Invariants et Variation ou de l’intertextualité à la récriture 

L’espace dans le roman

Deux espaces distincts se jouxtent dans le récit. L’espace terrestre situé à la surface de la terre représenté essentiellement par l’espace urbain et l’espace souterrain, infernal. La description de l’espace urbain se nourrit des caractéristiques de la grande ville avec ses
problèmes de circulation, de surpopulation, de bandes de miséreux, de quartiers mal famés, etc. Inspiré de la ville de Naples, l’auteur choisi de dérouler l’intrigue du roman dans cette ville d’Italie et s’emploie à donner des indications spatiales très précises en utilisant des noms de rues, de places, en nommant les endroits, les lieux et ancre ainsi le récit dans un concret géographique.
En ce qui concerne l’espace infernal, il est appelé dans le roman par la descente aux Enfers mais il est évoqué également par le paratexte avec le titre du roman « La Porte des Enfers ». Cette porte matérialise le passage entre les deux mondes. Par elle, les deux espaces qui coexistent, s’interpénètrent, sont perméables.

L’espace urbain

La ville, représentée comme un lieu rempli de constructions, grouillant de vie : des embouteillages, une foule des gens dans les églises (p.121), sur les trottoirs, est avant tout l’espace des vivants. Cette ville dans laquelle évoluent les personnages du roman c’est Naples. « Naples s’éveille lentement… Je vais rejoindre le centre-ville » raconte Filippo au début du roman à la page 11. Elle est aussi configurée par ses constructions : les immeubles, des grands hôtels de bord de mer, les églises -santa Maria del Purgatorio, Santa Maria di Montesanto, etc, – les cafés (celui de la via Roma où Matteo rencontra l’inspecteur (p.63), le café de Garibaldo), les restaurants (chez Bersaglièra où travaille Filippo de Nittis), l’hôpital, le cimetière sur les hauteurs de Naples, etc.
Et aussi son peuple, ses peuples. Les gens qui s’affairent le jour : les passants, les clients du restaurant, ceux de l’hôtel servis par Giuliana, les enfants qui jouent dans le rues de la ville (p.46), les fidèles qui affluent dans les églises napolitaines et les criminels assoiffés de pouvoir, les assassins de Pippo (p. 64/65). À côté de cette foule de gens ordinaires évoluant le jour, il y a aussi les miséreux et les gens qui évoluent dans la nuit, tous ceux qui effrayés par la vie cherchent à se consoler dans ses bras.
Le narrateur décrit au rythme des déplacements de ses personnages, un espace structuré, organisé à l’image d’une grande ville. Toutes ces précisions ont pour effet de rendre la perception de l’univers urbain très réaliste pour le lecteur et familière quant aux personnages du roman. L’évocation de la guerre des clans, les deux familles napolitaines qui se disputent le pouvoir de la Camorra, la mafia napolitaine dont Pippo est une des victimes, inscrit le récit dans une réalité sociale et historique propre à la ville de Naples. La référence ensuite, à la personne de Padre Pio (page 118 et aussi 255) renforce ce rapprochement à la réalité culturelle italienne. Le but de la description de l’espace urbain est d’ancrer le roman dans la réalité contemporaine, proche des lecteurs.
En somme, grâce à un ancrage référentiel très fort, l’espace urbain se présente dans le roman comme un espace connu, maîtrisé, apprivoisé et donc banal. Étant défini comme tel, il servira de cadre à des transformations qui donneront lieu en un univers dysphorique, menaçant, et finalement infernal. La ville change de visage progressivement et parallèlement à la psychologie des personnages principaux. L’espace se transforme selon l’évolution des personnages.

L’espace infernal

De l’autre côté de l’espace urbain, ou plutôt dans son prolongement géographique et vertical, se place l’espace des Enfers, l’Au-Delà. Dotés d’un lieu, les Enfers sont décrits par le narrateur au rythme de l’avancée des personnages sur leurs territoires. C’est à travers leurs yeux que l’espace infernal se dessine. D’inspiration essentiellement virgilienne, il fait aussi l’objet d’une description par le narrateur qui permet d’esquisser une géographie des Enfers selon Laurent Gaudé.
Surgi de l’espace mythique, l’apparition de l’espace infernal dans le roman marque une rupture dans l’l’illusion de la réalité crée par les descriptions de l’espace urbain et se pose en contre poids.
Récriture d’un mythe littéraire, l’espace infernal, les Enfers, il se construit à l’aide de références, d’allusions, d’emprunts intertextuels faits aux œuvres littéraires antérieures. Aux indications géographiques de l’espace urbain répondent les indices intertextuels donnant forme à l’espace infernal. Ainsi à la représentation réaliste de la ville dans le roman, inspirée de Naples et de sa région en général, répond une autre représentation celle des Enfers, espace dont l’existence n’est attestée que dans et par la littérature.

La place des Enfers dans le roman

Les enfers, leur description et la descente occupent les chapitres XIII à XV dans le roman. Cependant ils y sont présents dès le début. D’abord comme objet de réminiscences du personnage principal, relatés par le narrateur homodiégétique. Ils prennent forme néanmoins et se dévoilent au lecteur, dans le deuxième récit, aux termes d’une descente aux Enfers inspirée de celles de la littérature classique.

Les Enfers : d’un objet de réminiscences à un lieu précis

La description des Enfers reste tributaire de la narration à voix multiples qui structure le roman, comme plusieurs autres épisodes tel par exemple le tremblement de terre (raconté à la fois par plusieurs personnages). Elle est de ce fait prise en charge par les différents narrateurs décrivant tantôt des réminiscences d’un passage aux Enfers tantôt une expérience détaillée de descente aux Enfers.
Les Enfers sont d’abord évoqués par Filippo, narrateur homodiégétique, au moyen d’un « je », en l’an 2002, lorsqu’il raconte, au présent, les souvenirs de son séjour parmi les morts. Il s’agit d’une sorte de réminiscences cauchemardesques émergeant pendant son sommeil ou des visions diurnes qui envahissent ses pensées. Le témoignage de Filippo, au début du roman, offre au lecteur une approche énigmatique des Enfers. Cette étrange histoire d’ « Enfers » s’immisce dans son récit par petites touches clairsemées. Il y fait référence au chapitres I, III, VI, XVII, et bien sûr aux derniers chapitres du roman.
Les Enfers, désignés comme un univers terrifiant, s’installent progressivement dans le roman. Les premiers témoignages ont la forme du souvenir. Souvenirs sensibles : sonores, mais aussi olfactifs et enfin visuels.

Une topographie détaillée

La traversée de la ville se termine à proximité du port, devant une petite tour à peine remarquée et dont la porte est dissimulée par des broussailles, des ronces. Un changement significatif de paysage, des plantes surgissent dans le paysage urbain mais des plantes agressives, signe d’une nature hostile, désordonnée et défensive. C’est le début de la descente. Cette sorte de végétation agressive, préfigure la flore du paysage infernal.
Les Enfers sont décrits comme un espace compartimenté, composé de deux parties : d’une sorte d’antichambre qui s’étend de la descente jusqu’à la porte des Enfers et l’espace infernal à proprement parler, que l’on découvre derrière la porte lui-même d’une configuration assez variée.

L’antichambre et la porte des Enfers

La porte de Naples donne accès à la descente. Elle s’ouvre sur une sorte de puits dans lequel est taillé un escalier fait des « marches hautes et irrégulières ». L’espace du puits est assez étriqué, ses parois sont à portée de la main « il tâtonnait le long des parois », (p.171).
À la nuit extérieure succède l’obscurité des lieux. Cette première descente, au sens propre, matérialisée par un mouvement vertical et descendant a une durée : 1 heure.

Les Enfers

Deux grands espaces se succèdent derrière la porte. Un premier qui s’étend du fleuve des larmes jusqu’à la barrière rocheuse. Ils y observent les âmes des enfants morts nés et celles des personnes mortes subitement. Ils accèdent ensuite au second espace en traversant les salles creusées dans la montagne de la barre rocheuse. Au sein de ce second espace Matteo découvre les spirales de la mort.
Dans le premier espace, de l’autre côté de la porte, se situe la plaine à l’herbe noir et le fleuve des larmes. Il faut le traverser. Don Mazerotti explique à Matteo que le fleuve brasse les âmes et les tourmente. Il les dépouille de tout souvenir de bonheur qu’elles ont connu sur terre, les moments heureux sont enlaidis de manière exagérée et c’est ainsi qu’on enlève aux âmes toute envie de retour à la vie.
Une fois arrivés sur l’autre rive ils observent, depuis une colline faite de scories, les soldats de la mort. Hautes silhouettes, d’un noir de quartz, des géants squelettiques qui empêchent la fuite des âmes désireuses de remonter en surface. Les ombres qui essaient de revenir sur terre sont les enfants morts nés dont les paupières et la bouche sont cousues et tous ceux morts accidentellement qui avaient déjà eu le temps d’élaborer un projet de vie (p. 185/186). Arrivés à une haute barre rocheuse, une entrée monumentale est taillée dans la pierre, protégée, là encore, par des arbustes épineux formant une barrière végétale, les buissons sanglants (p.189/190). Ils sont couverts des lambeaux de chair humaine, sanguinolents. Il s’agit de morceaux de chair de leurs proches encore vivants, que les âmes emmènent avec eux dans leur progression au pays des morts. Les buissons forment une barrière qui empêche toute trace vivante de pénétrer plus loin. Matteo finit par traverser. L’entrée donne accès à une grotte. Un immense silence empli l’espace et une énorme peur envahit Matteo : c’est la traversée des salles silencieuses qui attendent les morts à venir. Au bout il y a une terrasse qui domine une immense vallée plongée dans la pénombre (p.191).
Le paysage décrit est désolé : de la terre craquelée et grise, une terre ridée et sèche telle une vieille peau malade. Présence d’une vase malodorante, d’une végétation difforme, d’arbres tordus, sans feuilles et de deux torrents. Le premier parasité par des insectes dans l’autre de l’eau croupie. Au centre de la vallée sur un promontoire (sorte de montagne de charbon) une ville : la citadelle des morts. Matteo y découvre une ville déserte.
Laurent Gaudé nous offre dans son roman, à la fois, une descente aux Enfers, ou catabase, un retour des Enfers, ou anabase et aussi une évocation des morts. Les deux premières sont narrées, comme nous l’avons déjà évoqué, dans un récit ininterrompu au moyen d’une narration ultérieure, donc au passé. L’évocation des morts au contraire, annoncée depuis le début du roman avec l’intention de Filippo d’aller chercher son père aux Enfers, culmine au chapitre XIX et nous est racontée au présent par Filippo, narrateur autodiégétique au cours d’une narration simultanée, autrement dit en direct (mais interrompue par le récit enchâssé).
L’histoire de Matteo, un père en deuil, abandonné par sa femme et mère de son enfant mort, personnage abattu, errant hagard, échoué aux portes de la nuit et qui, pour finir, descend aux Enfers avec la ferme intention de ramener son enfant, cette histoire, porte en elle les traces des grandes textes de la littérature occidentale, le reflet des voyages dans l’autre monde, racontés par les auteurs anciens parmi lesquels Homère, dans l’Odyssée, et Virgile, dans l’Énéide. Matteo et son fils, Filippo, les principaux personnages du roman, marchent dans les pas d’Énée et d’Ulysse. La trajectoire de Matteo à savoir la perte et le deuil de son enfant, la connaissance d’un au-delà devenu accessible et la descente aux enfers avec l’issue qu’on lui connait, répondent au schéma du cheminement initiatique définit par Joël Thomas dans Le dépassement du quotidien , lorsqu’il est question de l’Énéide, à savoir : épreuves, révélations surnaturelles, réalisation du projet héroïque. Les Enfers se placent au centre de cette initiation. Topos littéraire, légende mythologique, mythe tout simplement ou encore motif mythique, la descente aux Enfers a donné lieu à des récritures et ce depuis toujours. Cette proximité du roman avec les œuvres anciennes en fait aussi une récriture et offre de ce fait une variation de ce motif littéraire.

Mises en perspective thématique et théorique

Les Enfers, mythe littéraire et objet de récriture

Notre analyse sera guidée par les textes de Virgile, d’Homère et de Dante. Nous avons fait appel à l’Eneide, à l’Odyssée et dans une moindre mesure, seulement lorsque le texte l’évoque par l’usage des invariants, à l’Enfer de La Divine Comédie afin d’établir une grille d’éléments invariants nous permettant d’étudier la récriture du topos de la catabase et d’en apprécier la variation proposée par Laurent Gaudé. En effet un rapprochement du texte de Laurent Gaudé avec la Divine Comédie de Dante au même titre que les catabases de Virgile et d’Homère nous a semblé de prime abord non justifié pour trois raisons. D’abord par l’extraordinaire ampleur de l’Enfer de Dante. Ensuite par l’influence avérée de l’œuvre de Virgile sur Dante. Et enfin, et surtout, par le choix du pluriel dès le titre du roman de Laurent Gaudé les Enfers : l’Au-delà du roman se place dans un prolongement plus virgilien que dantesque. Malgré tout, nous n’avons pu ignorer quelques similitudes du roman avec le texte de Dante. Après longue réflexion nous avons décidé alors, d’inclure l’Enfer parmi les œuvres miroir.

Présentation des œuvres miroir

L’Odyssée d’Homère

Le propos de l’Odyssée se focalise essentiellement sur le retour d’Ulysse en Ithaque. Retour que le héros entreprend après la conquête et la destruction de la ville de Troie, incendiée par le Achéens, faits racontés dans l’Iliade. Péripéties et pérégrinations du héros à travers les mers et au sein des peuples étranges et étrangers, étoffent le récit, allongent le temps du retour et retardent le moment des retrouvailles espérées et désirées de longue date. « Le sujet de l’Odyssée n’est pas long. Un homme erre loin de son pays pendant des nombreuses années, étroitement surveillé par Posidon et isolé. De plus, les choses se passent dans sa maison de telle sorte que sa fortune est dilapidée par des prétendants et son fils livré à leurs embûches. Il arrive, lui, en proie à la détresse, et, s’étant fait reconnaitre de quelquesuns, il attaque et il survit, tandis que ses ennemis périssent. Voilà ce qui appartient en propre au sujet ; le reste est épisode » c’est en ces termes que Aristote présente le sujet de l’Odyssée.
Long poème, attribué à Homère dont l’existence supposée mais incertaine nourrit les pages historiographiques encore aujourd’hui, il est composé de 24 chants. Poème épique puisant son inspiration dans l’âge des héros, temps qu’il faut chercher bien avant le XII siècle av. J-C. dans l’époque mycénienne , l’Odyssée place au centre de sa narration, au chant XI, une catabase. Pour Ulysse le chemin de l’Ithaque passe par les Enfers, ou plus précisément, l’Hadès. Désireux de rentrer chez eux, le héros et ses compagnons doivent consulter l’âme du défunt Tirésias, seul capable de leur indiquer la marche à suivre. Il faut donc se rendre aux Enfers. Au terme d’un voyage qui les amène au-delà du fleuve Océan, vers l’ouest, Ulysse et ses compagnons arrivent chez les Cimmériens. Conformément aux conseils de Circée, Ulysse célèbre un rituel d’évocation des morts pendant lequel il fait monter les morts à lui. C’est donc dans un mouvement inversé que la nékuia s’accomplie : des enfers vers la surface, en d’autres termes, une sorte d’anabase. Les ombres des morts affluent à l’appel d’Ulysse. L’âme de Tirésias, après avoir goûté au sang noir de l’animal, versé par Ulysse, livre sa prophétie, selon laquelle il est impératif de respecter le bien des Dieux : Ne pas toucher aux animaux sacrés de Hélios lorsqu’ils accosteront sur l’île du Soleil. Leur désobéissance, causera la mort des compagnons et les errances d’Ulysse qui réussira à atteindre Ithaque misérable et seul. Cette séance de nécromancie, la nékuia, offre aussi, après la consultation de l’oracle, une série de rencontres et d’échanges entre Ulysse et les âmes des personnes défuntes, des personnages illustres, héros, demi -dieux, etc. dont sa propre mère. La nékuia, du chant XI de l’Odyssée, riche en récits ne donne pas une image précise de l’Hadès. En l’absence de topographie détaillée la description des enfers y reste imprécise et floue.

L’Énéide de Virgile

D’inspiration homérique, l’Énéide est un poème épique de Virgile, composé de 12 livres et rédigé entre 29 et 19 av. JC, à la gloire d’Auguste. Il fut publié après la mort de Virgile, sur ordre de l’empereur et contre la volonté de son auteur qui « ne l’estimait pas digne de publication » car inachevé.
L’Énéide raconte la fuite d’Énée, fils de Vénus et d’Anchise, et des siens depuis la destruction de Troie jusqu’à l’arrivée en Italie et sa conquête. Leurs errances, d’une rive à l’autre de la méditerranée, la mort de son père, le passage à Carthage et l’histoire d’amour entre Énée et Didon qu’il dut abandonnée, le nouveau départ et l’arrivée en Italie, leurs luttes, ensuite, pour la conquête d’une nouvelle terre, nouvelle patrie promise par les dieux. L’Énéide porte aussi en son sein, livre VI, une descente aux Enfers. Énée visite le royaume des Enfers, guidé par la Sibylle, pour prendre conseil auprès de son père. « La catabase virgilienne est un voyage insolite, tant géographique que symbolique. En précisant la topographie des enfers, l’auteur donne à ce monde irréel une dimension tangible. Il suit en cela les auteurs et mythes grecs, prolifiques en voyages infernaux ». Ainsi Virgile détaille la topographie des Enfers, vaste territoire chtonien, qui se présente comme suit : « La première région, qui est située en deçà du Cocyte et du Styx, est occupée par les âmes des morts privés de sépulture, âmes obligées de voltiger pendant cent ans avant d’être admises dans la barque de Charon (VI, 325 s.). La seconde, qui se trouve au-delà des eaux du Styx, est subdivisée en cinq zones que Servius appelle des cercles* — terme qui devait faire fortune avec Dante — où résident successivement les enfants morts précocement (VI, 426-429), les victimes d’une condamnation injuste (VI, 430-433), les suicidés (VI, 434-439), les victimes de l’amour, dans les Champs des pleurs (VI, 440-476), les héros morts au combat (VI, 477-547). À cet endroit la route bifurque. À gauche, elle conduit à la troisième région, le Tartare qui enferme les criminels voués à une damnation éternelle (VI, 549-627). À droite, elle mène au palais de Pluton et à la quatrième région, les Champs Élysées, réservés aux élus (VI, 637-898). C’est ici que le héros va recevoir les grandes révélations à la fois par la vision directe du bonheur des élus et par l’enseignement cosmogonique et eschatologique que lui prodiguera son père Anchise. »

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Table des matières
Introduction 
Partie I. Présentation description et étude du roman 
1.1 Disposition romanesque et éléments de narratologie
1.2 Les personnages du roman
Les personnages principaux
Les personnages secondaires
1.3 L’espace dans le roman
L’espace urbain
L’espace infernal
1.4 La place des Enfers dans le roman
Les Enfers : d’un objet de réminiscences à un lieu précis
Les Enfers : de la légende à la descente, un accès sous conditions
1.5. Une topographie détaillée
L’antichambre et la porte des Enfers
Les Enfers
Partie II : Mises en perspective thématique et théorique 
2.1. Présentation des œuvres miroir
L’Odyssée d’Homère
L’Énéide de Virgile
L’Enfer de La Divine comédie de Dante
2.2. Mise en perspective théorique. Invariants et variation, intertextualité et récriture Intertextualité  Récriture
2.3 Les modalités d’intégration : allusion et référence
Partie III. Invariants et Variation ou de l’intertextualité à la récriture 
3.1 Paratextualité et intertextualité
3.2 Variation externe : Les éléments invariants
3.2.1. La descente aux Enfers
Les raisons de la descente
La figure du guide
Les gardiens des Enfers et des âmes
Les mouvements spatio-temporels
Les éléments de l’espace
Le peuple des Enfers
Attitudes, gestes et postures
La révélation
3.2.2. L’évocation des morts
3.3 Variation interne
3.3.1 Les enfers
3.3.2 Le tremblement de terre
3.3.3. La deuxième naissance de l’enfant
3.4 Figures de la variation
3.5 Finalité et conclusion de la troisième partie
Partie IV. Variation sur un thème : des Enfers à l’enfer
4.1 La porosité de deux mondes
4.2 La transformation de l’espace urbain : L’Enfer en surface
4.3 L’enfer en soi-même : les êtres de l’Enfer ou l’enfer des êtres
4.3.1 La transformation des personnages
Matteo
Giuliana
Filippo
4.3.2 Les e tres de la nuit : les e ponymes et les anonymes
4.4 Finalité de la récriture
Conclusion « De la porosité de deux mondes »

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