INFECTION DU TRACTUS URINAIRE PAR CORYNEBACTERIUM UREALYTICUM CHEZ L’HOMME

INFECTION DU TRACTUS URINAIRE PAR CORYNEBACTERIUM UREALYTICUM CHEZ L’HOMME

ANTIBIOGRAMME 

C. urealyticum est connu pour ses multirésistances et fait l’objet de nombreux essais, majoritairement in vitro.

Les β-lactamines

Ce germe présente une résistance aux β-lactamines ; pénicillines et céphalosporines ; avec des CMI (Concentration moyenne inhibitrice) supérieures à 32mg/l et 128mg/l respectivement selon PHILIPPON, ROUVEAU et ARLET (28). Toutes les souches sont résistantes à l’ampicilline et à la céphalotine quelque soit le pH du milieu de culture (pH de 7,4 ou 8,5) selon Margarita SANTAMARIA et al (35). Selon GARCIA RODRIGUEZ et al., Corynebacterium urealyticum est résistant à l’ensemble des pénicillines, des combinaisons de pénicillines et aux inhibiteur de βlactamase (CMI >128 µg/l). Il est résistant également aux céphalosporines, qu’elles soient à large spectre ou de quatrième génération, génération conçue pour être active sur les bactéries à coloration de gram positive. Le mode de résistance reste inconnu. Seules la céfoxitine et le latamoxef (céphalosporines de troisième génération) ont des résistances partielles, respectivement de 74% et 88%. L’activité de la céfoxitine est nettement meilleure que celle des autres β-lactamines mais reste néanmoins insuffisante en vue d’un traitement. Des résistances ont également été décrites pour les pénèmes (imipénème et méropénème) appartenant à la famille des β-lactamines (17).

Les quinolones

L’étude de PHILIPPON, ROUVEAU et ARLET démontre une action variable de la ciprofloxacine (28). Ces résultats concordent avec ceux obtenus par les chercheurs de l’hôpital universitaire de Salamanque. En effet, seulement 20,3% de C. urealyticum sont sensibles à la ciprofloxacine, la majorité des souches étant résistantes (6). La moxifloxacine a une activité accrue par rapport à celle de la ciprofloxacine mais uniquement sur les souches sensibles à cette dernière. Toutes les souches sont sensibles à la norfloxacine selon Margarita SANTAMARIA et al. (35). Les résistances de ce germe contre les quinolones sont supérieures à 50% pour l’ensemble des quinolones avec des valeurs comprises entre 53% et 90%. En particulier, 76% des isolats sont résistants à la norfloxacine, ayant une CMI égale à 128 µg/ml. Ces résultats divergent de l’étude réalisée par Margarita SANTAMARIA et al. montrant une bonne sensibilité du germe à la norfloxacine. L’activité des fluoroquinolones reste irrégulière (17).L’ofloxacine, la sparfloxacine, la ciprofloxacine, la témafloxacine sont les quinolones les plus actives. L’efficacité de ces antibiotiques augmente avec leur activité intrinsèque et leur activité contre les bactéries à coloration de Gram positive. Cependant l’ofloxacine est la plus efficace et possède moins d’activité intrinsèque que les fluoroquinolones comme la ciprofloxacine et n’est pas dirigée contre les bactéries à coloration de Gram positive (17, 39).

Les glycopeptides

Aucune résistance n’a été décrite pour les glycopeptides (28, 35, 17, 34). Les CMI de ces antibiotiques sont de 0,5 mg/l pour la vancomycine et la téicoplanine (17). Ces molécules sont préconisées comme le traitement de choix des infections étendues et systémiques mais aussi des infections du tractus urinaire à C. urealyticum. L’utilisation de la téicoplanine est une bonne alternative à celle de la vancomycine, grâce à sa pharmacocinétique et la possibilité d’une injection intramusculaire (17).

Les tétracyclines

Une position intermédiaire de résistance a été décrite pour la tétracycline, avec 4 souches sensibles, 20 souches ayant une CMI comprise entre 4 et 16 µg/ml et 6 souches ayant une CMI comprise entre 32 et 64 µg/ml (35). La même constatation est faite par l’équipe de l’hôpital de Salamanque, où 64% des souches testées sont résistantes à la tétracycline. La doxycycline donne de meilleurs résultats avec une efficacité sur 98% des souches et la CMI de la seule souche résistante est une concentration facilement atteinte dans les urines. Néanmoins son action bactériostatique est insuffisante sur des patients atteints par cette bactérie, patients souvent immunodéprimés .

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Table des matières

Introduction
PREMIERE PARTIE : ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
I. PRESENTATION DES CORYNEBACTERIES
A. LA FAMILLE DES CORYNEBACTERIACEAE
B. LE GENRE CORYNEBACTERIUM
II. L’ESPECE CORYNEBACTERIUM UREALYTICUM
A. Habitat
B. Caractères bactériologiques
1 Aspects microscopiques
2 Particularités phénotypiques
3 Caractères biochimiques
4 Caractères culturaux, aspects macroscopiques
5 Difficultés de culture de C. urealyticum et prévalence chez l’homme
C. Identification
1 Méthodes biochimiques
2 Galerie d’identification rapide
a) Galerie API Coryne
b) Galerie API 20S
3 Méthodes chimiotaxonomiques
4 Méthodes génomiques
a) Amplification des séquences encadrées par les gènes de l’ARNr 16S-23S17 b) Le ribotypage
D. Antibiogramme
1 Les β-lactamines
2 Les quinolones
3 Les glycopeptides
4 Les tétracyclines
5 Les macrolides
6 Rifampicine
7 Autres familles
8 Influence des facteurs externes dans la résistance aux antibiotiques
a) Environnement et antibiothérapie
b) pH et efficacité de l’antibiothérapie
E. Pouvoir pathogène
1 Chez l’homme
a) Généralités
b) Tractus urinaire
2 Chez le chien et le chat
III. INFECTION DU TRACTUS URINAIRE PAR CORYNEBACTERIUM UREALYTICUM CHEZ L’HOMME
A. Facteurs de prédispositions
B. Symptômes
C. Diagnostic différentiel
D. Examens complémentaires et lésions
1 Analyse d’urine
2 Examen bactériologique urinaire
3 La polymerase chain reaction (PCR)
4 Radiographie abdominale
a) Sans produit de contraste
b) Urétrographie intraveineuse
5 Echographie abdominale
6 Endoscopie vésicale
7 Examen histologique
8 Scanner
E. Diagnostic
F. Complications
G. Traitement 1 H. Prophylaxie
I. Pronostic
DEUXIEME PARTIE : ETUDE EXPERIMENTALE
I. MATERIELS ET METHODES
A. Sélection des dossiers
B. Méthodologie
1 Examen des urines
2 Milieux de culture utilisés et conditions de culture
3 Identification de C. urealyticum
C. Recueil des informations
II. RESULTATS
A. Animaux
B. Antécédents pathologiques et facteurs de prédisposition à l’infection du tractus urinaire par C. urealyticum
C. Infections du tractus urinaire précédant celle à C. urealyticum
D. Antibiothérapie préalable
E. Caractéristiques cliniques
1 Symptômes généraux et examen clinique
2 Symptômes urinaires
F. Examen macroscopique des urines
G. Echantillons d’urines et examen microscopique des urines
1 Caractère phisico-chimique des urines
2 Examen du culot urinaire
H. Analyse sanguine
1 Paramètres biochimiques
2 Numération formule sanguine (NFS)
I. Imagerie
1 Radiographie abdominale
2 Echographie abdominale
J. Aspects macroscopiques du tractus urinaire
K. Analyse histologique
L. Composition des calculs
M. Délai écoulé entre les manipulations urologiques et les symptômes
N. Délai écoulé entre les symptômes et le diagnostic
O. Résultats d’EBU
1 Bactérie isolée
2 Prévalence de l’infection
3 Antibiogramme
P. Traitement et suivi
Q. ITU causée par d’autres germes après
C. urealyticum
III. DISCUSSION
Conclusion
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