Outils et méthodes d’évaluation de projet d’investissement

Investissement et mode de financement

L’augmentation de capital

L’augmentation de capital se traduit par transfert de valeur des actionnaires aux créanciers puisque se revalorisent grâce à l’argent des actionnaires. Donc l’augmentation de capital est définie comme étant « une opération de financement externe, car l’entreprise fait appel à des associés qui sont tiers sur le plan juridique. Elle est en autre opération de fond propre du moment où celle-ci n’entraine pas d’engagement de remboursement suivant un échéancier »10 Ces apports s’effectuent soit en nature (cession à l’entreprise d’immeubles, de matériel, d’actif incorporels), soit en argent liquide ou en numéraire.

En contrepartie, les apporteurs de ces fonds se voient reconnaitre une participation au capital c’est-à-dire la propriété d’une part de capital qui leur confère ainsi11le statut d’associé dans la mesure ou les augmentations de capital par apport en numéraire ou en nature apportent des moyens nouveaux à l’entreprise qui en bénéfice, elles contribuent effectivement à son financement dans le cas des augmentations de capital par incorporation de réserves. L’entreprise intègre au capital une fonction de réserves représentant des bénéfices antérieurement dégagé et non prélevés par le propriétaire Dans le cas l’augmentation de capital par conversion de dettes ne semble pas avoir d’incidence sur le financement de l’entreprise, dans ce cas en effet, on se borne à virer en capitaux propres un montant qui figurait antérieurement dans des comptes de dettes, sans modifier l’enveloppe globale des ressources c’est-à-dire le montant de passif. Au total, parmi toutes les formes d’augmentation de capital, seules celles qui sont effectuées en contre partie d’apport en numéraire et d’apport en nature apparaissent directement comme des opérations de financement, les autres formes apparaissent comme des restrictions de ressources sans que le total du montant soit affecté.

Risques et fluctuation de valeur d’un titre financier

D’après l’analyse des risques en plusieurs types différents, nous nous somme aperçu que tous les risques liés au cycle de vie d’entreprise peuvent peser sur les résultats et les flux de trésorerie d’une entreprise, si les flux d’une entreprise sont dégradés du fait de la matérialisation d’un risque, ainsi les investisseurs à chercheront toujours à vendre ces titres c’est-à-dire diminution de la valeur L’entreprise est soumise des risques importants conduira certains investissements pour acquérir ses titres, la perception par les investissements que les flux de trésorerie de l’entreprise sont incertains, ce qui se traduit par une réduction de la valeur. En revanche, la finance moderne repose sur le postulat que les investisseurs cherchent à réduire le caractère aléatoire de leurs flux trésorerie futur par nature, au risque va rende incertains les flux futur que doit générer un actif18. Enfin, le financier ne considère un risque que dans la mesure où celui-ci à une influence sur la valeur, et ce changement d’anticipation des flux de l’actif ou du taux d’actualisation de ces flux trésorerie.

Conclusion générale

63 Quelque soit le degré de développement de l’entreprise le recours à l’investissement s’avère impératif pour sa survie et assurer sa pérennité à long terme. Tout au long de ce travail, nous avons essayé d’apporter des éléments de réponses à notre problématique à savoir : comment une entreprise étudie les modalités de financement disponibles pour le projet d’investissement et les contraintes?Dans le pivot théorique, nous avons constaté que toute étude des processus de choix d’investissement consiste en principe à maximiser la valeur de l’entreprise c’est-à-dire la richesse des actionnaires. Par ailleurs, les concepts associés sont ceux du temps, de l’actualisation et du risque. Nous avons essayé, dans notre revue de littérature, de donner un aperçu sur le financement des projets d’investissement qui s’offre à l’entreprise. Cette dernière est obligée de choisir un mode de financement qui répond non seulement quantitativement mais aussi qualitativement à ses exigences. En d’autres termes, elle doit, avant de choisir un mode de financement, étudier les avantages qu’il offre relativement aux sources. L’utilisation des méthodes d’évaluation de projet fondées sur la notion de critères d’évaluation n’est pas une réussite en soi.En effet, ces critères d’évaluation pris isolement ne servent pas à construire une prévision, un bon décideur doit utiliser tous les outils dont il dispose avec objectivité et doit savoir faire des rapprochements entre les résultats auxquels ont aboutis les critères choisis.

Durant le stage pratique que nous avons effectué au sein de l’entreprise COJEK, nous avons étudié un nouveau projet d’extension relatif au remplacement de l’ancienne ligne de conditionnement. A l’issu de notre étude, nous nous sommes arrivé à des résultats, qui bien évidement restent discutable sur la viabilité confirmée par le calcul des critères utilisés. Le délai de récupération actualisé (DRA) du projet (A) montre que le montant investi sera récupéré après 3ans et 1 moins.Par contre,celui du projet (B) sera récupéré après 9 ans et 1 moins et 15 jours. DRA du projet A est inférieur celui du projet B, donc l’entreprise doit choisir le projet (A) parce qu’il permet à l’entreprise de récupérer les fonds engagées initialement. Selon le critère de la VAN de ces projets, l’investissement permet de récupérer la mise initiale et de dégager un surplus qui s’élève respectivement à VAN(A) = 331224 KDA et VAN (B) = 9220025,5 KDA. La VAN de B devient supérieur à celle de A, l’hypothèse de réinvestissement entraîne le choix du projet B.

L’indice de profitabilité (IP) nous confirme l’opportunité d’investir dans ces deux projets, car selon cet indice chaque dinar investi pour le projet (A) rapportera à l’entreprise 1,71 DA et pour le projet (B) il rapportera 1,81 DA. Dans ce cas, l’entreprise préfère le projet (B). Le taux de rentabilité interne(TRI) du projet (A) et projet (B) qui sont respectivement 27,24% et 13,13% sont supérieur au taux d’actualisation choisi par l’entreprise qui est de 10%, ce qui signifie que les deux projetssont rentables. Le travail que nous avons effectué au sein de l’entreprise COJEK nous a donné la chance d’avoir une idée sur son activité principale et la réalisation d’un stage pratique. A travers cette petite expérience dans le mode professionnel nous avons constaté que cette entreprise veille à l’application des différentes étapes d’étude d’un projet d’investissement. Le but de cette étude est de réduire la complexité des choix en repérant dans l’environnement du décideur quels sont les changements les plus susceptibles d’affecter ses résultats dans le bon sens (opportunité) comme dans le mauvais sens (risques). Cela conduit à une vision plus stratégique de l’investissement.

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela rapport gratuit propose le téléchargement des modèles gratuits de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

Introduction générale
Chapitre I : Investissement et mode de financement
Section 1 : Notions sur l’investissement
1. Définition
2. Classification des projets d’investissements
2.1. Classement des investissements selon leur nature
2.1.1. Les investissements immatériels
2.1.2. Les investissements matériels
2.1.3. Les investissements financiers
2.2. Classement des investissements selon leur objectif
2.2.1. Les investissements productifs
2.2.2. Les investissements stratégiques
2.2.3. Les investissements à caractère social ou obligataire
2.3. Classification des projets selon la nature de leur relation dans un programme d’investissement
2.3.1.Projets dépendants
3. Les caractéristiques d’un projet d’investissement
3.1. Le capital investi
3.2. La durée de vie de projet
3.3. Flux de trésorerie généré par le projet
3.4. Valeur résiduelle de l’investissement
4. Rentabilité d’un projet d’investissement
5. Les facteurs influençant l’investissement
5.1.L’environnement économique
5.2. L’évolution de la demande
5.3. L’évolution de l’offre
5.4. La capacité de financement de l’investissement
6. l’importance des investissements pour l’entreprise
7. Les phases d’évaluation d’un projet d’investissement
7.1. La phase d’identification du projet
7.2.La phase préalable
7.3. La phase de faisabilité
7.4.La phase d’évaluation financière d’un projet
7.5. L’évaluation économique
7.6. Phase d’exécution du projet
Section 2 : Les contraintes et mode de financement
1.1.Autofinancement
1.2.L’augmentation de capital
2. Le financement par le recours à l’endettement
2.1. Les emprunts auprès des établissements de crédits
2.2. Les emprunts obligataires
3. Crédit –bail
4. Les décaissements réels
5. Les excédents prévisionnels des cash- flow
6. La maximisation de la rentabilité financière
7. Les autres critères de choix
7.1. La dilution de pouvoir de contrôle et le risque d’O.P.A (l’offre publique d’achat
7.2. Les risques technologiques
7.3. L’adaptation des modalités de remboursement aux contraintes financières de l’entreprise
7.4. La procédure d’obtention
7.5. Les garanties demandées
8. la structure financière optimale
8.1. L’approche financière
8.1.1. Le coût du capital
8.1.2. Maximiser la rentabilité financière
8.2. L’approche managériale
8.1.1. La théorie d’agence
8.1.2. La théorie de signal
8.1.3. La théorie des options
9. les contraintes et les limites de choix du mode de financement
9.1. Les contraintes liées à la situation financière de l’entreprise
9.1.1. La rentabilité
9.1.2. La solvabilité
9.1.3. La liquidité
9.2. Les contraintes classiques
9.2.1 La règle de l’équilibre financière minimum
9.2.2 La règle de l’autonomie financière (l’endettement maximum
9.2.3 Règle de la capacité de remboursement
9.2.4 La règle de minimum d’autofinancement
9.3. Les autres contraintes non financières
9.3.1. Les contraintes juridiques
9.3.2. Les contraintes économiques
Chapitre : II Outils et méthodes d’évaluation de projet d’investissement
Section 1 : les critères de choix d’investissement en avenir certain
1. Capitalisation et actualisation
1.1.Capitalisation
1.2.Actualisation
1.3.Le coefficient d’actualisation et le coefficient de capitalisation
2. Valeur actuelle et valeur actuelle nette
2.1. Valeur actuelle
2.2.La valeur actuelle nette (VAN
3. Le taux de rentabilité actuariel (TRA)
4. Indice de profitabilité interne (TP
5. Délai de récupération actualisé (DRA
6. la comparaison entre la VAN et TRI
7. les cash-flows d’un projet d’investissement
7.1.les différentes étapes d’un projet d’investissement
7.1.1. Les dépenses initiales
7.1.2. Les cash-flows générés durant la vie du projet
7.1.2.1.Les cash-flows d’exploitation hors frais financiers
7.1.2.2.La variation du BFR
7.1.3. Le cash-flow en fin de vie
7.2.Grands principes du calcul des cash-flows
7.2.1. L’indépendance par apport aux modalités de financement
7.2.2. L’incidence de la fiscalité
7.2.3. L’incidence de l’inflation
7.2.4. La prise en compte des flux différentiels
7.2.4.1. Propriétés d’additivité des VAN
Section 2 : Evaluation et choix d’investissement en avenir incertain
1. Le Risque d’un titre financière
1.1.Analyse des différents risques
1.2. Risques et fluctuation de valeur d’un titre financier
1.3.les outils de mesure de la rentabilité et de risque
2. Le risque et portefeuille
2.1. L e risque d’un portefeuille
3. Taux de rentabilité exigé et marché en équilibre
3.1.La rentabilité exigée par un investisseur : Le MEDAF
3.1.1. Le modèle d’évaluation des actifs financiers (MEDAF
3.1.2. Les paramètres du modèle
3.1.3. La relation du MEDAF
4. la structure des taux d’intérêt
4.1.Titre de dette et risque
4.2. Les différents taux d’intérêt
4.2.1. La décomposition d’un emprunt
Chapitre 03 : Décision d’investissement au sein de COJEK
Section1 : présentation de l’entreprise COJEK
1. Présentation de l’unité
2. Objectif et évolution
3. Situation géographique
4. Présentation des différentes chaines de production…
5. Description des différents services
Section 2 : Etude et analyse d’un projet d’investissement
1. Présentation du projet
1.1. Indentification du projet.
2. Exposé des motifs (12000B/H
2.1. Les caractéristiques se l’ancienne ligne de conditionnement (projet A)
2.3. Les dotations aux amortissements
2.4. La durée de vie économique
2.5. Les dépenses de l’investissement initial
2.6. Calcul de la capacité d’autofinancement (CAF
2.7. Détermination de la valeur résiduelle
2.8. Application des critères de choix d’investissement
3. Exposé des motifs de projet (B) (48000 b/h
3.1. Les dépenses initiales de l’investissement
3.2. Chiffres d’affaires et différentes charges prévisionnelles
3.2.1.Chiffres d’affaires prévisionnelles
3.2.2. Les différentes charges prévisionnelles
3.3. Datations aux amortissements
3.4. Les caractéristiques de la nouvelle ligne de conditionnement de projet (B
3.5. Présentation graphique des chiffres d’affaires et des charges prévisionnels liés aux projets
B et A
3.6. Calcul de la CAF
3.7.Récupération de besoin en fonds de roulement
3.8. Détermination de la valeur résiduelle
3.9. Calcul des cash-flows prévisionnels
Conclusion générale
Bibliographie
Annexe

Rapport PFE, mémoire et thèse PDFTélécharger le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *