IMPACTS DU TOURISME SUR L’ECONOMIE MALGACHE

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Les théories internationales

L’économie1 est souvent assez développée car les pourboires, services en espèces, trocs et autres services gratuits sont nombreux et impossibles à comptabiliser.
L’investissement touristique, de quelque nature qu’il soit, présente des particularismes :
Il est souvent non marchand, de type social, éducatif, environnemental (création de centre de loisir, de parcs naturels etc.). -Un investissement est rarement à 1 % touristique ; pour qu’il soit amorti, la population locale doit aussi en bénéficier. -L’investissement touristique est souvent lié à un mode de vie : par exemple, on peut considérer qu’il est plus agréable de travailler dans le tourisme, car il procure de meilleurs rapports humains, ou bien il évite de devoir émigrer. « Vivre et travailler au pays », c’est tout de même mieux ! -Certains investissements pour des événements à court terme procurent aux entrepreneurs des rendements rapides, comme ce fut le cas lors des Jeux Olympiques d’hivers de 1992. Le tourisme conduit aussi à la concurrence à la fois entre les différentes zones, mais aussi à l’intérieur des zones entre les offreurs de logements, d’attractions, etc. Le principe sous-jacent à la définition des divers marchés correspond au degré de substituabilité entre les produits touristiques : ce niveau de substituabilité est donné par les fonctions d’utilité des agents. Le tourisme comporte de nombreux services spécifiques, et il existe de nombreuses possibilités de développement pour des entreprises de petite taille, se différencie par le style et la qualité. Contrairement aux activités industrielles, les services bénéficient peu d’économie d’échelle ; les entreprises n’ont donc pas souvent tendance à croître ou à vouloir se concentrer ou fusionner.

Les variations conjoncturelles

Les variations conjoncturelles climatiques ou politiques influent lourdement sur les choix des touristes et par voie de conséquence sur l’économie des pays concernés. Le choix immense de destinations touristiques permet aux touristes de se reporter constamment et sans difficulté sur des destinations offrant des caractéristiques similaires. Les pays du sud doivent chercher à devenir indépendants sur le plan économique exigeant une coopération équitable nord-sud, au péril de nos  vies si possible pour le bien être des générations à venir.

Les inégalités au niveau international

L’écotourisme, c’est-à-dire un tourisme basé sur la mise en avant du capital naturel- doit connaître une croissance à long terme. Mais la situation réelle est bien différente, laissant entrevoir l’existence de nombreux obstacles entravant le développement de l’offre touristique sur l’île et laissant un potentiel riche de croissance encore inexploité. La faible promotion de Madagascar comme destination touristique de choix ne facilite guère son développement. Madagascar ne fait pour l’instant l’objet que d’une promotion faible, voire anecdotique. Ni les pouvoirs publics ni le secteur privé n’ont encore su communiquer considérablement sur les atouts de la grande île. Ceci étant le manque d’infrastructures, ou leur mauvais état, ne favorise guère l’arrivée massive de touristes. En 2006, 932 établissements hôteliers étaient comptabilisés, soit 10 847 chambres. La plupart de ces établissements sont des entreprises familiales, comportant rarement plus d’une dizaine de chambres. L’absence de résidences hôtelières de grande capacité, répondant aux normes de qualité internationales, est un handicap important, notamment face aux concurrents de région, que sont Maurice ou les Seychelles [MINEFI, 2006]. La question des transports est aussi un point sensible. L’état du réseau routier réduit la possibilité de circuler toute l’année sur les routes à une minorité d’entre elles. Quant au transport aérien, le coût et la moindre fiabilité des vols intérieurs sont souvent peu incitatifs à son utilisation. A l’international, peu de liaisons desservent cette destination, à l’exception de la France ou de l’Afrique du Sud. L’ensemble de ces handicaps rendent l’accès à l’île plus difficile et ralentissent considérablement la croissance du tourisme. Le positionnement de la destination vers le tourisme « découverte-aventure-nature » et les gros efforts de promotion à destination des pays anglo-saxons ne se traduisent pas encore dans les chiffres. La part du marché français demeure excessivement élevée (et a même tendance à croître). Les marchés allemands, néerlandais et britanniques devraient progressivement obtenir une part plus importante. Le « déclic » est souvent conditionné à la proximité de dessertes.

EXPERIENCES INTERNATIONALES

Chaque pays a ses propres cultures concernant le tourisme en général, cependant l’économie du tourisme, la maîtrise du tourisme à l’heure de la mondialisation et la richesse qui est produite par cette industrie du tourisme sont suffisants pour bien entrer dans ce chapitre.

De l’économie du tourisme en général

Le 2tourisme entraine d’abord une dépense sur une gamme diversifiée de produits, mais 2 L’économie du tourisme (Informacion Comercial Espanola, janvier 1996, p 19 à 23) également sur différents services, ces biens et services étant produits également pour une consommation non touristique. Ces dépenses sont à l’origine d’un revenu pour les offreurs, ces derniers étant assez dissemblables selon le type de voyage effectué.

Les conséquences du tourisme

On distingue alors deux sortes de 3région, qui par une convention sont appelées réceptrices (lieu de destination des touristes).la région émettrice regroupe les activités d’émissions de voyage : ce sont les operateurs touristiques, les agents de voyages, les fournisseurs de transport qui possèdent des revenus touristiques. La région réceptrice est celle où se concentre les activités développées autour du passage et du séjour touristique : les attractions touristiques, les hôtels etc. captent des revenus liés aux tourismes. Le département de la Savoie se situe pour une large part dans cette seconde situation, aucune région ne pouvant être considérée comme à100% émettrice ou à 100% réceptrice.

Le Tourisme : un enjeu pour l’économie

Le tourisme est donc un enjeu important pour l’économie en général et la Savoie en particulier. Historiquement’ les pays et les régions dont la balance des paiements est fortement liée au tourisme ont moins souffert de cette dépendance que les pays et les régions dont les revenus reposent sur un seul produit basic (Pétrole, sucre, charbon etc.).Les régions touristiques, d’un certain côté, sont censés être moins les victimes d’une crise structurale que ces pays ultra spécialisés. Pourtant le tourisme peut connaître une activité volatile (manque de neige, mauvais temps, effet de mode, etc.) S’il vient à être trop dépendant de certains marchés. Des « nouvelles glisses » où de nouveaux sports « fun » se sont développés récemment (surf, ski parabolique, rafting, canyoning, etc.) pour pallier à une perte de vitesse de certaines activités jugées plus traditionnelles .Cette volatilité a donc un impact sur l’emploi et amène à plusieurs questions, dont celle du rôle du secteur public. Le gouvernement et les collectivités locales doivent veiller à la bonne répartition des dépenses publiques en faveur du tourisme. C’est le secteur public qui traditionnellement est sensé fournir les infrastructures (comme les aménagements réalisés lors des jeux olympiques de 1992), de gérer les activités administratives, de préserver l’environnement, de promouvoir le tourisme et d’en faciliter le développement. Comment financer ces activités ? On admet généralement que le tourisme utilise de façon plus intensive le facteur travail que d’autres branches d’activité. Cela est justifié par le fait que l’activité touristique est très présente dans les services, qui réclament beaucoup de main-d’oeuvre. La qualité et la continuité des emplois touristiques varient en fonction d’une série de facteurs. Dans une région où l’alternative au tourisme et le chômage par exemple, le tourisme fournit alors un revenu additionnel où une source de travail précieuse face à une possible précarité.
Les revenus touristiques sont d’une relative bonne qualité en Savoie pour les travailleurs puisque les emplois touristiques sont plus qualifiés par rapport aux emplois du tourisme en général. Ceci est surtout valable pour les emplois liés directement aux sports d’hiver, ceux-ci étant assez onéreux par rapport à d’autres 4destinations touristiques. Le tourisme peut aussi créer un volume important de travail à faible revenu car certains emplois sont peu qualifiés, saisonniers, transitoires et possèdent une faible ou inexistante représentation syndicale. Le petit personnel des hôtels, par exemple, se retrouve souvent dans ce genre de situation. Il n’est pas rare non plus de trouver des individus pluriactifs : certaines personnes sont double-actives voir même triple-actives, et cumulent les métiers de moniteur de ski, perchman, conducteur d’engin de damage, agriculteur, maçon, guide de haute Montagne, etc. selon les saisons. Le secteur du tourisme est marqué par une dualité d’effets : d’une part, il est créateur d’emploi et de richesse et contribue au bien-être et à la cohésion sociale, mais d’autre part, s’il est mal maîtrisé. Il peut menacer les équilibres socio-économiques et environnementaux. La mondialisation est susceptible de favoriser ces effets négatifs.

Les risques sur l’économie

Mal maîtrisé, ce secteur peut engendrer de véritables risques sur íes économies, les équilibres sociaux et environnementaux. Le développement économique s’accompagne en effet de mutations sociales et culturelles. L’impact du tourisme dans ce champ est particulièrement sensible, en raison de son rôle de vecteur du développement et de promoteur des échanges économiques et culturels. Le tourisme incite et procure les moyens financiers nécessaires à la protection, à l’amélioration et parfois même à la réhabilitation du patrimoine culturel mondial (monuments et sites historiques, musées…), éléments essentiels à la promotion de l’ensemble des activités touristiques. Pour des motifs analogues, le tourisme est un facteur de découverte Tourisme et mondialisation.

Maitriser la mondialisation

En définitive, maîtriser la mondialisation est devenu une donnée incontournable de notre monde interdépendant. Pour cela, il faut une véritable volonté politique, volonté souvent affichée mais qui passe par trois évolutions clés : Un renforcement des outils existants. Les textes actuels ne sont pas contraignants et peu de-normes sont réellement effectives. Il n’y a pas toujours d’organisme de contrôle et de vérification des engagements. Le respect des principes édictés sur la base du volontariat est d’autant plus difficile que l’industrie du tourisme englobe un ensemble impressionnant de sous-secteurs, de petites et moyennes entreprises et se compose d’une multitude d’acteurs. Elle est de ce fait très diversifiée et fragmentée. Pour s’appliquer pleinement, les principes d’un tourisme durable, responsable et éthique, requièrent que les États et les institutions internationales se mettent d’accord sur un processus de mondialisation mieux maîtrisée et plus solidaire.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : THEORIES ET EXPERIENCES INTERNATIONALES
CHAPITRE I : THEORIES SUR LE TOURISME
SECTION I : Impacts du Tourisme sur l’Economie
SECTION II : L’internationalisation des échanges
SECTION III : L’instabilité internationale des flux et des recettes touristiques :
CHAPITRE II : EXPERIENCES INTERNATIONALES
SECTION I : De l’économie du tourisme en général
SECTION II : Une industrie créatrice de richesses
Section III : Maîtriser et anticiper les risques
SECTION IV : Les fuites de devises et de revenus
SECTION V : Les Impacts Sociaux Négatifs du Tourisme
DEUXIEME PARTIE : IMPACTS DU TOURISME SUR L’ECONOMIE MALGACHE
CHAPITRE I : Economie nationale et tourisme
Section I : La dépendance du tourisme :
SECTION II : Un potentiel touristique connu, mais peu exploité
SECTION III : Répondre à la demande et accéder au marché
CHAPITRE II : L’économie locale et le tourisme
SECTION I : Perte économique
SECTION II : Les visites
SECTION III : Vers un Tourisme durable
CHAPITRE III : ANALYSES ET CRITIQUES
SECTION I : Le tourisme : secteur clé pour le développement
SECTION II : Le problème du tourisme dans les pays pauvres
SECTION III : Tourisme et Développement économique
SECTION IV : Coordonner et encadrer les activités touristiques
CHAPITRE IV : SYNTHESE
Section I : Le tourisme : industrie créatrice de richesses
Section II : Le tourisme, secteur clef pour soutenir le développement
CONCLUSION

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