Interactions entre investissements directs étrangers et croissance économique 

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Concept sur l’entreprise d’investissement direct

L’entreprise d’investissement direct est une entreprise dans laquelle un investisseur direct détient au moins 10% des actions ordinaires ou des droits de vote, dans le cas d’une filiale ou d’une société affiliée, ou l’équivalent s’il s’agit d’une succursale ou d’un siège d’exploitation :
 une filiale est une entreprise dotée de la personnalité morale dont l’investisseur contrôle directement ou indirectement (par l’intermédiaire d’une autre filiale) plus de 50% des droits de votes des actionnaires ou a le droit de désigner ou de révoquer une majorité des membres du conseil d’administration, du directoire ou du conseil de surveillance.
 une société affiliée est une entreprise dans laquelle l’investisseur direct et ses filiales contrôlent 50% au plus (mais 10% au moins) des actions avec des droits de vote ou possèdent un pouvoir de décision effectif dans la gestion.
 une succursale est une entreprise filiale à 100% ou entreprise à participation n’ayant pas la personnalité morale distincte dans le pays d’accueil (bureau, biens meubles et immeubles, équipements…) appartenant directement ou indirectement à l’investisseur direct.
« Cette opération peut consister à créer une entreprise entièrement nouvelle (investissement de création) ou, plus généralement, à modifier le statut de propriété des entreprises existantes (par le biais de fusions et d’acquisitions). Sont également définis comme des investissements directs étrangers d’autres types de transactions financières entre des entreprises apparentées, notamment le réinvestissement des bénéfices de l’entreprise ayant obtenu l’IDE, ou d’autres transferts en capital .Ces derniers incluent notamment les prêts accordés par une maison-mère à sa filiale implantée à l’étranger. ».

Différentes stratégies d’investissement des FMN

Toute entreprise cherche le profit maximum, les IDE adoptent par conséquent des stratégies d’internalisation de la production ou de minimisation des coûts par le biais de la stratégie verticale ou encore par la recherche de débouché c’est-à-dire la stratégie horizontale ou par une stratégie d’accès aux ressources naturelles.

Stratégie horizontale

La stratégie d’accès au marché ou stratégie horizontale consiste à « contourner les barrières tarifaires (tarif-jumping FDI). Autrement dit, en présence de barrières tarifaires, l’IDE est substituable au commerce. »17. En effet les firmes produisent pour les marchés locaux d’implantation qui sont souvent situé dans des pays ayant une même structure de marché ou un niveau de développement équivalent. Cela permet de dire que la stratégie d’accès au marché est qualifiée d’horizontale car elle concerne, d’une part le flux d’investissement croisé entre le Nord- Nord. On dit qu’un flux d’investissement est croisé Nord- Nord lorsqu’il se développe entre la triade Amérique, l’U.E et le Japon. Et d’autre part, les flux d’investissement entre les pays du nord et les pays émergents.
Par contre, cette stratégie est aussi caractérisée par la nature intra- firme des flux, c’est à-dire les investissements croisés sont réalisés dans les mêmes secteurs d’activité. En fait, les firmes multinationales adoptent cette stratégie lorsque les avantages de s’implanter la proximité des consommateurs dépasse les avantages liés à la concentration des activités et pour but de contourner les barrières douanières.
Le cas des Etats-Unis d’Amérique qui sont l’un des pays du libéralisme économique et du capitalisme : le principe du « laisser- faire », la concurrence, l’économie du marché et la libre entreprise sont les moteurs de l’économie américaine. Sa puissance repose à la fois sur un vaste marché intérieur et sur une internationalisation très poussée, grâce aux investissements massifs des grandes multinationales américains à l’étranger. Dont l’intérêt des Etats- unis sont présents sur tous les continents ; et les grandes firmes américaines contrôlent une partie des ressources agricoles et minières des pays en développement : exportation du pétrole, du fer, des bauxites et du cuivre du continuant africain, production bananière au Guatemala du fer et du manganèse au brésil ; ainsi que d’une partie, des industries du Mexique, depuis la mise en place des maquiladoras. Par contre, dans les pays développés (Europe, canada) les investissements américains concernent surtout les industries manufacturières. A l’inverse, le marché intérieur américain est largement ouvert aux importations et aux investissements étrangers (Japon, Grande Bretagne).

Stratégie verticale

« On dit qu’il existe un investissement vertical lorsque les différentes étapes du processus de production de la firme sont localisées dans des pays différents à travers une décomposition internationale du processus productif ».18 La stratégie de minimisation des coûts ou stratégie verticale s’agit donc pour les investisseurs de comparer les coûts de productions et d’effectuer les différentes étapes du processus de production de la firme dans des pays différents.
Généralement, le motif des avantages comparatifs va inciter une firme à effectuer une ou plusieurs étapes de production en dehors du pays dans lesquels le produit final ou le service est effectivement vendu. Dans ce cas, on dit qu’il existe un investissement vertical lorsque les différentes étapes du processus de production de la firme sont localisées dans des pays différents. Généralement, le motif de l’avantage comparatif va inciter une firme à réaliser une ou plusieurs étapes de production à l’extérieur du pays dans lesquels le produit final ou le service est effectivement vendu.
La stratégie de minimisation des coûts peut être qualifiée de verticale car, en opposition avec la stratégie horizontale, les flux d’investissement sont orientés dans le sens Nord-Sud exclusivement. Cette stratégie se fonde sur l’inégalité de développement et donne au flux d’IDE un aspect unilatéral et non plus croisé.
Selon la théorie du commerce international, cette stratégie est basée principalement sur le commerce interbranche. Les différences de dotation en facteurs (capital, travail), et les avantages comparatifs des pays jouent un rôle très important dans l’explication des IDE verticaux.
Les filiales de production sont étroitement spécialisées. Le choix de leur localisation visant à faire coïncider leur fonction de production avec les dotations factorielles des pays d’accueils. C’est le cas des entreprises qui cherchent à réduire au minimum ces coûts de productions. Elles profitent, ainsi, des différences de coûts des facteurs, et essentiellement des coûts de main d’oeuvre. Elles placent la partie de la chaîne de production qui soit relativement intensive en facteur travail dans les pays où les coûts de main d’oeuvre sont relativement faibles. La qualification de cette main d’oeuvre a évolué dans le temps. Avant on cherchait une main d’oeuvre non qualifié à coûts insignifiants. Actuellement les multinationales exigent aussi un certain degré de qualification minimum. Les pays offrant le meilleur rapport qualification/ coûts seront dès lors, les plus convoités.

Autres stratégies d’internationalisation

La stratégie d’accès aux ressources naturelles été optée parla plupart des pays investisseurs directs depuis XVIème siècle. Elle se fait en raison de l’absence des matières premières, ou des ressources naturelles.
Les pays étrangers pensent que l’exploitation faite dans les ressources naturelles est plus bénéfique pour eux par apport à un autre investissement. Mais l’exploitation dépend des quelques raisons comme la raison climatologique, géologique et juridique selon les pays accueils de ces investissements étrangers. Les investisseurs pensent ainsi que les ressources naturelles sont abondantes et à moindre coût international, c’est pourquoi ils vont courir à investir dans ce domaine.
Pour les pays d’accueils de l’IDE comme Madagascar, les régions où l’on trouve beaucoup de ressources naturelles est plus attractif pour les pays investisseurs; par exemple la région d’Anosy et celle du Melaky. Dans ces deux régions on trouve des ressources minières.
En plus, les pays qui ont les ressources naturelles ne peuvent pas exploiter correctement ces ressources à cause de plusieurs facteurs comme l’insuffisance des matériels, de fonds d’exploitation.

Interactions entre investissements directs étrangers et croissance économique

La Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) a montré le grand écart entre les pays développés et les pays en voie de développement en termes de développement et de croissance qui s’agrandit de jours en jours et de plus en plus. Depuis 1960, l’écart entre les pays les plus pauvres surtout les pays du Sud et les pays les plus riches qui détiennent aujourd’hui plus de 80% de la richesse mondiale a plus que doublé19 . Les revenu des pays du Sud sont toujours à la baisse et a pour conséquence l’affaiblissement de leur croissance économique. Un phénomène qui est surtout remarqué dans les pays d’Afrique Subsaharienne. Ainsi, pour relancer leurs croissances économiques et rattraper leurs retards, dans le cadre de la mondialisation caractérisée par l’accroissement des mouvements de capitaux et la libéralisation des échanges, ces pays ont recouru aux Investissements Directs Etrangers. Mais, avant d’entrer dans les détails de causalité entre IDE et croissance, il est nécessaire d’avoir une bonne base théorique sur la croissance économique.

Approche théorique sur la croissance économique

Cette approche théorique vise, dans un premier temps à effectuer des rappels concernant la croissance. Nous allons ainsi essayer de définir la croissance économique mais aussi d’analyser les différents modèles de croissance existants.

Nouvelles théories de la croissance

La nouvelle théorie de la croissance économique ou théorie de la croissance endogène est née vers la fin des années 80 et le début des années 90 et expliquer le renouveau de la croissance par l’introduction des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC). En outre, ces nouvelles théories démontrent que la croissance n’est pas un phénomène naturel provenant uniquement de la croissance démographique et du progrès technique comme l’affirme Solow. Ces modèles ont été développés à partir de la fin des années 1970 notamment par Paul Romer, Robert E. Lucas et Robert Barro. Ils se fondent sur l’hypothèse que la croissance génère par elle-même le progrès technique. Ainsi, il n’y a plus de fatalité des rendements décroissants : la croissance engendre un progrès technique qui permet que ces rendements demeurent constants. Si tel est le cas, la croissance n’a donc plus de limite. À travers le progrès technique, la croissance constitue un processus qui s’auto-entretient.
Ces modèles expliquent que la croissance engendre du progrès technique par trois grands mécanismes. Premièrement, le Learning by doing : plus on produit, plus on apprend à produire de manière efficace. En produisant, on acquiert en particulier de l’expérience, qui accroît la productivité. Deuxièmement, la croissance favorise l’accumulation du capital humain, c’est-à-dire les compétences possédées par la main d’oeuvre et dont dépend sa productivité. En effet, plus la croissance est forte, plus il est possible d’accroître le niveau d’instruction de la main-d’oeuvre, en investissant notamment dans le système éducatif. D’une manière générale, la hausse du niveau d’éducation de la population, par des moyens publics ou privés, est bénéfique. Troisièmement, la croissance permet de financer des infrastructures (publiques ou privées) qui la stimulent. La création de réseaux de communication efficaces favorise, par exemple, l’activité productive.
« La principale des conclusions de ces nouvelles théories est qu’alors même qu’elles donnent un poids important aux mécanismes de marché, elles en indiquent nettement les limites. Ainsi il y a souvent nécessité de créer des arrangements en dehors du marché concurrentiel, ce qui peut impliquer une intervention active de l’État dans la sphère économique. »24En particulier ce « retour de l’État » se traduit par le fait qu’il est investi d’un triple rôle : encourager les innovations en créant un cadre apte à coordonner les externalités qui découlent de toute innovation (par exemple grâce à la protection qu’offre aux innovateurs les brevets) ; susciter celles-ci en investissant dans la recherche (notamment fondamentale) et les infrastructures dont les externalités dépassent le profit que peuvent en attendre les acteurs privés ; améliorer le capital humain en investissant dans le système éducatif. D’une manière générale, c’est le rôle des politiques structurelles de l’État, en particulier les investissements dans le capital public, qui est ainsi souligné.
Ces modèles peuvent toutefois être remises en cause en ce qu’ils n’expliquent pas les mécanismes précis qui font que la croissance économique stimule le progrès technique. En particulier, chacun des modèles de ces théories ne s’attache qu’à un seul mécanisme liant progrès technique et croissance. Comme le notent Dominique Guellec et Pierre Ralle, « le modèle général recouvrant l’ensemble des formes du progrès technique est sans doute trop complexe pour être élaboré, ce qui limite la portée des résultats obtenus puisque les interactions entre plusieurs formes existantes sont ignorées. ».

Relation entre IDE et croissance selon les différents auteurs

BOREINSZTEIN, DE GREGORIO et LEE27(1998) ont fait une étude transversale sur un panel de 69 PED et ont conclus que l’augmentation de 1% du ratio d’IDE sur le PIB accroît le taux de croissance de PIB par tête des pays hôtes de 0, 8%.
WACZIARG 28(1998), quant à lui, a conclus que chaque point de pourcentage de ratio IDE sur le PIB est associé à une augmentation de 0, 3% à 0, 4% du taux de croissance de PIB par tête. De même pour BLOMSTORM, LIPSEY et ZEJAN (1994) qui ont fait des analyses sur les PED à revenu élevé.
Pour ZHANG29 (2001), l’analyse dans 11pays d’Asie et de l’Amérique Latine a révélé des résultats controversés. En effet, dans cinq pays sur les 11 pays étudiés, l’IDE accélère la croissance. Tandis que, dans les six pays restants, il n’existe pas de relation de co-intégration entre IDE et croissance. Et parmi ces pays un seul présente une relation de causalité de croissance vers les IDE.
YOUNG et BREWER30 (2000) compare l’Inde qui a un taux de croissance supérieur à 10% avec un faible présence d’IDE à l’Angola qui a un taux de croissance négative avec une importante flux d’IDE, et la Malaisie et la Chine qui présente à la fois une forte croissance et une forte présence d’IDE. Ainsi que, DURHAM, ALFARO et al. (2004) qui font une étude sur la trilogie : efficacité et règlementation du marché financier, l’IDE et la croissance, concluent que les pays à meilleurs système et règlementation du marché financier sont mieux placés pour exploiter plus efficacement l’IDE et atteindre un taux de croissance plus élevé.
HERMES et LENSINK31 (2003), découvre un impact négatif entre l’IDE et la croissance mais ceci devient positive lorsque l’IDE est combiné avec le taux de scolarisation ou des variables décrivant le marché financier.

Effets positifs des IDE sur la croissance économique

Les IDE constituent un des moteurs principaux de croissance pour les PED. Ils permettent de dégager outre ces effets positifs directs, des externalités positives sur leurs économies.
ALAYA32 et al. (2009) distinguent des effets directs et indirects des IDE sur la croissance de l’économie des pays d’accueil. Les effets directs sont la contribution à la valeur ajoutée, le gain de productivité via le transfert technologique entre les entreprises locales rachetées ou intégrées dans les chaînes de production. Ces effets directs impactent sur la production et la modernisation des équipements productifs. Tandis que les effets indirects affectent les entreprises des pays hôtes et leur productivité. Ceci à travers les reports technologiques, informationnels et organisationnels qui facilite l’accès aux marchés mondiaux pour les firmes locales. La Banque mondiale fait le choix de maximisation des effets indirects par rapport aux effets directs pour une mise en place de politique gouvernemental. Ces effets semblent plutôt positifs et durables sur la croissance économique et le développement industriel. Toutefois, il existe plusieurs conditions pour que ces effets soient effectifs, notamment il y a la capacité d’absorption et d’assimilation des pays d’accueil. Ces conditions déterminent la distinction entre les impacts positifs et les impacts négatifs des IDE.

Effets négatifs des IDE sur la croissance économique

SALTZ33 (1992), trouve une corrélation négative entre l’IDE et la croissance économique. Selon lui, « l’IDE augmente le niveau global de l’investissement, améliore la productivité dans certains cas, mais a tendance dans beaucoup d’autres à réduire le taux de croissance ». Pour confirmer ses conclusions, l’auteur étudie la relation IDE croissance dans un échantillon de pays divisé en deux groupes distincts, selon qu’ils reçoivent plus ou moins d’IDE. L’auteur trouve que « dans les pays en développement qui acceptent le rapatriement des profits sans aucune contrainte, l’IDE n’a pas d’effet positif sur la croissance ».
BREWER34 (1991), quant à lui, perçoit une corrélation négative entre croissance et IDE et conclue que la domination des firmes étrangères entraîne le découragement des firmes locales à développer leur propre activité de recherche développement (R&D), qui n’arrivent pas à concurrencer ces FMN et finissent par disparaître causant la disparition de certains nombres d’activités locales et la perte d’emploi.
La balance des paiements comporte des opérations ou des transactions en termes de flux de biens et services, des mouvements de capitaux à court, moyen et long terme entre un pays et l’extérieur, au cours d’une période donnée. Les IDE constituent la balance des capitaux à long terme et celle des capitaux à court terme. Toutefois l’IDE peut aussi induire des flux de biens et services qui vont influer la balance commerciale du pays. En conséquence, à court terme, les flux d’IDE, vont entrainer des entrées des devises étrangères à un moment donné. Cependant, à long terme, il sera accompagné par des sorties énormes de devises par la pratique de rapatriement des dividendes des multinationales vers leur maison mère à l’étranger. Ce qui va générer un déséquilibre déficitaire de la balance des capitaux qui va être très lourd pour la balance des paiements. De plus, l’entrée des flux de capitaux d’IDE vont être accompagnée des importations des intrants tels que les machines et équipements industriels. Là encore, il y aura déficit de la balance commerciale par la sortie des capitaux à l’extérieur.
En fait, les effets négatifs des IDE sont souvent dus aux différences des stratégies des acteurs concernés par les IDE mais qui ne sont pas nécessairement contradictoires. L’Etat lui a pour objectif d’augmenter sa source de financement qui lui permettra d’accroître sa richesse, d’améliorer ses performances productives et pour pouvoir créer des emplois, et aussi pour assurer une meilleure redistribution. Tandis que les firmes eux sont plutôt porté sur la recherche de profit maximum lié aux avantages technologique sur un marché global et la domination des marchés.

Stocks des investissements directs étrangers

L’évolution des stocks d’IDE à Madagascar a connu deux périodes différentes. La 1ère période, correspondant aux années antérieures à l’année 2006, a été caractérisée par une faible pénétration des IDE dans l’économie avec un rythme de croissance en valeur de 23, 0 pour cent jusqu’en 2005. La 2èmepériode, marquée par la mise en oeuvre de deux grands projets miniers, à partir de l’année 2006, a vu l’expansion des IDE pour atteindre les 14 261, 3 milliards d’ariary, soit l’équivalent de 6, 5 milliards de dollars américains à fin 2013.

Participation des IDE à la création d’emploi

En 1995, année qui correspond à la phase de croissance des flux des IDE, les entreprises étrangères dans le secteur industriel formel représentent les 30% des emplois dans ce même secteur (avec un effectif de 46154). De 1997 à 1198, elles ont créé 8482 emplois qui représentent les 63% de nouveaux emplois dans ce secteur36.Ces chiffres prouvent le fait que les IDE participent activement à la réduction du chômage à Madagascar.
L’expansion de firmes multinationales étrangères à Madagascar offre des possibilités d’emploi pour les jeunes et les chômeurs. En effet, on peut remarquer que les entreprises d’investissement direct peuvent offrir plus d’emplois parce qu’elles sont plus productives, grâce à un plus grand savoir-faire technologique et des pratiques modernes déménagement qui leur permettent d’être efficaces sur les marchés étrangers malgré le coût qu’implique la coordination de leurs activités entre différents pays.
Les entreprises à capitaux étrangers sont des entreprises qui demandent un effectif élevé d’employés, qualifiés et non qualifiés. En2006, surles53 297emplois créés par les investissements étrangers (IDE/ IPF), 52 907 emplois sont fournis par les IDE, soit plus de 99% du total. Sur la base de 2003, il y eu une augmentation de l’effectif d’emplois de 9 % (avec, 48 451 emplois en 2003 et51 717 emplois en 2004).En moyenne, une entreprise affiliée possède une capacité de 78 personnes ; tandis qu’une filiale emplois en moyenne 238 personnes contre 200 personnes pour une succursale. Les entreprises affiliées concernent surtout les petites et moyennes entreprises.

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Table des matières

PARTIE I : FONDEMENTS THEORIQUES SUR LES INVESTISSEMENTS DIRECTS ETRANGERS ET LA CROISSANCE ECONOMIQUE 
 Chapitre 1. Cadre conceptuel des Investissements Directs Etrangers
Section 1. Les Investissements Directs Etrangers et les firmes multinationales
A. Notion d’Investissements Directs Etrangers
B. Définition et organisation de la firme multinationale
C. Concept sur l’entreprise d’investissement direct
Section 2. Caractéristiques des IDE par rapport aux autres investissements
A. IDE et les IPF
B. IDE et les APD
C. IDE et les autres investissements
Section 3. Différentes stratégies d’investissement des FMN
A. Stratégie horizontale
B. Stratégie verticale
C. Autres stratégies d’internationalisation
 CHAPITRE 2. Interactions entre investissements directs étrangers et croissance économique 
Section 1. Approche théorique sur la croissance économique
A. Définitions et facteurs de la croissance économique
B. Anciennes théories sur la croissance
C. Nouvelles théories de la croissance
Section 2. Analyse de causalité entre IDE et croissance
A. Relation entre IDE et croissance selon les différents auteurs
B. Effets positifs des IDE sur la croissance économique
C. Effets négatifs des IDE sur la croissance économique
PARTIE II : ANALYSE EMPIRIQUE DE L’INVESTISSEMENT DIRECT ETRANGER SUR LA CROISSANCE ECONOMIQUE MALGACHE 
 Chapitre 1. Place et effets des IDE sur l’économie malgache 
Section 1. Situation des IDE à Madagascar
A. Flux des investissements directs étrangers
B. Stocks des investissements directs étrangers
Section 2. Portée des IDE à la croissance économique
A. Participation des IDE à la création d’emploi
B. Les effets sur la valeur ajoutée
C. Comparaison des performances de Madagascar avec des pays africains et les PMA
Section 3 : Limites des IDE sur la croissance économique
A. Faible participation des IDE à l’économie nationale
B. Dépendance économique :
C. Mauvaise vue de l’accès à la terre aux étrangers
 Chapitre 2. Proposition susceptible d’être mise en oeuvre 
Section 1 : Perspectives politiques favorables à l’entrée d’IDE
A. Clarifier et simplifier le régime politique spécifique aux IDE
B. Promouvoir un environnement politique favorable au IDE
C. Assurer une dépense publique favorable à l’investissement
Section2: Perspectives juridiques favorables à l’entrée d’IDE
A. Clarifier Le Regime Juridique Specifique Aux Ied
B. Clarifier la norme de traitement des IED.
C. Coordination du secteur privé
CONCLUSION 

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