La croissance économique expliquée par les courants économiques

Evolution des IDE dans le monde 

L’âge d’or des IDE (1800-1914) Vu leur importance à travers cette époque là, les IDE ont connu leur âge d’or durant la période allant de 1800 à la veille de la première guerre mondiale, même si la vraie révolution qu’a connu l’IDE la été à travers l’internationalisation des firmes, véhiculée par le mouvement de mondialisation et d’ouverture à partir des années 1950. Les capitaux britanniques, avec la supériorité de la Grande Bretagne et son poids économique et politique, étaient largement dominants, grâce à une épargne abondante, une place financière stable et un réseau bancaire international. Accoté, la France s’engage elle aussi, très tôt, dans l’internationalisation notamment, à partir de 1850, ou ses investissements ont cru rapidement et ses avoirs ont été multipliés par six (6) jusque a la première guerre mondiale. Elle investit en Europe et en outre –mer. Quant à l’Allemagne, elle a basé son expansion commerciale au Brésil et en Turquie. Dés la fin du XIX et jusqu’en 1914, les Etas –unis, se mettent aussi à investir et commercialiser de façon agressive, dans les produits pour lesquels ils détiennent un avenage technologique. Il faut souligner, pour cette époque, que l’initiative de l’investissement à l’étranger était laisser aux banques et aux sociétés privées en majorité, les pouvoirs publics n’intervenaient que lorsque cela est nécessaire .D’autre part, les opérations de placement très nettement sur les investissements directs, et l’activité des marchés financiers européens, étais très marquante, elle canalisait plus de 80 %du totale des investissements. L’éclatement de la guère avais obligé les investisseurs à rapatrier une grande partie de leurs actifs détenus à l’étranger, en Amérique Notamment, ce qui se remplit par des avoirs européennes placées en titres financiers, et des flux de capitaux ne reprenant vers 1930.

Evolution de quelques statistiques des flux d’IDE entrants depuis 1970.

L’essor véritable des IDE débute au milieu de l’année 1980.Dans ses année ,1950et 1960, le taux de croissance des IDE est en effet inférieur à celui du commerce international : l’exportation demeurant la modalité principale de la concurrence à l’échelle mondiale dans en 1970, le taux de croissance des IDE rejoint celui de commerce mondial, mais dans un contexte de déclaration de commerce mondial. Malgré un redressement au milieu des années 2000, la crise financière mondiale de 2008-2009 se traduit par un nouveau repli des flux mondiaux d’IDE, avec une chute de 32% en 2009. Néanmoins, en dépit des conséquences persistantes de la crise, les entrées mondiales d’IDE ont progressé de 9% en 2010, puis de 16%en 2011, pour s’établir à prés de 1525 milliards de dollars. La CNUCED n’estime cependant que « la résurgence de l’incertitude économique et la possibilité d’un ralentissements de la croissance dans les économies émergentes pourraient saper le dynamisme de l’IDE en 2012 ». Les différents groupes de pays (pays industrialisés, pays en développements, économies en transition) ont bénéficié de cette hausse des entrées d’IDE en 2011.Les pays en développements ont ainsi continué à attirer 45% du total des IDE entrantes, pour attendre 684 milliards de dollars, soit un record historique .6% du total mondial des flux se sont orientés vers les pays en transitions. Les zones géographiques les plus dynamiques sont l’Amériques latine et la zone Caraïbes (+16% par rapport à 2010) ainsi que les économies en transition (+24%), et, dans une moindre mesure, L’Asie (+10) .L’Afrique, par contre, poursuit son déclin en tant que terre d’accueil des IDE.

Les IDE vers les pays développés s’inscrit en hausse de 20%.La CNUCED observe néanmoins que cette progression est due principalement à des fusion- acquisition effectuées dans le cadre de restrictions et de recentrage sur le coeur d’activité des multinationales . L’évolution des flux d’IDE, qui dépend notamment de la stabilité de la terre d’accueil et des perspectives qu’elle semble offrir à terme, reflète en quelque sorte la confiance que portent les investisseurs étrangers dans un pays ou une région. Les flux d’IDE entre l’Union européenne, les Etat –Unis et le Japon (flux Nord- Nord) sont les plus importants, même si leurs parts dans le total mondial est plutôt en baisse .Ainsi on observe ces dernières, années une forte augmentation des flux vers l’Asie du sud – Est et tout particulièrement à destination de chine. D’une manière générale, le continent africain attire peu d’IDE même si quelques pays comme l’Afrique du sud, l’Algérie, le Maroc, la Tunisie ou l’Egypte constituent des exceptions. Pour les autres pays africains, l’IDE est essentiellement concentré dans l’industrie extractive. Environ 64% des stockes d’IDE entrants se concentrent en Amérique du Nord, en Europe et au Japon. Les pays en développement et les pays en développements et les pays en transitions se partagent les 36% restants, dix pays (par ordre décroissant : les Etas unis, le Royaume-Unis Hon Kong, La France, la Belgique, l’Allemagne, la Chine, le Brésil, l’Espagne et le canada) accueillant 54% du stock mondiale d’IDE à fin 2011, et une quarantaine d’Etats reçoit 90% du stock totale d’IDE. Les Etats-Unis recueillent à eux seuls prés de la moitié des IDE reçus par l’ensemble des pays en développement et des pays en transition .La seule véritable rupture de ces dernières années provient de l’émergence foudroyante de Hong Kong et de la Chine qui se hissent respectivement à la troisième et la septième place des pays d’accueil avec des poids respectifs de 5 ,6 % et 3 ,5%du stock mondial.

La croissance économique expliquée par les courants économiques La croissance économique a été expliquée différemment dans le temps avec divers hypothèses et divers déterminants. Dans notre revue de littérature, nous allons dans un premier temps donner une brève description des premières théories économiques qui montrent l’importance du commerce international pour une économie, sachant qu’il est empiriquement démontré que le commerce international est le principal canal par lequel est véhiculé le transfert international de technologie. Selon Garello et Naudet (1991), précisent que : «La croissance économique se caractérise par une augmentation durable de la production et des principales grandeurs économiques – comme le Produit Intérieur Brut (PIB)». Donc de manière générale, la croissance économique est une augmentation soutenue et durable sur une ou plusieurs périodes, en générale l’année, d’une mesure synthétique de l’économie qui peut être le PIB réel ou le PIB par habitants. L’indicateur le plus utilisé pour repérer la croissance économique est le taux de croissance annuel moyen du PNB ou du PIB en valeur courante. Mais quand on raisonne dans le long terme, le PIB par habitant ou PNB par habitant est l’indicateur de mesure le plus adapté. Il permet de mieux comparer dans l’espace et le temps les capacités productives d’un pays, d’une région, en divisant le volume de richesses créés par le nombre d’habitants. La croissance économique doit être distinguée de certaines notions que sont le progrès économique, le développement économique, l’expansion économique et les crises. En effet, il y a progrès économique lorsque le revenu par tête de la population augmente pour tous les individus. Ainsi, comme le précise Perroux cité par Beiton et Al (2004), il peut y avoir une augmentation du produit global (et même du produit moyen) cependant qu’il y ait creusement des inégalités économiques comme c’est le cas dans certains pays du tiers monde. Dans le cas, ou revenu engendré par la croissance est accaparé par une minorité. Le progrès, quant à lui, se rapporte à une analyse des performances qualitatives, à l’amélioration de l’efficacité économiques (productivité) et aux innovations.

Le développement est un processus qualitatif lié au bien être de la population (hausse de l’espérance de vie, élévation du niveau d’étude, urbanisation et tertiarisation, etc.), qui englobe la croissance économique qui est un processus quantitatif. En effet, le développement est un processus qui fait appel à des transformations sociales, psychologiques, politiques, institutionnelles, financières et économique, c’est l’état de l’économie tandis que la croissance mesure le degré d’évolution de l’économie d’un instant t à un instant t+1. L’expansion est un phénomène qui désigne une amélioration quantitative à court terme des performances économiques qui est plus utilisé dans les analyses de cycles et des fluctuations. Selon Beiton et Al (2004), l’expansion désigne un phénomène d’accélération conjoncturelle du rythme de croissance de l’économie par rapport au taux de croissance de longue période. La croissance évoque donc la même tendance sur le long terme. Il faut enfin distinguer la croissance des crises car, il peut y avoir croissance en tant de crise. On parle de crise au sens strict, quand il y a retournement ou chute brusque de l’activité économique (quantités de biens et services produits) ; cette crise débouche sur une dépression qui correspond à une baisse de l’activité économique. Après avoir cerné la définition et les caractéristiques de la croissance économique, nous pouvons exposer les théories de la croissance économiques telles qu’elles sont définies par les grands courants de la pensée économiques. Nous allons commencer par exposer les prémisses de la théorie de la croissance avant d’aboutir sur les nouvelles théories de la croissance en passant par les analyses keynésiennes et le modèle néoclassique à dynamique classique.

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Table des matières

Remerciements
Dédicaces
Liste abréviations
Sommaire
Introduction Générale
Chapitre I : Approche théorique des IDE
Section 1 : Aperçu théorique des IDE
1.1. Quelques diffénition fondamentales
1.1.1. Définitions des Investissement directe étranger
1.1.2. Définition de FMN
1.1.3. Société mère (holding
1.1.4. Groupe
1.2. Les formes d’IDE
1.3. L’approche de Dunning (1979)
Section 2 : Les stratégies d’attractivité des IDE
2.1. Les stratégie
2.1.1. Incitations générales à l’IDE
2.1.2. Stratégie ciblées
2.1.3. Improvisation
2.2. Les instruments
2.2.1. Les incitations réglementaires à l’IDE
2.2.2. Incitations financières à l’IDE
2.2.3. Incitations fiscales à l’IDE
Section 3 : L’évolution des IDE dans le monde
3.1. Evolution des IDE dans le monde
3.1.1. L’âge d’or des IDE (1800-1914)
3.1.2. La période entre les deux guerres
3.1.3. LA période d’expansion des FMN de1945 à 1975
3.1.4. La période de 1980 à 1990
3.1.5. A partir de 1990
3.2. Evolution de quelques statistiques des flux d’IDE entrants depuis 1970.
Conclusion du chapitre
Chapitre II : croissance économique et IDE aux pays du Maghreb
Introduction
Section 1: IDE et croissance économique
1.1. Définition de la croissance
1.1.1. La croissance économique
1.1.2. la croissance endogéne
1.1.3. La croissance exogène
1.2. La croissance économique expliquée par les courants économiques
1.2.1. Revue de la littérature
1.2.2. Le rapport entre IDE et la croissance économique
Section 2: les IDE dans les pays du Maghreb Algérie, Maroc et la Tunisie
2.1. Les flux des IDE dans les trois pays du Maghreb
2.1.1. Les flux d’IDE en Algérie
2.1.2. Les flux d’IDE en Maroc
2.1.3. Les flux d’IDE en Tunisie
2.2. Le classement des trois pays Maghrébins selon la compétitivité économique
2.3.. Répartition des IDE par secteur
2.3.1. Répartition des IDE par secteur d’activité en Algérie
2.3.2. Répartition des IDE par secteur d’activité en Maroc
Conclusion du chapitre
Chapitre III : Etude d’impacte des IDE sur la croissance économique
Introduction
Section 1: Vue d’ensemble sur l’économétrie des données de panel
1.1. La méthode SUR
1.2. Le modèle linéaire simple
Table des matières
1.3. Les tests d’homogénéité
1.3.1. Procédures séquentielle de tests
1.3.2. Construction des tests
1.4. Spécification et estimations des modèles à effets individuels
1.4.1. Le modèle à effets fixes individuels
1.4.2. Modèle à effets aléatoires
1.4.3. Effets fixes ou effets aléatoires ? Le Test d’Hausman
section 2 : Modélisation en panel de l’impact des IDE sur la croissance économique dans les pays du Maghreb
2.1. Analyse des variables macroéconomiques
2.1.1. Le choix des variables
2.1.2. Analyse de la matrice de corrélation
2.1.3. Tests de racine unitaire
2.2. Résultats de l’estimation et tests préliminaires
2.2.1. Test de Hausman
2.3. Résultats de l’estimation du modèle
Conclusion du chapitre
Conclution Générale
Bibliographie
Table des illustrations
Annexes
Table des matières

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