Intérêt pour la thématique

Les deux catégories de taxis

Au vu de ce qui précède pouvons donc établir deux catégories : le taxi traditionnel et la voiture de transport avec chauffeur. Afin de définir où il est préférable de se positionner, la suite de cette étude se penche sur les points forts et points faibles de ces deux catégories. Une étude comparative du journal Le Temps en 2015 révèle quelques éléments intéressants. Intitulée « Taxi vs Uber »(Tableau en annexe1), cette étude se penche sur les services proposés par les deux catégories de transporteurs, dans les mêmes conditions et à des horaires définis. Le test a été réalisé dans les villes de Lausanne, Genève et Zurich pendant quelques jours2. En terme de qualité du service, les deux compagnies sont jugées équivalentes en obtenant chacune une note de 70/90 points pour les neuf courses. En ce qui concerne le prix, Uber pop se révèle être en moyenne 40% moins cher et Uber 25% moins cher que les taxis conventionnels. Le dernier critère est plutôt favorable aux taxis traditionnels. Sur la totalité des courses le temps d’attente pour les taxis est bien plus rapide que pour Uber. L’étude est d’ailleurs résumée ainsi : « Un client pressé aura mieux fait d’appeler un taxi, quitte à payer sa course au prix fort. Mais s’il souhaite parcourir une longue distance, sans délai particulier à tenir, l’offre Uber sera comparativement meilleure ». Un autre point relevé par l’étude établit un fait intéressant. Beaucoup de VTC disposent d’un appareil GPS.

Les taxis traditionnels ont une meilleure connaissance de la région ou de la ville dans laquelle ils travaillent. Pour illustrer les propos ci-dessus, on peut à titre exemple estimer les coûts engendrés et le rapport du bénéfice pour chacune des méthodes citées précédemment, le tout en se basant sur le tableau synthétique des tarifs. Bien que cela reste complexe à réaliser, une estimation du taux horaire peut être calculée. En admettant que la durée de la prise en charges des 9 courses a été en moyenne de 10 minutes, et ce pour les deux sociétés. Ce tableau démontre bien l’importance des planifications. L’allocation des ressources au bon moment et au bon endroit est primordiale afin d’optimiser le temps de travail des chauffeurs. Bien qu’Uber ait un temps d’occupation supérieur, son chiffre d’affaire par taux d’occupation est inférieur à celui des taxis traditionnels.

Canaux de distribution

Afin de faire connaître les services mentionnés précédemment aux utilisateurs potentiels mais aussi au public, il est nécessaire de bien choisir les canaux de distribution et d’opter pour une combinaison de différents réseaux.

La vente directe : Il s’agit de vendre le concept directement auprès des sociétés de taxis, des taxis indépendants, ainsi que des fédérations ou associations de chauffeurs de taxis. En ce qui concerne les clients, nous pouvons nous concentrer sur les évènements et organisateurs de manifestations. À titre d’exemple, un entretien a été réalisé avec Nicolas Romanens, président d’organisation du premier Giron de la Côte en 2011 à Duillier. Il explique un intérêt pour ce type de démarche car la manifestation de Duillier a attiré plus de 20’000 personnes dans une ambiance festive. Il reconnaît que les fêtes de jeunesses sont très souvent critiquées et perçues comme de véritables beuveries. Cependant, les organisateurs cherchent sans cesse à lutter contre cette mauvaise image et sont prêts à entreprendre les démarches nécessaires pour inciter à la prévention et proposer des solutions de transport à leurs visiteurs, même si cela peut avoir un coût. Ces manifestations sont principalement organisées dans des zones rurales ou peu de moyens de transport sont disponibles. En 2011, les organisateurs du giron avaient mise en place une liste pour regrouper les jeunes en fonction de leur destination ceci ayant pour but de diminuer leur frais de taxi. L’application mobile proposée ici serait donc une évolution du système utilisé par l’équipe de Nicolas Romanens. Sur le même modèle, les salles, bars, restaurants, commerces et autres pourraient aussi être approchés.

Les réseaux sociaux : L’interface client repose sur la création d’une communauté de personnes. Les réseaux sociaux permettent de développer une communauté, de partager de l’information et de créer des groupes et cercles d’amis. Pour l’aspect publicitaire, l’outil Facebook permet de cibler sa communication et d’atteindre les clients désirés facilement et à des coûts raisonnables. Pour les professionnels, nous pourrions envisager la création d’un profil Linkedin. D’autres réseaux sociaux comme Twitter ou Instagram n’ont pas lieu d’être envisagés pour le moment, car leurs fonctionnalités ne sont pas utiles pour le développement de notre application.

Conclusion

Ce travail m’a permis de réaliser à quel point le sujet est complexe. Lorsque l’on parle des dangers de l’alcool au volant et de dissuader les conducteurs en état d’ébriété de prendre leur véhicule, il n’existe pas de solution miracle et complètement prévisible. Il est évident que ce phénomène doit être traité comme une priorité. Malgré mon envie de mener à bien ce projet, je ne prendrais personnellement pas les risques de la création de cette start-up, pour plusieurs raisons. Premièrement, le monde des taxis est un milieu très fermé, où nous pouvons parfois ressentir la pression de certains monopoles créés par les sociétés de taxis elles-mêmes. De plus, je ne suis pas persuadé que ces grandes sociétés soient prêtes à faires les mêmes concessions que les taxis indépendants. Deuxièmement, la concurrence dans les milieux des transports est importante et les portes d’entrées sont difficiles d’accès. De plus, la Suisse se dote d’un important réseau des transports publics, extrêmement bien organisé et offrant de bonnes solutions. En dernier lieu, une autre incertitude me fait douter de la réalisation concrète de ce projet. Les accidents ainsi que le retrait de permis sont sur le déclin. Ceci prouve que les programmes de sensibilisation et de sécurité routière ont un effet sur le public. De plus, la Suisse risque probablement d’emboîter le pas des pays voisins, dans lesquels la tolérance en matière d’alcool au volant est de 0 ‰ pour tous. Néanmoins, certains points positifs et idées ressortent pour moi de cette étude. Concernant l’aspect préventif par exemple, il serait judicieux pour KroKrodeal d’être intégré à un programme de sensibilisation étatique ou à travers organismes de prévention.

Premièrement, cela lui permettrait d’être soutenu par un groupe de sociétés ayant un but commun : la prévention. Krokrodeal pourrait centraliser les messages de prévention des différentes organisations et servir de canal de relai. Cela permettrait en outre d’augmenter d’accroître rapidement les conceptions de l’application, la notoriété et son impact sur les gens. Nous pouvons citer à titre d’exemple l’organisme Be my angel, qui est soutenu par plus six fondations romandes contre l’alcoolisme. La volonté de créer une application multi-faces est une opportunité de développer plus rapidement sa clientèle. En effet, la multiplicité des alternatives et offres permet d’attirer différents publics. Il est important d’avoir plusieurs cordes à son arc. L’idée de travailler avec des taxis en concurrence peut paraître un peu risquée, mais elle constitue également un atout. Sur le long terme, les chauffeurs de taxis traditionnels doivent impérativement collaborer et trouver ensemble des solutions pour que leur activité perdure. Ce projet propose ainsi quelques pistes de réflexion. Avec plus de flexibilité et de recul, je suis d’avis que le pari de se concentrer sur une clientèle extrêmement ciblée1 est risqué.

En revanche, une application officiant comme moteur de recherche pour le monde des transports serait aussi une piste envisageable dans un premier temps et permettrait aux clients d’avoir plusieurs options et de s’y retrouver au vu de l’offre pléthorique qui leur est proposée au quotidien de manière désordonnée. Comme mentionné précédemment, le développement de cette application dans la situation actuelle est un risque financier majeur que je ne souhaiterais pas prendre. Par contre, il est certain que le projet mérite d’être imaginé, re-travaillé et proposé à des éventuels investisseurs. Il pourrait également être présenté avec plus de détails à des professionnels et organismes de prévention, lesquels pourraient y voir un outil intéressant pour la problématique abordée durant cette étude. Dans une société de plus en plus assistée avec un public ayant l’habitude de recevoir les informations directement le rôle d’une start-up comme celle-ci ne n’aurait que peu de valeur monétaire, mais plutôt une valeur louable ce qui, j’en suis persuadé, peut suffire à bon nombre d’entre nous.

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Table des matières

Déclaration
Remerciements
Résumé
Liste des tableaux
Liste des figures
1ère partie – Contexte de l’étude
1. Introduction
1.1 Problématique
1.2 Intérêt pour la thématique
1.3 Hypothèse de solution
1.4 Partenaires extérieurs
1.5 Limites de l’étude
2. Méthodologie
2.1 Les segments
2.2 Le marché
2.3 Etude de la concurrence
2.4 Les utilisateurs finaux
2.5 Synthèse
3. Projet détaillé
3.1 Services et valeur ajoutée
3.2 Services pour les clients
3.3 Services pour les prestataires
3.4 Services supplémentaires
3.5 Canaux de distribution
3.6 Synthèse
4. Partie financière
4.1 Le Business model
4.2 Le prévisionnel financier
5. Conclusion
Bibliographie
Documents
Tableaux et Figures

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