Intérêt d’une base de données en consultation de cancérologie

La table « Traitement »

Cette table regroupe les différents traitements envisageables en cancérologie : la chirurgie, la radiothérapie, l’électrochimiothérapie, l’immunothérapie, la chimiothérapie, l’antibiothérapie et l’utilisation de corticoïdes. Pour chaque décision thérapeutique choisie, il est possible de préciser les techniques, les molécules et les posologies utilisées et la durée du traitement. Cette table est également conçue pour différencier l’envisageable de l’acceptable en précisant le motif du refus. Il est important de souligner qu’une fiche « traitement » doit être considérée comme une fiche « résumé de traitement ».

Par exemple, lorsque plusieurs séances de chimiothérapie sont nécessaires pour un traitement, les séances seront résumées sur une fiche en indiquant la posologie, la dose cumulative et le nombre de séances. Pour un individu et une fiche oncologique donnée, toute nouvelle fiche « traitement » sera saisie uniquement lors d’un changement thérapeutique dont les raisons peuvent être l’intolérance ou la non- réponse à la décision précédemment choisie (cf. tableau 1 et figure 3).

La recherche et la demande de requêtes

Une recherche dite « simple » Pour rechercher des enregistrements à partir d’un formulaire, par exemple dans le formulaire « Anamnèse », il faut l’ouvrir en « mode formulaire » (en utilisant la fenêtre principale ou le formulaire « Sommaire »). Ensuite cliquer sur le champ dont le contenu est l’objet de votre recherche (ex : N° de dossier), et cliquer sur le bouton « Filtrer par formulaire » ; saisir le critère souhaité puis cliquer sur le bouton « Appliquer le filtre » (cf. figure 16).

ACCESS a ainsi regroupé tous les enregistrements répondant à la demande en indiquant leur nombre dans la barre en bas du formulaire. Faire défiler les fiches grâce à la barre de navigation. Il est possible de cumuler les critères de recherche. Quitter ce mode de recherche en cliquant sur le bouton « Fermer ».

Confrontation de données appartenant à différentes tables : demande de requêtes Les requêtes servent à extraire des données issues de différentes tables appartenant à la même base de données. On les appelle : les requêtes de sélection. Il existe également des requêtes dites d’action permettant de modifier la structure d’une table ou d’effectuer un certain nombre d’opérations sur les données d’une ou plusieurs tables. Ces dernières ne seront pas développées. Pour créer une requête, il existe plusieurs solutions. La plus simple pour commencer est d’utiliser «l’assistant ». Pour cela se rendre sur la fenêtre principale.

Parmi, les objets proposés choisir « Requêtes ». Prendre l’option « Créer une requêtes à l’aide de l’assistant » et se laisser guider. La fenêtre qui s’ouvre permet de sélectionner les sources des champs contenant les critères de la demande. Comme sources, on peut choisir les tables comme les requêtes déjà créées. Lorsqu’une table est choisie, la liste des champs appartenant à cette dernière apparaît. Sélectionner les champs qui intéressent la recherche à effectuer en les déplaçant dans la fenêtre de droite (cf. figure 17).

Ainsi de suite, on peut cumuler les champs appartenant à d’autre source, puis cliquer sur « suivant » à deux reprises. Enfin, un nom est donné à la requête. Un tableau contenant les informations de chaque champ pour chaque fiche se dessine. Aucun critère de recherche n’a encore été voté. De là, il faut cliquer sur le bouton « Filtrer par formulaire » de la barre d’outil (cf. figure 16).

Le tableau se vide. Pour une ou plusieurs colonnes, on doit indiquer les critères de recherche, puis cliquer sur le bouton « Appliquer le filtre » appartenant à cette même barre d’outils. Les résultats apparaissent par défaut sous la forme d’un tableau. En cliquant avec le bouton droit de la souris sur l’intitulé de chaque colonne, un menu contextuel apparaît pour permettre de trier les données. Toute modification apportée dans chaque cellule du tableau de la requête change le contenu des tables d’où sont extraits les champs. Il est possible de passer en « Mode création » pour modifier votre requête.

Confrontation des conclusions de l’histologie avec celles de la cytologie

Une partie de l’interprétation cytologique est de répondre à l’attente des cancérologues et des propriétaires qui veulent être informés sur la nécessité ou l’intérêt d’une biopsie ou d’un traitement chirurgicale. Les propriétaires exigeront également et le plus tôt possible un pronostic précis. Des schémas de classification détaillés ont été établis pour les tumeurs de la plupart des tissus et organes.

Pour être intéressantes cliniquement, ces classifications doivent être capables de prédire le comportement biologique, y compris la réponse prévisible après le traitement choisi. Pour de nombreux types tumoraux, les critères évoluent encore. Jusqu’à présent, l’histologie représente la référence standard qui permet d’évaluer l’exactitude du cytodiagnostic car certains critères architecturaux ne peuvent être précisés par la cytologie. Cependant dans la plupart des cas cliniques, les interprétations cytologiques et histologiques sont concordantes.

Après vérification de cette tendance avec l’échantillon retenu pour cette étude, une corrélation avec le degré de malignité des tumeurs sera réalisée puis une autre avec l’origine cellulaire suivra (sur le thème de la concordance entre la cytologie et l’histologie) afin de cibler les circonstances propices aux difficultés du cytodiagnostic. Les conclusions de la cytologie sont comparées avec celles de l’histologie. Sur 43 conclusions, 14 d’entre-elles (32,6%) sont différentes (cf. figure 27).

Localisation tumorale

La répartition tissulaire des tumeurs identifiées soit par l’histologie soit par la cytologie indique nettement, quelle que soit l’espèce, l’importance de la place occupée par le tissu cutané avec 47,1 % (n=49) pour les chiens et avec 61,5 % (n=16) pour les chats, et le tissu mammaire avec 24 % (n=25) pour les chiens (cf. figure 25). Pour l’espèce canine, les tumeurs se développant au sein du tissu sous cutané occupent la troisième position, suivies de celles concernant l’appareil génital mâle. Ensuite, sont placées au même rang les tumeurs de l’appareil digestif, de l’appareil respiratoire, les tumeurs osseuses et du système lymphatique (cf. tableau 7).

En dernière position, on note les tumeurs de l’appareil urinaire et celle de la rate (tableau). Les études épidémiologiques conduites à partir du « Tulsa Registry of Canine and Feline Neoplasms » en 1978 (deuxième registre de cancérologie animale des Etats-Unis crée en 1972) et du « Veterinary Medical Data Program » ou V.M.D.P. (registre de cancérologie animale des Etats-Unis et du Canada crée en 1964) en 1987 [5] confortent les rangs occupés par les tumeurs cutanées, sous-cutanées et mammaires relevées sur 10 mois en consultation de cancérologie à l’E.N.V.T.. Cependant pour les autres localisations tissulaires, un échantillon plus grand (relevé sur plusieurs années) permettrait d’obtenir une distribution plus juste.

En effet, les résultats obtenus à partir du VMDP utilisant un échantillon de 10042 chiens (contre 104) montre une classification différente et indique une fréquence plus importante pour les tumeurs lymphoïdes (3ème rang) et de l’appareil digestif (4ème rang) (cf. figure 26 et tableau 7). Cependant, chose particulière, on remarque l’absence de tumeurs concernant l’appareil urinaire. Bien entendu un recul doit être pris à l’égard de l’âge de cette étude épidémiologique. Une autre étude plus récente conduite par l’université de Cambridge conforte, elle aussi, le rang occupé par les tumeurs cutanées et sous-cutanées mais place les tumeurs digestives devant celles du tissu mammaire. Suivent ensuite, les tumeurs de l’appareil urogénital, lymphoïdes, endocriniennes, puis les tumeurs oropharyngées.

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Table des matières

INTRODUCTION
ELABORATION ET MODE D’EMPLOI D’UNE BASE DE DONNÉES POUR LA CONSULTATION DE CANCÉROLOGIE
I.ELABORATION ET MODE D’EMPLOI D’UNE BASE DE DONNÉE POUR LA CONSULTATION EN CANCÉROLOGIE
I.1 Construction de la base de données: présentation du logiciel utilisé
I.1.1 Principe d’une base de données
I.1.2Préparation de la base de données
I.1.2.1.1Définition d’une table
I.1.2.1.2Présentation de tables créées
I.1.2.1.3La table « Dossier »
I.1.2.1.4La table « Signes cliniques »
I.1.2.1.5La table « Oncologie »
I.1.2.1.6La table « Fiche tumeur mammaire »
I.1.2.1.7La table « Bilan d’extension »
I.1.2.1.8La table « Histologie »
I.1.2.1.9La table « Traitement »
I.1.2.1.10La table « Suivi »
I.1.2.1.11La table « Hématologie »
I.1.2.1.12La table « Biochimie »
I.1.2.1.13La table « Cytologie »
I.1.2.1.14La table « Echographie »
I.2 L’utilisation : Mode d’emploi
I.2.1Accéder à la base de données
I.2.2Rajouter un champ
I.2.3Supprimer un champ
I.2.4La manipulation des données
I.2.5La recherche et la demande de requêtes
II.INTÉRÊT DE LA BASE DE DONNÉE
II.1 Base de données et informations épidémiologiques
II.1.1Description de la population : Epidémiologie
II.1.2Les motifs de consultation
II.1.3Localisation tumorale
II.2 Confrontation des conclusions de l’histologie avec celles de la cytologie
II.2.1Répartition des résultats en fonction de la malignité des tumeurs
II.2.2Répartition des résultats en fonction de l’origine tissulaire
II.2.3Répartition des résultats en fonction des types tumoraux
II.2.4Discussion
III.CONCLUSION ET AUTRES PERSPECTIVES
BIBLIOGRAPHIE

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