La démocratie et implication des acteurs dans les instances de décisions

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La présentation de la commune et les caractéristiques physiques

PRESENTATION : PROFIL HISTORIQUE, ADMINISTRATIF ET GEOGRAPHIQUE

Profil Historique et Administratif

La Commune est peuplée de trois principales ethnies ; les Haalpulaar (Peuls et Toucouleurs), les Soninkés et les Maures. Elles sont implantées inégalement dans l’espace des trois zones traditionnelles de la Commune (Waalo, Jeejengol et Jeeri). La zone du Waalo ou l’Ile A Morfil a connu les premières mutations économiques et culturelles profondes à cause de la navigation sur le Fleuve Sénégal. Elle est habitée par les Toucouleurs sur la frontière entre la Mauritanie et le Sénégal, le long de la rive du Fleuve. Avant l’avènement de la route bitumée Nationale II, la zone connaissait un important essor grâce au Fleuve qui a favorisé le développement d’activités telles que le transport maritime, le commerce, les infrastructures de l’éducation, de la santé, l’administration territoriale. Le village de Cas-Cas fut le siège administratif et un pôle économique et culturel de toute la zone.
Le même système de peuplement se retrouve dans la zone intermédiaire où d’importants villages ont vu le jour (Madina, Golléré) et bénéficié de leur avantage géographique pour émerger. D’origine, la zone est occupée par les Toucouleurs, suivis peu à peu par les Soninkés venus de l’Est et du Nord pour s’installer dans les villages de Madina et Golléré. Les habitats traditionnels dans les deux zones étaient construits en banco avec des toitures en paille. Certaines constructions bâties en banco existent jusqu’à nos jours. La Zone du Jeeri est le domaine des Peuls et des Maures venus du Sud (Ferlo, région Louga), ils sont éleveurs et nomades. Cette partie se caractérise par l’existence des hameaux avec les habitats épars et en paille. Sous le régime déconcentré, peu de villages étaient autonomes et reconnus officiellement. La plupart des villages et hameaux existant étaient sous la tutelle des villages de Golléré, Madina et Cas-cas. C’est avec l’avènement de la décentralisation que la majorité des villages ont connu leur autonomie.

Caractères socio-démographiques et économiques III.1.Caractéristiques socio-démographiques

Le recensement général de la population indique en 2003 une population de 26234 habitants. Aujourd’hui, cette population est estimée à 31548 habitants repartis sur 21 villages officiels (tous sur la carte sauf Bilwili et Bawamé) et 50 hameaux (qui ne figurent pas sur la carte). Il s’agit des villages de Arame, Bawamé, Bilwili, Bounabé, Cas-Cas, Dogui-Dombi, Dounguel, Guiro, Houdiabé, Kénéne Madina Ndiathbé, Nanayé-peul, Olol, Ouroubé-daka, Saré-souki, Siouré, Soubalo-Madina, Tackoyel, Wendou-Boki, Yalalbé, Youf-Youf.
Le Waalo ou l’ile A Morphil est habitée par les toucouleurs sur la frontière entre la Mauritanie et le Sénégal, le long de la rive du fleuve. Avant la construction de la route nationale II, la zone a connu un essor considérable grâce au fleuve avec le développement des activités telles que le transport fluvial et le commerce avec Cas-cas comme centre d’action.
Dans la zone de jeejengol les toucouleurs constituent la population autochtone. Les soninkés sont venus de l’Est et du Nord pour s’installer dans les villages de Golléré et Madina. A l’époque les habitats étaient construits en banco avec des toitures en pailles ; aujourd’hui le bâti a certes évolué mais ce type de construction existe encore, seulement à de très faible proportion.
La zone du jeeri est le fief des peuls venus du Sud (Ferlo, région de louga), ils évoluent dans l’élevage transhumant .Cette partie se caractérise par l’existence des hameaux avec des habitations en pailles. La plupart des villages et hameaux étaient sous la tutelle des villages de Golléré, Madina et Cas-Cas.
La répartition de cette population est très disparate .La densité est de 16 habitants au km2 marquée de forts contrastes dans le peuplement. 50% de la population habite le Waalo.
Le Jeeri est une zone très dynamique marquée par l’élevage transhumant mais les déplacements liés à la recherche du pâturage font que certains villages sont devenus l’ombre d’eux mêmes. Cet état de fait entraine le développement de nouveaux villages non officiels c’est l’exemple de Aéré Bulbel. La correspondance entre village et lieux d’habitation n’est pas toujours exacte.
La Commune est majoritairement peuplée par les hal-puulars (toucouleurs et peuls) qui occupent 96% de la population, les soninkés 3%, les wolofs et les maures 1%. Le puular est la langue dominante suivie du soninké le maure et le wolof.
La population est très jeune et féminine et l’émigration constitue un phénomène manifeste chez les hommes. Les mouvements de personnes tendent vers les villes régionales en grande partie et vers l’extérieur.
Au-delà des frontières du Sénégal, les ressortissants de la Commune sont présents en Afrique en Europe et en Amérique du Nord. Ils sont à l’origine d’importants transferts de fonds et contribuent largement au développement de la localité en finançant des projets et en construisant des infrastructures de bases telles que des écoles, des dispensaires etc. Ils appuient beaucoup d’actions qui visent à améliorer les conditions de vie des populations.
A l’intérieur du pays la migration s’oriente vers les capitales régionales et particulièrement vers Dakar la capitale nationale.
Ces deux types de migrations ont en commun le fait d’être conditionnées par des impératifs économiques et une quête du mieux être de plus en plus croissante.

Etat des activités économiques:

L’économie repose essentiellement sur les activités rurales à savoir l’agriculture l’élevage et la pêche. La Commune de Madina Ndiathbé a une vocation agro-sylvo- pastorale. L’agriculture occupe 60% de la population et constitue l’activité de prédilection des habitants. Elle bénéficie de potentialités et d’atouts considérables : -un potentiel de terre arable élevé ;
-des ressources en eau abondantes dans le cadre de la culture irriguée ;
-la présence d’une société d’appui et de conseil en l’occurrence la SAED.
L’agriculture est pratiquée sous différentes formes. Il existe:
.La forme irriguée, décrue et sous-pluie dans le Waalo et le Jeejengol ; .La forme sous-pluie dans le Jeeri.
-l’agriculture de décrue est pratiquée dans le lit majeur du fleuve. Elle est conditionnée par la crue et constitue la principale ressource vivrière. La superficie mise en valeur tourne autour de 800 ha mais varie annuellement. Le sorgho (Sorghum bicolor) constitue l’espèce la plus cultivée et figure parmi les plantes de civilisation du fait des pratiques sociales qui font suite à sa récolte. On y cultive aussi le maïs (Zea mays) le niébé (Vigna unguiculata) et la patate douce (Ipomoea batatas) dans les falo.
Cependant l’agriculture de décrue rencontre pas mal de difficultés :
Il s’agit entre autres, d’une gestion de la crue qui entraîne une inondation insuffisante qui ne permet pas aux cultures de boucler leurs cycles végétatifs et favorise la prolifération de parasites.
D’une difficulté d’accès aux intrants : il n’y a pas de structure de commercialisation d’intrants à proximité et les fonds nécessaires pour cela ne sont pas souvent disponibles.
Certains produits comme la patate douce (Ipomoea batatas) et le niébé (Vigna unguiculata) connaissent à certaines périodes de l’année des problèmes de commercialisation du fait d’un marché inorganisé.
De l’absence de structures d’encadrement et d’appui- conseils pour les besoins spécifiques de l’agriculture de décrue.
-l’agriculture pluviale est largement dominante dans la zone du Jeeri. Les espèces cultivées sont le mil (Pennisetum glaucum), le niébé (Vigna unguiculata) et surtout la pastèque (Citrullus lanatus) qui est devenue une culture alternative face au réchauffement climatique. Les cultures sous- pluies sont en constante régression du fait d’une pluviométrie aléatoire et insuffisante.
-L’agriculture irriguée : selon le PLD, la commune dispose d’un potentiel de 1173 ha de terres émergées (chiffres tirés du PAOS) dont 805.66 ha de terres exploitables en irrigation dans le waalo et le jeejengol. Les superficies individuelles sont en moyennes 0.25 ha par personne. Les superficies mises en valeur tournent autour de 267 ha en campagne hivernale (soit 33.14%) du potentiel aménagé et 220 ha en contre saison froide soit 27.4% du potentiel aménagé. L’agriculture irriguée est entrain de faire l’objet d’importants investissements avec la mise en valeur du projet Madina-Pété par la SAED qui a mis en place d’importants aménagements avec neuf (09) stations de pompage et un important parc de groupe moto pompe. L’agriculture irriguée connait aussi beaucoup de problèmes, parmi lesquels on peut noter l’étroitesses des parcelles qui ne favorise pas une production suffisante pour prendre en charge les besoins alimentaires des paysans, des canaux mal profilés et un par de GMC ,une facture d’électricité très élevée etc.
-L’élevage prend 20% de la population est une activité pratiquée largement dans le jeeri, il est de type extensif et transhumant et est fondée sur l’exploitation du pâturage disponible. L’élevage est aussi pratiqué dans le Waalo et le Jeejengol mais il est de type domestique.
L’élevage connait des difficultés surtout en saison sèche. Alors se posent des problèmes liés au pâturage tributaire d’une pluie qui se raréfie et faiblit d’année en année, la disponibilité de l’eau surtout dans le Jeeri sont autant de difficultés qui expliquent en quelque sorte la maigreur du bétail et le grand nombre de bêtes qui succombe dans les maladies surtout qu’il n’existe qu’un seul vétérinaire pour toute la commune rurale.
Le système de pêche est traditionnel et constitue la troisième activité productive des populations. Elle est pratiquée dans dix villages de la Commune: cinq du Waalo (Saré souki, Siwré, Thila, Cas-Cas, Dounguel) et cinq du jeejengol (Kénéné, Aram, Soubalo Madina, Tackoyel et Dogui Dombi). Ici la pêche est fluviale et caractérisée par un équipement très archaïque (pirogue et filet dormant). Les points de pêche se trouvent au bord des fleuves Sénégal et le marigot de Doué. Aujourd’hui, la pêche est devenue une activité pas très dynamique avec des prises peu importantes et des revenus faibles. Cet état de fait s’explique par la conjonction de plusieurs facteurs. Parmi ces facteurs on peut noter les difficultés d’accès aux équipements, l’absence de formation et d’encadrement et surtout la faible reproduction des poissons liée au mode de gestion du barrage de Manantali. Le commerce et l’artisanat sont aussi des activités qui sont pratiquées par les populations de la Commune.
En somme la commune regorge un grand potentiel d’eau et des terres arabes. Et la platitude du relief permet de développer des activités comme l’agriculture mais depuis un certain temps la variation climatique a eu de profondes répercutions sur l’environnement et le quotidien des hommes.

ACCES DE LA POPULATION AUX SERVICES SOCIAUX DE BASE

Le secteur de l’Education

Le concept des SSB a été élaboré par le PNUD, l’UNESCO, le FNUAP, l’UNICEF et l’OMS lors du Sommet mondial sur le développement social en mai 1995 à Copenhague (WSSD). Sur la base des estimations mondiales des ressources nécessaires à la réalisation des objectifs d’Education pour tous, de Population et Développement, et des estimations sur les services essentiels de santé, ces agences ont estimé que l’accès universel aux services sociaux de base nécessiterait des ressources supplémentaires annuelles de l’ordre de 30-40 milliards USD pendant les années 1990. Les agences ont ensuite proposé, comme ligne directrice, que les pays en développement s’efforcent d’allouer 20% de leurs dépenses publiques en soutien à ces services, équilibrées de façon à maximiser les synergies, et que la communauté des donneurs financent les ressources manquantes, en allouant chacun 20% de leur budget d’aide aux SSB, et en progressant régulièrement vers l’objectif de 0.7 % relatif à l’APD.
Ainsi on entend par services de base les services de la population. C’est l’ensemble de tous les services rendus directement ou indirectement aux personnes et/ou aux familles répondant des besoins individuels et/ou collectifs à caractère économique social ou culturel. Ils peuvent être aussi l’ensemble des activités réparties en plusieurs groupes comme la distribution des biens, l’instruction, le transport, l’éducation et la culture, les loisirs, la santé, les services et soins personnels et tout ce qui concerne les infrastructures et les équipements au niveau le plus bas. L’éducation peut être définie comme toute forme d’acquisition de connaissances en vue de développer des compétences, des habiletés intellectuelles ou manuelles, ou d’inculquer un savoir être donc un ensemble de comportement visant à s’éduquer dont on cherche à comprendre la finalité, les orientations et les conséquences. L’éducation est selon Durkheim, le processus par lequel chaque société transmet à ses enfants les normes, valeurs et compétences essentielles à leur survie et leur développement. L’éducation est donc un des services sociaux de base déterminants dans l’édification d’un développement humain durable. Il s’agit en effet, d’un secteur prioritaire où plus d’un tiers du budget de fonctionnement est consacré à ce secteur (ESAM II).A travers ces différentes sources l’éducation est vue en Economie comme un « investissement dans l’homme ».En effet selon Becker, à partir du moment où elle s’accumule, elle constitue un capital car elle engendre des gains futurs supérieurs. La TCH stipule ainsi que l’éducation accroît l’efficacité et la productivité.
La Commune de Madina Ndiathtbé dispose de structures scolaires, constituées de vingt une (21) écoles, de deux(02) lycées et de deux(02) collèges .Ces derniers se concentrent dans le chef lieu de la localité, notamment dans la commune à Madina et dans l’arrondissement à Cas-Cas.
L’essentiel de ces infrastructures scolaires sont confrontées à de multitude problème : abris provisoires, établissements dépourvues d’électricité, déficits de personnels enseignants et manque de matériels didactiques. Des écoles non clôturées, absence de grillage, ce que constitue un problème pour les apprenants, irruptions d’animaux de tous genres. Les classes sont de constructions dérisoires et constituent d’ailleurs la chute d’admission des élèves en classes supérieurs ou d’examen

La situation du secteur

Le nombre, la qualité et l’accessibilité des infrastructures éducatives constituent des indicateurs pertinents d’un bon développement.
La situation éducative de la Commune de Madina Ndiathbé se présente comme suit :
– un effectif de 3.729 élèves dont plus de 50% de filles réparti comme suit : 2.306 élèves pour le Waalo, 1.320 élèves pour le Jeejengol et 103 pour le Jeeri. Sur l’effectif de 3.729 élèves, l’enseignement secondaire compte 973 élèves.
– un Lycée à Cas Cas et un à Madina Ndiathbé, 02 collèges et 02 écoles maternelles à Cas- Cas et à Madina ;
– 18 écoles élémentaires dont 08 dans le Waalo ; 07 dans le Jeejengol et 03 dans le Jeeri ;
– 94 salles de classes dont 07 abris provisoires : 52 dans le Waalo, 38 dans le Jeejengol et 04 dans le Jeeri ;
– au niveau de chaque école se trouve une association de parents d’élèves dont la mission est d’accompagner l’action des enseignants ; malheureusement la plupart d’entre elles ne sont pas fonctionnelles.
– La Commune dispose également d’infrastructures scolaires non formelles avec 15 centres d’alphabétisation et plus de 41 écoles coraniques répartis dans la Commune. Le diagnostic du tableau et les données fournies montrent une situation de l’éducation de la commune et montrent des déséquilibres entre les différents espaces de la commune. Pour mieux cerner notre sujet nous étudier les différents secteurs et niveaux que compte la commune.
-La situation du secteur primaire :
Au sein de la commune de Madina Ndiathbé, il a été dénombré : vingt un (21) écoles primaires avec un effectif estimé à élèves 2756 dont 13694 filles et 1362 garçons. Les cours y sont dispensés par 51 instituteurs dont, 41 volontaires et 10 maîtres contractuels .Le déficit en salle de classe et en personnel enseignant est résorbé provisoirement par la mise en place de sept (07) classes d’abris provisoires, quinze de mauvais états, composées de 09 à double flux et de 02 multigrades.
Le rapport entre l’effectif global (2756 élèves) et le nombre de classes pédagogiques soixante dix neuf (79) donne une moyenne de 34 élèves environ par cours. Si on ajoute les classes multigrades c’est -à– dire un enseignant pour deux classes l’effectif en moyenne serai 41 élèves par classes. Cette situation peut entrainer la baisse de la qualité de l’enseignement, l’accroissement de taux d’abandon et d’échec. Au cours des enquêtes notre orgueil nous a conduit de voire le comportement des élèves dans les salles de classes. De manière générale ils s’assoient deux (2) par table-banc (02/table –banc).Ailleurs dans les classes de multigrades ils sont de trois élèves / table-banc.
Les écoles deRigandé, Nanaye Peul, Gonko Gandioli n’ont jamais connu de classes d’examen. A partir de CE2 jusqu’ au CM2, ils sont orienté vers les écoles de grands villages, comme Cas -Cas, Madina Ndiathbé et Siwré.
L’espace communal a connu une forte pénétration du système éducatif ces dernières années, relevant le Taux brut de scolarisation à plus de 75% même s’il est en deçà de la moyenne départementale qui tourne autour 83%. En effet, la plupart des gros villages importants de l’intérieur de la commune sont dotés d’écoles primaires.
Exemple : L’ecole elementaire de Madina
La date de création de l’école remonte en 1959.La Commune ne dispose que trois écoles au cycle complet (école 1 de Madina et deux écoles 1 et 2 à Cas- Cas). Les autres écoles ont tout simplement quatre à six classes et fonctionnent en multigrade c’est-à-dire un enseignant pour deux classes et vice versa.
L’école de Madina compte quatorze (14) classes, seulement douze sont fonctionnelles (12) et les autres sont inoccupées. L’école dispose de douze (12) enseignants dont un est Instituteur Adjoint, un Instituteur, sept (07) MC (Maître Contractuel) dont deux (02) femmes. Du coté des infrastructures on dénombre trois (03) blocs sanitaires de quatre (04) box, un mûr de clôture, une charpente métallique d’un abri provisoire destiné aux élèves, six (06) registres des personnels et élèves dont deux(02) vierges trois (03) armoires, seize chaises dont huit (8) en mauvais états deux (02) bureaux dont un assez bon, deux cent cinquante trois (253) tables bancs de deux élèves par table dont (53) en mauvais états , un ordinateur et une photocopieuse de bon état , deux (02)ordinateurs de deux (02) unités de mauvaises états.
Seuls les bureaux du directeur et les classes de CM2 sont électrifiés. L’école est approvisionnée en eau courante, alimenté par le forage de la localité.
Pour l’année 2015 l’établissement compte cinq cent onze (511) élèves de deux cent quarante six (246) garçons et deux cent soixante (265) filles. On constate une fréquentation de plus de filles que de garçons, donc un phénomène a encouragé.
Pour les années de 2011 à 2015 l’école 1 de Madina a reçu à son sein trois cent cinq neuf (359) candidats au concours du CFEE, soit 72(soixante douze) garçons et quatre vingt quinze filles admis par ans .On constate une baisse du niveau des élèves, vu les taux enregistrés seule l’année 2012 a connu une augmentation de taux de candidats admis soit 56.46% .Les autres années sont marquées par des chutes considérables. Le fait le plus considérable s’est ressenti en 2015 avec 18, 91% de candidats reçus. On note une prédominance de sexe féminin au niveau des taux d’admission sur le tableau n°1 pour toute la période 2011-2015(graphique n°1) à l’exception de 2013 avec 1(un) candidat admis de plus. Ils viennent de divers horizons .La majorité est constituée des habitants de la localité .Les autres sont des villages du Jeeri et des hameaux.
Pour la même période trois cent cinq sept (357) de candidats sont enregistrés au concours de l’Entrée en Sixième. Parmi eux on compte cent vingt cinq (125) garçons soit 46,49% et cent soixante six (166) filles admis soit 35,01% (voir photo n°1 total effectif filles et garçons admis). Le constat est aussi général. Les filles surpassent toujours les garçons. Il a été observé un faible effectif d’admission des filles pour l’année 2015 soit seulement vingt (20) contre vingt cinq(25) chez les garçons.
Paradoxalement les taux de réussites les plus élevés sont les années 2011 soit 92% et 2014 soit 90,82%.Pour les autre années on note des chutes considérables. Le pourcentage le plus faible a été enregistré en 2015 soit un taux de 60,82% (voir graphique n°2).
Pour l’enseignement moyen et secondaire la Commune dispose deux (02) collèges et deux(02) lycées qui se trouve respectivement dans les chefs lieux de la commune et de l’arrondissement respectivement à Madina et à Cas- Cas.
-Les CEM de Madina et Cas-Cas ne comptent que de 04 classes physiques (dont 02 sont empruntées) contre 12 classes pédagogiques, révélant ainsi un important déficit de 08 salles de classes. Cette situation difficile à gérer a amené les autorités du collège à emprunter le foyer des jeunes et un autre local appartenant toujours aux jeunes pour compléter les deux salles de classes qui sont les seules appartenant au CEM, construite par le comité de gestion et les parents d’élèves.
Ces salles, distantes entre elles d’un (01 ) km environ, obligent les élèves et les professeurs à effectuer des navettes qui rendent encore plus difficile les conditions d’études. Les locaux qui font actuellement office de bloc administratif (bureau du principal, secrétariat, bibliothèque, …) sont la propriété du foyer de la femme.
L’effectif des élèves des CEM est de 576 dont 290 filles et 286 garçons.
Le personnel enseignant est composé de 04 professeurs titulaires, 11 vacataires, (deux) 02 surveillants et 01principal.
Pour l’enseignement moyen à Madina Ndiathbé c’est le collège qui héberge le lycée. On y distingue 13 professeurs dont trois (03) sont titulaires, 10 vacataires, 02 surveillants, 01 proviseur et 01 censeur. L’effectif des élèves est de 397 dont plus de la moitié sont des filles. Les structures secondaires sont confrontées à un manque criard de déficits de salles de classes et souvent font recours aux établissements de l’école 1 de Madina Ndiahtbé. Au début le lycée ne disposait que des classes de seconde. Sa première promotion ne date qu’en 2012.
-Pour le secondaire, la Commune dispose de deux (02) lycées (Madina Ndiathbé et Cas-Cas) et de deux collèges .Le CEM de Cas-Cas est réalisé en1998, son coût est estimé à cinquante quatre (54) millions grâce au partenariat extérieur Le Luxembourg. Le CEM de Madina Ndiathbé date de 2005, fiancé par l’Etat du Sénégal. Les infrastructures de cet établissement sont jugés moyennes. Ces différents établissements polarisent tous les villages de toutes la Commune. Les Locaux reçoivent à leur sein des candidats admis au concours du CFEE, à l’Entrée en Sixième et du BFEM.
A Madina c’est le CEM qui héberge le lycée. Le lycée compte suffisamment de salles de classes, conjugué à la fois d’un manque de dispositif du personnel enseignant et des matériaux didactiques. Des problèmes sont aussi à noter : une non électrification de l’établissement et des coupures récurrentes d’approvisionnement en eau.

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Table des matières

Introduction générale
I-Contexte et Justification
I.1Context
I.2.Justification
II-Problématique
II.1.Discussion des concepts
II.2.Objectifs
II.3.Hypothèses
III-Méthodologie
Revue documentaire
Les enquêtes
Les réunions
Première partie : Présentation de la zone d’étude, caractéristiques physiques et socio-démographiques
Chapitre I : Présentation de la Commune et les caractéristiques physiques
I.1. Profil Historique et Administratif
I.2.Profil Géographique
Chapitre II : Cadre physique
II.1. les sols
II.2.La végétation
Chapitre III : Caractères socio-démographiques et économiques
III.1.Caractères socio-démographiques
III.2. Etats des activités économiques
Deuxième partie : Accès de la population aux services sociaux de base
Chapitre I : Le secteur de l’éducation
I.1.1.la situation du secteur
I.1.2.Aires de recrutement de la Commune en services scolaires
I.1.3.Accessibilité aux infrastructures scolaires
I.2. Les problèmes de l’éducation
I.2.a) L’accès à l’éducation
I.2.b) L’insuffisance des salles de classes
I.2.c) Déficit d’infrastructures scolaires
Chapitre II : Le secteur de la santé
II.1. Situation du secteur
II.2.Distribution spatiale des équipements
II.2.1. Les postes de santé
II.2.1.1 Le poste de santé de Cas-Cas
II.2.1.2. Le poste de santé de MadinaNdiathbé
II.2.1.2.3.Le poste de santé de Dounguel
II.2.2. Les cases de santé
II.2.2.1 La case de santé de Saré Souki
II.2.2.2. La case de santé SiouréThiambé
II.2.2.3. La case de santé de Dogui Dombi
II.3.L’accessibilité aux infrastructures sanitaires
II.4.Le coût des services et la perception des ménages de l’accès aux structures sanitaires
II.5.Les problèmes de santé
Chapitre III : Le secteur de l’eau
III.1. La situation des infrastructures d’accès à l’eau potable
III.2. Les eaux de surface et souterraines
III.2.1. Les eaux de surface
III.2.2. Les eaux souterraines
III.3.Le dispositif hydraulique
III.4. l’accès à l’eau
III.5. Les moyens de transports utilisés
III.5.1.Le transport de l’eau par charrettes à ânes ou à chevaux
III.5.2. Les porteurs d’eau
III5.3.Les vendeurs ambulants
III.6. Les contraintes posées par l’accès à l’eau potable
Troisième : Gouvernance territoriale et le jeu des acteurs
Chapitre I : Identification des acteurs
I. Le conseil municipal
I.1.Etude de la composition du conseil municipal
I.1.1.Composition par âge
I.1.2. Le niveau d’instruction des élus
I.1.3. Etude de la répartition des élus se la configuration géographique
I.2. La Sous-préfecture
I.3. Le CADL
I.4.Le capital social
I.4. 1.Les Organisations Communautaire de Base(OCB)
I.4.2. Les Associations Sportives et Culturelles
I.4.3.Les intervenants extérieurs
Chapitre II : Les ressources financière
II.1.Le budget de fonctionnement
II.2.Le cadrage budgétaire
Chapitre III : Les comités de gestion
III.1.Le comité de l’éducation
III.2 Le comité dans le domaine de la santé
III.3. Le comité hydraulique
Chapitre IV : Le jeu des acteurs et contributions des partenaires
IV.1. Le rôle de l’Etat
IV.2. La contribution des acteurs dans l’accès aux SSB
Chapitre V: Gouvernance et implication des acteurs
V.1. La démocratie et implication des acteurs dans les instances de décisions
V.2. Perspectives
Conclusion générale

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