Soutenance mémoire
Les formes d’apprentissage
Il existe différentes formes d’apprentissage. La première forme est le dressage. Ce dernier ne prend en compte ni les intérêts, ni les désirs de l’individu. Les conduites acquises ne sont qu’automatisme déclenché par les circonstances présentées sans que le sujet puisse les transformer pour les adapter. En fait, le terme dressage est utilisé surtout pour les animaux, basé sur le conditionnement qui consiste à une association d’un stimulus et d’une réponse adéquate de l’animal. Mais pour un individu, le dressage est une forme d’acquisition par la souffrance puisque c’est une forme de contrainte extérieure qui impose un sujet d’acquérir certaines conduites, sans que soit fait appel à son initiative. De plus, le dressage ne donne aucun savoir faire et le conditionnement ne permet pas de rendre compte des apprentissages complexes. La seconde forme d’apprentissage est l’imitation. Cela consiste à reproduire ce que fait autrui et par la même possibilité de l’apprendre alors qu’on ne savait pas le faire au départ. Dans le dressage, il existe un stimulus provoqué par l’extérieur qui provoque une influence, un changement de comportement d’un individu. Par contre, dans l’imitation, il n’y a pas de stimuli, le sujet a un modèle proposé par une autre personne. C’est à partir de ce modèle proposé que le sujet construit son savoir, modifie ou enrichit ce qu’il sait déjà. Une troisième forme d’apprentissage est la répétition. Elle vient du verbe répéter qui signifie faire la même chose plusieurs fois. Dans cette forme d’apprentissage, le sujet apprend tout d’abord de façon passive puis de plus en plus activement jusqu’à ce qu’il puisse le maitriser. . Chaque performance marque un progrès par rapport à la précédente. Donc, la répétition signifie surtout l’acte de reproduire un savoir faire pour le maitriser. À part ces trois formes d’apprentissage, il existe aussi une autre forme d’apprentissage qui est l’apprentissage par essais et erreurs. Dans ce cas, on ne donne ni un modèle, ni un mode d’emploi à l’individu. Il procède aveuglement par tâtonnement en éliminant les erreurs progressivement tandis que les essais utiles se conforment et s’enchainent avec de plus en plus d’aisance Deux stratégies peuvent être distinguées qui sont la suppression des causes de l’échec et la recherche des facteurs de succès. Dans la première stratégie, le sujet détecte les événements conduisant à l’échec puis les élimine de façon à ce qu’il ne commette plus la même erreur permettant le progrès dans son apprentissage. La deuxième stratégie permet lors des essais de connaitre les événements caractéristiques du succès afin qu’il le reproduise pour confirmer son savoir. Une dernière forme d’apprentissage est la méthode qui permet de diminuer les erreurs et les essais en utilisant une méthode quelconque lors d’un apprentissage. Le nombre d’essais est minime et cela empêche les erreurs de se reproduire. De plus, elle permet de supprimer les risques. Le but de l’apprentissage méthodique est de pouvoir trouver sa propre méthode d’apprendre à apprendre. En effet, si la méthode est comprise par le sujet, elle lui permet de prendre en main son propre apprentissage.
Les théories de l’apprentissage
– Au début du XXIème siècle, les premières théories dites modernes de l’apprentissage se sont intéressées aux apprentissages de types mécaniques où il s’agit d’accumuler une suite d’information. C’est le cas de l’apprentissage Skinnerien du type stimuli-réponses encore appelé apprentissage programme ou théorie Behaviouriste. Les points centraux de la théorie sont les idées du conditionnement et de renforcement. Le renforcement consiste pour l’élève dans le fait de savoir qu’il a donné la réponse, lorsque c’est le cas. Mais, pour que le renforcement soit efficace, il faut qu’il porte sur une petite quantité d’information. La théorie Behavioriste conduit alors à décomposer la matière à enseigner en unité élémentaire de connaissance, chacune fait l’objet d’un exercice particulier.
– Cognitivisme, Gagne, 1965 : un des premiers psychologues contemporains à se pencher sur l’importance des connaissances intérieur dans l’activité d’organisation de l’élève. Il distingue d’une part des concepts concrets dont l’apprentissage est basé sur des propriétés observables et d’autres parts les concepts définis pouvant être appris au moyen d’une définition. Pour lui, l’apprentissage scolaire se fait à travers le langage et les concepts concrets, ceux-ci sont progressivement remplacés par des concepts définis. L’apprentissage de concept définis conduit l’élève à exprimer la connaissance acquise par une démonstration et la mémorisation d’un savoir scientifique ne peut se réduire au simple décodage des éléments verbaux qui les expriment.
– Constructivisme par Piaget : La pratique de l’apprentissage expliqué par cette théorie reste encore mal définie. L’apprentissage est créé par chaque apprenant et a une signification sociale. Ceux-ci nécessitent une prise d’engagement et participation sociale de l’individu. Le transfert des savoirs se fait par la socialisation
– Humanisme par Roger : Cette théorie dit que l’apprentissage se fait par la réflexion sur l’expérience personnelle. L’apprentissage est du sous l’influence de la motivation, des expériences et des relations. Elle annonce aussi l’apprentissage autodirigé et autonome. Le transfert de savoir se fait par la transparence.
– Cognitivisme, par Siemens : Cette théorie annonce que l’apprentissage se fait par distribution dans un réseau (social, conceptuel, biologique), technologiquement renforcé. Dans ce cas, l’individu est capable de reconnaître et interpréter les modèles d’apprentissage. La théorie explique aussi l’apprentissage complexe.
Formulation des questionnaires
Des questionnaires ont été conçus pour mener à bien les enquêtes (annexe I, II, III) La formulation des questions a été faite de manière simple afin d’éviter les ambigüités. Ainsi, trois questionnaires différents ont été conçus : un pour les élèves, un pour les enseignants et un pour les responsables administratifs des quatre lycées. Pour les élèves, chaque question a été traduite en version malgache pour éviter les incompréhensions. Dans chaque questionnaire : le nom de leur établissement d’origine, le sexe de la personne enquêtée sont à renseigner en haut. Le questionnaire comporte trois grandes parties : la première partie est consacrée aux objectifs poursuivis pendant et après la manipulation. Cette première partie comporte sept questions dont trois sont des questions fermées (questions à choix multiples) et quatre questions ouvertes sur les points essentiels de la manipulation afin de tester s’ils ont pu apprendre quelque chose ou non pendant les TP. Les impacts de la découverte de la manipulation ont été invoqués dans la deuxième partie du questionnaire. Cette partie comporte quatre questions dont deux fermées et deux autres ouvertes. Les idées et suggestions des élèves pour améliorer la séance de TP en Génétique au lycée ont été sollicitées dans la troisième partie du questionnaire. Pour les enseignants, la formulation du questionnaire est la même que pour celui des élèves. Mais la première partie du questionnaire renferme trois questions dont deux questions ouvertes et une fermée. La deuxième partie comporte quatre questions dont deux sont fermées et deux ouvertes. La dernière partie renferme trois questions. Pour les responsables du lycée, le questionnaire se base surtout sur la détermination des matériels existants dans le laboratoire de chaque lycée ainsi que ceux qui manquent. Tous les questionnaires sont anonymes et les questions ont été choisies par rapport aux objectifs de l’étude.
DISCUSSION
L’inventaire du style d’apprentissage peut se faire par différentes méthodes selon le concept en question. Et il existe aussi différente façon pour traiter les résultats obtenus. Dans le présent document, la réalisation d’une pratique en Génétique constitue la démarche pour l’inventaire du style d’apprentissage des élèves. Cela est suivi par une enquête et le traitement des données d’enquête sur le logiciel épi-info ainsi que la pratique de test statistique chi-deux. L’article intitulé «Quel est mon style dominant?»(STYLE D’APPRENTISSAGE, 1996) a fait aussi l’inventaire du style d’apprentissage des élèves en faisant une animation par radio, par un vidéo et par des gestes. Ceci est suivi par la distribution d’une fiche d’enquête comportant des questions à choix multiples numéroté de 1 à 30 où l’élève surligne les numéros des énoncés qu’ils se rassemblent le plus parmi les listes données. Le traitement des données se fait par comptage des numéros surlignés par les élèves. Dans cet article, le test statistique est absent. ANDRIAMBONINJATOVO,(2012) a fait aussi une enquête au LMA en Histoire. Comme méthode, la pratique de l’observation de classe débuté par les travaux sur terrains qui se porte sur l’environnement physique du lycée à l’intérieur et à l’extérieur de la salle de classe pour identifier en gros les atouts et les obstacles du travail personnel des élèves dans l’établissement. Puis, des observations de classe pour identifier la participation des élèves pendant le cours de l’Histoire a été fait par cet auteur après les travaux sur terrains. L’auteur donnait un thème aux élèves et le laissait traiter par eux à la maison et un débat se fait la prochaine cours. Cet auteur ne fait pas de test statistiques mais il utilisa les variables de DUNKIN et BIDDLE pour décripter les attitudes des enseignants et la grille de CRAHAY DELHAXE pour la comparaison du taux de l’indice de participation st de non participation des élèves durant la séance du cours de l’histoire : TSITOARA (2010), a fait aussi l’étude de l’apprentissage des élèves en Histoire et Géographie. Elle a tiré une idée dans son étude que les élèves sont libres de choisir les méthodes qui leur conviennent pour apprendre leur lecon (méthode par cœur, lire des livres). Cet auteur utilisa le logiciel ExelSTAT pour le traitement des données d’enquête. Le test statistique ne figure pas dans son travail. RAKOTOMAMONJY (2011), a fait l’étude de l’enseignement-apprentissage de la Géographie par l’enseignement assisté par ordinateur (EAO). Il identifia les styles d’apprentissage des élèves analysant les résultats de l’intérogation écrite.
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Table des matières
INTRODUCTION
PARTIE I : GÉNÉRALITÉS
I.1. Généralités sur le style d’apprentissage
I.1.1. Définitions
I.1.1.1. Style
I.1.1.2. Apprentissage
I.1.1.3. Style d’apprentissage
I.1.2. Les formes d’apprentissage
I.1.3. Les théories de l’apprentissage
I.1.4. Les styles d’apprentissages
I.2. Généralités sur le style d’enseignement
I.2.1. Définition
I.2.2. Les styles d’enseignements
PARTIE II : DESCRIPTION DES LIEUX D’ÉTUDES
II.1. Le lycée Moderne Ampefiloha
II.2. Le Lycée Andohalo
II.3. Le lycée Ampitatafika
II.4. Le lycée Fenoarivo
PARTIE III: MÉTHODES ET MATÉRIELS D’ÉTUDES
III.1. MÉTHODES
III.1.1. Recherche thème et titre de mémoire
III.1.2. Recherche bibliographie
III.1.3. Recherche de logiciel de traitement des données d’enquête
III.1.4. Choix des Lycées
III.1.5. Formulation des questionnaires
III.1.6. Enquêtes
III.1.7. Déroulement de l’enquête
III.1.8. Méthode d’analyse des résultats d’enquête
III.2. MATÉRIELS
PARTIE IV: RÉSULTATS, INTERPRÉTATIONS ET DISCUSSIONS
IV.1. Résultats des réponses par les élèves
IV.2. Résultat et interprétation des réponses des enseignants
IV.3. Résultats et analyses des réponses des personnes responsables des quatre lycées
IV.4. DISCUSSION
PARTIE V : INTERET ET SUGGESTIONS
V.1. Suggestion
V.1.1. Pour l’état
V.1.2. Pour le niveau formel
V.1.3. La pédagogie différenciée
V.2. Intérêt
CONCLUSION
Bibliographie
ANNEXE
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