La bibliotheque municipale : element complementaire ou solution de rechange ?

LES INCONVENIENTS DE LA DELOCALISATION

Les inconvénients des délocalisations sont multiples. En effet, elles n’apportent le plus souvent aucune innovation, tant du point de vue pédagogique qu’en ce qui concerne l’insertion des étudiants sur le marché de l’emploi. Leur coût est élevé et pour autant l’équipement en bibliothèque souvent mal assuré, « Fruits d’arrangements locaux entre des universitaires et des élus municipaux ou départementaux, elles ne présentent pas toutes les garanties pédagogiques et parfois même toutes les transparences financières. »4
Nous allons nous intéresser plus précisément au cas de Boulogne-sur-mer qui était auparavant la ville du Nord la plus éloignée des Facultés par route et par fer.

LA SITUATION POLITIQUE DE BOULOGNE

A l’heure de l’ouverture de l’université du Littoral, la situation politique particulière de la ville de Boulogne-sur-mer n’est sans doute pas étrangère à certains problèmes rencontrés par la suite.

« UNIVERSITE 2000 » : UN PROJET SOCIALISTE

En effet, en proposant son projet « Université 2000 », Lionel Jospin était certain de trouver un soutien non négligeable de la part des dirigeants socialistes du Nord-Pas-deCalais. Quelle chance pour lui de pouvoir s’appuyer sur Michel Delebarre, à l’époque ministre des transports et maire de la ville de Dunkerque, ainsi que sur Guy Lengagne, député socialiste et maire de Boulogne. D’autres élus socialistes s’enthousiasmèrent pour un tel
projet qui avait pour but de relever économiquement une région en difficulté, « pour les villes, il s’agit d’un investissement majeur pour leur développement, pour leur animation. »
Ainsi l’implantation de l’université du Littoral fut fortement encouragée par Dominique Dupilet, qui cumulait à l’époque, les fonctions de député, de maire de Wimereux et de président de district. Lionel Jospin compte également sur Noël Josèphe, Claude Allon et Roland Huguet, forces vives du Conseil Général du Pas-de-Calais, qui intervient financièrement dans le développement de l’université du Littoral.
Avec de tels appuis, le parti socialiste pensait que son projet universitaire serait mené à bien, sur un véritable rythme de croisière. Seulement les élections municipales de 1989 tournent à la débâche pour les partis de gauche.
C’est ainsi que la mairie de Boulogne voit arriver à sa tête Jean Muselet qui s’est toujours défini lui même comme un apolitique mais dont on sait depuis qu’il est soutenu et entouré par des représentants de droite.

L’UNIVERSITE AU COEUR DES QUERELLES

Dès lors, le projet d’implantation universitaire à Boulogne va se transformer en une vaste querelle politique, Jean Muselet refusant d’encourager un programme qui m’est pas le sien, et qui plus est celui de ses adversaires directs. L’ouverture de l’université devient même l’un des principaux arguments politiques lors des diverses élections.
C’est pourquoi, j’ai jugé intéressant de consulter les tracts électoraux des dernières années que la bibliothèque municipale de Boulogne-sur-mer a eu la judicieuse idée de conserver. Bien entendu, un tract électoral ne fait pas autorité dans le cadre d’un tel travail. Cependant, il est utile de les relater pour comprendre les diverses volontés politiques.
Commençons par Dominique Dupilet qui briguait en Juin 1995, la mairie de Boulogne. Fier d’être à l’origine du projet universitaire, il tient à s’en assurer la paternité, « En se battant pour la création de l’université du Littoral, Dominique Dupilet a permis à de nombreux étudiants de poursuivre leurs études à Boulogne. » 6 Mais en Février de la même année, Jean Muselet, à la conquête d’un second mandat, précise qu’il n’a pas l’intention de jouer sur le même tableau que ses rivaux et affirme que « la culture n’intéresse qu’un minimum de gens. »

Le problème de la bibliothèque universitaire

On comprend mieux dès lors pourquoi le maire de Boulogne a refusé systématiquement d’accorder des crédits supplémentaires à la bibliothèque municipale, pourtant contrainte de faire face à l’afflux d’étudiants dans l’attente d’une bibliothèque universitaire digne de ce nom.
Pourtant, Jean Muselet prétend collaborer au travail des universitaires en leur proposant la bibliothèque municipale comme espace de travail, ceci sans concertation avec la salle Sainte-Beuve qui n’imaginait pas jouer ce rôle. On remarquera également qu’il profite de l’occasion pour dévoiler au grand jour les difficultés de ses adversaires pour bâtir des équipements universitaires adéquats : »En l’absence de réelle capacité de l’Université et du District d’équiper une bibliothèque universitaire digne de ce nom, la ville de Boulogne met sa propre bibliothèque municipale à la disposition des étudiants afin de pallier à cette carence, et je peux vous assurer que ce service représente une aide considérable en faveur de l’université sans qu’aucune contrepartie ne nous soit accordée. »

Un manque de dialogue

On notera, une fois de plus le manque de dialogue entre les deux camps pour satisfaire les intérêts scolaires des étudiants, premiers intéressés mais victimes de ce programme.
D’ailleurs si l’on en croit Alain Bécart, l’université est un souci mineur de Jean Muselet. Alain Bécart, le directeur du centre de gestion universitaire de Boulogne affirme ‘. »lorsque je suis arrivé, j’ai eu un contact avec le maire, lequel m’a laissé entendre que l’université le dérangeait. Les relations n’ont jamais commencé. Avec la chambre de commerce, les messages sont très clairs et concernent presque exclusivement le monde de la mer.

L’UNIVERSITE EN TANT QUE « DEFI » ECONOMIQUE

Une volonté d’empêcher la « fuite » des étudiants

Par ailleurs, on se demande si l’implantation universitaire a pour but d’assurer la réussite scolaire des étudiants. En effet, les raisons invoquées à ce projet semblent être avant tout d’ordre économique. Le but avoué des Forces politiques est d’obtenir en la population estudiantine, un public « docile » même si le terme paraît très dur, qui restera travailler dans la région boulonnaise. Je me réfère une nouvelle fois aux tracts électoraux de Dominique Dupilet qui « a permis à de nombreux étudiants de poursuivre leurs études à Boulogne. En devenant maire, il se battra pour que demain, ils puissent trouver du travail dans notre ville. »
Il apparaît effectivement qu’autrefois les jeunes boulonnais allaient poursuivre leurs études à Lille, Amiens et plus rarement à Paris. Le problème réside dans le fait qu’une grande partie de ces étudiants choisissaient de rester dans les villes précitées qui à leurs yeux, représentaient un avenir professionnel plus sûr et une vie plus attractive, ce qui confirme Roland Huguet, Président du Conseil Général : « l’objectif est aussi de freiner l’hémorragie, de retenir les étudiants dans notre région. Sans formations sur place, ils iraient s’installer ailleurs. »

L’image attractive de l’université

Par conséquent, lors de ses campagnes d’information, les dirigeants socialistes mirent l’accent sur l’aspect attractif de l’université boulonnaise et notamment sur les équipements sportifs. Prenons pour exemple l’allocution de Dominique Dupilet lorsqu’il présenta l’ouverture de six nouvelles formations pour la rentrée 1994. Pour reprendre ses propos, « l’action dans le domaine des activités sportives et des loisirs des étudiants » est « un premier pas pour la création d’une ambiance universitaire à Boulogne ».
Dans ce discours, le député ne parle à aucun moment de la construction future d’une véritable bibliothèque universitaire. Il est bien entendu très louable que la ville de Boulogne fasse des efforts pour rendre ses écoles attractives et dynamiques, mais c’est oublier la fonction
première de l’enseignement supérieur, à savoir mettre un maximum d’outils dans les mains des élèves pour les amener à l’obtention du diplôme souhaité.
L’université se montrerait donc plus efficace en construisant une bibliothèque avant d’équiper une salle de sports. Malheureusement, le District a sans doute fait le mauvais choix en votant en 1994, « de nombreux projets dans les domaines universitaire, économique et culturel. La création du bassin nautique de la Liane et la décision de construire une piscine/patinoire en sont la meilleure démonstration. »

Une possible relance du commerce

Le second objectif avoué est de pousser les étudiants à la consommation car il est vrai que le secteur du commerce est en difficulté dans le boulonnais. Il faudra attendre quelques années pour savoir si l’université a effectivement permis une relance des cinémas, librairies, cafés et autres commerces visant ce public. Cependant, il est peu probable que cette population étudiante dont la majeure partie réside chez les parents puisse être à l’origine d’un renouveau économique.

LA BIBLIOTHEQUE UNIVERSITAIRE : LE PROBLEME MAJEUR DE L’UNIVERSITE DU LITTORAL

L’UNIVERSITE DU LITTORAL EN QUESTION

Les raisons du choix géographique de l’implantation universitaire

C’est donc dans un climat, politiquement malsain que la décision fat prise en 1990 de créer l’université du Littoral ainsi que l’université d’Artois. Cette résolution a poux objectif de désengorger l’important pôle lillois qui arrivait à saturation. Les régions urbanisées, densément peuplées et démographiquement jeunes de l’ancien bassin houillier et du Littoral ont été choisies pour résoudre une situation devenue complexe. Il faut préciser « qu’à ces inégalités géographiques s’ajoutent des inégalités sociales considérables qu’il s’agissait de combler au sein de la région ainsi qu’un retard cumulé de scolarisation au niveau des lycéens. »
L’enseignement supérieur dans ces deux régions n’est pas une chose totalement neuve puisqu’il y existait déjà des IUT et des DEUG délocalisés de Lille. Mais à partir de ces éléments, les deux universités, réalisées sous la forme originale d’ensemble multipolaires, doivent acquérir une véritable autonomie. Lionel Jospin confirme leur création le 7 mai 1991 ainsi que celle des nouvelles universités parisiennes, devant le conseil des ministres dans ime communication sur le schéma « université 2000 ». Mais elle ne sera officialisée par décret que le 7 novembre de la même armée.

Les différentes filières boulonnaises

Il existe donc aujourd’hui à Boulogne-sur-mer diverses possibilités d’enseignement supérieur : un institut de préparation aux affaires, un institut d’administration des entreprises, un deust « technicien » en valorisation des produits de la pêche, maths sups, l’IUFM à Outreau, un Deug de langues étrangères appliquées, un Deug d’anglais, un Deug AES, un Deug d’histoire, un Deug de Lettres modernes, un Deug de sciences économiques, un DESS « droit de la mer et des affaires maritimes » et enfin un Deust de valorisation des produits agricoles.

Les protagonistes du projet dans le Nord

Le schéma « université 2000″ pour le Nord Pas-de-Calais, représente un énorme investissement : plus de 200 milliards d’anciens francs. La région, le département, les districts du Pas-de-Calais y contribuent très largement (40 milliards d’anciens francs) ainsi que la CEE. Si l’on en croit ses dirigeants, la formation des jeunes a toujours été un souci essentiel pour le Conseil Général : »la priorité des priorités de la majorité socialiste du Conseil Général est la formation de notre jeunesse. Depuis les lois de décentralisation en 1986, le Conseil Général, sous l’impulsion de Noël Josèphe, consacre plus de la moitié de son budget à la politique de formation : lycées, universités, apprentissage, formation professionnelle. » 14 Ces propos seront confirmés deux ans plus tard par Roland Huguet, « Le Conseil Général a joué un rôle déterminant pour la création et intervient financièrement pour le développement de l’université du Littoral. La formation de nos enfants n’a pas de prix en ces temps difficiles où l’avenir est incertain. » 15 On remarquera que ces dirigeants sont sociabstes et qu’ils ont tout intérêt à promouvoir le projet.
L’université du Littoral ouvre donc officiellement ses portes le 1er octobre 1992 sous la direction de Michel Parreau, le Chef du projet qui sera remplacé l’année suivante par Alain Dubrulle déjà ancien président de Lille I.

LA BIBLIOTHEQUE UNIVERSITAIRE

Des locaux non adaptés

La première rentrée universitaire accueille 2800 étudiants répartis dans les différentes fihères et le chiffre ne cessera d’augmenter chaque année. Le premier objectif est donc atteint : permettre à un maximum d’étudiants de poursuivre leurs études à proximité du domicile familial.
Malheureusement de lourds problèmes se font rapidement sentir : le manque de personnel administratif et d’enseignants tout d’abord et surtout l’absence de bibliothèque universitaire réellement adaptée aux besoins des étudiants, « la création d’antennes universitaires dans les villes moyennes pose évidemment des problèmes de ressources documentaires, car les B.U des universités mères ne sont pas toujours à même ou désireuses d’accompagner cette délocabsation quand elles sont informées : sur la centaine d’antennes recensées en 1990, une trentaine était « sauvages ».
Il existe bel et bien une bibliothèque universitaire à Boulogne-sur-mer mais celle-ci ne comporte que 32 places assises et un nombre relativement faible de volumes. Bien sûr, une telle bibliothèque ne peut prétendre servir les intérêts d’une population étudiante sans cesse croissante. Il convient de comprendre qu’une bibliothèque universitaire est un élément indispensable à une réussite scolaire dans l’enseignement supérieur car elle offre un espace de travail ainsi qu’une possibilité de consultation et d’emprunt d’ouvrages venant compléter le travail réahsé en cours. Sur une période de cinq ans, la progression des inscrits en bibliothèque (+ 56 %) dépasse de très loin celle des effectifs étudiants ((+17 %) ; « Cette croissance confirme que la demande est très forte et que l’institution « bibliothèque » correspond à un besoin essentiel des étudiants. »

LA BIBLIOTHEQUE MUNICIPALE : ELEMENT COMPLEMENTAIRE OU SOLUTION DE RECHANGE ?

PRESENTATION DES LIEUX

Dès le début du XIHème siècle, l’hospice Sainte-Catherine existe déjà en ces lieux ; il abrite les malades, les vieillards et les nécessiteux, mais aussi la foule des pèlerins qui viennent vénérer la statue de la Vierge de Boulogne en l’église Notre-Dame.
En 1628, Les Soeurs Grises abandonnent la règle de Saint-François pour s’affilier à l’ordre des Annonciades, Fondé en 1500 par Jeanne de Valois, elles décident alors de construire un nouveau couvent sur le même emplacement. Sous la Révolution, celui-ci servira de prison et de magasins à vivres et à fourrage. Puis son église, élevée entre 1772 et 79, deviendra la paroisse de la Haute Ville durant la reconstruction de la Cathédrale. Propriété de la commune depuis 1905, date de la séparation de l’église et de l’Etat, l’ancien couvent, miné par la Seconde Guerre Mondiale, sera restauré et inauguré en 1975 pour y loger la Bibliothèque Municipale.
Le fon Jancien de la bibliothèque, riche d’environ 50.000 volumes, compte parmi les plus riches et originaux du Nord de la France.
Parmi les livres, précieux, près de 1100 manuscrits, dont 200 médiévaux, provenant pour la plupart des abbayes de Saint-Vaast ou Saint-Bertin. Les plus anciens datent du Vllème siècle, comme les oeuvres de Saint-Ambroise en onciales, ou du VlIIème pour un évangile selon Saint-Mathieu.
Certains manuscrits romans sont d’une admirable beauté, telle cette grande miniature provenant des Evangiles d’Henin-Liétard (Xllème siècle), [plaquette à l’entrée de la bibliothèque municipale]. Hormis ce riche patrimoine, la bibliothèque possède 400.000 volumes imprimés, 1700 collections de périodiques dont 300 en cours, des estampes et des cartes.
La bibliothèque propose une salle de prêts adultes, une salle de prêts enfants, une salle de travail, un bibliocar qui circule dans les écoles de la ville et un bibliobus qui se déplace gratuitement chez les personnes ne pouvant venir aux heures d’ouverture (personnes âgées, handicapées, commerçants, etc). Il existe également deux annexes dans les quartiers en périphérie de Boulogne. En outre, les locaux sont occupées par les archives municipales, un laboratoire photo et deux salles d’exposition.
En magasin, les ouvrages imprimés sont classés par taille et par ordre d’arrivée tandis que les périodiques occupent un étage spécifique. La politique d’acquisition est assurée par Béatrice Seguin, conservateur directrice adjoint.

DES DIFFICULTES NOUVELLES

Un public trop nombreux

Une bibliothèque aussi riche que celle de Boulogne aurait-elle pu faire office de B.U?
Peut-être, si on lui en avait donné les moyens. Les étudiants ont bien entendu toujours représenté un public naturel au milieu des chercheurs et des simples lecteurs. Mais depuis l’implantation universitaire, la population étudiante s’est nettement multipliée dans la salle de travail autrement appelée la salle Sainte-Beuve. On est vite arrivé à une situation très lourde à gérer. En effet, le samedi après-midi en pleine période scolaire, il faut être présent dès l’ouverture pour espérer avoir une place assise. Une salle toujours remplie, qui plus est par des jeunes est bien sûr devenue un peu plus bruyante lorsque des étudiants doivent travailler ensemble pour un exposé, par exemple. Pour désengorger la salle, les quotidiens ont même dus être transférés au prêt adulte.

faut-il privilégier le public étudiant?

Beaucoup d’étudiants ont fini par utiliser cet espace de travail comme leur étant exclusivement réservé. C’est ainsi qu’à chaque rentrée, le cahier de suggestions est inondé de listes bibliographiques conseillés par les enseignants, qui pour la majorité n’ont pas pris soin de prévenir le personnel.
Il faut bien comprendre que la bibliothèque municipale ne rejette pas le public étudiant, bien au contraire, mais elle estime simplement avec raison, remplir un rôle qui n’est pas le sien. La situation est d’autant plus difficile à vivre qu’aucun crédit supplémentaire n’a été accordé par la municipalité pour agrandir les locaux, embaucher du personnel supplémentaire (la bibliothèque ne dispose même pas d’un magasinier professionnel) ou acquérir plus d’ouvrages. Dans ces conditions, il est justifié que le public étudiant ne soit pas privilégié plus particulièrement qu’un autre.

LE ROLE DES BIBLIOTHECAIRES

Méthode d’acquisition

Une université ayant cette seule vocation se trahit par son manque de locaux et d’équipements. Comment ne pas penser au manque de réelle bibliothèque universitaire?
Dans ces conditions, les bibliothèques municipales paient généralement les pots cassés et se retrouvent « alors en première ligne : priée, voire contrainte, de fournir des locaux, du personnel, des crédits d’acquisitions, elle ne voit pas forcément pour autant ses propres moyens abonder et cette mission nouvelle s’exerce donc au détriment de ses activités et de son public habituel. » 16 C’est le cas pour la bibliothèque de Boulogne-sur-mer ou un certain nombre d’érudits se tourne vers les sections de prêt. La salle Sainte-Beuve semble en effet tellement acquise aux étudiants qu’un démenti doit paraître dans la presse locale, « contrairement à ce qu’on pourrait croire, la salle Sainte-Beuve n’est pas ouverte aux seuls étudiants mais est à la disposition de tous ceux qui cherchent à s’informer, se documenter ou élargir leur champs de réflexion. »

Mode de travail

La bibliothèque municipale se définit avant tout comme un heu de recherche personnelle ou professionnelle. Il convient de préciser que la notion de recherche s’applique aussi bien aux érudits, aux chercheurs scientifiques qu’à la personne qui veut connaître les origines de son nom ou qui veut consulter les journaux officiels pour des démarches juridiques. Cette notion regroupe également la recherche dans un cadre scolaire. Notons qu’une bibliothèque universitaire se fixe les mêmes objectifs pour un public plus spécialisé mais plus restreint, « Servir la recherche et servir l’étude, telles sont bien les missions de la B.U. Pour les remplir convenablement, il lui faut donc suivre de très près le développement de l’un et de l’autre. »

 

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Table des matières
Introduction 
I – Le schéma « université 2000 »
A – La genèse du projet
Al – Les méthodes
B – Les objectifs
C – Le partage des responsabilités
Cl – Vers une gestion décentralisée
C2 – La question du Financement
D – Les inconvénients de la délocalisation
TT – La situation nnlitinne de Boulogne
A – « Université 2000 » = Un projet socialiste
B – L’université au coeur des querelles
B1 – Le problème de la bibliothèque universitaire
B2 Un manque de dialogue
C – L’université en tant que « défi » économique
Cl – Une volonté d’empêcher la « fuite » des étudiants
C2 -L’image attractive de l’université
C3 – Une possible relance du commerce
m – T a hihliothèmie universitaire = le nrohlème maienr de l’université rin littoral
A – L’université du littoral en question
Al – Les raisons du choix géographique de l’implantation universitaire
A2 – Les différentes filières boulonnaises
A3 – Les protagonistes du projet dans le Nord
B- La bibliothèque universitaire
B1 – Des locaux non adaptés
B2 – Un problème majeur
B3 – Les protestations étudiantes
II-LA BIBLIOTHEQUE MUNICIPALE : ELEMENT COMPLEMENTAIRE OU SOLUTION DE RECHANGE ?
Présentation des lieux
B – Des difficultés nouvelles
B1 – Un public trop nombreux
B2 – Faut-il privilégier le public étudiant ?
B3 – La bibliothèque municipale victime d’un projet de prestige
C – Le rôle des bibliothécaires
C1 – Méthode d’acquisition
C2 – Mode de travail
y – L’cxempk ris Valence
A – Un projet soutenu et réfléchi
Al – Des locaux communs
A2 – Une bibliothèque moderne
A3 – Des crédits spécifiques au service de la bibliothèque
B – Le rôle des bibliothécaires
B1 – Méthode d’acquisition
B2 – Mode de travail
Conclusion 
Notes 
Bibliographie
Annexes

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