Infection urinaire nosocomiale

Infection urinaire nosocomiale

Définitions

Infection nosocomiale C’est une infection qui est contractée dans un établissement de soins, une infection est considérée comme telle lorsqu’elle était absente à l’admission du patient. Lorsque la situation précise à l’admission n’est pas connue, un délai d’au moins 48h après l’admission est accepté pour séparer une infection d’acquisition communautaire d’une infection nosocomiale. (3, 4, 5) 2- Infection urinaire Une infection urinaire correspond à l’agression d’un tissu par un (ou plusieurs) microorganisme, générant une réponse inflammatoire et des signes et symptômes de nature et d’intensité variable selon le terrain. (1) 3- Infection urinaire nosocomiale Une infection urinaire est dite nosocomiale lorsqu’elle est acquise dans une structure de soins ou d’une manière plus générale reliée à la prise en charge du patient. (1) 4- Bactériurie asymptomatique L’arbre urinaire est normalement stérile à l’exception de la partie distale de l’urètre. Une colonisation correspond à la présence d’un (ou de plusieurs micro-organismes) dans l’arbre urinaire sans qu’il ne génère par lui-même de manifestations cliniques. (1, 6) II. But de l’étude Le but de notre étude est de connaître la situation de notre service par rapport aux infections urinaires nosocomiales, à savoir leur incidence, leurs facteurs de risque, et de déterminer le profil bactériologique des bactéries qui en sont responsables dans le but de proposer une stratégie préventive efficace pour la lutte contre les infections urinaires nosocomiales.

Rappel anatomique

Le rein 1-1 Situation et description externe 2 reins : forme de haricot, coiffé des surrénales, rétro-péritonéal, de chaque côté de la colonne vertébrale et contre la paroi abdominale. Le rein gauche est plus haut que le rein droit. Il présente sur son bord interne une dépression appelée le hile constitué : – Du pédicule rénal (artère et veine rénale). Des voies urinaires. – Des nerfs (système sympathique et parasympathique). 1-2 Structure Chaque rein est situé dans une loge rénale, encastré dans une masse de tissu adipeux et lâche. 3 couches entourent les reins : – La couche interne (capsule rénale) : membrane fibreuse lisse, transparente et résistante. Elle sert de barrière contre les traumas et empêche la propagation des infections au rein. – La couche moyenne (capsule adipeuse) : masse de tissu adipeux, elle proxterne : tissu conjonctif fibreux qui fixe le rein aux organes adjacent et à la paroi abdominale. Les parois des calices et du bassinet contiennent des muscles lisses qui se contractent et propulsent l’urine par péristaltisme. 1-3 Description interne Le hile s’ouvre dans le sinus rénal. La paroi du sinus est garnie de saillies coniques (papilles rénales). Le sommet de chaque papille est percé d’orifice (ouverture des canaux collecteurs). L’urine coule à partir de ces orifices dans un petit calice puis dans les grands calices puis dans le bassinet et par l’intermédiaire des uretères dans la vessie. Le rein de l’homme est un organe multilobé. Chaque lobe rénal est une masse pyramidale dont la base forme la surface du rein, le sommet constitue la papille. Le tissu fonctionnel du rein se compose de 2 parties : – Zone corticale périphérique (constitue la surface du rein, s’enfonce dans le sinus rénal entre les pyramides adjacentes pour former les colonnes de Bertin). – Zone centrale ou médullaire (8 à 10 pyramides de Malpighi dont les sommets perforés=papilles). – Les uretères 2-1 Situation et description 1 pour chaque rein. Environ 25 cm de longueur et amène l’urine des bassinets à la vessie. Ils st rétro-péritonéal dans la cavité abdominale, puis descendent dans la région lombaire, puis dans le bassin où ils pénètrent la vessie obliquement. – Niveau lombaire : suivent l’aorte et la veine cave inférieur. – Niveau du petit bassin : ils croisent les vaisseaux iliaques. – Dans la région pelvienne : en rapport avec les canaux déférents chez l’homme, et croisent l’artère utérine chez la femme. 2-2 Structure 3 couches : – Muqueuse : couche interne qui sécrète du mucus qui la protège contre l’érosion. – Musculeuse : couche intermédiaire composée de fibres musculaires lisses d’où le péristaltisme (progression des urines vers la vessie) et est à l’origine des douleurs de la colique néphrétique. – Fibreuse : couche externe (prolongement de la capsule rénale). Les orifices des uretères n’ont pas de valvules anatomique ms possèdent une valvule fonctionnelle efficace (lors de la miction, la contraction musculaire de la vessie comprime l’uretère terminale et empêche le reflux de l’urine de la vessie dans les uretères). 3- La vessie 3-1 Situation et description Organe musculaire creux de contenance de 150 à 500 ml et pouvant aller jusqu’à 1 litre. L’envie d’uriner survient pour une contenance de 300 ml environ. A la base de la vessie, le trigone, partie fixe présente 3 orifices : – Orifice urétral (antérieur, médian) Les méats urétraux en arrière Vide la vessie à la forme d’un triangle, pleine elle s’arrondit en forme de ballon et refoule le péritoine vers le haut. Elle est extra-péritonéale (le péritoine la coiffe). 3-2 Structure 4 couches : – Muqueuse (couche interne). – Sous-muqueuse (tissu conjonctif). – Musculeuse : à la base le sphincter interne (lisse), l’autre sphincter se trouve plus bas et est constitué d’un muscle strié lié à la volonté. – Séreuse : externe (qui correspond au péritoine qui recouvre le dessus de la vessie).

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
I. Définitions
1- Infection nosocomiale
2- Infection urinaire
3- Infection urinaire nosocomiale
4- Bactériurie asymptomatique
II. But de l’étude
III. Rappel anatomique
1- Le rein
1-1 Situation et description externe
1-2 Structure
1-3 Description interne
2- Les uretères
2-1 Situation et description
2-2 Structure
3- La vessie
3-1 Situation et description
3-2 Structure
4- L’urètre
4-1 Situation et description
4-2 Structure
IV. Physiopathologie
1- Mécanisme d’acquisition de l’infection urinaire
1-1 Mécanismes d’acquisition des IUN en l’absence de sonde
1-2 Mécanismes d’acquisition des IUN en présence de sonde
a. Acquisition lors de la mise en place de la sonde
b. Acquisition par voie endoluminale
c. Acquisition par voie extraluminale ou périurétrale
d. Acquisition par voie hématogène ou lymphatique
2- Facteurs de promotions des infections urinaires nosocomiales
2-1 Rôle des sondes et autres dispositifs dans la promotion de l’IUN
a. Altérations des moyens de défense vésicale
b. Perturbations du transit urinaire
c. Production d’un biofilm
d. Rôle du manuportage
V. Diagnostic positif
1- Diagnostic clinque
1-1 Chez un patient non sondé
1-2 Chez un patient sondé
2- ECBU
2-1 Recueil, Conditions de conservation et de transport de l’urine
2-2 Interprétation
3- Bandelette urinaire
VI. Conséquences de IUN
1- Morbidité
2- Mortalité
3- Coût
VII. Traitement des infections urinaires nosocomiales
1- Quelles sont les IUN à traiter
2- Quand et comment traiter
VIII. Mesures de prévention
MATERIELS ET METHODES
I. Matériels
1- Capacité litière
2- Moyens humains
II. Méthodes
1- Présentation de l’étude
2- Critères d’inclusion
3- Critères d’exclusion
4- Exploitation des données
RESULTATS
I. Incidence
II. Facteurs de risque
1- Âge
2- Sexe
3- Terrain
4- Motif d’hospitalisation
5- Manœuvre urologique subie
5-1 Sondage vésical
5-2 Autres
6- Antibioprophylaxie
III. Critères de diagnostic de l’IUN
1- Cliniques
2- Bactériologiques
2-1 ECBU
2-2 Antibiogramme
IV. Conséquences des IUN
1- Morbidité
2- Mortalité
3- Surcoût
4- Allongement de la durée de séjour
DISCUSSION
I. Incidence
II. Facteurs de risque
1- Sexe
2- Âge
3- Terrain
4- Motif d’hospitalisation
5- Manœuvres subies
5-1 Sondage urinaire
5-2 Autres manœuvres
6- Antibioprophylaxie
III. Diagnostic des IUN
1- Clinique
2- Outils biologiques de diagnostic
2-1 Bandelette urinaire
2-2 ECBU
a. Écologie bactérienne
b. Résistances aux antibiotiques
IV. Conséquences
1- Morbi-mortalité
2- Coût
V. Traitement des infections urinaires nosocomiales
1- Choix de l’antibiothérapie
2- Moyens thérapeutiques divers
3- Conséquences écologiques du traitement antibiotique
VI. Prévention
1- Mesures ayant prouvé leur efficacité
2- Mesures de prévention dont l’efficacité est probable
3- Mesures de prévention dont l’efficacité est possible
4- Mesures dont l’efficacité n’est pas démontrée
5- Spécificités de la prévention des IUN en chirurgie urologique
VII. Surveillance des infections urinaires nosocomiales
CONCLUSION
ANNEXES
RESUME
BIBLIOGRAPHIE

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