Innovation et éco-conception à l’échelle urbaine

Résumé de la problématique de la thèse : la dynamique entre objet, collectif, outils et le rôle collectif de conception

  Que peut-il y avoir de commun entre les disciplines et les pratiques de l’urbanisme et de la gestion ? Certes, les deux traitent de la dynamique des raisonnements et des rationalisations de la conception (Hatchuel, 2000), où la coopération interorganisations, la création de connaissances et la prise en compte d’une constellation d’enjeux sont à l’œuvre lors des processus de création d’un objet – souvent un « objet fini, absolu » pour la gestion, toujours un « objet évolutif » pour l’urbanisme. Mais quelque chose de plus fondamental les rassemble dans le débat contemporain : la difficulté des théories actuelles à rendre compte des pratiques innovantes (Scherer & Steinmann, 1999), (McKinley & Mone, 1998), (Sutton, 1987), (Meyer & Zucker, 1989), (Gottdiener, 1987), (Koolhaas, 1995). Il se peut que l’éloignement des réalités par ces deux disciplines les prive d’une vision constructive de la virtualité (Deleuze, 1996) nécessaire face aux enjeux sociétaux actuels. L’urbanisme, en tant que résultat d’un processus de conception, est omniprésent, mais la ville comme cité, lieu d’interaction entre les humains, n’existe plus (Koolhaas, 1995). En tout cas, les 160 % de croissance urbaine dont notre génération est à l’origine (Glaeser, 2011) ne dévoilent plus les concepts de l’urbain tels qu’ils ont été imaginés par certains de ses pères argumentateurs (Alberti, 1485) et formalisateurs (Cerda, 1867) – découvert à posteriori, (Choay, 1980), (Choay, 1965). Si la théorie urbaine s’appuie sur une discipline systémique, sa mise en application l’est beaucoup moins. Il existe un décalage entre le « mythe rationnel » de l’urbanisme (Hatchuel et Molet, 1986, Hatchuel et Weil, 1992) qui se fonde sur une discipline naissante et une figure d’acteurs (les urbanistes) et les pratiques collectives et distribuées de l’urbanisme. Philosophiquement, le système urbain peut être comparé au corps humain, par ses flux entrants et sortants, ses organes dont la connexion et l’existence individuelle sont vitaux. Cependant, la question de la cohérence du système ainsi que la valeur de ses objets reste ouverte. Cette discipline a émergé avec une nouvelle figure de l’acteur urbaniste, « le penseur des flux », qui intervient en complément de celle de l’architecte comme artiste du bâti. Ces concepteurs pensent encore leur action comme première, centrale et incontournable, considérant l’organisation du processus de conception comme une affaire d’intendance. L’urbaniste s’appuie sur des expertises mais aussi sur des instruments. L’urbanisme est ainsi bien une discipline instrumentée où le plan urbain, outil opérationnel prévu pour une trentaine d’années voir plus, donne les bases de l’adaptation et de l’évolution de la cité (selon les urbanistes de la Crimson Architectural Historians). Comme l’a écrit le Crimson Architectural Historians en 1998, « la ville publique, civique et collective se matérialise dans ce document [l’outil de coordination] » (Moisdon, 1997). Les pratiques d’urbanisme, quant à elles, sont toutefois beaucoup plus collectives et distribuées. Elles associent une variété d’acteurs (aménageurs, élus, architectes, urbanistes, constructeurs, ingénieurs, habitants, etc.) dans des processus longs. Les « projets urbains » sont organisés autour d’étapes, où le processus de création est réglé et régulé par un ensemble de dispositifs juridiques et réglementaires qui constituent sans aucun doute des freins à certaines formes de coopération entre les acteurs du processus. Ces développements séquentiels résultent de la superposition de couches parfois chaotiques qui sont visibles dans les grandes métropoles (Ascher , 1995). Dans le même temps, l’étalement urbain provoque des impacts environnementaux, économiques et sociaux néfastes (Péguy, 2000). Même si nous avons pu penser et espérer que les théoriciens de l’urbanisme, praticiens ou chercheurs en urban studies, traitent la question des formes de coopération en phase de programmation des objets urbains afin qu’ils gagnent en cohésion, les modalités de cette coopération restent à préciser. Leur attention porte principalement sur le management des systèmes urbains a posteriori. Comme si la question de l’organisation des coopérations et des modèles organisationnels de pilotage de l’action était subalterne, la gestion des projets urbains débute par l’élaboration de concepts qui seront ensuite déclinés et précisés.

Le plan masse, outil de conception ou frein à l’innovation ?

   « Trouver n’est rien, c’est le plan qui est difficile. » Fiodor Dostoïevski Dans cette thèse, nous avons focalisé notre recherche dans une échelle spécifique du projet d’une ville, l’échelle du projet urbain ou de l’aménagement urbain. Cette échelle traite spécialement des morceaux de ville où les projets de quartier sont conçus. Comme nous l’avons vu précédemment, il s’agit de la transformation, du renouvellement ou de la construction d’une partie intégrante d’une ville ou d’un quartier, même si ce dernier n’est pas toujours connecté à l’ensemble du tissu urbain par les moyens de transport collectifs, par exemple. Dans ce périmètre, la mixité fonctionnelle à l’échelle de la ville pourra s’exprimer, les morceaux de ville n’étant pas destinés à l’autarcie. Par ailleurs, la conception des morceaux de ville se structure autour d’objets intermédiaires tels que le plan masse ou le master plan qui constituent deux outils clés du processus de conception du projet urbain. Le plan masse est l’outil graphique d’une étape du processus de conception. Il s’agit de la représentation d’une localisation spécifique auparavant intégrée dans un master plan avec une perspective macro où les flux et les premiers éléments fonctionnels sont représentés. Nous n’explorerons pas le master plan, ce dernier traitant une échelle plus importante que le morceau de ville, et de manière générale des lignes directrices fictionnelles de la ville et des systèmes urbains, notamment les flux. Durant le processus de conception urbaine, nous pouvons constater quelques moments clés où l’objet évolutif change d’état, disposant d’une forme conceptuelle, graphique et in situ. Si nous catégorisons les trois moments clés du processus de conception d’un morceau de ville – le programme, les concours d’urbaniste et la livraison du quartier, ils peuvent être considérés comme des étapes charnières. Les premières formalisations de la notion de plan masse sont connues depuis les cours d’architecture de Jacques-François Blondel en 1750 (Blondel, 1771). Cet objet intermédiaire faisait initialement partie de l’univers architectural s’agissant d’un plan simplifié et non détaillé d’un bâtiment avec ses issues, ses bâtiments annexes et ses jardins environnants. À cette même époque, nous trouvons dans les registres une opération urbaine à Metz que le professeur Blondel décrit ainsi : « Plan masse des nouveaux bâtiments et des nouvelles communications faites à Metz. » Nous reconnaissons ici le passage de la projection d’un élément architectural – le bâtiment –vers la formalisation des connexions entre les éléments bâtis dessinant ainsi les éléments urbains. Ce livrable d’un projet urbain conçu par un urbaniste sera en 1929 défini de manière générique par le Congrès international d’architecture moderne (CIAM). À ce moment, les caractéristiques définies pour le plan masse permettront une comparaison entre les différents projets urbains. Un outil structurant un langage commun émerge et les plans des principales villes de différents continents pourront être comparés, tout comme des concepts urbanistiques pourront être diffusés à travers cet outil de conception. Le plan masse en tant qu’outil intermédiaire établit ainsi un jalon important dans le processus de conception et ouvre une opportunité de communication entre acteurs concepteurs et maîtrise d’ouvrage et public extérieur tout à fait nouvelle. D’un support de communication entre acteurs et de clarification de l’objet, il devient également un pont entre le collectif de conception et le « monde extérieur », largement intéressé. En effet, architectes et urbanistes, à partir d’une commande formulée dans la plupart des cas lors d’un concours, répondent au programme fonctionnel d’un projet urbain. Cette réponse – le projet – est un plan masse, en forme de maquette, de dessin ou d’image graphique. Le travail de conception du plan masse est exécuté généralement « en chambre » à l’agence d’urbanisme entre professionnels du secteur.

Structure organisationnelle et outils de gestion de projets : une logique de résolution des contradictions

   Les projets urbains sont soumis à des contraintes constantes en matière de performances environnementales en France. L’État assigne aux bâtiments publics de réduire de 40 % leur consommation énergétique d’ici 20203 et aux bâtiments neufs de consommer au plus 50 kWh ep./m2/an (généralement condition de délivrance du permis de construire). La contractualisation des performances et la concurrence du processus de conception deviennent dans ce contexte des questions centrales, ces aspects étant plus largement traités d’un point de vue managérial, économique et juridique. Sans laisser dans notre analyse le socle économique complètement de côté, nous traiterons particulièrement des régimes de pilotage de la conception des projets urbains et de la logique et des impacts des outils juridiques qui lui sont associés. Pour ce faire, nous admettons que les instruments juridico-contractuels correspondent également à des outils de gestion (Nakhla et Soler, 1996), (Meyer & Zucker, 1989), (Labatut, Aggeri, & Girard, 2012), se posant comme supports du processus de conception. La commande publique en France en matière de conception et de réalisation de morceaux de villes étant largement supérieure à la commande privée et plus riche d’acteurs et d’outils légaux, nous donnerons une plus grande portée aux projets urbains initiés par un organisme public ou parapublic.

Regarder la firme urbaine et le projet urbain comme un processus

   Tor Hernes (Hernes, Understanding Organization As Process: Theory for a Tangled World, 2008) propose d’analyser les organisations comme des processus, des organes en commencement constant, interrogeant continûment ses méthodes, outils, pratiques, valeurs, capacités et identités. Les organisations n’attendent pas de rationalisations pour bâtir le changement. Si nous considérons l’organisation comme un ensemble d’actions collectives (Czarniawska, 1989), cette dernière étant en constante mutation de par l’intégration d’acteurs différents, des apprentissages croisés, de la construction d’une vision, l’organisation peut être vue comme un processus. Le lieu où la fabrication de la ville est ordonnée et parfois organisée peut être vu comme une organisation, une firme. Le management des villes est alors observé à partir des organismes du type collectivités territoriales (Czarniawska, 2012). « The city, as one finds it in history, is the point of maximum concentration for the power and culture of a community. It is the place where the diffused rays of many separate beams of life fall into focus, with gains in both social effectiveness and significance. The city is the form and symbol of an integrated social relationship: it is the seat of the temple, the market, the hall of justice, the academy of learning. Here in the city the goods of civilization are multiplied and manifold; here is where human experience is transformed into viable signs, symbols, patterns of conduct, systems of order. Here is where the issues of civilization are focused; here, too, ritual passes on occasion into the active drama of a fully differentiated and self-conscious society. » (Mumford, 1938) : 21. « Les connaissances créées par Lewis Mumford ont été appliquées dans des domaines très divers, telles les sciences sociales et humaines, les technologies ou l’art. » Dans son ouvrage sur l’organisation de la ville, Czarniawska réaffirme le grand intérêt d’étudier l’objet ville. Elle explore la résonance et l’impact sur les pratiques et la théorie qui nous guident, provoqués par le regard de la ville à travers la perspective managériale. « The city is an exciting place and an exciting object of study. » Au-delà d’un lieu d’organisation des activités et des infrastructures dans une ville, les collectivités, communautés urbaines et sociétés d’économie mixte sont des instances qui organisent l’activité de conception des objets urbains, bâtis et non bâtis. En 2002, Barbara Czarniawska explique que le terme d’organisation est perçu de manières bien différentes au sein des firmes urbaines dans certains pays. Pour les polonais, par exemple, c’est aussi une expression argotique avec le sens d’« offrir quelque chose par un moyen désignant généralement une activité illégale ». En suédois et en italien, l’utilisation du mot est plus proche de celle de la théorie des organisations, mais plus limitée dans son sens. Au sein des villes de Rome, Varsovie et Stockholm, les acteurs de ces institutions ont vu l’organisation principalement comme l’imposition de structures (formes) et de la gestion plutôt que comme la prise de décision nécessaire à la gestion des systèmes urbains et au pilotage du processus de conception de la ville. Or la conception urbaine demande une organisation spécifique non seulement en vue de la complexité engendrée – conception des systèmes urbains et d’un cadre de vie –, mais aussi afin de garantir la continuité de la conception de l’objet évolutif que sera le morceau de ville à concevoir. Nous quittons donc l’échelle de la ville pour celle des morceaux de ville, des quartiers. En effet, à part dans la Chine contemporaine (Salat, Labbé, & Nowacki, 2011), la ville est construite morceau par morceau, et cela depuis la ville néolithique, comme l’illustrent les vestiges de la cité de Çatal Höyük, en Turquie, datant de 7000 avant Jésus-Christ environ. Mais s’il est question d’organisation de l’action durant la phase de conception du projet urbain, le concept de « conception urbaine » (Wall & Waterman, 2012) focalise l’action autour de certains concepteurs « principaux », à savoir l’architecte, l’architecte paysagiste et l’urbaniste. Ed Wall et Tim Waterman nomment « concepteurs » des projets urbains uniquement les maîtres d’ouvrage ayant reçu une commande spécifique destinée à une création presque artistique. Ils définissent la conception urbaine comme une discipline comportant « un processus créatif, un processus collaboratif interdisciplinaire, un processus de création de lieu qui implique de créer des formes urbaines et un espace renforçant la perception que les habitants ont de leur ville ».

Les outils qui supportent l’activité de conception

   En 1997, Jean Claude Moisdon a dirigé un ouvrage collectif qui mettait les outils de gestion « à l’épreuve des organisations ». Il s’agissait de comprendre, formaliser et généraliser des formes d’action collective à travers les outils de gestion. De les utiliser tel qu’une torche pour éclairer et analyser de plusieurs cas d’étude (principalement de management de projet) éclairent les rouages organisationnels. Dans ce dernier axe de notre analyse nous adoptons comme point de départ le savoir que démontre que les outils de gestions sont de supports de l’action collective (Moisdon, 1997) : 9. Nous avons tenté d’amener cette réflexion au niveau de la fabrication de l’inconnu, et de faire évoluer le regard du gestionnaire vis-à-vis de l’action collective d’un processus de conception innovante. Notre objectif, à travers nos analyses de cas d’étude, est de formaliser la construction d’outils de gestion, ou même d’aide à la conception, en tant que supports cognitifs d’une action collective qui vise à donner forme à l’inconnu. Une action collective qui n’est pas paralysée par les incertitudes partagées mais au contraire, ni une prise de position « confortable » consistant à déléguer les activités de conception (et même la prise de décision) ni la totale confiance dans des outils d’ingénierie « scientifiquement prouvés ». Ce collectif choisi de se lancer dans l’exploration, l’expérimentation et la production même mobilisant des acteurs illégitimes tout au long du processus de conception. Nous regarderons ici les outils comme des marqueurs d’un processus de conception innovante. Au-delà de l’objet conçu en lui-même, les outils de gestion (conception et évaluation par exemple) peuvent être des indices historiques qui permettent de tracer et raconter une trajectoire de conception (Labatut, Aggeri, & Girard, 2012). Il pourrait s’agir d’éléments révélateurs des choix, des rebondissements, des connaissances produites, des erreurs commises, du nouveau qu’a émergé dans le processus de création mais que l’objet lui-même ne permet pas transparaître.

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Table des matières

Remerciements
Introduction : La ville « machine à innovation » : problématique managériale de l’aménagement urbain
I. Urbanisme et gestion : quand deux pratiques dialoguent
A. Résumé de la problématique de la thèse : la dynamique entre objet, collectif, outils et le rôle collectif de conception
B. Le contexte managérial des activités de conception urbaine
C. La dimension organisationnelle et l’action collective en dehors des préoccupations des projets urbains : quel parallèle entre ville et entreprise ?
D. Quand le développement durable interpelle le projet urbain et pointe les limites des modes de construction passés
E. Le plan masse, outil de conception ou frein à l’innovation ?
F. Structure organisationnelle et outils de gestion de projets : une logique de résolution des contradictions
G. L’écoconception comme opportunité d’action collective intégrée : la construction d’une problématique managériale
II. Questions de recherche : voies de rationalisation des dynamiques d’interactions et conditions d’émergence d’un rôle collectif de concepteur reposant sur de nouveaux régimes de coopération
A. Synopsis de la thèse
Partie 1 : Les interactions, les supports cognitifs et le pilotage des processus de conception : le cadre théorique
I. Discussion de la littérature mobilisée
II. L’objet, au-delà d’un résultat de l’activité de conception
A. Les leçons et critiques de la théorie de la conception et le management de l’innovation dans la création de la ville
B. Les quartiers durables ou les nouveaux objets urbains
C. L’activité de conception et l’objet urbain
D. Pilotage de la conception des objets à processus de conception clos à la livraison versus objets à conception continue
III. Émergence et structuration des collectifs de conception
E. Regarder la firme urbaine et le projet urbain comme un processus
F. Les interactions, l’objet et le rôle collectif de concepteur
IV. Les outils qui supportent l’activité de conception
G. La fabrication d’instruments ou un chemin pour la conception de l’inconnu
V. Conclusion de la première partie
Partie 2 : Méthodologie pour aborder la question du pilotage de l’écoconception urbaine et de l’émergence des innovations
I. Présentation des cas et grille d’analyse
B. Pratiques révélatrices d’un changement de régime de conception : présentation des cas étudiés
C. Une grille d’analyse de cas d’étude
II. Proposition d’un déplacement de cadre méthodologique en organization studies 
A. Analyse de l’émergence d’un rôle collectif de concepteur durant un processus de conception innovante : apport méthodologique
III. Conclusion de la deuxième partie
Partie 3 : Émergence des nouvelles pratiques : l’examen de l’aménagement urbain face aux enjeux de durabilité et la naissance d’un rôle collectif de concepteur 
Introduction aux deux catégories des cas d’étude
I. Le récit des cas d’aménagement urbain durable
1. Le cas du montage glissant à Dunkerque : l’émergence d’un écoquartier résultant d’un modelé managérial innovant
A. Le Dunkerquois : territoire à concevoir
A. L’historique d’un processus de conception : Neptune, grand projet d’aménagement urbain, une réponse urbaine
B. Outils cristallisant le processus de conception : moment de convergence
C. Vue d’ensemble du projet Grand Large : rupture avec le régime de conception classique
D. L’émergence d’un objet évolutif : la construction graduelle des capacités partagées
E. Temporalité et actions : formation d’un collectif de conception
F. Le rôle collectif de concepteur
G. Leçons de ce cas d’étude
2. Quand un acteur inattendu fabrique un morceau de ville : les outils étonnants et le rôle collective de conception durant la création d’Humanicité
A. Émergence des Objets
B. Émergence des collectifs de conception
C. L’action collective structurée à travers les outils juridiques
D. Une conception continue
E. Les leçons de la conception par un acteur inattendu
F. Le projet aujourd’hui
3. Un outil juridique provocateur d’une dynamique d’innovation : le collectif de conception du campus de l’ENSTA
A. Historique du processus de conception d’un objet nouveau doté d’attributs inconnus
B. L’émergence d’un collectif de conception
C. D’un processus de programmation et développement de projet à une dynamique collective d’exploration et de conception
D. Le contrat en tant que support cognitif du collectif de conception
E. Émergence d’un rôle collectif de conception
F. Les impacts d’une dynamique collective de conception sur l’objet
II. Outils pour la ville durable : conception de supports cognitifs 
4. La construction d’une doctrine de la ville durable : les pratiques de mobilisation de connaissance et d’organisation de l’action collective autour de la démarche Écoquartier du ministère français de l’Écologie
A. Le point de départ de la construction d’une doctrine pour la ville durable
B. L’organisation d’une démarche d’exploration, de conception et de capitalisation
C. Émergence des objets
D. Émergence de collectifs de conception
E. Des observateurs aux concepteurs : l’émergence du rôle collectif de conception
F. Émergence d’instruments comme supports cognitifs
G. Outils, instruments et urbanisme opérationnel
5. BiomWork : la création d’outil comme modèle économique de la soutenabilité territoriale
A. Contexte et histoire de l’émergence de l’objet
B. La naissance d’un collectif de conception autour d’un objet à créer
C. L’outil comme support cognitif de l’action collective et les objectifs des concepteurs
D. L’émergence du rôle collectif de concepteur
E. Le projet aujourd’hui
III. Conclusion de la troisième partie
Partie 4 : De l’aménagement urbain à l’aménagement urbain durable (AUD) : la refonte des principes et pratiques pour une écoconception à l’échelle urbaine
I. Les résultats des analyses en vue de l’outillage des activités de conception
A. La création de connaissances et de concepts dans le champ de l’écoconception à l’échelle du bâti et du projet urbain
La traçabilité historique de la conception d’une démarche d’écoconception
B. La rencontre de l’ingénierie d’écoconception et du projet urbain : une opportunité d’ouverture de champs d’innovation ?
C. Les chantiers pour la structuration de l’écoconception à l’échelle urbaine : valeur du projet, maintien de la cohérence urbanistique et des objectifs
D. Gestion innovante des projets d’aménagement urbain durable : le couplage des outils avec le rôle collectif du concepteur, l’objet évolutif et les interactions
E. Ouverture des champs d’innovation juridique et économique pour la concrétisation de la ville durable
F. Vers un modèle contextuel du pilotage de l’aménagement urbain durable : l’outil de la firme urbaine inventive
G. Doter le maire inventif des capacités de conception
II. Conclusion de la partie 4
A. L’écoconception comme opportunité d’action collective intégrée: une démarche structuré sous l’angle managérial
Conclusion : L’émergence du rôle collectif du concepteur : dynamique de conception d’un objet évolutif
I. Point de départ et limites
II. Messages significatifs de la thèse
A. Le projet urbain comme un processus
B. Le quartier comme objet évolutif
C. Les interactions sociales comme fondement de l’action collective
D. L’écoconception comme support d’un des piliers de l’action collective
E. Le rôle collectif de conception et sa méthodologie
III. Questions de recherche ouvertes par ce travail de thèse
Glossaire
Bibliographie
Annexes
I. Index des Figures

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