Kératite herpétique à HVF-1

 Kératite herpétique à HVF-1

 Chats de un à six mois

Signes généraux
Chez les chats domestiques, la primo-infection se caractérise par une réplication diffuse du virus dans l’épithélium des organes du haut appareil respiratoire (sinus, muqueuse nasale, amygdales). Les signes cliniques résultent d’un effet cytopathique direct sur les cellules des tissus infectés et peuvent être aggravés par une surinfection bactérienne. Les signes cliniques typiques d’une infection par le HFV-1 sont des éternuements, un écoulement nasal mucopurulent. Les symptômes persistent en général pendant dix à quatorze jours. Il faut cependant noter que l’importance et la durée des signes cliniques varient avec l’importance de l’inoculum.
– Signes ophtalmologiques
On observe une conjonctivite aiguë après une incubation de deux à trois jours. La grande majorité des chats guérit cliniquement mais 80 % demeurent des porteurs latents (8) (14) et chez 45 % de ces chats, le virus latent se réactivera spontanément entraînant soit un nouvel accès clinique soit une simple réactivation sans symptômes.

Chats adultes

– Conjonctivite herpétique
Le FHV1 peut être à l’origine de conjonctivites chez les chats qui ont été exposés et ont guéri de l’infection plus tôt au cours de leur vie. Les récidives sont souvent liées à un stress : atteinte par une autre maladie, introduction d’un nouvel animal dans le foyer, déménagement… Chez ces chats, les signes d’infection respiratoire sont souvent absents. Comme au cours du syndrome respiratoire aigu, la conjonctivite tend à être bilatérale.
L’infection conjointe par le virus de l’immunodéficience féline (FIV) ou par le virus leucémogène félin (FeLV) conduit à une récurrence plus rapprochée des épisodes de conjonctivite.
Les signes cliniques de la conjonctivite à HFV1 chez le chat adulte ne sont pas diagnostiques : la conjonctive est hyperhémiée, il y a un blépharospasme intermittent, et les sécretions oculaires sont séreuses. Lorsque l’atteinte progresse, les sécrétions deviennent muqueuses à muco-purulentes et la conjonctive enfle. Le chemosis n’est pourtant pas un signe rencontré obligatoirement lors de conjonctivite herpétique.
– Kératite herpétique
Le HVF-1 semble causer des dégâts cornéens via deux mécanismes différents. D’une part, il peut causer une ulcération cornéenne par ses effets cytopathiques sur l’épithélium cornéen et, lorsque cela se produit, des lésions caractéristiques en carte de géographie (ou dendritique) sont observées. Cependant, le tropisme du virus pour les tissus cornéens est limité. (15) Pour cette raison, la kératite dendritique peut être difficilement observable. D’autre part, puisque les lésions épithéliales n’atteignent que rarement la profondeur de la membrane de Bowman, leur identification peut s’avérer difficile sans l’emploi de rose Bengale. Au cours de la primo-infection oculaire, les ulcères cornéens tendent à être petits et nombreux. Ils sont dits microdendritiques.Le second mécanisme à l’origine de dommages cornéens n’est pas lié directement à la réplication virale. En effet, l’apparition de dommages sur le stroma cornéen est précédée par l’absence prolongée de l’épithélium cornéen, une diminution du nombre de lymphocytes circulants et du nombre de mitoses, ainsi que l’acquisition des antigènes viraux par le stroma cornéen. (16) Ainsi, dans la kératite stromale liée au HVF-1, la suppression de la réponse immunitaire locale semble permettre au virus d’accéder au stroma cornéen.
L’emploi de topiques ou d’injections sous-conjonctivales à base de corticostéroides tend à favoriser l’apparition de la kératite stromale.
Les signes cliniques de la kératite herpétique varient en fonction de la chronicité et de la profondeur de l’infection : – la kératite dendritique aiguë s’accompagne d’une conjonctivite modérée, d’un blépharospasme et souvent d’un écoulement oculaire séreux à muco-purulent. (10) – lors de kératite chronique , le stroma cornéen peut être légèrement oedématié dans l’aire de la lésion et des aires de fibrose et de néovascularisation superficielle peuvent apparaître.
Les formes épithéliales et stromales de kératite herpétiques peuvent être unilatérales (10).
La formation d’un séquestre cornéen intervient parfois secondairement à l’ulcération chronique liée au HVF-1. Les chats présentant des ulcères cornéens ne se comblant pas pendant plusieurs semaines, présentent un haut risque de formation d’un séquestre cornéen au sein du stroma ainsi exposé. De plus, les chats recevant des corticostéroides sous forme de topiques ou via des injections sous-conjonctivales ont plus de risques de développer un séquestre cornéen.
Un entropion se développe parfois secondairement à la douleur oculaire associée aux ulcères cornéens ou à la conjonctivite. Cet entropion aggrave la douleur oculaire et peut également favoriser la survenue d’un séquestre cornéen.
L’infection par le HVF-1 est peu fréquemment associée à une insuffisance de sécrétion lacrymale, et à une diminution de la sensibilité cornéenne.

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Table des matières

Introduction
Première partie : l’herpès virose, étude bibliographique. Etude détaillée du diagnostique
1.1Définitions- Généralités
1.1.1 Définition des lésions cornéennes les plus fréquentes chez le chat
1.1.1.1 Kératites
1.1.1.2 Ulcère cornéen- kératites ulcératives
1.1.2 Spécificité des kératites félines
1.2 Kératite herpétique à HVF-1
1.1.3 Présentation du virus
1.1.3.1 Etiologie
1.1.3.2 Pathogénie
1.1.3.3 Epidémiologie
1.1.4 Symptômes oculaires de l’herpès virose féline
1.1.4.1 Chaton nouveau-né
1.1.4.2 Chats de un à six mois
1.1.4.3 Chats adultes
1.1.5 Diagnostic différentiel
1.1.5.1 Chlamydioses
1.1.5.2 Calicivirose
1.1.5.3 Association à d’autres viroses
1.1.5.4 Mycoplasmoses
1.1.6 Intérêt des examens complémentaires chez les animaux de plus de six mois
1.1.6.1 Intérêt des colorants : fluorescéine et rose Bengale
1.1.6.2 Cytologie sur frottis cornéen
1.1.6.3 Immunofluorescence
1.1.6.4 Isolement viral
1.1.6.5 Réaction de polymérisation en chaîne : PCR
1.2.4.5.1 Traitement de l’échantillon prélevé
1.2.4.5.2 Technique de polymérisation in vitro
Deuxième partie : étude du diagnostic de l’herpès virose par la méthode PCR
2.1 Méthode- Mode opératoire
2.1.1 Animaux
2.1.2 Matériel
2.1.3 Méthode
2.1.3.1 Traitement du prélèvement
2.1.3.2 Polymerase chain reaction ou polymérisation in vitro
2.1.3.2.1 La PCR nichée
2.1.3.2.2 La PCR en temps réel avec sonde Taq Man
2.2 Résultats
2.2.1 Résultats
2.2.2 Limites
2.3 Discussion
2.3.1 Discussion des résultats liés au sexe de l’animal
2.3.2 Comparaison avec les méthodes de diagnostic employées précédemment
2.3.2.1 Différence de sensibilité entre la culture virale et la PCR pour la détection de l’HVF-1 chez des chats vaccinés ou non
2.3.2.2. Comparaison de la PCR, de l’isolement viral et de l’immunofluorescence indirecte pour la détection d’herpès viroses spontanées
2.3.2.3 Diagnostic de l’infection par l’herpès virus félin par immunohistochimie, PCR et hybridation in situ
Conclusion
Bibliographie
Annexes

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