétique concernant ces noms. Ces registres sont une sorte de « table alphabétique de la table alphabétique ». Ils sont utiles dans la mesure où l’ordre alphabétique n’est pas intégralement respecté dans les tables alphabétiques.
Je consulte donc le registre 4 Q 4 / 5 / Indicateurs, et je recherche le patronyme MORIN.

La consultation des tables alphabétiques

Ces tables indiquent les noms et prénoms, et souvent la date de naissance des personnes pour lesquelles un acte a été publié par les hypothèques. Cela est utile pour départager les homonymes. Pour chaque nom, ces tables renvoient au numéro de volume des répertoires des formalités et, à l’intérieur de ces volumes, au numéro de case de la personne recherchée. Au fil du temps et de la place manquant dans les registres, des noms ont été rajoutées à la fin sans ordre ou des nouvelles tables ont été ouvertes. Il est donc nécessaire de recourir aux registres indicateurs de la table alphabétique pour s’y retrouver.
Ici, je consulte la table alphabétique 4 Q 4 / 92 / tables alpha.
Je recherche Louis (son nom civil) ou Alexis (son nom de baptême) MORIN.

Les archives de l’enregistrement (sous série 3Q)

Pour compléter des éléments manquants, je peux consulter diverses tables alphabétiques à disposition : tables des vendeurs, tables des acquéreurs, tables des successions et absences, tables des partages… Celles-ci me permettront de retrouver les références d’un acte notarié simplement avec le nom de la personne concernée « Louis MORIN », par exemple. L’année de mutation indiquée sur les matrices cadastrales peut m’aider à repérer quelle table précisément consulter.
La consultation de tous ces documents m’ont permis de me repérer dans le patrimoine de Louis MORIN(2) et de Louise Félicité ROBIN(3), tout en créant et en complétant un tableau récapitulatif (annexe 4).
En apprenant la nouvelle, son épouse, Berthe Marie Eugénie COUTANCIN contacte la Croix Rouge (CIRC), le 13 mai 1918 pour tenter de le retrouver. S’il a disparu, il est peut-être prisonnier ?
La CIRC a créée l’AIPG (Agence Internationale des Prisonniers de Guerre), au début de la Première Guerre Mondiale. Cette agence permet d’informer les proches et de rétablir le contact avec les prisonniers de guerre.
L’AIPG mène donc l’enquête. Un mois après sa requête, Berthe Marie Eugénie COUTANCIN reçoit des nouvelles : Louis Auguste Alexis MORIN est prisonnier au camp de Soltau, le plus grand camp de prisonniers d’Allemagne.
Le 31 octobre 1918, venant du camp de Cassel, il est transféré au camp de Crossen sur Order.
Pendant plusieurs mois, Louis Auguste Alexis MORIN ne connait que la vision des baraques en bois remplies de couches de paille ou de sciure, entourée de fils barbelés de 3 mètres de haut.
Malgré l’Armistice du 11 novembre 1918, il ne rentre chez lui que le 20 janvier 1919.
b) Son épouse, Berthe Marie Eugénie COUTANCIN (1895 – 1962)
Vendéenne, elle est originaire de Vouillé les Marais, où elle est née le 25 février 1895.
Son père, Pierre Jean Benjamin « Eugène » COUTENCIN, est cultivateur. Il est né le 8 février 1852 à Vouillé les Marais. Il décède prématurément le 12 mars 189865, à Vouillé les Marais, à l’âge de 46 ans.
Sa mère, Bérangère Marie « Adèle » PHELIPPON, est servante. Elle est née le 17 mai 185366 à Sainte Radégonde des Noyers. Elle décède à l’asile des aliénés de La Roche sur Yon, le 17 octobre 1911, à l’âge de 58 ans.

Leur vie commune (1919 – 1954)

Louis Auguste Alexis MORIN et Berthe Marie « Eugénie » COUTANCIN ont vu naître 4 enfants :
o Louise Marie Eugénie MORIN, née le 20 juin 192070 à Marans,
o Yvonne Marie Berthe MORIN, née le 17 avril 192271 à Marans,
o Robert Louis Alexis MORIN, né le 15 février 192472 à Marans,
o Madeleine Augustine Berthe MORIN, née le 16 mars 192773 à Marans.
Au retour de la guerre, l’oncle de Louis Auguste Alexis MORIN, Abraham Alexis Clovis FONTAINE lui loue une de ses propriétés, éloignée du centre ville de Marans, à l’Entôle, la hutte des trois rois, au bord de la Sèvre Niortaise. Ils signent un bail le 29 juillet 191975, pour 9 ans, à raison de 200 francs les deux premières années et 250 francs, les sept autres années. Ainsi, Louis Auguste Alexis MORIN peut cultiver la terre de marais avec son épouse, Berthe Marie Eugénie COUTANCIN.
Le 17 juin 193076, Louis Auguste Alexis MORIN et Berthe Marie Eugénie COUTANCIN se rendent en l’étude de Maître THUAULT, à Marans. Ils décident d’acheter pour la somme de 800 francs, une pièce de terre labourable de 11 ares environ, au tènement des Bouillouses, à Marans, appartenant à Louis Anselme Albert DURAND, propriétaire. Ce dernier l’a reçu de la succession de sa grand-mère, Marie AUGER

Les parents de Louis MORIN

Louis MORIN(2) est le fils de Simon « Louis » MORIN(4), cultivateur, et de Marie « Jeanne » PERDRIGEAT(5).

Simon « Louis » MORIN(4) (1758 – 1815)

Le 21 novembre 1758, à Montroy100, Simon « Louis » MORIN(4) naît de l’union de Louis MORIN(8) et de Louise RASTEAU(9). Le même jour, il est baptisé par le curé BOISDON, en présence de son parrain, Simon RATEAU, son oncle, et de sa marraine, Marie RENAUD.
Le 6 mai 1787101, Maître LANDRIEAU, notaire de Bourgneuf, se présente chez Louis MORIN(8) pour procéder à la rédaction du contrat de mariage de son fils, Louis MORIN(4) avec Suzanne TEXIER. Ainsi, chaque dot rentrera dans la communauté des époux.
La dot de l’épouse est constituée d’un lit et d’un cabinet pour la somme de 120 livres.
La dot de l’époux représente une valeur de 90 livres, décomposée en 2 parties :
– 60 livres
– 30 livres, par la valeur d’une pièce de vigne de 3 casserons environ, situé au fief des Grois de Rabierre, paroisse de Saint-Médard, seigneurie de Montroy, cédé par Louis MORIN(8) et Louise RASTEAU(9), les parents de l’époux, avec l’obligation de remettre 1/8e des fruits et 3 livres de rente foncière à chaque « feste de Toussaint », à Joachim DEBAUSSAY, négociant à La Rochelle.
Ainsi, le lendemain, âgé de 28 ans, Louis MORIN(4) se présente devant l’église de Montroy, pour épouser en premières noces, Suzanne TEXIER, le 7 mars 1787100. Pour l’occasion, les parents de Louis MORIN(2) sont présents, ainsi que Jacques et Magdelaine MORIN, son frère et sa soeur, Etienne MORIN et Pierre ROBIN, ses oncles, Simon RATEAU, son parrain et oncle, Louis RATEAU, un autre oncle.
De cette union, sont nés 4 enfants :
o Louis Pierre Jacques MORIN, né le 26 octobre 1788100 à Montroy,
o Louis Jean Baptiste MORIN, né le 8 avril 1790100 à Montroy,
o Catherine MORIN, née le 21 août 1792100 à Montroy,
o Pierre MORIN, né le 4 février 1795102 à Montroy.
Suzanne TEXIER décède le 28 janvier 1800102 à Montroy.
Agé de 42 ans, il se retrouve seul avec ses 4 jeunes enfants.
Deux ans plus tard, il épouse Marie « Jeanne » PERDRIGEAT(5), le 20 juillet 1802103 à La Rochelle, en présence du côté de Simon « Louis »MORIN(4) : de Jean CROUTON, son beau-frère, Jacques MORIN, son frère, Pierre CHAUVEAU, son beau-frère et Jean GOULARD, beau-frère de Marie « Jeanne » PERDRIGEAT(5).
De cette union, sont nés 4 autres enfants :
o Jean PERDRIGEAT, né le 19 octobre 1766107 à Saint-Médard d’Aunis,
o Louis PERDRIGEAT, né le 31 mai 1768107 à Saint-Médard d’Aunis,
o Louise PERDRIGEAT, née le 18 septembre 1773108 à Saint-Médard d’Aunis,
o Marie Anne PERDRIGATE, née le 21 avril 1780109 à Saint-Médard d’Aunis.
Jean-Michel PERDRIGAT(10) décède le 17 janvier 1787110 à Saint-Médard d’Aunis, âgé seulement de 43 ans. Le lendemain, il est enterré dans le cimetière de la paroisse en présence de son fils, Michel PERDRIJAT et de deux beaux-frères, Jean BEAUDRI et Pierre GODIN.
4 ans plus tard, le 29 août 1791110, Jean-Michel PERDRIGEAT, son fils, et Pierre GODIN se réuniront à nouveau pour accompagner une dernière fois, Jeanne BAUDRY(11).

Les parents de Louise Félicité ROBIN

Louise Félicité ROBIN(3) est la fille de Pierre ROBIN(6), cultivateur, et de Marie Suzanne ROULET.

Pierre ROBIN(6) (1758 – 1818)

Pierre ROBIN(6) naît le 13 décembre 1758113 à Montroy, de l’union de Vincent ROBIN(12), journalier et de Magdeleine ROBIN(13). Son parrain est Pierre DRAUD, sa marraine est Marie ROUSSEAU.
A l’âge de 30 ans, le 24 janvier 1789114, Pierre ROBIN(6) et Marie Suzanne ROULET(7) se rendent à l’étude de Maître LANDRIEAU, à Bourgneuf, afin de signer une promesse de mariage, dans laquelle ils se promettent de s’unir, sans faute de quoi, des dommages et intérêts peuvent être réclamés à l’un ou à l’autre.
Puis, 16 jours plus tard, sans contrat de mariage, il épouse Marie Suzanne ROULET(7), le 9 février 1789115 à La Rochelle dans la paroisse Saint Barthélémy. A cette occasion, les pères respectifs des époux sont présents, accompagnés de Louis RICOCHON et Louise ROBIN, son épouse, beau-frère et soeur de Pierre ROBIN(6) ; Jean ROULLET, frère de Marie Suzanne ROULET(7) ; François FUMOLEAU, cousin de l’épouse ; Marie AUDINEAU, Marie PINET, Marie MESTURAS et bien d’autres encore.
De cette union, sont nés 7 autres enfants :
o Pierre Jean ROBIN, le 29 décembre 1789113 à Montroy,
o Louis ROBIN, le 29 décembre 1791113 à Montroy,
o Mathias Cristophe ROBIN, le 16 octobre 1793116 à Montroy,
o Catherine ROBIN, le 18 décembre 1794116 à Montroy,
o Jeanne ROBIN, le 8 décembre 1795116 à Montroy,
J’ai eu des difficultés pour trouver le décès de Louis Alexis MORIN(1) :
1. Tout d’abord, je remarque qu’il est encore vivant au décès de sa femme, Irma Rose Ursule FONTAINE, en 1918 à Montroy.
Je recherche donc dans les tables décennales de décès de Montroy après 1918, en vain.
2. Dans les tables de succession et absences (3 Q 3326), je remarque qu’il n’y a pas eu de déclaration de succession pour sa femme. Il est simplement fait mention d’un certificat d’indigence. Je ne retrouve donc aucune information concernant Louis Alexis MORIN(1).
3. Dans les archives des hypothèques, les transcriptions d’actes s’arrêtent pour lui en 1918…
4. Au décès de sa femme, il est peut-être parti vivre chez l’un de ses enfants ?
Je consulte les actes de mariage de ses filles jumelles (dates trouvées grâce aux mentions marginales de mariage sur leurs actes de naissance) afin de retrouver leurs traces :
– Marie-Augustine MORIN s’est mariée le 5 novembre 1919 à Marans : Louis Alexis MORIN(1) est noté comme vivant. Mais aucune information supplémentaire.
– Marie-Louise MORIN s’est mariée le 23 octobre 1920 à Marans : Louis Alexis MORIN, son père, est décédé. Mais aucune information supplémentaire.
Louis Alexis MORIN(1) est donc décédé entre le 5 novembre 1919 et le 23 octobre 1920.
Je constate que trois de ses enfants vivent à Marans à cette époque. Je consulte les tables décennales de décès de cette ville pour la période recherchée, en vain.
5. Vu son âge, il est peut-être décédé dans un hospice ?
Je décide de me rendre à la mairie de la ville la plus proche de son dernier domicile, Montroy, où il y avait un hospice : La Rochelle. La personne chargée de l’état civil ne retrouve rien.
6. Aux AD, je consulte les tables de successions et absences du bureau lié à son dernier lieu d’habitation connu, soit le bureau de La Jarrie (3 Q 3326). Cela me permet de recouvrir plusieurs communes en même temps. Je ne retrouve rien.
7. Je continue mes investigations en consultant la table de successions et absences du bureau d’à côté, celui de La Rochelle (3 Q 9690 et 3 Q 9691).
Enfin, je le trouve : Il est décédé à l’hôpital de La Rochelle le 21 octobre 1919.
Agé de 80 ans, Louis Alexis MORIN(1) entre à l’hôpital de La Rochelle le 8 octobre 1919, pour une pneumonie.
Malheureusement, son état ne s’améliore pas et il décède 13 jours plus tard, le 21 octobre 191953, dans la salle Saint-Martin.
Or, un petit détail m’intrigue : Il s’appelait Louis à sa naissance en 1812 et à son mariage en 1833. Sur le recensement de population de 1851, il se fait appeler Alexis. On retrouvera plus tard la même information sur son acte de décès en 1875.
J’aimerai bien consulter son acte de baptême et vérifier, à tout hasard, son prénom. Je trouverai peut-être des informations complémentaires.
Je décide donc de me rendre aux archives de l’évêché de La Rochelle. Tous les actes religieux du département depuis le Concordat sont à notre disposition.
Ainsi, je retrouve son acte de baptême, en date du 31 août 181214 : Son prénom est Alexis ! Il porte le prénom de son parrain, Alexis GOULARD.
Autrement dit, il dispose de 2 prénoms : Louis, pour l’état civil et Alexis, pour l’église.
Jusqu’à son mariage, en 1833, il se fait appeler « Louis ». Par la suite, il sera connu sous son nom de baptême, « Alexis ».

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Table des matières

Remerciements
Introduction 
Méthodologie
Choix du couple
Montroy, au fil des siècles
Le couple : Louis MORIN et Louise Félicité ROBIN
o La publication des bans
o Le contrat de mariage
o Le mariage civil
o Le mariage religieux
o Leur vie commune
La descendance de Louis MORIN et de Louise Félicité ROBIN 
o Leur fils : Louis Alexis MORIN (1838 – 1919)
o Leur petit fils : Louis Auguste Alexis MORIN (1894 – 1954)
o Leur arrière-petite-fille : Louise Marie Eugénie MORIN (1920 – 1950)
L’ascendance de Louis MORIN et de Louise Félicité ROBIN 
o Les parents de Louis MORIN
o Les parents de Louise Félicité ROBIN
o Les grands-parents de Louis MORIN : Louis MORIN et Louise RASTEAU
o Les arrière-grands-parents de Louis MORIN : Jacques MORIN et Jeanne GOULLARD
o Les arrière-arrière-grands-parents de Louis MORIN : Pierre MORIN et Marguerite JULLIEN
Conclusion 
Lexique 
Annexes 
o Annexe 1 : L’acte de mariage de Louis MORIN et de Louise Félicité ROBIN
o Annexe 2 : La maison de Louis MORIN et de Louise Félicité ROBIN
o Annexe 3 : Mais qui est Henri Benjamin GAUD ?
o Annexe 4 : Evolution du patrimoine de Louis MORIN(2) et de Louise Félicité ROBIN(3)
o Annexe 5 : Louis Alexis MORIN(1) au 5e Régiment de cuirassiers
o Annexe 6 : Louis Auguste Alexis MORIN, sa fiche matricule
o Annexe 7 : Louis Auguste Alexis MORIN, prisonnier de guerre
Bibliographie et webographie

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