Introduction aux néobanques

Introduction aux néobanques

Les facteurs technologiques

Les néobanques bénéficient d’une avance et d’un avantage technologiques par rapport aux banques traditionnelles. En effet, elles développent elles-même leurs infrastructures informatiques bancaires de A à Z, ce qui leur permet de l’améliorer ou de développer de nouvelle fonctionnalité beaucoup plus facilement. Alors que les banques classiques ont pour la plupart des systèmes bancaires anciens où il est très compliqué et très coûteux de développer de nouvelles solutions. De plus, les fintechs ont une forte maîtrise des APIs et de l’intelligence artificielle.

 Application Programming Interface

Tout d’abord, il est important de comprendre ce que c’est une Application Programming Interface ou API afin d’avoir une connaissance de base sur les technologies que les néobanques utilisent. La définition simple d’une API donné par le site BankObserver par Wavestone est :
Une API est une prise technique sur laquelle se branchent des applications pour consommer les ressources d’un système d’information. Le rôle d’une API est de créer des passerelles entre différentes applications pour faciliter leurs échanges. L’API Google « Maps » est un exemple bien connu d’API. Elle donne accès aux données et aux fonctionnalités de géolocalisation de Google. De la petite société artisanale aux géants du numérique comme Uber, n’importe quelle entreprise est capable d’intégrer les fonctionnalités d’une entreprise comme Google dans ses applications. (Antoine Simonian, Wavestone) Un autre exemple que je peux donner, c’est lorsque vous utilisez l’application Google Maps, et sélectionnez un itinéraire, il vous est affiché et proposé le tarif pour un trajet en taxi ou Uber. Dans cet exemple, l’application Google Maps a utilisé les APIs fournies par la compagnie de taxi et celle d’Uber. Un autre exemple plus connu, c’est lorsque vous souhaitez créer un compte utilisateur sur un site internet, il vous est offert la possibilité de s’inscrire via votre compte Facebook. Dans cette illustration, le site internet utilise l’API fourni par Facebook.
Dans le cas des néobanques, elles utilisent les APIs développées par d’autres banques classiques, qui ont été obligées par la DSP2 d’ouvrir leur accès à des tiers autorisé. Les néobanques utilisent également les APIs fournies par d’autres fintechs. On peut citer notamment l’allemand N26 qui utilise les APIs de la start-up Transferwise pour utiliser les services de paiement à l’étranger de ce dernier. Un autre exemple est l’application française Linxo qui est un agrégateur et qui utilise les APIs des banques classiques afin de permettre à ses clients d’avoir une vue d’ensemble de ses finances et de pouvoir les gérer.
Les APIs sont un des éléments centraux de l’Open Banking et de la mutation de l’écosystème bancaire qui va devenir à terme une plateforme de services bancaires où le client aura accès à tout type de services indépendamment du fournisseur.
Elles vont permettre aux différentes sociétés de tirer profit en collaborant avec les autres acteurs pour développer et enrichir l’offre de services bancaires comme N26 et Transferwise, d’élargir son réseau de distribution comme avec l’API Loans du groupe bancaire BBVA qui permet à des sites marchands d’afficher une proposition de crédit bancaire ou encore de tirer de nouvelle source de revenue, car les APIs peuvent très bien être payant. Les néo-banques innovent avec leurs produits & services et séduisent une large clientèle, mais quelles stratégies peuvent-elle adopter pour devenir profitables sur le long terme en Suisse et en Europe ? SIMSEK, Naim 20

Intelligence artificielle et Big data

L’utilisation du Big Data et de l’intelligence artificielle (IA) va de pair. C’est avec de l’information qu’on alimente et fait apprendre à l’IA de comment elle doit se comporter. Le champ d’application et d’utilisation de l’IA est très large et évolue constamment. L’IA est utilisée par de nombreuses entreprises, tout secteur d’activités confondu. Très utilisée par le secteur bancaire, notamment pour réduire les coûts en automatisant des tâches à faible valeur ajoutée, elle est également utilisée dans le service clientèle à travers de ligne téléphonique ou de messagerie instantanée. Le potentiel de cette technologie est sans limite et les néobanques s’y appuient fortement pour développer des services très personnalisés, simples et rapides aux clients. Prenons un exemple de la puissance et du potentiel de l’IA dans un futur proche. Un client paye un forfait vol et hôtel sur un site internet d’une agence de voyages avec une carte de paiement d’une néobanque. L’IA analysera les données de cette transaction et pourra proposer une assurance annulation de voyage couvrant les dates de voyages lorsque le client se connectera sur son compte depuis l’application mobile.
Aujourd’hui, l’IA est très développée chez les fintechs qui proposent des solutions de Robot Advisory, qui consiste à des solutions de gestion de patrimoines entièrement gérées par un robot doté d’une intelligence artificielle. Les néo-banques innovent avec leurs produits & services et séduisent une large clientèle, mais quelles stratégies peuvent-elle adopter pour devenir profitables sur le long terme en Suisse et en Europe ? SIMSEK, Naim 21

Comment expliquer le succès auprès des clients ?

Les néobanques rencontrent un succès phénoménal et une croissance d’acquisition importante grâce à leur offre gratuite pour les services bancaires du quotidien et accessible par tout le monde. On pense notamment aux personnes ayant de faibles revenus ou dans le cas de la France les personnes interdites bancaires qui peuvent ouvrir un compte sans problèmes. L’expérience client user-friendly et la facilité d’ouverture en quelques minutes à travers d’application mobile renforcent l’attrait des clients.

 Comparaison avec les établissements bancaires suisses

Le site internet Moneyland a mené une comparaison des frais bancaires pour un profil d’utilisateur occasionnel qui utilise le trafic des paiements, les achats et les retraits d’espèces en Suisse et à l’étranger. Il en ressort des disparités assez importantes entres les différentes banques du pays avec un coût annuel de CHF 211.90 chez UBS, CHF 201,25 chez Credit Suisse, CHF 177.50 à la Raiffeisen, 172 CHF à la Banque Cantonale de Zurich, CHF 160 chez PostFinance. La plus avantageuse reste la Banque Cantonale Appenzelloise (Appenzeller Kantonalbank) avec un coût annuel de 76 CHF.
Face à ces banques classiques, l’étude a comparé l’offre de la fintech suisse Neon qui facture 30 CHF par an pour un utilisateur qui ferait les mêmes opérations. Cependant, il est important de relever que ces montants ont été calculés en sommant les prestations individuellement. Dans la réalité, nombreux sont les clients qui bénéficient d’un paquet bancaire qui regroupe plusieurs prestations à un tarif avantageux. Mais les banques classiques restent dans sa généralité toujours plus onéreuses que les néobanques. Les néo-banques innovent avec leurs produits & services et séduisent une large clientèle, mais quelles stratégies peuvent-elle adopter pour devenir profitables sur le long terme en Suisse et en Europe ? SIMSEK, Naim 22

Comparaison avec une carte de débit Mastercard

Credit Suisse propose désormais depuis juillet 2020 une carte de débit Mastercard9 à ses clients qui vise à riposter face à ses concurrents 100 % digitales. on trouve une comparaison entre les conditions de la carte de Credit Suisse et celle de l’offre gratuite de Revolut.

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Table des matières

Déclaration
Remerciements
Résumé
Liste des tableaux
Liste des figures
1.1 Introduction aux néobanques
1.2 Les produits et services offerts
1.3 Leur modèle d’affaires
1.4 Les principaux acteurs
1.5 Leurs sources de revenus
1.6 Les clients
1.7 L’acquisition des clients
1.8 Le financement
1.9 Leur origine
1.10 Comment expliquer le succès auprès des clients ?
1.11 L’impact sur le secteur bancaire
1.12 La riposte des banques
1.13 Les défis des néobanques
2. Méthodologie
2.1 L’analyse PREST
2.2 Modèle de Porter
2.3 Analyse SWOT
2.4 Les facteurs clés de succès
3. Recommandations
3.1 Les points d’améliorations et de développement
3.2 Les stratégies à adopter
Conclusion
Bibliographie

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