Soutenance mémoire
Généralité
La question de l’organisation des entreprises a été posée à la fin du 19ème siècle dans un contexte caractérisé. Elle a été d’une part définie par la révolution des transports et des communications et d’autre part, par la distribution et la production de masse. En effet, la fin du 19ème siècle est déterminée par une transformation de la dimension et de la nature des activités de l’Entreprise. De ce fait, cette évolution était indispensable aux entreprises modernes. Ces activités se basent surtout sur la conception du système de leadership.
En fait, l’étude du leadership a beaucoup évolué ces dernières années du 21ème siècle grâce aux approches basées sur la construction de sens. Certains penseurs remarquent que, plutôt que de s’attarder aux liens qui se créent entre le leader, les membres d’une organisation et le contexte, la majorité des recherches des années 1960 à 1980 sur le leadership ont porté leur attention sur les caractéristiques des acteurs. Par contre, depuis les années quatre-vingt, avec la montée du courant interprétatif et les travaux sur la construction de sens, le regard des chercheurs qui étudient le leadership a commencé à se poser sur les liens qui se créent entre les acteurs et leur environnement. S’inscrivant dans le prolongement des travaux sur la construction de sens.
L’assurance ARO tient une grande place très importante grâce aux différents objectifs fixés à l’installation d’une bonne organisation interne et externe de la compagnie, à l’amélioration d’un label de qualité afin de « vivre et entreprendre avec sérénité ». À l’horizon 2020, Aro entend devenir un holding financier de référence à Madagascar. Son objectif est de développer toutes les activités de la compagnie tout en leur donnant une autonomie de gestion. Le métier de base qu’est l’assurance restera le socle et les autres activités viendront en complément. Elle a donc fixé pour principaux objectifs de maintenir et renforcer leur position de leader par la satisfaction des clients, par l’amélioration des délais de réactivité, par l’innovation des produits en réponse aux besoins et aux attentes des clients et de professionnaliser les activités par l’amélioration permanente des compétences, par un plan de formation, par l’encouragement de la polyvalence. À cet effet, la mise en place du Business Plan permet de concrétiser le fonctionnement du vrai leadership dans son organisation afin de remonter sa valeur et sa position de leader .
Limites de la recherche
La difficulté première aura été de trouver une entreprise qui veuille bien accepter qu’on effectue en son sein des enquêtes et des observations. Nous avons pu trouver une Grande Entreprise internationale pour effectuer notre recherche durant une période de trois mois. En effet, cette organisation tient à une certaine confidentialité concernant ses fonctionnements internes. C’est donc là que se situe la principale difficulté liée à notre étude. Ce qui s’est produit a été compliqué parce que le représentant de cette société n’a pas accepté notre rapport écrit à cause de la peur de divulgation des divers secrets. Ainsi, ils nous ont suggéré une autre pour enfin réalisé le même thème. C’est pour cette raison que notre présentation n’a été faite qu’après environ un mois de retard. De ce fait, nous avons renouveler un autre contrat de stage pour une durée maximum de un mois et demi. Par conséquent, lors des observations, nous avons déjà senti une absence de communication chez la plupart des employés qui ne montre pas une bonne image à l’agence. En plus, pendant la réalisation des entretiens et des enquêtes par questionnaires, ils ont toujours une raison de ne pas répondre. En effet, pour les autres qui ont de la volonté à répliquer, ils ont peur que leur supérieur sache ce qu’ils disent. Alors, ils ne répondent pas sincèrement à nos questions. Mais, en fait, nous avons essayé au mieux de leur expliquer que le but de la recherche est, non pas de sanctionner qui que ce soit, que nous ne sommes pas des représentants d’une autorité quelconque, mais de voir leur système d’organisation qui est précisément le « Leadership », et de constater leur degré de motivation, leur intelligence collective et la communication interne et externe des employés et surtout leur psychologie au travail. En résultat, les entretiens individuels par questionnaire ont été fonctionnels pour que les employés disposent à livrer leurs réelles aspirations et blocages liés à leur emploi. De plus, concernant notre thème proprement dit, ils n’ont pas bien compris ce que nous voulons vraiment leur demander mais en expliquant peu à peu, ils finissent par comprendre tous. Ensuite, plusieurs personnes ne veulent pas être reconnues et ne remplissent pas toutes les questions sauf pour celles qui les concernent ; en ce sens, ils passent à la question suivante et expliquent la cause et l’effet de cette implication.
Puis, concernant le stage, nous travaillons comme tous les employés ; ce qui nous entraine une contrainte temps pour la réalisation de notre propre recherche. Au sujet des clients, certains ne veulent pas divulguer leurs informations personnelles pour ne pas être suspectés par les responsables de la société sauf aux interrogatives conçues dans le questionnaire. En plus, ils répondent non plus sincèrement, pour la plupart, ce qui fausse les résultats obtenus. En outre, les problèmes matériels ont limité l’approfondissement de notre recherche.
CADRE THEORIQUE DE L’ETUDE
La détermination des grands thèmes d’étude établit une structure ordonnée, une arborescence par niveau de chaque concept d’étude.
La sociologie du travail
La sociologie du travail est une branche de la sociologie. la définit comme « L’étude, sous leurs divers aspects, de toutes les collectivités qui se constituent à l’occasion du travail » (FRIEDMAN (G) et NAVILLE (P) in « traité de Sociologie du travail », 1962, page 12).
Objet et méthodes
La sociologie du travail a pour but de questionner les rapports que tissent les hommes et les femmes dans le milieu du travail, en partant du postulat que ces rapports sont multiples, complexes, et concernent à la fois le temps du travail et le temps hors travail, le « dedans » et le « dehors » de l’entreprise. Le « dedans » se déploie autour de l’ambiance de travail, des subjectivités au travail (plaisirs et souffrances ; tensions et harmonies…), des modes de gouvernance, des styles de management ou des types de commandement, etc. En jeu sont les conflits, les modes de résistances, les façons effectives d’organiser le travail dans l’atelier souvent de façon informelle et opératoire, les pratiques de travail, les tours de main, le rapport parfois ambigu de l’humain à son poste de travail, les modes d’apprentissages et de qualification, la qualification du travailleur et du poste de travail… Le « dehors » se rapporte aux incidences du travail sur la vie familiale, les loisirs ou les identités sociales conçues comme coextensives des identités professionnelles. Cette dernière dimension interroge aussi les rapports du milieu de travail avec son environnement local.
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
PARTIE I : LE TRAVAIL ET LES ORGANISATIONS
CHAPITRE I : Cadre théorique de l’étude
CHAPITRE II : Déterminations des concepts clés et présentation de la compagnie ARO
PARTIE II : DYNAMIQUE ET STRUCTURE ORGANISATIONNELLE DE ARO
CHAPITRE I : De la condition du travail à la psychologie du travail
CHAPITRE II : Les ressources humaines
CHAPITRE III : Les conflits et les contraintes
PARTIE III :ANALYSES PROSPECTIVES
CHAPITRE I : Suggestions et recommandations
CHAPITRE II : Perspectives
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
TABLE DES MATIÈRES
LISTEDES ILLUSTRATIONS
ANNEXES
RÉSUMÉ
