Impacts des changements environnementaux et les stratégies de conservations des paysages littoraux

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Les facteurs généraux

D’une manière générale, le climat du Sénégal subit l’influence de l’océan atlantique du fait de sa position dans la partie ouest du continent. Sa position intertropicale lui permet d’être caractérisée par une alternance de deux saisons (saison sèche et saison pluvieuse).
Les centres d’actions composés d’anticyclones permanents déterminent les facteurs généraux du climat. Ils sont répartis en trois zones de hautes pressions qui influencent sur cette partie ouest du continent africain. Il s’agit de :
 L’anticyclone des Açores : Les flux émis par celui-ci (anticyclone des Açores) sont de direction NNW. Cette première zone de haute pression enregistre une période de fraîcheur et d’humidité relative assez forte à partir du mois de Novembre à Février accompagnée de vents forts, secs et d’une manière générale frais. Tous ces vents frais et humides sont causés par l’alizé maritime qui résulte de l’anticyclone des Açores. L’alizé maritime est humide, de direction NNW et ne permet pas de générer des précipitations. Pendant l’été, le déplacement de l’anticyclone des Açores vers les hautes latitudes permet l’installation de la mousson.
 L’anticyclone saharo-libyen : Cet anticyclone émet un flux qui peut être appelé harmattan et, est pour la plupart responsable en général des vents de sables. Pendant l’été, l’anticyclone saharo-libyen se retrouve en altitude. Par ailleurs, il permet de constater la manifestation d’une importante influence thermique au sol. Du fait de ses origines continentales, l’anticyclone saharo-libyen ne peut pas être en mesure de donner des précipitations.
 L’anticyclone Sainte Hélène : Il se localise entre au niveau de l’hémisphère sud dans l’Atlantique. En été boréal, nous pouvons notés la présence du flux de mousson qui provient de l’anticyclone Sainte Hélène et ses manifestations intéressent la partie sud du pays. Au Sénégal, cette situation coïncide avec le démarrage de la saison des pluies (hivernage). Pendant cette période, le flux de mousson est toujours dominé par les directions SW et NE. Le balancement durant toute l’année du FIT (Front intertropical) suivant les déplacements effectués par les anticyclones permettant de conditionner les précipitations issues de la mousson.

Les éléments du climat

L’analyse et l’interprétation des données climatiques concernent deux stations à savoir celle de Tendouck et de Ziguinchor. Pour les données des deux stations climatologiques étudiées (Tendouck et Ziguinchor), nous avons utilisé pour la station de Tendouck seulement les données pluviométriques. Pour le reste des paramètres (vents, températures, humidité relative, insolation et évaporation), nous allons utiliser celle de Ziguinchor du fait de l’absence des autres données à Tendouck.

les vents

L’analyse des données anémométriques concerne la station de Ziguinchor à la période de 1982 à 2011. Leur intensité est plus faible en fin d’hivernage en Octobre. Elle augmente progressivement pour atteindre son maximum en saison sèche. Ainsi, il se distingue (03) trois différentes saisons éoliennes après l’analyse de la rose des vents :
 De Novembre à Février, la circulation est dominée par la direction NNE. Les vents de cette période sont humides, frais et même assez forts en humidité relative. Ils sont originaires de l’alizé maritime provenant de l’anticyclone des Açores. Ils ne génèrent pas de précipitations. Ce sont des vents qui concernent le domaine côtier. La circulation de ces vents vers l’intérieur du continent permet de remarquer un réchauffement dont les caractères sont peu différents de l’harmattan.
 De Mars à Mai, les vents sont dominés par la direction NNW et coïncident avec la mise en place de l’alizé continental. Ce dernier est marqué par des vents chauds et secs avec de fortes températures. Ils proviennent de l’anticyclone Saharo-libyen et dominent la localité pendant la saison sèche. Leurs parcours déterminent la période de grande sécheresse. En général, il est appelé harmattan et, est responsable pour la plupart des vents de sables.
La période de transition pour les vents venant du N et ceux du SW est centrée au mois de Mai. Il existe une domination des vents de direction NW.
 De Juin à Octobre, la direction dominante des vents est de secteur SSW. Au cours de cette période, la vitesse des vents est freinée grâce à la superposition du flux de mousson de direction SW et de l’alizé maritime de direction NW. Ainsi, le flux de mousson est observé en été boréal. Il provient de l’anticyclone Sainte Hélène dans l’Atlantique Sud. Les manifestations de la mousson intéressent la région Sud du pays. C’est une période qui coïncide avec le démarrage de la saison des pluies (hivernage). Pendant cette période, la mousson pénètre en Avril pour s’étendre d’une manière progressive jusqu’au mois de Juillet-Août. C’est un flux qui est toujours dominé par les directions SW et NE.
Malgré la domination des vents de secteur NE en Octobre, nous pouvons constater la présence des flux de secteur WSW. Entre Septembre et Octobre, nous notons le retrait lent du flux de la mousson au niveau de l’équateur météorologique.

Températures

La variation des températures résulte d’un certain nombre de facteurs tels que la saison, l’incidence des rayons solaires, la latitude et l’altitude, etc.
 Les températures maximales
Elles sont très élevées et présentent un régime thermique avec des valeurs très fortes. Les températures maximales sont caractérisées par des valeurs >35°C. Au cours des années 1998 (34,5°C), 2007 (35,6°C), 2010 (36,1°C) et 2011 (35,5°C), la station de Ziguinchor a atteint les températures les plus élevées. Par contre, les valeurs faibles sont notées en 1982 (33,9°C), 1986 (33,7°C), 1989 (33,9°C) et 1991 (33,7°C).
Parmi les températures maximales, seule l’année 2010 a enregistré le record de la température la plus élevée (36,1°C) alors que les années 1986 et 1991 ont enregistré respectivement chacune (33,7°C). En général dans cette région sud du pays, les mois de Mars et d’Avril sont les plus chauds de l’année où les températures peuvent même aller jusqu’à plus de 35°C.
 Les températures minimales
Elles ne suivent pas exactement la même tendance que les températures maximales. Dans le domaine subguinéen, les températures minimales sont faibles et peuvent varier entre 20,2°C en 1982 et 22,5°C en 2005 et 2010. Dans cette série de 30 ans, les températures minimales les plus élevées sont notées en 2005 et 2010 avec 22,5°C tandis que celles qui sont les plus faibles en 1982 (20,2°C), 1984 (20,7°C), 1985 (20,9°C), 1986 (20,6°C), 1989 (20,7°C), 1991 (20,8°C), 1994 (20,9°C) et 2000 (20,7°C).
 La moyenne annuelle
En se conférant à la moyenne annuelle, nous constatons que la station de Ziguinchor présente une moyenne supérieure partout à 26°C et dont la valeur de l’année 2010 est la plus élevée (29,3°C) alors que celle de 1982 et 1986 sont les plus faibles (27,1°C). En général, dans cette station de Ziguinchor, les températures les plus élevées sont enregistrées pendant les mois de Mars et Avril considérés comme les plus chauds de l’année. L’importance des pluies estivales au mois d’Août explique la chute des températures. Dans la zone tropicale, les maxima et les minima principaux sont liés au mouvement zénithal du soleil. C’est ainsi que les maxima sont atteints en été et les minima en hiver.

Humidité relative

L’humidité relative est une donnée climatologique dont dépendent nos sensations d’air sec et humide. Elle est indispensable car elle évolue avec les précipitations et la nébulosité qui lui permet en même temps de baisser les températures. Son évolution est liée à la progression de la mousson et montre que les valeurs hygrométriques moyennes sont élevées en saison des pluies. Elles sont de l’ordre de 99% en hivernage. Les valeurs les plus faibles sont enregistrées entre les mois de Février et Mars.
Dans cette série, les valeurs de l’humidité relative maximale dépassent généralement les 90%. En effet, nous observons seulement 03 années qui n’ont pas atteint les 90% à savoir 1984 (88%) ,1985 (89%) et 1986 (89%). Les années 2000 et 2001 ont enregistré les taux d’humidité relative maximale les plus forts avec 98%.
Par ailleurs, les valeurs de l’humidité relative minimale sont très faibles. Dans toute cette série d’années, seule l’année 1991 a un taux atteignant 50% alors que celle de 2000 à 38% et reste le plus faible.
En faisant la moyenne, nous constatons que l’humidité relative enregistre des valeurs très importantes à la station de Ziguinchor. Ces valeurs varient entre 64 et 72%.

Les ressources hydriques

Les ressources hydriques de la région sont constituées principalement par le fleuve Casamance et ses différents affluents
D’après le CSE(2005), la Casamance est un petit fleuve côtier dont la presque totalité du bassin versant (20 150 km2) se situe dans le territoire du Sénégal. Sa vallée inférieure est envahie par les eaux marines qui remontent, pendant la saison sèche, jusqu’à Dianah-Malari (Région de Kolda) à 152 km de l’embouchure. L’écoulement de son bassin supérieur est contrôlé par la station hydrologique de Kolda. Le débit moyen inter annuel, entre 1972 et Août 2001 à Kolda s’élève à 1,19 m3/s, soit un volume de 37,53 millions de m3. A l’instar des autres cours d’eau du Sénégal, l’écoulement du fleuve Casamance est marqué par des valeurs extrêmes variant entre 7,51 et 158,03 millions de m3, référence faite à la période 1972-2000.
L’appartenance au domaine climatique subguinéen permet à la basse Casamance de bénéficier chaque année une quantité d’eaux pluviales. Elles ont toujours été considérées comme les plus importantes par rapport aux autres régions du pays.
Les ressources hydriques sont principalement constituées par les eaux souterraines et les eaux de surface. Elles sont disponibles dans tout le village d’Affiniam. Par ailleurs depuis plusieurs années maintenant, les eaux souterraines de la commune sont affectées de plus en plus par le phénomène de la salinisation. Cette situation de salinisation des eaux de nappes constitue l’un des problèmes majeurs que les populations n’arrivent pas à régler jusqu’à présent.

Les eaux souterraines

Selon CSE (2005) généralement, les eaux souterraines du Sénégal se trouvent à des profondeurs dépassant 60 m sous forme de nappes libres ou captives, elles-mêmes continues ou discontinues. Les réserves hydriques souterraines sont estimées entre 450 et 600 milliards de m3 d’eau (MH/PNUD, 1994). La recharge annuelle est évaluée entre 3 et 4 milliards de m3. Cependant, le potentiel d’exploitation de ces eaux est limité par des problèmes de pollution diverse (avancée du biseau salé, les fluorures, le fer et les nitrates).
Les eaux souterraines représentent la première ressource pour la satisfaction des besoins. Son usage remonte depuis les temps anciens. Elles ont connu une baisse du niveau d’eau entraînant parfois dans certaines localités le tarissement des puits. Ce phénomène s’est aggravé de nos jours par l’augmentation de la population de même que par la forte demande en eau. En se référant sur le plan national, les eaux souterraines ont des réserves estimées de 50 à 75 milliards de m3 d’eau. L’exploitation des eaux souterraines a toujours été laissée pour compte dans la région. Elle ne se limitait qu’à la satisfaction des besoins domestiques en eau à partir des puits et des forages. Les principaux grands systèmes aquifères qui correspondent aux formations géologiques abritant les eaux souterraines que nous rencontrons dans la région sont :
 La nappe Maestrichtienne couvre les 4/5éme du territoire national. Ses potentialités s’élèvent à 500 000m3 d’eau par jour. Toutefois, le niveau d’exploitation atteint une profondeur de 400 mètres ; son débit varie entre 100 à 250 m3 d’eau par jour (CSE, 2000). Cette nappe profonde est seulement captée par des forages entre 200 et 400 m.
La nappe maestrichtienne est composée d’une eau peu minéralisée (résidu sec inférieur 0,5g/l) et de bonne qualité. Elle est salée dans toute la frange maritime (35g/l résidu sec). D’après CSE (2005), malgré les conditions climatiques déficitaires, l’alimentation de la nappe est assurée par la zone Sud-Est ; tandis que son écoulement se fait globalement dans le sens Sud-Est/Nord-Ouest. D’autres zones probables d’alimentation se situeraient sur les bordures Sud (Casamance), Sud-Est (proximité du socle), Est (infiltration possible le long de la vallée du fleuve entre Bakel et Matam).
 La nappe du Continental Terminal couvre environ la localité du bassin sédimentaire. Elle sert dans les usages des villageois. Sa potentialité est évaluée à 450 000 m3/j. Cependant, cette nappe a subi une sérieuse dégradation du fait de la sécheresse ; les réserves se tarissent, provoquant une intrusion saline en bordure de l’Atlantique (CSE, 2000). Cette nappe est caractérisée par un résidu sec compris entre 40 et 300 mg/l. Elle permet de satisfaire les besoins en eau et le maintien de la végétation dans la partie Sud et l’Est du territoire national.
 Les nappes des sables du Quaternaire : Ces nappes se localisent dans plusieurs sites du pays notamment au niveau des lentilles d’eau douce des îles du Saloum et de la basse Casamance. Elles disposent d’une potentialité en eau évaluée à 273 000 m3. La nappe emmagasine une quantité d’eau essentiellement importante par infiltration entre les mois de Juillet et Octobre (en saison des pluies). Les eaux sont de faciès variés dans les sables : bicarbonatés calciques ou Sodiques, même chlorurés sodiques. La teneur en fer dans les sables est très élevée : par endroit plus de 22 mg/l (CSE, 2005).
 Les nappes de l’oligo-miocéne : Celles-ci se situent sur la bordure méridionale Ferlo entre Kaffrine et Tambacounda et sur la partie Sud du pays avec un potentiel d’environ 105 000 m3/ j. La qualité des eaux de la nappe de l’Oligo-miocéne se dégrade de l’Est à l’Ouest du bassin sédimentaire. Au Sud, cette dégradation s’accentue à partir de Ziguinchor où le résidu sec est supérieur 1 100 mg/l et le fluor à 1 mg/l. En bordure du littoral les eaux sursalées hyperchlorurées sodiques envahissent cet aquifère. Le résidu sec est estimé à plus de 35 g/l dans l’eau captée à Kafountine (CSE, 2005).

Les eaux de surface

Le Sénégal dispose encore de ressources en eau superficielles relativement importantes. Selon SGPRE en 2001, les eaux de surfaces sont évaluées en année moyenne à près de 31 milliards de m3. Elles sont constituées des eaux superficielles et dont l’alimentation est tributaire de la pluviométrie. Entre 1972 et 2000, le fleuve Casamance a enregistré des valeurs extrêmes de son écoulement qui varient entre 7,51 et 158,03millions de m3. Elles correspondent dans notre localité au bolong d’Affiniam ou marigot de Bignona, des eaux de ruissellement et des mares pérennes ou saisonnières. Pendant la saison sèche, ces eaux de surfaces connaissent pour la plupart un asséchement progressif. Certaines sont affectées en général par le phénomène de la salinisation.

La végétation du continent

La végétation de la région est de type soudano-guinéenne. Elle est caractérisée par une végétation du type de forêts claires humides et de forêts secondaires. En effet, sur les sols ferralitiques et les sols ferrugineux tropicaux du domaine des plateaux et des terrasses se distinguent deux (02) types de formations. Il s’agit de forêts claires humides comprises entre les villages de Bodé, Affiniam Bouteum et Affiniam dans la partie centrale du plateau et de forêts secondaires situées au Nord entre Boutégol et Tendouck.
Les forêts claires humides représentent le domaine des grands arbres tandis que celles dites secondaires sont composées d’arbres à feuilles persistantes. Ces dernières sont composées par des espèces telles que Ceiba pentandra, Erythrophlaeum guinéensis, Daniellia oliveri, Kaya senegalensis, Cola cordifolia, Parinari excelsa, Parkia biglobosa, Adansonia digitata, Detarium senegalense, Saba senegalensis, Dialium guineense, Landolphia heudoloti etc.
Le domaine du plateau est constitué par une végétation herbeuse composée d’espèces comme Cassia occidentalis, Cassia tora, Digitaria velutina etc.
L’utilisation et l’exploitation de la végétation entraînent progressivement le recul de la forêt avec la création de vergers, d’habitations, de cultures…….Les ressources naturelles de la région offrent une variété d’espèces végétales et subissent de nombreuses agressions de plus en plus importantes. Malgré toutes ces contraintes, elles sont des espaces très adéquats où la faune peut se développer.

Cadre Humain

Il s’agit pour nous de mentionner dans ce chapitre, l’historique du peuplement, son évolution, sa répartition par genre, sa répartition ethnique et spatiale. Ainsi enfin de ce chapitre, nous allons traiter les différentes activités économiques de la commune de Mangagoulack.

Historique du peuplement

Le peuplement de la région de basse Casamance est un sujet très complexe et difficile à appréhender. Aujourd’hui, cette difficulté continue de s’accentuer par le manque de sources écrites et orales fiables. En effet, malgré l’obstacle rencontré sur l’origine du peuplement, certaines sources traditionnelles estiment que les ancêtres des diolas étaient venus de l’Est, c’est-à-dire du Moyen Niger ou du Gabou. Il existe aussi d’autres sources orales qui soutiennent une origine Bissau guinéenne des diolas fondée sur l’existence des liens socio-culturels entre les deux peuples à travers les mêmes croyances religieuses et les pratiques mystiques.
D’après Paul Pélissier (1966), l’origine des diolas reste encore un épais mystère en rejetant la thèse que les sérères et les diolas peuvent être issus d’un même peuple. Il ne nie pas l’existence de traits communs entre les deux peuples car l’aristocratie malinké Guellewar venant du Gabou. Ils ont entraîné dans leur déplacement en pays sérère composé de diola.
P. Gravaud, cité par De Benoist (2008) retient ceci à propos de l’origine des diolas : « Dans l’axe de la migration incessante des Mandé jusqu’à la mer par la vallée de la Gambie, un groupe ethnique bien identifié, le groupe Kasinka ou Kasonké, commence à occuper les forêts du Sine et du Saloum au premier millénaire (……). Les Kasonka seraient venus du Mandé et avec les ancêtres des diola, rapporte le mythe d’Aguène et Diambogne. Les Kasinka auraient habité au Nord de la Gambie et les diolas au Sud, en pays Bainouck, où ils se seraient implantés. Il en résulte d’une parenté « diola- Kasinka », une fraternité dans laquelle le diola a préséance sur le sérère ; car dans le mythe primordial, Aguène ancêtre des diola, était l’aîné. Cette fraternité, limitée jusqu’au XIXème siècle aux Kasinka, a été transféré à l’ensemble de l’ethnie sérère ».
Par ailleurs, d’après certains témoignages, les diola du Blouf seraient venus pour la plupart de la rive gauche du fleuve Casamance dans le Kassa et le Bandial. La population diola est toujours motivée par la recherche permanente de terres rizicoles. Cela entraîne ainsi l’implantation des villages sur un espace où existent des rizières. Cette situation peut être à l’origine de la forte concentration humaine au niveau d’un village caractérisé par d’importantes superficies rizicoles.

L’évolution de la population

Depuis 2008, la population de la commune de Mangagoulack augmente régulièrement. Cet accroissement rapide de la population est ici bien représenté par la courbe d’évolution ci-dessous. La courbe montre une évolution de la population de la commune très importante. Elle passe de 13 920 habitants en 2008 à 16 573 habitants d’ici 2015. Cette allure de l’évolution de la population laisse apparaître maintenant une certaine constance et stabilité.

La répartition de la population

La commune de Mangagoulack est caractérisée par une évolution constante de sa population. En se conférant à cette figure ci-dessous, nous constatons une évolution de la population marquée par la supériorité pratiquement des femmes. Cette situation peut être expliquée par le déplacement massif des hommes vers les grandes villes (Ziguinchor, Dakar….) et les pays limitrophes (Gambie, Guinée…..). Le phénomène de la migration est beaucoup plus senti chez les hommes que les filles.

La répartition ethnique et spatiale de la population

La répartition ethnique

La population de la commune de Mangagoulack est constituée essentiellement par les diolas. Elle est l’ethnie dominante de la région. En se référant à cet histogramme, nous remarquons la part importante qu’occupe cette ethnie diola d’où le pourcentage est de 93%. Le reste du diagramme est partagé entre les mandingues 2%, les peulhs 2%, les bambaras et Sarakolés 1%. Pour le reste des autres ethnies présentes dans la commune, elles sont regroupées à un taux estimé à 2%.
La commune ne dispose pas de domaine d’habitat particulier réservé à une seule ethnie. Toutes les ethnies de la localité vivent en parfaite harmonie dans tous les villages et, ont presque les mêmes préoccupations.

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Table des matières

Présentation du milieu
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DU MILIEU
Chapitre I : Le cadre physique
I.1 : Géologie et Relief
I.1.1: Géologie
I.1.2 : Relief
I.1.3 : Climat
a- Les facteurs généraux
b-Les éléments du climat
b.1_ les vents
b.2_Précipitations
b.3_Température
b.4_Humidité relative
b.5_Insolation
b.6_Evaporation
I.1.4_ Les ressources hydriques
I.1.4.a_Les eaux souterraines
I.1.4.b_ Les eaux de surface
I.1.5_ Les ressources pédologiques
I.1.5_ Végétation et Faune
I.1.5.a_ La végétation amphibie
I.1.5.b_ La végétation du continent
I.1.6_ La faune
Chapitre II : Cadre Humain
II.1_ Historique du peuplement
II.1.1_ L’évolution de la population
II.1.2_ La répartition de la population
II.1.3_ La répartition ethnique et spatiale de la population
II.1.3.a_ La répartition ethnique
II.1.3.b_ La répartition spatiale
II.2_Les activités économiques
II.2.1_ L’agriculture
II.2.2_ L’élevage
II.2.3_ La pêche
DEUXIEME PARTIE : LES UNITES MORPHOLOGIQUES ET LES FACTEURS DE LA DYNAMIQUE
Chapitre III : Les unités morphologiques
III.1_ Le marigot de Bignona ou bolong d’Affiniam
III.2_ Les vasières à mangrove
III.3_ Les « tannes »
III.4_ Les cordons
III.5_ Dynamique sédimentologique
Chapitre IV : Les facteurs de la dynamique des unités morphologiques
IV.1_ Les facteurs climatiques
IV.2 : Les facteurs océanographiques
IV.2.1. Les transgressions du quaternaires récents
IV.2.2 La transgression Nouatchottienne
IV.2.3. La transgression dakarienne
IV.2.4. Le Subactuel et actuel
IV.3 : Les facteurs hydrodynamiques
TROISIEME PARTIE : DYNAMIQUE DES UNITES MORPHOLOGIQUES ET LES IMPACTS DES CHANGEMENTS ENVIRONNEMENTAUX ET LES STRATEGIES DE CONSERVATION DES PAYSAGES LITTORAUX
Chapitre V : Evolution des unités morphologiques
V.1_ Situation en 1986
V.2_ Situation en 1999
V.3_Situation en 2006
V.4_Situation en 2014
Chapitre VI : Impacts des changements environnementaux et les stratégies de conservations des paysages littoraux
VI.1_ Impacts environnementaux
VI.1.2_ Les sols
a) La salinisation
b) L’acidification
VI.2_ Impacts socio-économiques
VI.3_ Les stratégies de gestion et de préservation de la mangrove
a) Les stratégies mises en place par les ONG et la population locale
b) Les stratégies mises en place par l’Etat
Conclusion générale

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