Imagerie par résonance magnétique

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Parasitologie

 Echinococcose

Les cestodes responsables sont du genre Echinococcus. Parmi les 16 espèces et 13 sousespèces, quatre sont à retenir en ce qui concerne la pathologie animale et humaine (8, 9). E. granulosus, E. multilocularis, E. vogeli sont des parasites uniquement de l’homme. E. oligarthrus est un parasite animal uniquement, exceptionnellement transmissible à l’homme dans la mesure où quelques rares cas ont été décrits au Venezuela (8). Les échinocoques se caractérisent par des adultes de petites dimensions (quelques millimètres), ne comportant que quelques segments. Ils se composent d’un scolex à quatre ventouses, d’un rostre non rétractile avec deux couronnes de crochets (30 à 40). Seul l’avant-dernier anneau, plus long que la moitié du corps, présente un appareil génital hermaphrodite développé (avec un ovaire et 20 à 70 testicules). Seul le dernier anneau est gravide et il porte, sur un de ses côtés, le pore génital. Il est entièrement occupé par l’utérus peu ramifié contenant de 400 à 800 œufs (fig.10). Chez l’hôte définitif, les nombreux ténias (plusieurs centaines) sont fixés à la muqueuse de l’intestin grêle (duodénojéjunum pour E. granulosus , jéjuno-iléon pour E. multilocularis ). Leur longévité est de 2 à 3 ans (21).

Hydatidose

Parasite et cycle (8)

L’espèce granulosus regroupe trois principales sous-espèces en fonction des couples hôte définitif- hôte intermédiaire et de quelques différences morphologiques. • E. granulosus borealis est présent dans les pays du Nord européen, nord-américains, et du nord asiatique. Le couple hôte définitif – hôte intermédiaire est le loup – renne ou élan. Il est transmissible à l’homme et responsable de l’hydatidose pulmonaire. • E. granulosus canadensis est présent également dans les pays du nord. Le couple est le loup – caribou ou le renne. Il est exceptionnellement transmissible à l’homme. • E. granulosus granulosus est cosmopolite. C’est de loin l’échinocoque le plus fréquent chez l’homme. Le couple est souvent le chien – mouton, ou alors les canidés sauvages herbivores. La reproduction est faite soit après autofécondation (dans le même anneau), soit, plus rarement, après fécondation croisée entre deux vers différents. Le dernier anneau ovigère se détache (tous les 7 à 12 jours) et gagne le milieu extérieur avec les matières fécales du chien en forçant activement le sphincter anal. Au passage, certains anneaux se déchirent et libèrent les oeufs à la marge de l’anus. Le prurit anal provoque chez le chien un réflexe de léchage, le chien récupère ainsi de nombreux œufs qui se retrouveront au niveau des papilles linguales et de la cavité buccale puis, par léchage, au niveau du pelage. Les oeufs (en réalité les embryophores) mesurent 35 à 45 µm. Ils sont légèrement ovalaires et morphologiquement semblables aux oeufs de Taenia saginata et Taenia solium . Ils sont résistants dans le milieu extérieur et devront être ingérés par l’hôte intermédiaire pour poursuivre leur évolution. L’hôte intermédiaire se contamine en ingérant les oeufs éliminés par les chiens. L’embryon hexacanthe libéré après éclosion de l’oeuf passe dans la circulation portale (ou lymphatique) et gagne le foie surtout mais aussi n’importe quel organe, où il est arrêté au niveau d’un capillaire puis s’y « vésiculise » en se transformant en larve hydatique. Au cours de cette migration, un grand nombre d’embryons hexacanthes sont détruits. D’autres, arrivés à destination ne se vésiculisent pas, ou bien ne produisent pas de scolex (hydatide stérile ou acéphalocyste). Il y a donc une forte déperdition compensée par le phénomène de polyembryonie avec formation de très nombreux scolex dans l’hydatide. Chez les herbivores réceptifs (moutons, camélidés, etc.), il y a pluriparasitisme, et le foie en particulier héberge plusieurs hydatides. La formation de l’hydatide dure de plusieurs semaines à plusieurs mois.

 Mode de contamination (8) (fig.17)

Hôte définitif L’hôte définitif (canidés, carnivores sauvages) se contamine en dévorant l’hôte intermédiaire ou en dévorant seulement les viscères porteurs de kystes. C’est le cas en milieu rural dans les régions d’élevage où les troupeaux sont très parasités et où existent encore dans les villages des abattoirs locaux: les viscères des bêtes sont laissés aux chiens. C’est le cas aussi dans les pâturages à moutons où les bêtes mortes parasitées sont enterrées succinctement et les cadavres déterrés sont dévorés par les chiens. Chez le chien, les scolex invaginés ingérés avec la larve hydatique vont se dévaginer en 6 à 12 heures sous l’action de l’acidité gastrique, de la bile et du pH. Grâce à leurs réserves énergétiques en glycogène, ils gagneront les villosités de la muqueuse de l’intestin grêle (en 1 à 3 jours) où ils se fixeront ensuite pour devenir des vers adultes matures en 1 à 2 mois.

Hôte intermédiaire accidentel L’homme, hôte intermédiaire accidentel, se contamine en région d’élevage de moutons au contact du chien (caresses, léchage par le chien). Les bergers, les vétérinaires, les enfants +++ sont particulièrement exposés (contact affectif et privilégié avec le chien (2, 8, 10). La contamination intervient de même par ingestion de végétaux comestibles crus souillés par les déjections des chiens et insuffisamment lavés

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Table des matières

INTRODUCTION
MATERIEL ET METHODES
FICHE D’EXPLOITATION
TABLEAUX SYNOPTYQUES DES OBSERVATIONS
RESULTATS
I- EPIDEMIOLOGIE
1- Fréquence
2- Age
3- Sexe
4- Origine géographique
II- TABLEAU CLINIQUE
1- Durée d’évolution
2- Signes fonctionnels
3- Signes physiques
3-1- Examen Neurologique
a. Etat de conscience
b. Syndrome déficitaire
c. Atteinte des paires crâniennes
d. Syndrome cérébelleux
3-2- Examen somatique
III- EXAMENS COMPLEMENTAIRES
1- Examens neuroradiologiques
2-1- Tomodensitométrie cérébrale
1-2- Imagerie par résonance magnétique
1-3- Radiographie du crâne
3- Examens biologiques
3-1- Sérologie hydatique
3-2- Spécifique
3-3- Bilan préopératoire
IV- TRAITEMENT
1- Chirurgical
2-1- Technique
2-2- accidents peropératoires
2- Médical
V- EVOLUTION
DISCUSSION
I- RAPPELS
1- Parasitologie
2- Anatomopathologie
II- EPIDEMIOLOGIE
1- Fréquence
1-1- Par rapports aux autres localisations hydatiques
1-2- Par rapport à l’hydatidose vertébromédullaire
1-3- Par rapport aux autres processus expansifs intracrâniens
2- Age
3- Sexe
4- Origine geographique
III – ETUDE CLINIQUE
1- Mode de debut
2- Phase d’etat
2-1- Syndrome d’hypertension intracrânienne
2-2- Syndromes déficitaires
IV- EXAMENS COMPLEMENTAIRES
1- Etude radiologique
1-1- Tomodensitométrie cérébrale
1-2- Imagerie par résonance magnétique
1-3- Imagerie de diffusion
2- Bilan d’extension
3- Etude biologique
3-1- Arguments d’orientation
3-2- Arguments spécifiques
V- DIAGNOSTIC
1- Diagnostic positif
2- Diagnostic differentiel
VI- TRAITEMENT
1- Buts
2- Moyens
2-1- Traitement Chirurgical
a. Ponction – aspiration du kyste
b. Enucléation en masse ou le procédé d’hydrodissection d’ARANA-INIGUEZ
c. microchirurgie dans l’ablation du kyste hydatique cérébral
d. Traitement chirurgical aidé par la neuronavigation
2-2- Traitement médical
a. Traitement spécifique antiparasitaire
b. Traitement immunologique par désensibilisation
c. Traitement symptomatique
3- Indications
VII – EVOLUTION ET PRONOSTIC
1- Complications
1-1- Peropératoires
1-2- Postopératoires
a. Précoces
b. Tardives
2- Mortalité
3- Pronostic
VIII- PREVENTION ET PROPHYLAXIE
CONCLUSION
RESUMES BIBLIOGRAPHIE

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