IMPACT FINANCIER SUR L’APPLICATION DES NORMES DE QUALITE DANS LA COMMERCIALUSATION DES PRODUITS DE « HASYMA »

La Norme

   Selon ISO- guide 2-1978, « la Norme est un document accessible au public, établi avec la coopération et le consensus ou approbation générale de toutes les parties intéressées, fondé sur les résultats conjugués de la science, de la technologie et de l’expérience visant à l’avantage optimale de la communauté dans son ensemble et approuvé par un organisme reconnu sur le plan national, régional on international ». C’est on document apportant une solution à un problème usuel, élaboré par des experts dignes de confiance et rédigé par un organisme reconnu de manière que tout le monde puisse s’en servir. Il est élaboré en consensus par l’ensemble des acteurs d’un marché :
Producteurs ;
Utilisateurs;
Laboratoires ;
Consommateurs ;
Chercheurs ;
Administrations.
Il propose des solutions à des questions techniques et commerciales concernant les produits, les biens d’équipement et les services. Il établit un compromis entre l’état de la technique et les contraintes économiques à un montant donné.

La Gestion de la Qualité

   Aspect de la fonction générale de gestion qui détermine la politique qualité et sa mise en oeuvre.

Principes clés

   La Qualité se définit comme 1’ensemble des caractéristiques d’une entité qui lui confèrent l’aptitude à satisfaire des besoins exprimés et implicites (norme ISO 8402). Une entité peut être par exemple :
Une activité ou un processus ;
Un produit ;
Un organisme (compagnie, société, institution) ;
Une combinaison des trois éléments ci-dessus.
Le management total de la qualité est un mode de management d’un organisme, centré sur la qualité, fondé sur la participation de tous ses membres et visant au succès à long terme par la satisfaction du client, et à des avantages pour tous les membres de l’organisme et pour la société (norme ISO 8402).

Insuffisance de trésorerie

   Pour asseoir une meilleure gestion de l’assurance qualité de ses produits, HASYMA se doit de la garantir depuis la préparation du sol jusqu’à la récolte au niveau des planteurs et ce, sous forme d’avance. Il lui incombe ainsi d’assurer les importations des intrants chimiques : des engrais et des insecticides destinés aux agriculteurs exploitants, outre, l’apport des semences. Ces différentes opérations requièrent bien entendu d’importants fonds de trésorerie que les planteurs rembourseront seulement à la récolte. La réalisation de ces missions est supervisée par le service d’encadrement de la société qui se prolonge au niveau local par la mobilisation des chefs de zones. Ces derniers contrôlent les activités des Moniteurs qui travaillent sous son autorité hiérarchique au niveau des différents secteurs qui se subdivisent en Cellules de base formées par le regroupement de quelques planteurs pour qui les encadreurs sont appelés à exercer ses principaux rôles. Les avances accordées aux planteurs ainsi que les fonds requis pour le fonctionnement normal et courant de ces différents agents chargés de l’encadrement à leurs niveaux respectifs nécessitent le brassage d’importantes masses de trésorerie que HASYMA n’arrive pas à couvrir valablement compte teru de sa difficulté financière actuelle et de la situation de crise économique prévalant à Madagascar. Les facteurs ayant entraîné ces difficultés de trésorerie de la société sont assez nombreux, si l’on ne cite que les suivants :
• Augmentation des prix a l’importation des différents intrants (engrais, insecticides, etc.) destinés aux planteurs et que la société se les doit de supporter à titre d’avances pour leur compte ;
• Variation intermittente des taux de change à la défaveur du Franc Malagasy;
• Diminution de la production du coton graine qui alimente à titre de matière première les usines d’égrenage ;
• Augmentation de la structure du coût de production du coton graine à cause de la hausse des prix des intrants, d’où une augmentation du coût d’achat du coton graine par HASYMA ;
• Etc.
Devant les problèmes de baisse des cours des fibres qui ont entraîné la baisse des prix d’achat du coton graine en début de campagne ( prix minimum garanti ), HASYMA a essayé d’alléger au maximum les coûts de production des planteurs pour la campagne 2000. Les prix de cession de quelques intrants de la campagne 2000 ont été par conséquent revus à la baisse ( -3% a 8% par rapport aux prix de la campagne 1999 ) et cela malgré la hausse des coûts d’achat. (2) Nous rappelons que la politique de HASYMA pour les prix de vente des intrants de la campagne 2000, devant la baisse des prix d’achat du coton graine due au niveau bas des cours mondiaux de l’époque, était de baisser les prix ou de garder au moins les prix de vente des intrants de la campagne 1999, pour réduire les coûts de production des planteurs. Par conséquent les prix de cession de quelques produits étaient inférieurs au prix de revient. Pour la campagne 2001, bien qu’il n’y ait pas eu d’importante hausse sur les prix d’achat unitaires, et comme les cours du coton en début de campagne étaient favorables, les prix de vente étaient calculés en fonction des prix de revient réels. Par ailleurs, une nouvelle taxe sur les importations venaient s’ajouter à celles déjà existantes. De ce fait les prix de vente des intrants de la campagne 2001 ont subi des augmentations allant de plus 2% à plus 18%. Les hausses les plus importantes se situent sur les prix de vente des engrais qui, nous les soulignons, restent toujours largement inférieurs aux prix du marche. Nous estimons qu’il est nécessaire de vendre l’Urée a un prix équivalent à celui du marché pour arrêter cette malversation. C’est un système de péréquation des prix : mesure prise en vue d’aligner les prix des produits importés.

Incapacité de suivi du programme d’entretien des équipements

   Si les conséquences malheureuses et pernicieuses de l’insuffisance du financement servent de puissants témoins à la défaillance de l’encadrement, elles n’ont pas manqué de renvoyer parallèlement ses secousses fâcheuses au niveau du bon fonctionnement des unités industrielles d’égrenage du coton. Les répercussions sur ces dernières se traduisent par l’impossibilité de suivre rigoureusement tout plan préétabli d’entretien et de maintenance des équipements d’usines. En effet, la hausse des prix à l’importation des diverses pièces de rechange pose sur l’enveloppe financière en devise de la Société, les variations imprévisibles et intermittentes du taux de change des devises ne sont en plus que des situations aggravantes contribuant à la perturbation du programme d’entretien des machines. A titre d’illustration, le lecteur voudrait bien se référer aux données chiffrées cidessous qui reflète l’évolution des importations des pièces détachées d’usine de la société.

Non correspondance des produits aux normes exigées

   Ces dernières années, HASYMA souffrait d’une situation financière pas très favorable, l’exposant à des insuffisances de fonds de roulement et de trésorerie nécessaires à un encadrement valable au niveau des planteurs et à la mise en marche normale et régulière des usines faute de pièces de rechange et ce, de façon intermittente. L’on ne saurait néanmoins qualifier de superflu si l’on rappellerait ici que, actuellement, un (1) encadreur s’occupe de plus de centaine de planteurs à l’encadrement (une cent cinquantaine d’encadreurs pour plus de dix sept mille planteurs) et les usines d’égrenage souffrent d’arrêts fréquents tout au long de l’année pour défaut de pièces détachées. Les causes de fond à ces situations ne sont imputables qu’à l’insuffisance sinon à la pénurie de trésorerie. Pourrait-on s’étonner si, malgré les efforts déployés par HASYMA pour assurer une gestion saine de la qualité, elle arrive toujours à produire certaines fibres de normes inférieures au niveau souhaité par elle. Le processus pêche déjà tout au début du circuit : défaillance au niveau de l’implantation pour insuffisance d’encadrement valable. D’aucuns sont persuadés de causes à effets motivant les raisons de ce phénomène : en effet, une usine, alimentée par des matières premières de faible qualité, ne produirait pas de produits de qualité supérieure. Par ailleurs, la faiblesse d’encadrement mettrait la performance des planteurs largement en deçà des potentialités escomptées et la production très limitée pour permettre d’alimenter normalement les usines d’égrenage en régime régulier. Cette situation d’approvisionnement anormale des usines se trouve aggravée par les arrêts fréquents des usines et à peritie des pièces détachées. Il s’avèrerait ainsi très logique de conclure que, face à ces différents facteurs bloquants et contraignants l’insuffisance de fonds, faible niveau d’encadrement, production limitée des producteurs, qualité inférieure des graines de coton, arrêts fréquents des usines . …), HASYMA ne saurait valablement répondre aux diverses exigences des normes de qualité: irrégularité de fonctionnement des usines, souscapacité d’utilisation des employés et ouvriers, produits non-qualité, retard dans le délai de livraison, etc. Sans compter les coûts quantifiables directs et indirects induits et générés par ces effets de conséquences.

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Table des matières

INTRODUCTION
I ère PARTIE : GENERALITES
Chapitre I : Présentation de l’entreprise
Section I : Historique
Section II : Structure organisationnelle
Chapitre II : Quid de l’outil gestion des normes
Section I : Définition
Section II : Caractéristiques et éléments constitutifs de la gestion des normes
II ème PARTIE: OBSTACLES ET CONTRAINTES A L4APPLICATION DES NORMES DE QUALITE AU SEIN DE LA SOCIETE HASYMA
Chapitre I : Problèmes rencontres au niveau de l’application des normes
Section I : Défaillance sur le plan encadrement
Section II : Non performance des usines d’égrenage
Chapitre II : Problèmes rencontres au niveau des échanges
Section I : Difficultés de pénétration des marches
Section II : Difficultés d’obtention de financement
III ème PARTIE : PROPOSITIONS DE SOLUTIONS ET SOLUTIONS RETENUES
Chapitre I : Solutions concernant l’application des normes
Section I : Renforcement de l’encadrement
Section II : Amélioration de la capacité productive
Chapitre II : Solutions de développement des échanges
Section I : Extension des marches
Section II : Multiplication des sources de financement
Chapitre III : Solutions retenues et recommandations générales
Section I : Solutions retenues
Section II : Résultats attendus et recommandations générales
CONCLUSION GENERALE
Annexes

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