Impact des transferts de fonds des migrants sur la croissance économique

La différence entre les flux des transferts de fonds et les autres flux financiers internationaux

   Le montant des transferts de fonds reçus par les pays bénéficiaires (en développement) est supérieur (ou égal) au montant des investissements directs étrangers, des flux de portefeuille sur les marchés financiers, et de l’aide publique au développement (ils varient selon la balance des paiements de chaque pays). Ces transferts privés versés par des migrants représentent également une manne financière pour les familles de leur pays d’origine. Ils affectent les prix du marché, mais ils ont également un impact sur les interactions entre les individus, les entreprises, les intermédiaires financiers et l’Etat. Les transferts privés représentent des caractéristiques différentes. Contrairement aux autres flux financiers internationaux, les transferts privés ont des comportements différents en termes d’évolution et de stabilité dans le temps, ce qui rend leurs effets économiques différents. En effet, de manière générale, « les transferts privés sont des transferts personnels non marchands sans contrepartie entre les ménages selon les pays », tandis que les transferts de capitaux privés ont un but lucratif. Les transferts de fonds diffèrent complètement des flux de l’aide publique au développement, dans la mesure où les transferts privés correspondent à plusieurs transferts de taille « modeste » entre particuliers, alors que les transferts de l’aide publique sont des transferts à partir d’un Etat à un autre Etat. La particularité des transferts de fonds au regard des autres types de transferts est qu’ils reposent sur l’existence des relations familiales et leurs transactions financières entre eux. Du fait de cette particularité, l’impact macroéconomique des transferts de fonds passe nécessairement par des canaux de transmission microéconomiques.

Reclassement des actifs

   Ce type de transfert comprend les opérations des individus qui changent de pays de résidence, mais ce changement n’implique pas des transferts de flux financiers réels. A titre d’exemple, Bill Gates, le président de Microsoft Corporation, résidant aux États-Unis, a fait une demande de changement de résidence pour la Barbade (sa demande a été acceptée). Le magazine Forbes a diffusé le reclassement de sa richesse qui était estimée à 56 milliards de dollars US. Une fois les flux de transferts de fonds effectués, les transferts reçus par la Barbade auraient dû s’élever de façon spectaculaire. Pourtant, il n’y a eu aucun transfert. Le PIB de la Barbade était moins de 3 milliards de dollars US avant le reclassement des actifs de Bill Gates, et après le reclassement, le niveau de vie des ménages est resté le même sans aucune augmentation du revenu par habitant. La différence entre les transferts de fonds et ces deux types d’opérations (transfert des actifs accumulés et reclassement des actifs), est que ces deux derniers peuvent ne pas inclure des flux réels.

Caractéristiques des migrants

   L’âge du migrant joue un rôle très important dans la prise de décision d’envoyer des fonds, plus le migrant est âgé plus il envoie des fonds en raison de sa responsabilité envers la famille restée au pays. Si le migrant a une femme et des enfants restés dans leur pays d’origine, la probabilité d’envoyer de l’argent est plus grande que s’il est célibataire ou âgé. Toutefois, la relation entre l’âge du migrant et la décision de transférer des fonds prend la forme d’un U inversé. Les transferts de fonds sont moins importants et réguliers lorsque le migrant est célibataire ou à la retraite, et l’inverse lorsque le migrant est marié avec femme et enfants restés au pays. En plus de l’âge du migrant, il y a la localisation de sa famille qui influence la décision de transférer de l’argent. En effet, dans leur pays d’accueil, les migrants commencent à s’intégrer, apprennent la langue, et acquièrent de l’expérience et des compétences dans leur travail, qui leur permet de décrocher un meilleur poste et d’améliorer leurs salaires, augmentant ainsi la probabilité d’envoyer des fonds. Cependant, si le migrant compte s’installer définitivement dans son pays d’accueil et rapatrie sa famille en procédant au regroupement familial, la probabilité de transférer de l’argent vers son pays d’origine sera moindre, et même s’il continue de le faire, le montant sera modeste et moins régulier. À titre illustratif, Gedeshi (2002) a trouvé que 77 % des migrants albanais qui ont rapatrié leurs familles ne transfèrent pas de fonds.

Altruisme pur

   Les ouvrages qui ont analysé les motivations des transferts de fonds qualifient d’altruisme,le fait que les migrants se soucient du bien-être de leurs familles restées dans le pays d’origine. En effet, le modèle altruiste considère que la satisfaction du migrant est liée au bien-être de sa famille laissé derrière lui. Ainsi, le modèle suppose que les montants des transferts sont positivement corrélés avec le revenu du migrant et négativement corrélés avec le revenu de la famille du migrant, c’est-à-dire que les transferts ont tendance à croître avec l’augmentation de revenu du migrant. Une fois que le revenu de sa famille s’améliore, le migrant envoie moins d’argent. Le modèle suppose également que les montants des transferts de fonds diminuent à long terme, car la durée de séjour du migrant dans le pays d’accueil dure longtemps et les liens entre sa famille et lui se distendent au fil du temps, surtout si le migrant compte s’installer définitivement dans le pays hôte et rapatrie sa famille nucléaire. Les résultats des travaux empiriques sur les émigrants résidant aux États-Unis montrent que les fonds transférés par les migrants sont motivés par l’altruisme. De plus, la probabilité d’envoyer de l’argent par des migrants avec enfants est moins importante que celle des migrants sans enfants, ce résultat est justifié par des motifs altruistes. Par ailleurs, Lucas et Stark (1985) ont mené une étude sur le Botswana et ont constaté qu’une augmentation de 1 % des revenus de leurs émigrés établis à l’étranger entraîne une augmentation entre 0.25 % et 0.73 % des montants des transferts de fonds. Cependant, quant à la relation entre les montants des transferts et le revenu des familles dans le pays d’origine, le résultat est non significatif. Ils ont conclu que l’altruisme n’était pas le seul facteur qui motive les émigrants à transférer de l’argent.

Simple intérêt personnel

   Le simple intérêt personnel est représenté par trois types de motifs différents, selon les motivations des migrants au moment de transférer des fonds à leurs familles. D’abord, il se peut qu’un migrant effectue des transferts afin de bénéficier de l’héritage familial. Ensuite, un migrant qui possède des biens dans son pays natal a intérêt à envoyer de l’argent à sa famille pour qu’elle s’en occupe à sa place. À titre d’exemple, Lucas et Stark (1985) ont confirmé ces résultats sur un échantillon de données du Kenya et du Botswana, sans savoir cependant si les migrants transfèrent de l’argent à leurs proches pour bénéficier de l’héritage plus tard, ou bien pour veiller sur leurs biens laissés dans le pays d’origine. Par ailleurs, à partir d’une enquête sur les migrants provenant des Iles Tonga et Samoa établis à Sydney, Brown (1997) a conclu que les migrants envoient de l’argent à leurs familles pour qu’elles prennent soin de leurs investissements et de leurs biens. Enfin, la migration temporaire du migrant l’incite à transférer de l’argent vers son pays d’origine pour l’achat ou la construction d’une maison, et/ou s’investir dans des actifs financiers et biens publics, ce qui lui permet d’avoir de l’influence politique et économique au sein de sa famille et communauté locale lors de son retour définitif dans son pays. Les travaux empiriques sur cette question ont confirmé ce résultat, tels ceux de Glytsos (1988; 1997) qui a observé que les migrants grecs qui résidant en Allemagne ont l’intention de retourner au pays tandis que les migrants établis aux États-Unis et en Australie sont installés de manière définitive. Il a trouvé que les migrants établis en Allemagne envoient davantage de fonds. Ainsi, aux États-Unis, une augmentation de 1 % de la durée de migration implique une baisse de 2 % de la probabilité de transférer des fonds. De plus, les émigrés établis au Canada ne consacrent que 2 à 6 % de leurs revenus pour les transferts de fonds, une part très modeste par rapport à celle des transferts effectués par des migrants qui résident dans d’autres pays, qui s’explique par la nature de la migration permanente qui caractérise le Canada.

Utilisations des transferts de fonds

   Les utilisations des transferts de fonds peuvent se traduire soit comme consommation courante ou comme accumulation d’actifs. Ces deux utilisations des transferts privés ont des impacts économiques différents, et ils prennent aussi une place importante dans la littérature des transferts de fonds. Plusieurs travaux ont abordé la question de l’utilisation finale des transferts de fonds. Ainsi, dans leurs études, Oberai et Singh (1980), Durand (1996). Gilani, Khan et Iqbal (1981) montrent que la majorité des fonds versés par les migrants vers les familles de leur pays d’origine sont dépensés sur la consommation, et le reste est dépensé sur l’investissement. En 2004, le Fonds d’investissement multilatéral de la Banque interaméricaine de développement a réalisé une enquête sur cinq pays d’Amérique Latine. Selon les résultats de cette enquête, 60 à 80 pour cent des fonds transférés à ces pays sont consacrés à la consommation. En 2006, la Banque Mondiale a refait la même enquête, en élargissant l’échantillon de pays, et a abouti aux mêmes conclusions. Sofranko et Idris en 1999, ont fait une enquête sur des familles Pakistanaises, ils ont trouvé que ces familles dépensent la majorité des transferts privés versés par leurs membres de familles qui résident au Moyen-Orient, sur la consommation et très peu de ces transferts sont alloués aux investissements d’entreprises. Lopez et Seligson en 1991 ont fait une enquête au Salvador, selon leur échantillon, ils ont constaté que 40 pour cent des entrepreneurs qui reçoivent des fonds ne les emploient pas dans leurs activités et ils les dépensent sur la consommation .Selon Burki et Mordasini (2009), les transferts de fonds des migrants sont utilisés dans la consommation courante afin de satisfaire les besoins nécessaires (nourriture, santé et éducation des enfants). Une fois arrivés à un niveau de consommation stable, les transferts sont utilisés dans des domaines divers (immobilier, épargne, investissement ou développement de petite entreprise familiale). De nombreux travaux empiriques corroborent ces résultats, à titre d’exemple, à partir d’un panel de données macroéconomiques des pays bénéficiaires des transferts de fonds, les ménages ayant un membre établi à l’étranger vivent dans des conditions meilleures que les familles sans migrants, aussi, ils ont des indicateurs de santé meilleurs, le taux de naissance est plus important, ainsi, le taux de réussite de leurs enfants à l’école est plus élevé. De plus, la proportion des transferts de migrants mexicains établis aux États-Unis consacrée à l’investissement et à la création de petites entreprises représente 20 % du montant total du capital investis dans les régions urbaines du Mexique.Chami et Fullenkamp (2013) décrivent les transferts de fonds comme une bénédiction pour les familles qui les reçoivent. Ainsi, ils sont une manne financière et un revenu supplémentaire par lequel les ménages bénéficiaires peuvent régler leurs dépenses quotidiennes (nourriture, vêtements, santé, logement et équipement électronique). De plus, ces fonds qui sont souvent transférés par montants de quelques centaines de dollars permettent à un nombre important de ménages bénéficiaires de sortir de la pauvreté et garantir un niveau de consommation élevé et stable surtout dans les périodes de récession économiques (Chami, Hakura et Montiel, 2012). En revanche, les résultats de plusieurs travaux montrent que les familles bénéficiaires de transferts ont tendance à travailler moins et à faire peu d’efforts, aussi, ils ont une probabilité plus élevée d’investir dans des projets à hauts risques qu’ils n’auraient pas entrepris s’ils n’avaient pas ce supplément de revenu.En effet, les transferts de fonds des travailleurs migrants ont un impact positif sur le lissage de la consommation et représentent un filet de sécurité pour les ménages bénéficiaires surtout en périodes de crises et de chocs adverses (Lucas et Stark, 1985). Cependant, ces transferts sont en grande majorité dépensés en bien de consommation tandis que les sommes allouées à l’investissement et à l’épargne sont très modestes. À titre indicatif, en Afrique subsaharienne, 80 % des fonds transférés sont alloués à la consommation (Maimbo et Ratha, 2005). De plus, les résultats d’une étude de cas sur les Comores révèlent qu’il existe une relation positive entre les transferts de fonds et la consommation des ménages bénéficiaires. Aux Comores, même si les transferts de fonds ont permis de maintenir un niveau de consommation stable en période de récession de 1985-2005, ils n’avaient aucun effet sur l’investissement et l’épargne qui ont baissé énormément. Les résultats des travaux empiriques étudiant la relation entre les transferts de fonds des migrants comoriens et les principales variables macroéconomiques montrent que les transferts des migrants et la consommation des ménages bénéficiaires sont fortement et positivement corrélés (R= 0,94). Ainsi, les transferts des migrants comoriens sont négativement corrélés avec la balance commerciale (R=0,80), la hausse des montants transférés par les migrants aggrave le déficit de la balance commerciale par l’augmentation de la demande de biens de consommation importés.Par ailleurs, les associations de migrants comoriens établies en France financent d’avantage des projets d’infrastructure dans leur pays d’origine (écoles, hôpitaux, assainissement de la ville, etc.,), or les fonds destinés à l’investissement productif restent modestes. Ainsi, d’autres résultats de travaux empiriques sur le Mali et les Comores révèlent que la part des fonds transférés allouée à l’investissement ne dépasse pas les 10 % du montant total des transferts qui représente une très faible proportion (Martin et al., 2002). Au Ghana, la part des transferts consacrée aux investissements non productifs (achat de terrains, construction de maison) représente 30 % (Schoorl et al., 2000).

Les types de transferts de fonds

   Les migrants empruntent deux catégories de canaux de transferts pour envoyer l’argent à leurs familles restées au pays qui sont : les transferts formels (officiels) et les transferts informels (non officiels). A l’intérieur de ces deux catégories, il existe une diversité d’acteurs. Les migrants cherchent la méthode la plus sûre, la plus rapide et la moins coûteuse, mais aussi, en fonction des avantages et inconvénients de chaque méthode, ainsi que des contraintes qui limitent leurs choix, l’éventail des moyens de transferts est large. Avant que les migrants effectuent des transferts d’argent à leurs familles restées au pays, chacun des deux parties a des contraintes et des priorités pour envoyer et recevoir l’argent. Du côté des bénéficiaires, la rapidité de la transaction et le temps de recevoir l’argent est assez important pour les familles récipiendaires qui sont souvent dans le besoin et ne peuvent patienter longtemps. Ainsi, avoir un centre de collecte d’argent près du lieu de résidence des familles donne plus de choix pour effectuer un transfert, cependant, en Afrique par exemple 40% des fonds sont transférés vers des zones rurales dont les centres de collecte d’argent sont très peu ou presque inexistants. Le taux de change est également pris en compte par les bénéficiaires lors de la conversion des fonds reçus en monnaie locale, par le secteur formel s’il est plus attractif, sinon par le secteur informel. Les migrants utilisent souvent le moyen de transferts le plus sécurisé pour s’assurer que l’argent arrive à leurs familles. En ce qui concerne les commissions et frais de transferts, une grande majorité des migrants n’accorde pas trop d’importance au mode de transfert le moins coûteux, le facteur d’urgence lors de transfert paraît plus décisif. Enfin, le statut légal du migrant dans le pays hôte joue un rôle important dans le choix du canal de transferts (formel ou informel).

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Table des matières

Introduction générale
Partie I Revue de la littérature sur l’impact des transferts de fonds 
Introduction
Chapitre 1 Transferts de fonds et croissance économique
Section 1 Analyse théorique des transferts fonds
1.1- Les transferts de fonds d’un point de vue macroéconomique
1.1.1- Les caractéristiques des transferts de fonds
1.1.2- La différence entre les flux des transferts de fonds et les autres flux financiers internationaux
1.1.3- La comptabilisation des transferts de fonds
1.1.4- Les types de transferts de fonds
A- Transferts des actif accumulés
B- Reclassement des actifs
1.1.5- L’importance des transferts de fonds
A- Comparaison entre les transferts de fonds et les autres flux (évolutionstabilité)
B- Existe-t-il une corrélation entre les transferts de fonds et les autres flux ?
1.2- Déterminants et motivations des transferts de fonds
1.2.1- Les déterminants des transferts de fonds
A- Caractéristiques des migrants
B- Caractéristiques des ménages bénéficiaires
– Caractéristiques démographiques du ménage
– Caractéristiques économiques du ménage
– Propriété terrienne du ménage
C- Caractéristiques des communautés et positionnement des ménages par rapport à celles-ci
– Facteurs déterminant la réception des transferts de fonds
– Facteurs influençant le montant des transferts de fonds
1.2.2- Les motivations des transferts de fonds
A- Altruisme pur
B- Simple intérêt personnel
C- Arrangements familiaux tacites : co-assurance et prêts
D- Objectif d’épargne du migrant
E- Décisions de gestion de portefeuille
Section 2 Utilisations et effets des transferts de fonds
2.1- Utilisations des transferts de fonds
2.2- Effets et répercussions des transferts de fonds sur la croissance économique des pays d’origine
2.2.1- Effets positifs
2.2.2- Effets Négatifs
2.2.3- Effets positifs conditionnels
Chapitre 2 Transferts de fonds et pauvreté
Section 1 Analyse théorique de la migration et des transferts de fonds
1.1- Généralités
1.1.1- Migration
1.1.2- Pauvreté
1.1.3- Les types de transferts de fonds
1.2- Nouvelles procédures associées aux transferts de fonds et à la migration
1.2.1- Réduction des coûts des transferts de fonds
1.2.2- Réduction des coûts de la migration
A- Les frais de visa
B- Les frais de recrutement des travailleurs temporaires peu qualifiés
Section 2 Migration et transferts de fonds : Conséquences et répercussions en termes d’inégalité et de pauvreté
2.1- Impact de la migration sur les pays d’origine et d’accueil
2.1.1- Une vision optimiste
2.1.2- Une vision pessimiste
2.2- Impact des transferts de fonds sur les pays d’origine
Conclusion
Partie II Impact des transferts de fonds 104
Introduction
Chapitre 1 Résultats des travaux empiriques étudiant l’impact des transferts de fonds
Section 1 Impact des transferts de fonds sur la croissance économique
1.1- Les transferts de fonds et la croissance du PIB
1.2- Les transferts de fonds et la volatilité du PIB
1.3- Les transferts de fonds et l’épargne
1.4- Les transferts de fonds et le capital humain
Section 2 Impact des transferts de fonds sur la réduction de la pauvreté et de l’inégalité de revenus
2.1- Impact des transferts sur la pauvreté
2.2- Impact des transferts sur l’inégalité de revenus
2.3- Impact des transferts sur la pauvreté et l’inégalité de revenus
Chapitre 2 Étude empirique
Section 1 Données de l’étude
1.1- Caractéristiques démographiques, conditions de vie et dépenses des ménages de l’échantillon
1.1.1- Caractéristiques démographiques
1.1.2- Conditions de logement
1.1.3- Actifs, dépenses et utilisation des services financiers
1.2- Migration et transferts de fonds
1.2.1- Informations sur les migrants
1.2.2- Transferts de fonds et leur utilisation par les familles bénéficiaires
1.2.3- Migrants de retour, nouvelle vie des migrants
Section 2 Résultats et commentaires
2.1- Comparaison entre les ménages avec et sans transferts en terme de bien-être
2.2- Analyse de l’impact des transferts des migrants burkinabè sur les dépenses et la pauvreté des ménages bénéficiaires
2.2.1- Analyse des dépenses
2.2.2- Analyse des indicateurs de pauvreté
Conclusion
Conclusion générale
Tables des matières
Annexe
Bibliographie

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