Intérêt et utilisation de la luzerne

Intérêt et utilisation de la luzerne

Origine géographique et air de réparation

Medicago sativa est originaire des hauts plateaux iraniens (Prosperi et al. 1995).(Soltner.1999) a signalé par la suite que l’origine de Medicago sativa comme étant méditerranéenne, ce qui confère à cette espèce une adaptation à la sécheresse. Medicago falcata est originaire de Serbie occidentale, ce qui explique sa remarquable résistance au froid. Cette double origine géographique et génétique fait que la luzerne soit une des espèces les plus répandues du globe.
(Prosperi et al.1995) ont rapporté que les aires d’origine de toutes les espèces du genre Medicago comme étant « le croissant fertile » recouvrant les pays ou régions actuelles de Turquie, d’Iran, d’Irak, du Sud du Caucase et du pourtour méditerranéen. Ces espèces ont ensuite conquis l’ensemble de la zone méditerranéenne et les steppes avoisinantes au cours du XIX ème siècle, elles ont ensuite envahi d’autres parties du monde, en particulier les continents américains et australiens à l’occasion des différents courants de la colonisation humaine. La Revues Bibliographiques luzerne est une des plantes fourragères les plus répandues dans le monde, son plus grand développement se trouve dans les zones tempérées chaudes : Etats-Unis, Europe, Amérique du Sud, Asie, Japon, Australie, Nouvelle-Zélande, Afrique du Nord et Argentine (Barnes et al.1990); (Mauriès.1994).

Exigences de la culture

La température est le premier facteur limitant l’expansion de la luzerne, selon (Rochat.2005), la luzerne tolère la chaleur jusqu’à 40°C et jouit d’une bonne résistance au froid. La luzerne ne craint pas la sécheresse et les chaleurs estivales: des quantités non négligeables peuvent être produites pendant la période estivale (Chaabena et al. 2004). Alors que les températures très élevées (+ 40 °C) peuvent réduire la croissance, le rendement et la pérennité.Le froid limite aussi son adaptation à cause de la destruction des plantes pendant l’hiver (Matilieu. 2003) et (Mauris.2003). Selon (Chaabena. 2001), la germination intervient si la température et au minimum de 7°C ; l’optimum étant de 25°C.
La luzerne est très exigeante en eau mais elle peut présenter une résistance à la sécheresse de 2 à 3 mois à cause de leur pivot qui pénètre profondément. Elle exige 12000 à 13000m3/ha/année (I.N.R.A. Maroc. 1965). Elle est calcicole et ne tolère pas les terrains acides et demande des terrains sablonneux profonds, à sous-sol perméable permettant un bon drainage (I.N.R.A, Maroc. 1965)

Germination et développement physiologique de la plante

Au cours de son développement, la plante passe par différents stades végétatifs : le stade S1 est représenté par l’apparition des deux cotylédons à la levée ; au cours du stade S2 il y a l’émission des deux feuilles cotylédonaires ou unifolié; au stade S3 (stade trifoliées), les feuilles composées de trois folioles, rattachées à la tige par un pétiole apparaissent, et la tige grandit en produisant des feuilles alternées ; puis au stade S4, les bourgeons émis forment des tiges secondaires ; Au stade S5, les bourgeons donnent naissance à des tiges feuillées, alors que le bourgeon axillaire de la première feuille aboutit à une tige secondaire, deux autres tiges secondaire pousse depuis le niveau des cotylédons, les luzernes de type non dormant produisent plus de tiges secondaires à partir du niveau du cotylédon que les  types dormants, dont la croissance est stoppé en hiver, c’est cet ensemble de tiges qui va former le collet, le développement des tiges suit un ordre bien précis. On distingue des tiges primaires, secondaires, et tertiaires ; Au stade S6, on observe l’élongation des entrenœuds avec une croissance de plus en plus rapide, et l’apparition des boutons floraux, au stade bourgeonnement, les fleurs apparaissent entre le 6 et le 14 ème entrenœuds, selon les conditions du milieu de culture et le déterminisme génétique ; enfin, le stade S7 est le stade de la floraison, de la fécondation, et de la maturité des graines, l’accroissement en matière sèche se poursuit suivant une courbe en S, jusqu’à la pleine floraison. Dès l’apparition des boutons floraux, l’élongation est très ralentie. Parallèlement la proportion de matière sèche s’accroît dans la plante entière, mais celle des feuilles (riche en protéines) diminue (Hireche. 2006).

Description morphologique

Au niveau morphologique, la plante de luzerne, dont la hauteur varie de 30 à 80cm, se décompose en six parties : le collet, les tiges, les feuilles, les fleurs, les gousses et la racine

Racine
Le système racinaire se caractérise par une racine pivotante centrale très puissante capable d’aller puiser l’eau et les éléments secondaires plus ou moins ramifiées qui peuvent aller rechercher l’humidité à des profondeurs de 2 à 3 m ; ces racines portent des nodosités d’azote avec le Rhizobium meliloti Bounedjmat. 1997).

Tige
Les tiges sont plus ou moins dressées, elles portent des feuilles nombreuses, portant à leur extrémité un mucron. Les luzernes de type non dormant produisent plus de tiges secondaires à
e système racinaire se caractérise par une racine pivotante centrale très puissante capable d’aller puiser l’eau et les éléments nutritifs très profondément dans le sol, et des racines secondaires plus ou moins ramifiées qui peuvent aller rechercher l’humidité à des profondeurs racines portent des nodosités (Nedjai. 1973) où a lieu la symbiose fixatrice Rhizobium meliloti .

Fleur
La luzerne est allogame. Les fleurs hermaphrodites, symétriques, sont longues (7 à 11mm).Elles sont regroupées en inflorescences en grappe longues de 20 à 40 mm et de 15 à 30 fleursn(Camille. 1980) et à corolle bleu violacé, un pédicelle généralement plus court que le tube du
calice et dont les gousses sont contournées en hélice à 1,5 -3,5 tours.
Les couleurs des fleurs sont très diversifiées. La plus fréquente chez les Medicago sativa est le mauve-violet alors que les Medicago falcata ont des fleurs jaunes (Mauriès. 1994).

Fruits
Les fruits sont des gousses noires, indéhiscentes. Elles sont plus ou moins enroulées soit spiralées (de 1 à 4 spires) pour Medicago sativa. Elles sont couvertes de petites soies et d’un réseau de nervures. La gousse contient plusieurs graines brun-jaunes, réniformes.

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Table des matières

Introduction générale
Chapitre I :Revues Biblographiques
1. Généralités sur la luzerne
2. Origine géographique et air de réparation
3. Exigences de la culture
4. Systématique
5. Germination et développement physiologique de la plante
6. Description morphologique
6.1. Racine
6.2. Tige
6.3. Fleur
6.4. Fruits
7. Intérêt et utilisation de la luzerne
7.1. Intérêt agronomique
7.2. Intérêt écologique de la culture de luzerne
7.3. Intérêt économique
8. Stress abiotique chez les végétaux
8.1. Problème de la salinité des sols
8.2. Effet de la salinité sur les plantes
8.3. Les mécanismes touchés par la salinité
9. Les stratégies d’adaptation
9.1. Homéostasie cellulaire
9.2. Séquestration du sodium dans des vacuoles
9.3. Prélèvement de K+
9.4. Biosynthèse d’osmoprotectants
9.5. Synthèse de protéines induites par le sel
9.6. Synthèse d’antioxydants
9.7. Régulation de croissance
Chapitre II :Matériel Et Methodes
1.Description des dispositifs expérimentaux
1.1 Matériel végétal et condition de culture
2.2 Application des traitements
2. Méthodes analytiques utilisées
2.1. Caractérisation du sol
2.1.1 Type de sol
2.1.2. Détermination de la capacité au champ
2.1.3. Détermination de la teneur en nitrate NO3-
2.1.4 Détermination de la teneur en ammonium NH4+
2.1.5 Détermination du phosphore assimilable du sol
2.1.6 Détermination de la teneur de sulfate soluble et adsorber
3. Description des méthodes
3.1 Détermination de la biomasse
3.2 Détermination de la surface foliaire
3.3. Dosage de la chlorophylle
3.4. Détermination de l’activité de nitrate réductase
3.5. Dosage des protéines solubles:
3.6. Dosage de la proline
3.7. Dosage du Malondialdéhyde (MDA)
Chapitre III :Résultats Et Discussions
1. Caractérisation du sol
1.1 La capacité au champ
2.2 Composition du sol
2. Effet d’une déficience nutritive en azote
2.1. La Biomasse sèche totale de la plante
2.2. La biomasse sèche des différentes parties de la plante
2.3. La surface foliaire spécifique
2.4. La teneur en chlorophylle des feuilles
2.5. L’activité enzymatique du nitrate réductase des feuilles
2.6. La teneur en protéines solubles des feuilles
3. Effet d’un stress salin modéré (200 mM de NaCl pendant 5 jours)
3.1. La biomasse sèche de la plantes
3.2. La biomasse sèche des différentes parties de la plante
3.3. La surface foliaire spécifique
3.4. La teneur en chlorophylles des feuilles
3.5. La teneur en protèines solubles des feuilles
3.6. La teneur des en proline des feuilles
3.7. La teneur en Malondialdéhyde (MDA) des feuilles
4. Effet d’un stress salin sévère (NaCl à 200 mM pendant 11 jours)
4.1 La biomasse sèche de la plante
4.2. La biomasse sèche des différentes parties de la plante
4.3. La teneur en chlorophylle des feuilles
4.4. La surface foliaire spécifique
4.5. La teneur des en protéines solubles des feuilles
4.6. La teneur en proline des feuilles
4.7. La teneur malondialdéhyde (MDA) des feuilles
Conclusions Et Perspectives
Références bibliographiques

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