La biomécanique de la manipulation et de la mobilisation vertébrale

Histoire naturelle de la dorsalgie et de la lombalgie

Actuellement, l’histoire naturelle de la dorsalgie ne semble pas être connue.
Concernant la lombalgie, il est estimé que seulement 10 à 15 % des patients évoluent vers la chronicité (Lawrence et aL, 1998; Manchikanti, 2000). Bien que 90 % des patients cessent de consulter en médecine générale après trois mois à la suite d’un épisode aigu, moins du tiers des patients présentent une récupération complète après 1 an (Croft et aL, 1998; Henschke et aL, 2008). De plus, environ 30 % des patients qui récupèrent totalement d’un épisode aigu présentent une rechute dans les six mois suivants (Cassidy et aL, 2005). En fait, 49 % des patientes et 37 % des patients rapportent plus de 10 épisodes de douleurs par année (Linton et aL, 1998). Malgré qu’une résolution complète des symptômes n’est que très rarement mentionnée par les personnes rapportant une lombalgie (Lemeunier et aL, 2012), seulement 1 % de celles-ci présentent une douleur intense à 1 an (Cassidy et aL, 2005). Ainsi, la lombalgie constitue davantage une condition chronique caractérisée soit par des douleurs qui vont et viennent ou par des douleurs plus persistantes (Axén & Leboeuf-Yde, 2013).

Prévalence et incidence de la dorsalgie et de la lombalgie

Toutes régions confondues, la prévalence à 1 an des douleurs au rachis se situe entre 55 et 66 % avec un pourcentage légèrement plus élevé chez la femme (69,5 %) que chez l’homme (63,2 %) (Leboeuf-Yde et aL, 2009). Plus précisément, la cervicalgie, la dorsalgie et la lombalgie constituent respectivement entre 32 et 44 %, entre 13 et 15 % et entre 43 et 56 % des cas.
Alors que la prévalence annuelle des dorsalgies est d’environ 15 % chez les adultes, 65,5 % des accidentés de la route rapportent une douleur à cette région (Aronsson et aL, 2000; Briggs et aL, 2009a; Hincapie et al., 2010). Les travailleurs sont également très touchés par cette condition. En effet, la prévalence à vie varie entre 3,7 et 77 % alors que la prévalence à 1 an se situe entre 3 et 55 % selon la classe de travailleurs (Figure 1.2, p. 7) (Briggs et al., 2009b).
Les professionnels de la santé sont ceux les plus touchés avec 77 % de prévalence à vie et 28 % de prévalence à 2 ans, alors que les artistes de la scène et les travailleurs manuels présentent les prévalences à 1 an les plus élevées (55,0 et 54,8 % respectivement). Enfin, les femmes sont 2,5 fois plus à risque de souffrir d’une douleur à la région thoracique que les hommes (Briggs et aL, 2009b).
Concernant la lombalgie, la prévalence chez les travailleurs est estimée à 25,7 % (24,5 % chez les hommes et 27,1 % chez les femmes) (Yang et aL, 2016). La revue systématique de la littérature de Hoy et al. (2012) rapporte, quant à elle, une moyenne de prévalence ponctuelle de 18,3 %, de prévalence à 1 mois de 30,8 %, à 1 an de 38,0 % et à vie de 38,9 %.
Selon les auteurs, la grande discordance entre les prévalences rapportées dans les différentes études incluses découle des caractéristiques des études telles que l’économie du pays (revenu moyen des familles faible, moyen ou élevé), l’âge et le sexe des participants, la définition d’une lombalgie et la période de prévalence évaluée (Hoy et aL, 2012). Meucci et al. (2015) ont, quant à eux, évalué la prévalence de la lombalgie de type chronique. Selon cette revue de la littérature, celle-ci varie entre 4,3 et 25,4 % selon les tranches d’âges: 4,3 % chez les 24 à 39 ans, 19,6 % chez les 20 à 59 ans et 25,4 % chez les 60 ans et plus (Meucci et aL, 2015). Enfin, similairement à la dorsalgie, la prévalence de la lombalgie semble plus élevée chez la femme que chez l’homme (Hoy et aL, 2012).
Globalement, ces données montrent bien qu’une proportion importante de la population souffrira un jour ou l’autre de douleurs à la région thoracique et/ou lombaire.

Facteurs de risque de la dorsalgie et de la lombalgie

Les facteurs de risque de la dorsalgie et de la lombalgie incluent des facteurs liés à la biologie de l’individu, à sa psychologie et à son environnement social.
La revue de littérature de Briggs et al. (2009b) rapporte les facteurs de risque de la dorsalgie dans la population générale et chez les travailleurs. Le fait de présenter d’autres douleurs musculosquelettiques, de faire de l’exercice et être de sexe féminin a été associé à un risque plus élevé de douleurs au rachis thoracique. Chez les travailleurs, les facteurs de risque incluent une charge et une intensité de travail élevées, la perception de problèmes ergonomiques au travail ou d’un risque de blessure élevé, exécuter des tâches ennuyantes ou fastidieuses, une durée d’emploi plus courte, la conduite de véhicules spécialisés, monter des escaliers ainsi que la présence d’un niveau élevé de stress physique ou d’une pression psychologique élevée. Enfin, certains secteurs de travail présentent un risque plus élevé : clinique privée de physiothérapie, médecine interne, électronique, aviation et chaine de montage (Briggs et al., 2009b).
Concernant la lombalgie, de nombreux facteurs de risque ont été rapportés (Dunn & Croft, 2004; Hartvigsen et al., 2018; Yang et al., 2016) . Premièrement, les personnes présentant une détresse psychologique montrent un risque plus élevé de lombalgie. Ainsi, l’anxiété, la dépression, les pensées catastrophiques, la kinésiophobie et la somatisation constituent des facteurs de risque. De plus, le fait de fumer, d’être obèse, avoir un faible niveau d’éducation, d’activité physique, ou de revenu annuel et le fait de présenter des conditions chroniques (p. ex., diabète, asthme et céphalée) ou des problèmes sociaux tels qu’un historique d’abus physique ou sexuel ont également été rapportés. Plusieurs facteurs de risque liés au travail ont aussi été identifiés. Ainsi, la présence d’une instabilité travail-famille, d’un environnement de travail hostile ou non sécuritaire, se sentir fatigué au travail et présenter des positions inhabituelles de travail augmentent le risque de lombalgie. Au contraire, un horaire de travail régulier de 40 heures par semaine diminue le risque comparativement à un nombre moindre ou supérieur d’heures. Certaines classes de travailleurs présentent une augmentation du risque de lombalgie: les travailleurs de la construction, de l’extraction, les travailleurs sociaux et communautaires, les installeurs et réparateurs, les travailleurs du secteur de la santé, les artistes et les travailleurs techniques tels que les pêcheurs et les fermiers. Enfin, l’étude de Yang et al. (2016) montre que les secteurs de travailles plus à risque varient en fonction de l’âge et du sexe des travailleurs et que certains facteurs génétiques prédisposent aux douleurs lombaires.
Certains facteurs de mauvais pronostic de la lombalgie ont été identifiés (Dunn & Croft, 2004; Henschke et al., 2008). Ainsi, le fait d’être une femme, être d’un âge plus avancé, présenter une intensité de la douleur élevée, la présence de symptômes dépressifs, la perception d’un risque de persistance de la condition ainsi qu’une attente plus longue et une réduction plus importante du niveau d’activité avant la première consultation constituent tous des facteurs de mauvais pronostiques.
Dans le cadre de cette thèse, certains de ces facteurs de risque ont été contrôlés par l’inclusion de questionnaires évaluant la kinésiophobie (échelle de la kinésiophobie de Tampa) et le risque de mauvais pronostic (STarT Back Outil Triant). De plus, des données liées à l’individu (âge, sexe, taille, poids) et à son environnement social (p. ex., statut d’emploi, type d’emploi et historique d’une compensation financière) ont été recueillies.

Impacts sociaux-économiques de la dorsalgie et de la lombalgie

Sur le plan individuel, les douleurs au rachis entrainent un impact important sur la qualité de vie des patients. En fait, la lombalgie constitue la condition musculosquelettique associée au plus grand nombre d’années vécues en état d’incapacité selon le 2015 Global Burden of Disease Study (Kassebaum et al., 2016). Les individus rapportant une lombalgie chronique présentent également une difficulté à satisfaire leurs obligations sociales résultant, entre autres, à des tensions familiales et un sentiment de désespoir (Hartvigsen et al., 2018) .
L’impact spécifique des dorsalgies demeure inconnu étant donné le manque d’études l’évaluant.
En ce qui concerne les impacts économiques, ceux-ci sont importants. En fait, dans la population d’~dultes travailleurs, environ 20 % des cas de douleurs au rachis résultent en un absentéisme au travail. Toutefois, ce nombre ne tient pas compte des travailleurs s’absentant du travail à cause d’une douleur au dos, mais n’ayant pas mentionné le motif (Linton et al., 1998). Au Québec, les cas d’indemnisation professionnelles liées au rachis diminuent graduellement, mais représentent encore près de 30 % des cas (Commission de la santé et de la sécurité du travail du Québec, 2012). Selon le dossier sur les coûts des cas d’indemnisations professionnelles de l’Instituts de Recherche Robert-Sauvé en Santé et Sécurité du Travail (IRSST), les cas liés au dos sont ceux engendrant le plus de coûts à la Commission des Normes, de l’Équité, de la Santé et de la Sécurité du Travail (CNESST) annuellement (672 M$) (Lebeau, 2015). De ce montant, 88 M$ sont associés aux indemnités de remplacement de revenu. De plus, 0,6 % des dossiers ouverts pour des affections vertébrales en 2011 ont présenté au moins une rechute (c’est-à-dire un nouveau départ d’une condition en cours de traitement/guérison), une récidive (c’est-à-dire la réapparition de la condition alors qu’elle avait été complètement guérit/résolue) ou une aggravation (Commission de la santé et de la sécurité du travail du Québec, 2012). Plus précisément, les affections du rachis lombaire constituent plus de 60 % des cas d’affections vertébrales et le nombre moyen de jours d’absentéisme au travail pour cause d’entorse lombaire s’élève à 51,4 par cas.
Enfin, chez les travailleurs en arrêt de travail pour cause de douleurs au dos (cervicothoracique, thoracique, thoraco-Iombaire, lombaire ou lombo-sacrée), la présence d’une douleur à la région thoracique a été identifiée comme un déterminant d’un échec d’un « retour au travail en bonne santé» à 2 ans (Dionne et al., 2007).

Recommandations pour la prise en charge en thérapie manuelle

L’utilisation de thérapies manuelles (manipulations vertébrales et/ou mobilisations vertébrales) dans la prise en charge des douleurs non spécifiques au rachis est aujourd’hui recommandée par de nombreux guides de pratique (Bussieres et al., 2018; Chenot et al., 2017; de Campos, 2017; Qaseem et al., 2017; Wong et al., 2017). En plus des recommandations de ces guides, il est pertinent d’établir le rapport coût/efficacité et les gains socioéconomiques associés à ces thérapies.

Recommandations des guides de pratique

Un résumé des résultats des recommandations pour la prise en charge de la lombalgie et de la dorsalgie est présenté à la Figure 1.3 (p. 13).
Pour ce qui est de la dorsalgie non spécifique, peu de données probantes sont disponibles. En 2015, une revue systématique ayant pour objectif de déterminer l’efficacité des traitements non invasifs (excluant les traitements pharmacologiques) dans la gestion des douleurs thoraciques d’origine musculosquelettique a été publiée (Southerst et al., 2015).
Seuls deux articles ont été inclus et ceux-ci suggèrent que la manipulation vertébrale engendre une diminution de l’intensité de la douleur non significativement différente à un placebo ou à l’acupuncture dans le cas d’une douleur aiguë. Aucune donnée concernant d’autres interventions non invasives telles que la thérapie des tissus mous, l’exercice, l’éducation du patient, les modalités physiques passives, les interventions de prévention de l’incapacité en milieu de travail et le traitement multimodal n’est présentée dans la revue de Southerst et al. (2015). À ce jour, il semble qu’aucune donnée concernant la prise en charge de la dorsalgie non spécifique de type chronique ne soit disponible.
De nombreux guides de bonnes pratiques cliniques portant sur la prise en charge non invasive de la lombalgie ont été publiés. Nous discuterons ici des plus récentes publications soit la revue de guides de pratique du groupe OPTIMa (Ontario Protocol for Traffie ln jury Management) (Wong et al., 2017) ainsi que de quatre autres guides non inclus dans la revue de OPTIMa. Ces guides sont ceux de l’Ameriean College of Physicians (ACP) (Qaseem et al., 2017), du Nationallnstitutefor Health and Care Excellence (NICE) (de Campos, 2017), du Projet Canadien des Guides de Pratique Chiropratique (PCGPC) (Bussieres et al., 2018) et du German Disease Management Guideline (NDMG) (Chenot et al., 2017).
Globalement, les guides de bonnes pratiques cliniques recommandent aux cliniciens d’éduquer les patients sur le pronostic favorable de la condition en plus de leur fournir des conseils favorisant l’autogestion du patient et le retour à l’activité et au travail. Dans le cas de la lombalgie aiguë, les interventions non invasives telles que la manipulation vertébrale, la chaleur superficielle, le massage, l’acupuncture et les exercices sont conseillés chez les patients n’ayant pas réussi à retourner à leurs activités/travail ou chez patients pour qui l’autogestion de la condition n’a pas été suffisante. En présence d’une lombalgie chronique, le massage, l’acupuncture, les techniques de relaxation, les exercices (supervisés ou non, yoga, tai-chi, exercices de contrôle moteur), la rétroaction musculaire, la thérapie fonctionnelle ou cognitivo-comportementale et la thérapie manuelle (manipulation vertébrale ou mobilisation vertébrale) sont recommandés. Les guides mettent également de l’avant la thérapie multimodale et la prise en charge multidisciplinaire, incluant des interventions physiques et psychologiques, pour les patients présentant une incapacité ou une détresse élevée.
À l’exception du guide de l’ACP (Qaseem et al., 2017) qui recommande le laser de faible intensité, les modalités passives ne sont pas recommandées. Celles-ci incluent la stimulation nerveuse électrique transcutanée (TENS), le port d’un corset, le kinésiotaping, la cryothérapie, la thérapie par champs magnétiques, l’utilisation d’orthèses ou de semelles plantaires, la traction lombaire, le laser, la thérapie par ultrasons, la stimulation nerveuse électrique percutanée (PENS) et le courant interférentiel. Enfin, lorsque suggérée, la médication analgésique devrait être limitée à une courte période et adaptée au patient.
Les essais randomisés cliniques à la base des recommandations de cette revue de la littérature et de ces guides de bonnes pratiques cliniques sont très hétérogènes et plusieurs sont de faible qualité; ce qui limite la force des conclusions et des recommandations.

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Table des matières

Résumé 
Abstract 
Table des matières 
Liste des tableaux et tables
Liste des figures 
Liste des abréviations
Remerciements
Avant-propos 
Chapitre 1: Introduction 
1.1 Dorsalgie et lombalgie, état des faits
1.1.1 Douleur spécifique et non spécifique
1.1.2 Phase aiguë, subaiguë et chronique
1.1.3 Histoire naturelle de la dorsalgie et de la lombalgie
1.1.4 Prévalence et incidence de la dorsalgie et de la lombalgie
1.1.5 Facteurs de risque de la dorsalgie et de la lombalgie
1.1.6 Impacts sociaux-économiques de la dorsalgie et de la lombalgie
1.1.7 Recommandations pour la prise en charge en thérapie manuelle
1.1.8 Conclusion
1.2 La manipulation vertébrale
1.2.1 La biomécanique de la manipulation et de la mobilisation vertébrale
1.2.2 Les réponses neuromécaniques à la manipulation vertébrale
1.2.3 La spécificité de la manipulation vertébrale
1.2.4 Les modèles explicatifs des effets cliniques de la manipulation vertébrale
1.2.5 Effets de différentes doses de manipulations vertébrales sur les changements cliniques
1.2.6 Conclusion
1.3 La rigidité ou raideur vertébrale segmentaire
1.3.1 Procédure d’évaluation de la rigidité vertébrale à l’aide d’appareils
1.3.2 Facteurs influençant la mesure de rigidité vertébrale
1.3.3 Fidélité et validité de construit de la rigidité vertébrale
1.3.4 Effet d’une manipulation vertébrale sur la rigidité vertébrale
1.3.5 Conclusion
1.4 Palpation du rachis
1.4.1 Identification des processus épineux
1.4.2 Identification des processus transverses
1.4.3 Conclusion
1.5 Justification, objectif et hypothèse de la thèse
1.5.1 Justification
1.5.2 Objectif
1.5.3 Hypothèse générale ~e la thèse
Chapitre 2: Approche méthodologique 
2.1 Taille des échantillons
2.1.1 Étude 1
2.1.2 Étude 3
2.1.3 Étude 4
2.2 Participants ou modèles cadavériques
2.3 Collecte de données
2.3.1 Appareil robotisé
2.3.2 Électromyographie de surface
2.3.3 Imagerie par ultrasons et pied à coulisse
2.3.4 Questionnaires cliniques
Chapitre 3: Article l, Neuromuscular response amplitude to mechanical stimulation using large-array surface electromyography in participants with and without chronic low back pain
3.1 Contribution des auteurs
3.2 Mise en contexte
3.3 Résumé en français
3.4 Abstract
3.5 Introduction
3.6 Methods
3.6.1 Participants
3.6.2 Experimental protocol
3.6.3 Clinical status assessment
3.6.4 sEMG acquisition
3.6.5 Apparatus
3.7 Data analysis
3.8 Statistical analysis
3.9 Results
3.9.1 Participants
3.9.2 Dose-response relationship
3.9.3 Neuromuscular response amplitude using large-array sEMG rows and columns
3.10 Discussion
3.10.1 Strengths and limitations
3.11 Conclusion
3.12 References
Chapitre 4: Article 2, Development of a new palpation method using alternative landmarks for the determination of thoracic transverse processes: an in-vitro study 
4.1 Contribution des auteurs
4.2 Mise en contexte
4.3 Résumé en français
4.4 Abstract
4.5 Introduction
4.6 Material and methods
4.6.1 Specimens
4.6.2 Assessment of common palpation and MSU validity
4.6.3 Validity assessment
4.6.4 New palpation method development and assessment of MSU added value
4.7 Analysis
4.7.1 Common palpation and MSU validity analysis
4.7.2 Alternative landmarks descriptive analysis
4.7.3 Intermediate and final palpation methods accuracy and validity analysis
4.7.4 Reliability analysis of the errors in identification measurements
4.7.5 Final palpation method and MSU agreement analysis
4.8 Results
4.8.1 Common palpation and MSU validity
4.8.2 Alternative landmarks description
4.8.3 Reliability of the errors in identification measurements
4.8.4 Accuracy and validity of the intermediate and final palpation methods
4.8.5 Final palpation method and MSU agreement
4.9 Discussion
4.9.1 Limitations
4.10 Conclusion
4.11 References
Chapitre 5: Article 3, Changes in spinal stiffness with chronic thoracic pain: correlation with pain and muscle activity 
5.1 Contribution des auteurs
5.2 Mise en contexte
5.3 Résumé en français
5.4 Abstract
5.5 Introduction
5.6 Material and methods
5.6.1 Participants
5.6.2 Experiment
5.6.3 Surface electromyography procedure
5.6.4 Spinal stiffness assessment
5.7 Analysis
5.7.1 Surface electromyography processing
5.7.2 Spinal stiffness calculation
5.8 Statistical analysis
5.8.1 Baseline characteristics analysis
5.8.2 Spinal stiffness measurement reliability
5.8.3 Effect of thoracic pain on spinal stiffness, pain and muscle activity
5.9 Results
5.9.1 Baseline characteristics
5.9.2 Spinal stiffness measurement reliability
5.9.3 Effect of chronic thoracic pain on spinal stiffness
5.9.4 Effect of chronic thoracic pain on muscle activity and pain intensity during assessment
5.10 Discussion
5.10.1 Limitations and generalisability
5.10.2 Clinical implications
5.11 Conclusion
5.12 Acknowledgements
5.13 References
Chapitre 6: Article 4, Effects of spinal manipulative therapy biomechanical parameters on clinical and biomechanical outcomes of participants with chronic thoracic pain: a randomized controlled experimental trial
6.1 Contribution des auteurs
6.2 Mise en contexte
6.3 Résumé en français
6.4 Abstract
6.5 Introduction
6.6 Material and methods
6.6.1 Trial design
6.6.2 Participants
6.6.3 Procedures and intervention
6.6.4 Outcomes
6.6.5 Sample size
6.6.6 Randomization
6.6.7 Blinding
6.7 Data Analysis
6.7.1 Spinal stiffness calculation
6.7.2 sEMG data processing
6.8 Statistical analysis
6.8.1 Baseline descriptive and comparative analysis
6.8.2 Primary outcomes analysis
6.8.3 Secondary outcomes analysis
6.8.4 Exploratory analysis of factors associated with clinical improvement
6.9 Results
6.9.1 Recruitment
6.9.2 Participant flow
6.9.3 Baseline data
6.9.4 Results for the primary outcomes
6.9.5 Results for the secondary outcomes
6.9 .6 Results for the exploratory analysis
6.9.7 Harms
6.10 Discussion
6.10.1 SMT dose and spine-related pain
6.10.2 Variables associated withjpredicting improvement
6.10.3 Neuromechanical responses and SMT
6.10.4 Strengths and limitations
6.11 Conclusion
6.12 List of abbreviations
6.13 Declarations
6.13.1 Ethics approval and consent to participate
6.13.2 Consent for publication
6.13.3 Availability of data and material
6.13.4 Competing interests
6.13.5 Funding
6.13.6 Authors’ contributions
6.13.7 Acknowledgements
6.14 References
6.15 CONSORT 2010 checklist of information to include when reporting a randomised trial
Chapitre 7: Discussion générale et conclusion
7.1 Synthèse des résultats des études
7.2 Réponses neuromécaniques à la manipulation vertébrale
7.3 Modulation de la rigidité vertébrale en présence de douleurs au rachis
7.3.1 Changements aux structures actives
7.3.2 Changements aux structures passives
7.4 Prédicteurs de la réponse à la manipulation vertébrale
7.5 Modèle global de l’effet clinique de la manipulation vertébrale
7.5.1 Les effets spécifiques de la thérapie
7.5.2 Les effets contextuels
7.5.3 Les effets généraux
7.6 Recherches et développements futurs
7.7 Considérations méthodologiques de la thèse
7.8 Conclusion
Bibliographie 
Annexe A: Questionnaires cliniques 
Échelle visuelle analogique 
STarT Back Outil Triant 
Questionnaire d’incapacité d’Oswestry
Échelle de dorso-Iombalgie de Québec
Échelle de la kinésiophobie de Tampa 
Questionnaire de changement global
Annexe B: Lettres d’acceptation pour publication 
Annexe C: Confirmation de soumission d’article

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