Intégration des aspects sensoriels dans la conception des emballages en verre

L’emballage pour boissons

Saint-Gobain Emballage

Saint-Gobain Emballage (SGE) est une société française qui fabrique des bouteilles et pots en verre pour le marché de l’agro-alimentaire. Sa production annuelle représente 4 milliards de bouteilles et pots, elle possède six sites de production, et deux mille trois cents personnes y travaillent. Elle fait partie du pôle Conditionnement du groupe Saint-Gobain : avec plus de vingt mille personnes réparties à travers le monde, le Pôle Conditionnement (CA : trois milliards huit cent mille euros en 2004 ) représente douze pourcents des ventes totales du groupe Saint-Gobain, c’est un acteur mondial majeur dans les trois métiers qu’il exerce :
la fabrication de bouteilles et de pots en verre pour l’industrie agro-alimentaire ; la production de flacons en verre destinés à la parfumerie, la cosmétique et l’industrie pharmaceutique ; la production de pompes en plastique pour le conditionnement des produits d’entretien, d’hygiène et de beauté, et les produits pharmaceutiques.
Ainsi la fabrication et la vente des bouteilles en verre représentent aujourd’hui le fer de lance du pôle conditionnement et repose sur SGE pour le marché français. Toutes démarches d’innovation pour conserver ses parts de marchés et en gagner d’autres sont étudiées et/ou intégrées par cette dernière.

Le secteur de l’emballage pour boissons

Chiffres clés :La fabrication des emballages en France génère un chiffre d’affaire d’un peu plus de dix-huit milliards d’euros (année 2003). Elle occupe ainsi dans l’industrie manufacturière un niveau comparable à celui de la construction aéronautique et spatiale.
Actuellement, cinq matériaux d’emballage se partagent le marché du conditionnement : le papier carton, le plastique, le bois, le verre et le métal. Les trois premiers sont fournis essentiellement par des PME, les deux autres relèvent de grosses sociétés. L’agro-alimentaire (trente-huit pourcents agro-alimentaire liquide et vingt-sept pourcents non liquide) reste le premier client des conditionneurs [MAG 04].
Le marché des boissons est ainsi stratégique pour les fabricants d’emballages. On entend par boissons : Les boissons rafraîchissantes sans alcool (BRSA) : eau embouteillée, boissons carbonatées (Coca-cola, Orangina, Perrier, Badoit…etc.), jus de fruits et nectars, boissons tranquilles (Oasis), sirop, thé et café glacé, boissons pour le sport et les boissons énergétiques. L’eau embouteillée représente environ soixante pourcent de la consommation française de BRSA.
le lait et autres boissons lactées, les boissons chaudes comme le thé ou le café, les boissons alcoolisées : bière, cidre, vin et spiritueux.

Intégration des aspects sensoriels dans la conception de produits

« L’utilisateur oublié »

Si le marketing a toujours eu la vocation de comprendre le consommateur et de l’intégrer dans la définition des produits, on ne peut pas en dire autant de la conception technique. L’utilisateur a longtemps été considéré comme le parent pauvre de la conception, soit en intervenant très tard dans le processus ou alors n’étant que très rarement « consulté ». Les facteurs d’usage (comme ceux de l’environnement) sont bien souvent mis à l’écart et la conception de produit se trouve principalement placée sous le signe de la technologie.
Or la mise sur le marché de plusieurs produits qui ont raté leur adoption, pour des raisons autres que fonctionnels ou techniques participent à la prise de conscience de l’existence de «bugs perceptifs» générés tout au long d’une conception et par un développement de produits trop technocentré [BAS et al. 04/05]. Il est aisé de constater que certains produits qui nous entourent ont perdu ce souci primordial d’être une réponse aux besoins d’usage. L’utilisation des emballages en est un des exemples les plus parlant.
En Angleterre, une estimation a été faite que soixante sept mille personnes allaient chaque année à l’hôpital pour des accidents dus aux emballages de nourriture ou de boissons. Et ceci n’est que le haut de l’iceberg, car ils ne représentent que trente cinq pourcents des accidents liés aux packaging, et coûte douze millions de livres en traitement ! Le verre dans sa forme de bouteille et pot couvre environ trente pourcents de ces accidents, survenant lorsque l’emballage était glissant et difficile à ouvrir. Les boites de conserve avec une clé comptent pour quarante deux pourcents des accidents. Les plastiques comptent pour quatorze pourcents, avec une grande proportion par empoisonnement, quand les jeunes enfants ont avalé les substances toxiques contenues. Le reste est dû à l’utilisation d’outils inappropriés. Les scénarios les plus communs sont l’utilisation d’outils pour l’ouverture, le verre qui tombe, l’utilisation d’une force trop importante, se couper ou se percer avec la clé d’ouverture des boites de conserve [WIN et al. 02].

Naissance de l’ingénierie anthropocentrée

Fruit de cette évolution des mentalités, et dynamisée par le développement important de l’ergonomie au cours des dix dernières années, l’Ingénierie anthropocentrée ou centrée sur l’homme (ICH) est une nouvelle approche dont l’objectif est d’intégrer la prise en compte des facteurs humains au cœur du processus de conception. Cette démarche a pour objet l’analyse des perceptions et du comportement humain dans le contexte de la vie quotidienne ou professionnelle, de façon à améliorer le confort d’usage des produits.
Elle tient compte d’éléments subjectifs liés à la culture, à la psychologie, au contexte, aux capacités cognitives et au système perceptif des utilisateurs d’objets ou de services, et implique de ce fait une approche multidisciplinaire. Elle intègre les connaissances scientifiques d’écoles différentes, incluant notamment l’ergonomie, la psychologie, la sociologie et la physiologie. Les surfaces grisées tentent de refléter l’importance relative de la contribution de chacune de ces disciplines [ING 97].

Définition de la métrologie sensorielle

La métrologie sensorielle représente un moyen privilégié de contrôler la qualité d’un produit et constitue surtout une aide précieuse à la conception des produits. Elle a été identifiée par le Ministère de l’Industrie dans le rapport des technologies clés, à l’horizon 2005 à deux reprises : comme technologie d’analyse des besoins et des comportements des consommateurs et comme technologie accompagnatrice de la prise en compte de la dimension humaine en conception [TEC 00].
Dans le premier cas, la métrologie sensorielle est associé au design sensoriel (qui rejoint le marketing sensoriel) dans le deuxième cas elle est jointe aux autres outils de la représentation du consommateur en conception : l’ergonomie, la sociologie, la sémiotique, la micropsychologie, psychologie, design…etc. Curieusement, il n’existe pas véritablement de consensus sur la définition de la métrologie sensorielle. La seule réelle définition que l’on ait pu trouver est celle du Ministère de l’Industrie [ING 97]. Cette définition parle d’un ensemble de méthodes, outils et instruments qui permettent d’évaluer les qualités organoleptiques d’un produit, c’est-à-dire les caractéristiques faisant intervenir les organes des sens de l’être humain : le goût, l’odorat, la vue, le toucher et l’ouïe. Ce domaine permettant de mesurer les sensations ou les modalités sensorielles, identifie, quantifie et matérialise les aspects perçus d’un produit par l’intermédiaire des stimuli qu’il représente. Il nous reste à savoir ce qu’on entend par instruments, méthodes, et outils ?
En effet la plupart du temps, ces termes sont utilisés comme synonymes. Philippe Vadcard a fait le même constat dans sa thèse réalisée au laboratoire CPI de l’ENSAM en 1996 et a voulu clarifier la définition de chacun de ces termes. Cette clarification a permis de distinguer les trois notions qui sont : les méthodes de conception, les méthodes de management de conception et les outils de conception. Une méthode de conception est l’ensemble de moyens raisonnés employés pour parvenir à un but, c’est à dire en conception, la construction d’un produit. «La définition des méthodes exige l’usage préalable de la réflexion. Celle-ci va utiliser et organiser des techniques concrètes, en fonction d’un but».

Le cas particulier de l’évaluation sensorielle : instrument méthodologique de la métrologie sensorielle

L’évaluation sensorielle est utilisée depuis plusieurs années dans le domaine agroalimentaire. Elle a trouvé son origine dans la nécessité de méthode de contrôle de la qualité, notamment gustative, de produits alimentaires, en l’absence d’autres méthodes de mesures de type instrumentales [DEP 98]. Son champ d’application s’est ensuite élargi à l’industrie des cosmétiques et des parfums avant de gagner plus récemment l’automobile. Le laboratoire CPI de l’ENSAM a aussi utilisé l’évaluation sensorielle, notamment pour la conception de produits électroménagers tels que les machines à café.
L’évaluation sensorielle est relative à la perception des produits par les utilisateurs. Elle consiste à saisir et exploiter les informations issues de nos cinq sens (vue, ouïe, odorat, toucher et goût), elle utilise comme instrument de mesure «l’homme» [CRO 04]. On peut trouver dans la littérature d’autres définitions de l’évaluation sensorielle :
Examen des propriétés organoleptiques d’un produit par les organes des sens [ISO 5492, 92]. Mesure et interprétation des perceptions de l’homme, en utilisant un groupe de sujets humain comme instrument de mesure [URD et al. 01].
L’évaluation sensorielle (ES) utilise donc les sens de l’être humain comme instrument de mesure. Cette utilisation des organes des sens dérive en particulier des travaux de psychologie, physiologie et psychophysique.
Méthodologie générale :La fiabilité de l’évaluation sensorielle est basée sur la maîtrise et l’optimisation de quatre facteurs, qui gouvernent tout type de mesure [MEI et al. 99]:
Définition du problème : on doit définir précisément ce que l’on veut mesurer. C’est très important pour les sciences dures, ça l’est encore plus pour les mesures sensorielles ou subjectives. Mise en place des tests : non seulement on doit tenter d’éliminer le maximum de subjectivité, et prendre en compte les sources de biais connues, mais aussi minimiser la quantité de tests pour obtenir des résultats fiables.
Appareil de mesure : les sujets qui testent doivent être sélectionnés et entraînés pour donner une réponse reproductible, l’expérimentateur doit travailler avec eux jusqu’à ce qu’il connaisse leur sensibilité et leurs biais dans une situation donnée.
Interprétation des résultats : en utilisant les statistiques l’expérimentateur doit poser correctement les hypothèses nulle et alternatives pour pouvoir donner des conclusions.

Les aspects sensoriels de l’emballage

Nous avons insisté jusqu’à présent sur l’importance des aspects perçus de l’emballage et de la nécessité évidente de la prendre en compte. Mais si on explore de plus près la littérature, on constate que finalement peu d’études ont été publiées sur le rôle du packaging dans la décision d’achat et sur ses qualités sensorielles.
Nous pouvons citer les travaux de thèse de Florence Dano, concernant l’application de la sémiotique au packaging. De la même façon que nous utilisons l’évaluation sensorielle pour la mesure des aspects sensoriels, elle a appliqué les techniques de la sémiotique pour mesurer et identifier le pouvoir évocateur des emballages [DANO 94]. D’autre part, le rôle des emballages a largement été étudié sous l’angle de la perception du danger des produits qu’ils contiennent. Quelles formes ou quelles couleurs alertent le consommateur sur les dangers potentiels du contenant ? Actuellement le consommateur est surchargé d’informations sur le produit, il ne l’utilise quasiment pas pour situer le produit, il fait appel à des expériences antérieures, utilisant le contour comme repère pour évaluer le niveau de danger du contenu. En effet, les chercheurs Rhoades, Frantz et Miller montrent qu’il faudrait limiter l’information écrite sur les packaging au profit de design ou de forme évocatrice de l’usage du produit [RHO et al. 90]. De même, d’autres résultats indiquent que les variabilités de la bonne volonté à lire les indications peuvent être prédites en fonction du degré de la perception du danger et de la familiarité du produit [WOL et al. 97], [SER 00], [MEI 01]. Le rôle de la couleur dans l’augmentation de la perception du danger est aussi bien documenté : Chapanis [CHA 94], Braun et Silver [BRA et al. 95] ont établi un classement des couleurs en fonction de leur connotation du danger. Rouge est celle qui est le plus perçue comme dangereuse, suivi par le orange et jaune, puis noir, bleu, vert et enfin blanc. Il n’y a pas de différences significatives entre orange et jaune ou noir, bleu et vert.
Les premières études se rapprochant le plus du rôle de la perception sensorielle des emballages dans les décisions d’achat ont été réalisées par Christine Lange de l’Université de Bourgogne et par des chercheurs Irlandais J.M. Murray et C.M. Delahunty. Les travaux de Christine Lange concernent plus particulièrement les interactions entre le prix, le packaging et les caractéristiques sensorielles du produit. Elle montre que les consommateurs n’ont pas le même comportement d’achat et de décision dans les situations où la seule information disponible est le packaging et dans une situation ou ils peuvent goûter le produit. Dans la première situation ils effectuent leurs choix plus rapidement. Elle montre aussi dans une étude sur les jus d’orange que l’impact des informations extérieures, c’est-à-dire le packaging, est aussi important que celui des caractéristiques sensorielles du produit. Pour des produits à haute valeur ajoutée tels que les vins rouges ou le champagne, l’impact des informations extérieures est parfois plus important que celui des caractéristiques intrinsèques et sensorielles [LAN et al. 99], [LAN 00], [LAN et al. 00], [LAN et al. 02].

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Table des matières

1 Introduction
2 Contexte industriel
2.1 Le cas particulier du produit « emballage »
2.1.1 Histoire de l’emballage
2.1.2 Le couple produit/emballage
2.2 L’emballage pour boissons 
2.2.1 Saint-Gobain Emballage
2.2.2 Le secteur de l’emballage pour boissons
2.2.2.1 Chiffres clés
2.2.2.2 Evolution du marché
2.2.2.3 Le verre et les cinq sens, naissance du projet « polysensorialité des emballages »
3 Le contexte de recherche
3.1 Intégration du sensoriel en marketing : naissance du marketing « sensoriel » 
3.1.1 Apparition de nouveaux modes de consommation
3.1.2 De l’étude du consommateur au marketing sensoriel
3.1.2.1 Définition(s) du marketing
3.1.2.2 Apport de la psychologie expérimentale à l’étude des cinq sens
3.1.2.3 Définition du marketing sensoriel et théorie de la proxémie
3.2 Intégration des aspects sensoriels dans la conception de produits
3.2.1 « L’utilisateur oublié »
3.2.2 Naissance de l’ingénierie anthropocentrée
3.2.3 Les outils de l’ICH
3.2.3.1 La micropsychologie
3.2.3.2 L’ergonomie
3.2.3.3 La métrologie sensorielle
3.3 Comparaison du marketing sensoriel et de l ’ICH
3.4 La métrologie sensorielle, un ensemble de méthodes et outils pour une prise en compte des aspects sensoriels des produits 
3.4.1 Définition de la métrologie sensorielle
3.4.2 Les instruments de la métrologie sensorielle
3.4.2.1 Définitions, exemples
3.4.2.2 Limites des instruments de mesures des sensations
3.4.3 Les méthodes de la métrologie sensorielle
3.4.3.1 La discipline mère : la psychophysique
3.4.3.2 Les pères fondateurs et les théories
3.4.3.3 Les échelles de mesures et les échelles de sensation
3.4.4 Les outils de la métrologie sensorielle
3.4.5 Le cas particulier de l’évaluation sensorielle : instrument méthodologique de la métrologie sensorielle
3.4.5.1 Définition et origine
3.4.5.2 Approches théoriques
3.4.5.3 Méthodologie générale
3.4.5.4 Les applications
3.4.6 Récapitulatif sur l’utilisation de la métrologie sensorielle
3.5 La conception des emballages verriers 
3.5.1 La conception de produit et les représentations intermédiaires
3.5.2 Définition du produit « emballage »
3.5.3 La processus de conception chez SGE
3.6 Les aspects sensoriels de l’emballage
4 Problématiques et hypotheses
4.1 Bilan de l’état de l’art
4.2 Problématique n°1 : intégration des aspects tactiles et visuels dans la conception chez SGE
4.2.1 Problème de l’intégration d’un nouveau domaine dans l’entreprise
4.2.2 Exemple : intégration de l’ergonomie en entreprise
4.2.3 Le cas de SGE
4.3 Hypothèse n°1 : l’ES, instrument méthodologique très évolutif 
4.4 Problématique n°2 : l’évaluation tactile des emballages, prise en compte de la gestuelle 
4.4.1 L’exploration haptique des objets
4.4.2 La main du textile, une problématique identique
4.5 Hypothèse n°2 : le problème de la gestuelle, apport de l’ergonomie 
4.6 Récapitulatif des problématiques et hypothèses 
5 Expérimentation
5.1 Plan de l’expérimentation
5.2 Constitution d’un panel d’évaluation sensorielle
5.2.1 Recherche de descripteurs
5.2.1.1 Prise de contact avec le groupe
5.2.1.2 Génération des descripteurs
5.2.1.3 Réduction de la liste commune
5.2.1.4 Liste définitive et définitions
5.2.2 Entraînement du panel
5.2.2.1 Méthodologie générale et déroulement
5.2.2.2 Le contrôle des performances
5.3 Contribution à l’optimisation d’un procédé de dépolissage des bouteilles
5.3.1 Problématique industrielle
5.3.1.1 Le satinage acide et le procédé Saticoat®
5.3.2 Protocole expérimental
5.3.3 Résultats
5.4 Une application marketing : la comparaison verre/PET 
5.4.1 Problématique industrielle
5.4.2 Protocole expérimental
5.4.3 Résultats
5.4.3.1 Comparaison visuelle du verre et du PET, bouteilles vides et pleines
5.4.3.2 Comparaison tactile du verre et du PET, bouteilles vides
5.4.3.3 Comparaison tactile du verre, du PET et de l’aluminium bouteilles pleines, deux températures
5.5 Application méthodologique : prise en compte des gestes
5.5.1 Problématique méthodologique
5.5.2 Protocole expérimental
5.5.3 Résultats
5.5.3.1 Résultats de la grille d’observation
5.5.3.2 Comparaison des réponses sensorielles
6 Apports et perspectives
6.1 Retour sur expérience 
6.1.1 Constitution d’un panel d’ES
6.1.2 Le profil sensoriel, représentation intermédiaire d’une surface
6.1.3 Apport de l’ergonomie à l’ES des emballages.
6.2 L’ES, instrument méthodologique pour la conception
6.2.1.1 Les devoirs de l’outil de conception
6.2.1.2 Place de l’ES dans le processus de conception
6.3 Synthèse des apports 
6.3.1 Apports industriels
6.3.2 Apports de recherche
6.4 Perspectives
7 Conclusion 
8 Références bibliographiques 
9 Annexes

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