IMPACT DE LA SENSIBILISATION SUR LE VIH/SIDA AUPRES DES JEUNES

Les modes de transmission

   Le VIH peut se transmettre soit directement, sous forme libre en provenance du liquide biologique ; soit par l’intermédiaire du lymphocyte T4 /CD4 d’un sujet déjà infecté. Dans les modes de transmission du virus, 3 manières sont évoquées :
−Les rapports sexuels ( hétéro et homosexuel ) avec quelqu’ un qui a déjà le virus ;
−La transfusion de sang contaminé et de ses dérivés infectés et l’utilisation des matériels médicaux mal stérilisés ;
−Une mère infectée risque de transmettre le virus au fœtus :
•par voie transplacentaire ,en période anté-natale.
•en période per-partum ( lors du travail et de l’ accouchement).
•et en post-partum par le lait maternel.
L’infection par le VIH ne se transmet pas par :
−Les piqûres d’insecte, si bien que l’antigène VIH a pu être isolé dans le sang ingéré par les moustiques, les punaises….
−De même, les contacts familiaux et sociaux ne sont pas évoqués comme modes de transmission.

La réplication virale

  La connaissance des séquences de la réplication virale est indispensable pour comprendre les méthodes de diagnostic et la physiopathologie des infections à virus VIH.
−La fixation de la particule virale sur la cible cellulaire se fait par la liaison gp-120 ( Protéine du virus ) à la molécule CD4 des lymphocytes.
−Après l’interaction gp 120 et CD4, le virus pénètre dans la cellule.
L’ARN du génome qui est libéré de son enveloppe, est transcrit en ADN par la transcriptase inverse. Cet ADN est alors intégré en partie dans l’ADN cellulaire. Le VIH intracellulaire, inséré dans le génome de la cellule infectée sous forme d’ADN, est alors à l’abri des attaques du système immunitaire. Lors de chaque réplication et division cellulaire, la cellule copie transporte le génome viral avec elle. Les lymphocytes auxiliaires T4 perdent leur capacité fonctionnelle et en meurent. Le système immunitaire aussi bien humoral que cellulaire est ainsi de mantelé et l’organisme est totalement dépourvu de défense contre toute agression venant de l’extérieur.

Aspects qualitatifs

o Primo-infection : Le premier contact avec le virus est cliniquement muet dans 50 à 90 % des cas. Mais, dans de rares cas, il est symptomatique. La manifestation clinique et biologique rencontrée est le plus souvent celle d’une mononucléose infectieuse ou une infection pseudo-grippale. Parfois, on peut rencontrer des troubles neurologiques ( encéphalite aiguë, avec des signes psychiatriques ; polyradiculonévrite …) Ces signes sont spontanément résolutifs. La sérologie, à ce stade, est encore négative, mais l’antigénemie peut être positive. Les premiers anticorps apparaissent en 3 à 6 semaines, exceptionnellement en plusieurs mois ( 6 mois ou plus ) Les anticorps et le virus persistent tout au long de la maladie et le sujet infecté reste contagieux. Cependant, la séroconversion tardive, parfois plusieurs années après la contamination, est possible, mais c’est un cas exceptionnel et authentique.
o Stade asymptomatique : Cliniquement, un individu infecté peut rester asymptomatique pendant plusieurs années. Dans ce cas, la symptomatologie peut se résumer à un syndrome de lymphadénopathie chronique.
o Immuno-dépression mineure : Après une durée d’évolution habituellement supérieure à 3 ans, peuvent apparaître des manifestations traduisant une immuno-dépression mineure. Ces infections sont dues à des agents pathogènes agressifs, s’exprimant à l’occasion d’un fléchissement des défenses immunitaires. C’est à ce stade que sont observés les lymphomes malins ( type Burkitt ) et le sarcome de Kaposi. Les signes généraux, le zona, la candidose buccale, la leucoplasie velue de la cavité buccale, sont des signes prémonitoires de l’éclosion du SIDA.
o Immuno-dépression majeure: L’ immunodéficience mineure peut évoluer vers l’aggravation du déficit immunitaire avec émergence d’infections opportunistes, dues à des agents de moins en moins pathogènes, nécessitant un terrain de plus en plus immunodéprimé pour pouvoir se développer chez l’hôte. Ce stade peut apparaître d’emblée, sans passage clinique par l’immunodéficience mineure. La durée médiane d’incubation de ce stade est évaluée à 10 ans.
o Atteintes neurologiques : [ 23 ] Les troubles neurologiques peuvent être dus à une infection opportuniste ( le plus souvent ), à une prolifération tumorale ou au virus lui-même. Ils sont fréquents aux stades tardifs de la maladie et ils ont en commun avec l’immuno-dépression une incidence augmentant avec le temps d’évolution de l’infection.

Les modes de transmission de l’infection à VIH

   En questionnant si le SIDA est une maladie transmissible, nous avons remarqué que la proportion de la population d’étude qui défend que c’est une maladie transmissible,est largement dominante et représente 96,4 % des effectifs . La variation selon l’âge, selon le sexe et selon le niveau d’instruction est non distinctive.
Les réponses obtenues selon les modes de transmission proposés : Dans cette rubrique, nous avons proposé différentes sortes de mode de transmission de l’infection avec des propositions erronées. Parmi ceux qui affirment que le SIDA est une maladie transmissible, on constate que 85,9 % de l’échantillonnage connaissent les modes de transmission exacte. Par contre, 11,35 % des personnes interrogées ont donné des réponses fausses.

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Table des matières

Première partie : CONSIDERATIONS GENERALES
Introduction
I- Historique
I-1- Historique de l’infection à VIH dans le monde
I-2- Historique de l’infection à VIH à Madagascar
II Etiologie
II-1- Caractères généraux et classification du virus
II-2-Structure virale
III- Epidémiologie
III-1- Le réservoir du virus
III-2- Les modes de transmissions
III-3- Les données mondiales
III-4- Les chiffres actuels à Madagascar
IV- Pathogénie
IV-1- La réplication virale
IV-2- Suite de l’infection
V- Histoire naturelle de l’infection à VIH
V-1- Période d’incubation
V-2- Aspect qualitatif
−Primo-infection
−Stade asymptomatique
−Immunodépression mineure
−Immunodépression majeure
−Atteinte neurologique
VI- Classification clinique de l’infection
VI-1-Définition en stades cliniques proposés par l’OMS
VI-2-Définition des differentes catégories de manifestation clinique
VII- Pathologies intercurrentes
VII-1- Infection à VIH et risque de tuberculose
VII-2- Infection à VIH et les autres IST
VIII- Diagnostic biologique de l’infection à VIH
VIII-1- Marqueurs sériques de l’infection par VIH
VIII-1-1- Les marqueurs indirects
VIII-1-1-1- Test immuno-enzymatique (ELISA)
VIII-1-1-2- Test de confirmation
VIII-1-2- Les marqueurs directs
VIII-1-2-1 – Recherche de l’antigène viral
VIII-1-2-2 – La culture virale
VIII-1-2-3 – Amplification génique
IX- Prise en charge de l’infection par le VIH
IX-1- Le traitement anti-viral
IX-1-1- Les anti-retroviraux disponibles
IX-1-2- Les indications
IX-2- Le traitement de l’infection opportuniste
IX-3- Le traitement des néoplasies
IX-4- Le conseil et soutiens psychologiques aux malades
X- Prévention
X-1- Prévention primaire
X-2- Prévention secondaire
XI- Obstacles au developpement d’un vaccin anti-HIV
Deuxième partie : METHODOLOGIE ET RESULTATS
I- METHODOLOGIE
I-1-Objectif de l’étude
I-2-Choix des sites
I-3-Population d’étude
I-4-Echantillonage
I-5-Récrutements des individus
I-6-Modalités opérationnelles de l’enquête
I-7-Saisie et traitements des données
II- RESULTATS
II-1- Caractéristiques de l’échantillon
II-1-1- Distribution selon l’âge
II-1-2- Distribution selon site d’enquête
II-1-3- Distribution selon le sexe
II-1-4- Distribution selon la situation matrimoniale
II-1-5- Distribution selon le type d’occupation
II-1-6- Distribution selon le niveau d’instruction
II-2-Résultats analytiques
II-2-1-Connaissance et opinion sur le SIDA
1-Effectifs des personnes ayant déjà entendu parler du SIDA selon le sexe
2-Opinion sur l’existence du SIDA à Madagascar
3-Opinion sur les modes de transmission de l’infection à VIH
4-Opinion sur l’identification d’un porteur de virus
5-Les préventions de l’infection à VIH
6-Les moyens de se proteger contre le SIDA
7-Opinion sur la possibilité de guérir le SIDA
8-La connaissance sur le préservatif et ses modes d’utilisation
II-2-2-Attitude face à l’infection à VIH
1.Perception du risque d’être atteint du SIDA
2.Comportement vis à vis d’un séropositif
II-2-3-Pratique sur le SIDA
II-2-3-1. Les facteurs de risque de l’infection à VIH
1.Age du premier rapport sexuel
2.Le nombre de partenaires sexuels
3.Utilisation des préservatifs avec un partenaire occasionnel
4.Nouveau partenaire dans les trois derniers mois
5.Participation à des animations ou sensibilisation sur le SIDA
6.Source d’information sur le SIDA
Troisième partie : COMMENTAIRES DISCUSSIONS
A-LES CONNAISSANCES SUR L’INFECTION A VIH
I-Connissance sur le SIDA
II-Connaissance des modes de transmission de l’infection
III-Identification d’un porteur du virus
IV-Prévention de l’infection à VIH
B- LES ATTITUDES ET OPINIONS SUR LE SIDA
I-Perception du risque d’être atteint du SIDA
II- Comportement vis-à-vis d’un séropositif
C-LE COMPORTEMENT DE LA POPULATION FACE AU SIDA
1-Age du premier rapport sexuel
2-Nombre des partenaires sexuels
3-Utilisaation de préservatif avec un partenaire occasionnel
4-Nouveau partenaire dans les trois derniers mois
5-Source d’information
SUGGESTIONS
CONCLUSION

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