Soutenance mémoire
Importance du secteur agrumicole
Morphologie
Teranychus urticae est de forme ovale peut être brun ou orange-rouge, mais une couleur verte, jaune-verdâtre est la plus commune. La femelle est d’environ 0,4mm de longueur avec un corps elliptique qui porte 12 paires de soies dorsales. Les Femelles d’hivernages sont orange au rouge-orange. Le contenu du corps (grandes taches sombres) est souvent visible à travers la paroi du corps transparent. Le mâle est elliptique et plus petit que la femelle. Les oeufs, déposés sur la face inférieure des feuilles, sont ronds, d‟un diamètre de 0,13mm. Au départ, ils sont transparents puis deviennent opaque-foncé et juste avant la sortie de la larve, virent au jaune palle. Il y a généralement trois stades larvaires. Durant le premier stade, la larve est incolore, elle possède des yeux rouge-foncé et 3 paires de pattes. Dès qu‟elle est suffisamment nourrie, elle se repose sur une feuille avant de passer au deuxième stade larvaire, cette dernière possède 4 paires de pattes et sa couleur varie du vert pâle au vert foncé. Le troisième stade larvaire ressemble au stade précédent, mais la larve est légèrement plus grosse. Les adultes mesurent environ 0,5 mm et sont de couleur jaune-marron avec deux taches noir (Osborne 1991).
Gamme d’hôtes
L‟acarien T.urticae est un ravageur très polyphage et pouvant être hébergé par près de 200 espèces végétales. Il s‟attaque notamment aux arbres fruitiers, légumineux, floraux et sauvages. Il est particulièrement redouté sur la Vigne, le Haricot, le Concombre, le Houblon, le Cotonnier, le Trèfle, le Tournesol, les arbres fruitiers (van de Vrie et al., 1972;. Khanjani, 2005).
Dégâts
Ces acariens en se nourrissant sur la face inferieure des feuilles, ils provoquent le jaunissement des feuilles, des Taches nécrotiques apparaissent sur les feuille, T.urticae endommage aussi les fleurs en provoquant un brunissement et flétrissement des pétales ressemblant aux poussières issus de brûlage (Johnson 1991). À la fin de l‟été ces acariens provoquent d‟énormes dégradation sur les fruits (Ansaloni et al., 2008; Aucejo-Romero et al.,2004; Martınez-Ferrer et al.,2006).
Cycle biologique et écologique
Les Femelles hibernent dans la litière du sol ou sous l’écorce des arbres ou des arbustes. Les femelles ayant hiverné quand les conditions deviennent favorables migrent sur les adventices ou autres plantes herbacées ou fruitières, après une période d’alimentation, y pondent un nombre élevé d’oeufs, une centaine d’oeufs à raison de 10 par jour, à tous les stades actifs, ce Tétranyque tisse à la face inférieure des feuilles des toiles soyeuses qui retiennent l’humidité et assurent une excellente protection de toutes les formes contre le vent, notamment les prédateurs et les traitements, Pour se nourrir, il pique les feuilles et aspire le suc cellulaire. Son développement est optimal entre 23 et 30°C et à une humidité relative inférieure à 50 %. Généralement 6 à 7 générations d‟été (Osborne; 1991).Le développement larvaire dure 16 jours à 20°C et 7 jours à 31°C. Les femelles qui hivernent. Elles reprennent leur activité en mars ou avril. Au-dessus de 20°C, le cycle de développement se déroule en moins de deux semaines et en dessous de 12°C, le développement de l‟acarien est stoppé, ainsi qu‟à des températures supérieures à 40°C, les adultes commencent à hiberner jusqu‟à janvier. T. urticae se reproduit à travers l‟arrhénotoquie , une forme de parthénogenèse où les oeufs non fécondés se développent en mâles. Ils éclosent pour donnés des larves, puis deux étapes de nymphe qui se succèdent : une protonymphe, puis une deutonymphe, qui peut afficher des étapes de repos. Le tétranyque à deux points préfère le temps chaud et sec de l’été et l’automne, mais il peut se développer à n‟importe quel moment de l‟année, De façon générale il se développe lentement par période froide et lorsque les températures augmentent au printemps et en été, la population croît rapidement.
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Table des matières
Remerciements
Résumé
Liste des abréviations
Introduction générale
Chapitre I: Importance du secteur agrumicole
I. Importance des agrumes
I.1. Origine et distribution géographique
I.2. Taxonomie
I.3. Ecologie et phénologie des agrumes
I.3.1. Ecologie
I.3.2. Phénologie
I.4. Production des agrumes dans le monde
I.5. Importance du secteur agrumicole au Maroc
I.5.1. Superficie
I.5.2. Rendement
I.5.3. Régions agrumicoles
I.6. Variétés
II. Situation phytosanitaire des agrumes au Maroc
II.1. Contraintes du secteur agrumicole au Maroc
II.2. Situation actuelle des ravageurs associés aux agrumes au Maroc
Chapitre II : Importance des cochenilles Diaspines et des acariens tétranyques en vergers d’agrumes
I. Introduction
II. Cochenille noir
II.1. Morphologie
II.2 Gamme d’hôtes
II.3. Dégâts
II.4. Cycle biologique et écologique
II.5. Méthodes de lutte
III. Cochenille violette
III.1 Morphologie
III.2. Dégâts
III.3. Gamme d‟hôtes
III.4. Cycle biologique
III.5. Méthodes de Lutte
IV. Importance des acariens tétranyques
IV.1. Nuisibilité des acariens sur agrumes
IV.2. Tétranyque jaune orientale
IV.2.1. Classement taxonomique
IV.2.2. Morphologie
IV.2.3. Gamme d’hôtes
IV.2.4. Dégâts
IV.2.5. Cycle biologique et écologique
IV.2.6. Méthodes de lutte
IV.3. Acarien rouge des agrumes
IV.3.1 Classement taxonomique
IV.3.2. Morphologie
IV.3.3. Gamme d’hôtes
IV.3.4. Dégâts
IV.3.5. Cycle biologique et écologique d‟Acarien rouge des agrumes
IV.3.6. Méthodes de lutte
IV.4. Tétranyque jaune
Chapitre III: Evaluation de l‟effet du traitement foliaire tardif à base de spirotetramate sur les cochenilles diaspines Parlatoria ziziphi et P.pergandii sur agrumes dans la région du Gharb
I. Introduction
II. Matériel et méthodes
II.1. Région d‟étude
II.3. Description du produit utilisé
II.4. Description des traitements
II.5. Echantillonnage et évaluation
II.6.Analyse statistique
III. Résultats
III.1. Cas du pou noir P.ziziphi
III.1.1. Evolution du pourcentage des larves vivantes et mortes en fonction du traitement sur la variété Valencia late
III.1.2. Evolution du pourcentage des jeunes femelles F1 vivantes et mortes en fonction du traitement sur la variété Valencia late
III.1.3. Evolution du pourcentage des femelles âgées (F2-F3) vivantes et mortes en fonction du traitement sur la variété Valencia late
III.1.4. Evolution du pourcentage des mâles vivants et morts en fonction du traitement sur la variété Valencia late
III.1.5. Evolution du pourcentage de la population vivante et morte en fonction du traitement sur la variété Valencia late
III.2. Cas de la cochenille violette P.pergandii
III.2.1. Evolution du pourcentage des larves vivantes et mortes en fonction du traitement sur la variété Valencia late
III.2.2. Evolution du pourcentage des jeunes femelles F1 vivantes, mortes et parasitées en fonction du traitement sur la variété Valencia late
III.2.3. Evolution du pourcentage des femelles âgées vivantes, morte et parasitées en fonction du traitement sur la variété Valencia late
III.2.4. Evolution du pourcentage des mâles vivants, morts et parasité en fonction du traitement sur la variété Valencia late
III.2.5. Evolution du pourcentage de la population vivante, morte et parasité en fonction du traitement sur la variété Valencia late
III.2.6. Pourcentages des cochenilles occupées par les fruits en fonction du traitement sur la variété Valencia late
IV. Discussion et conclusions
Chapitre IV: Evolution des populations des acariens Tétranyques sur agrumes dans la région du Gharb
I. Introduction
II. Matériel et méthodes
II.1. Parcelles d‟étude
II.2. Echantillonnage et comptage
III. Résultats
III.1. Evolution de l‟effectif des acariens
III.2. Evolution de l‟effectif des acariens et de leurs prédateurs
IV. Discussion et conclusions
Conclusion générale
References bibliographiques
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