Identification des besoins fonctionnels

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Conception et Réalisation

Introduction

Après avoir achevé l’étude faite au sein des écoles doctorales et à la direction de la recherche de l’UCAD, où nous avons pu identifier les problèmes, nous décrivons dans ce chapitre les étapes fondamentales du développement de la solution proposée. L’approche objet est utilisée dans la conception de ce travail. Cette approche présente plusieurs avantages dont les principaux sont : la modularité, l’extensibilité et la réutilisation.
Ainsi dans ce chapitre, nous présentons les outils de modélisation, tous les diagrammes nécessaires pour la réalisation de ce système et la partie implémentation.

Conception de la Solution

Analyse des besoins

Les besoins fonctionnels représentent les principales fonctionnalités du système. Ce sont les besoins spécifiant un comportement d’entrée / sortie du Système. Cette phase a une importance capitale pour la conception de notre plateforme. Pour réussir cette phase tout ingénieur informatique est appelé avant tout à se poser les questions suivantes : Qui sont les futurs utilisateurs du notre système ? Que doit fournir le système à ces acteurs ? En d’autre terme qu’est-ce que les futurs utilisateurs attendent réellement du système ? La réponse à ces deux questions nous permettra d’aller vers l’identification des différents acteurs et obtenir pour chacun ses besoins fonctionnels sur le système.

Identification des acteurs du système

Dans cette partie nous allons énumérer les différents acteurs qui vont interagir de façon directe avec le système. Ces acteurs sont :
Administrateur ;
Demandeur ou futur doctorant ; Doctorant ;
Directeur de thèse ;
Directeur école doctorale ;
Représentant du Conseil Scientifique et Pédagogique (CSP) ; Responsable de l’établissement ;
Rapporteurs ; Curateur ;
Responsable de la direction de la recherche.

Identification des besoins fonctionnels

Après avoir identifié les acteurs qui doivent interagir avec le système, la phase suivante est de savoir quels sont les besoins fonctionnels de chaque acteur sur le système. Les besoins fonctionnels les plus importants pour la gestion du parcours doctoral sont les suivants :
La gestion des utilisateurs
Il s’agit d’un ensemble fonctionnalité dédiée à l’administrateur de l’application. Ce der-nier est super utilisateur de notre application. Il possède tous les droits d’accéder aux différentes rubriques de l’application. Il peut créer un utilisateur, de modifier, activer et désactiver utilisateur dans le système.
La gestion des demandes d’admission en première année de doctorat
Cette fonctionnalité sera dédiée aux demandeurs de d’admission en première année de doctorat.
Elle permet de :
Consulter la liste des écoles doctorales et leurs formations rattachées Créer un compte ;
Formuler la demande d’admission ;
La gestion du suivi de l’inscription
Elle permet d’obtenir la liste des admis pour les autoriser à s’inscrire, c’est à dire celle dont leurs demandes sont acceptées
La gestion du suivi de l’encadrement
Elle permet d’obtenir une vue globale sur les directeur de thèse par rapport à une école et l’ensemble des doctorants encadrés par chacun des directeur de thèse.
la gestion de la soutenance
Elle permet aux directeurs des écoles doctorales de programmer la soutenance des doc-torants prêts à soutenir.

Conception de la solution

La conception est la phase initiale de la création et de la mise en œuvre de notre projet. En fait, elle représente une étape importante de réflexion dans le cycle de développement logiciel après celle de l’analyse et de spécification. En inverse toute mauvaise conception peut engendrer un échec global du système. Dans cette partie, nous allons définir l’ensemble des outils et langages de modélisations nécessaires pour la conception du système. Par la suite, nous allons décrire les diagrammes de cas d’utilisation, de séquence et de classe puis l’architecture logiciel du système.

Le langage de modélisation

Dans cette partie, nous avons choisi Unified Modeling Language (UML) ou langage de Modé-lisation Unifié comme langage de modélisation.
Il se définit comme un langage de modélisation graphique et textuel destiné à comprendre et décrire des besoins, spécifier et documenter des systèmes, esquisser des architectures logi-cielles, concevoir des solutions et communiquer des points de vue.
UML unifie à la fois les notations nécessaires aux différentes activités d’un processus de dé-veloppement et les concepts orientés objet. Il offre le moyen d’établir le suivi des décisions prises, depuis la spécification jusqu’au codage.
Business Process Model and Notation (BPMN) est un standard pour la modélisation de pro-cessus métier qui fournit une notation graphique permettant de définir des processus métiers dans un diagramme de processus métier (BPM), basé sur une technique d’organigrammes très proche de celle utilisée par les diagrammes d’activité UML. L’objectif de BPMN est de supporter la gestion des processus métier pour les utilisateurs technique et métier, tout en étant capable de représenter des sémantiques complexes de processus.

Outils de modélisation

POWER AMC a été créé par la société Sybase, mais est désormais propriété de SAP.IL est l’un des premiers outils qui permet d’élaborer des modèles de données que cela soit MERISE, UML ou autre, de manière graphique et de les implémenter quel que soit le SGBD et ce de manière automatique. De même, l’outil permet de modéliser les processus métiers. Nous avons utilisé cet outil pour modéliser les diagrammes de séquences, de cas d’utilisations et de classes du système afin de générer la base de données.
Bizagi BPMN Modeler est un outil gratuit permettant de schématiser, documenter et simuler des processus dans un format standard appelé BPMN. En utilisant Bizagi Modeler, les pro-cessus peuvent être publiés sur Word, PDF, Wiki, Web ou SharePoint, ou exportés vers Visio, les formats d’image (png, bpm, svg ou jpg) et XPDL pour être partagés et communiqués dans toute l’entreprise. Nous avons utilisé cet outil pour modéliser le processus métier du parcours du doctorant dans une école doctorale.

Diagramme des cas d’utilisation

Le diagramme de cas d’utilisation représente la structure des grandes fonctionnalités né-cessaires aux utilisateurs du système. Son rôle est :
de donner une vue du système dans son environnement extérieur ;
de définir la relation entre l’utilisateur et les éléments que le système met en œuvre ; d’être la base du modèle UML.
Il décrit les fonctionnalités du système selon le point de vue des utilisateurs finaux de ce système. Chaque fonctionnalité est représentée par un cas d’utilisation. Ce diagramme définit donc :
les cas d’utilisations ; les acteurs ;
les liens entre les cas d’utilisations et les acteurs. Soulignons qu’un acteur est une entité qui agit sur le système.

Réalisation de la solution

Cette partie de notre travail est consacrée à la réalisation proprement dite.D’abord, Nous citons ici les outils et les technologies utilisés pour la mise en place de notre application qui est divisée en deux espaces (espace demandeur et espace interne). Enfin nous expliquons l’architecture applicative et nous terminons par des illustrations des principales interfaces utilisateur.

Environnement matériel

Pour la réalisation de notre application, nous avons utilisé un PC HP EliteBook 8470w qui dispose de la configuration suivante :

Choix des outils et technologie

Dans cette partie, deux technologies nous ont été imposées par la DISI.

Choix pour la partie interne

Ce choix est imposé par la DSIG de la DISI qui gère tout ce qui est métier au sein de l’UCAD. Ainsi, vu que les applications métiers de l’ucad sont développées avec un environnement 100 % Oracle avec le SGBD oracle qui se charge du déploiement des applications, nous avons adoptés cette logique.

Environnement de développement

JDeveloper est un IDE gratuit fourni par Oracle Corporation. Il offre des fonctionnalités de développement en Java, XML, SQL et PL / SQL, HTML, JavaScript, BPEL et PHP. JDeveloper couvre tout le cycle de développement, de la conception au codage, au débogage, à l’optimi-sation et au profilage, puis au déploiement.
Avec JDeveloper, Oracle s’efforce de simplifier le développement d’applications en s’attachant à fournir une approche visuelle et déclarative du développement d’applications en plus de créer un environnement de codage avancé. Oracle JDeveloper intègre le cadre de dévelop-pement d’applications Oracle (Oracle ADF), un environnement Java EE de bout en bout qui simplifie encore le développement d’applications.

Serveur d’application

Un serveur d’applications est un logiciel d’infrastructure offrant un contexte d’exécution pour des composants applicatifs. Etant un produit d’Oracle Corporation, Oracle WebLogic Server est un serveur d’applications Java Platform, Enterprise Edition (Java EE) évolutif et prêt pour l’entreprise. L’infrastructure WebLogic Server prend en charge le déploiement de nombreux types d’applications distribuées. Dans notre solution, nous allons utiliser ce serveur pour le déploiement de l’espace interne de l’application.

SGBD

Oracle Database est un Système de gestion de base de données relationnelle (SGBDR ) multiplateforme qui depuis l’introduction du support du modèle objet dans sa version 8 peut être aussi qualifié de Système de gestion de base de données relationnelle objet (SGBDRO ). Fourni par Oracle Corporation, il a été développé en C, C++ par Larry Ellison, accompagné entre autres, de Bob Miner et Ed Oates. Sa dernière version est 12.2. Il est leader mondial des bases de données. Son coût élevé fait qu’il est principalement utilisé par des entreprises. Oracle n’est pas un SGBDR optimisé pour de petites bases de données. En effet, il possède une capacité de stockage de plus 16To. Les avantages du Système de gestion de base de données (SGBD ) oracle sont nombreux et parmi lesquelles on peut citer :
sa compatibilité avec une grande variété de langage de programmation ; le respect du principe des transactions ACID ;
disponible sur la plupart des systèmes d’exploitation (Linux, Solaris, OSX, Windows) ; une richesse fonctionnelle ;
une fonction d’audit évolué ;
sa haute disponibilité ; A côté de ces avantages, Oracle présente quelques inconvénients parmi lesquels nous pouvons citer :
un prix extrêmement élevé, tant au point de vue des licences que des composants ma-tériels (RAM, CPU) à fournir pour de bonnes performances ;
une administration complexe liée à sa richesse fonctionnelle ;
une forte demande de ressource mémoire comparé à ses concurrents, la connexion utilisateur nécessite par exemple près de 700 Ko/utilisateur, contre une petite centaine sur des serveurs MS-SQL ou Sybase ASE ;
gourmand aussi en espace disques puisque la plupart des modules requièrent leur propre ORACLE_HOME de par le versionning de patches incontrôlé.
La figure ci-dessous représente le classement des cinq systèmes de gestion de base de données les plus utilisés. On retrouve ainsi Oracle en tête de liste, suivi de MySQL, Microsoft SQL Server, MongoDB et PostgreSQL. Parmi eux, les trois premiers sont des bases relationnelles, tandis que MongoDB est une base orientée document (NoSQL) et PostgreSQL est une base relationnelle objet.

Oracle SQL Developper

Oracle SQL Developper est un environnement de développement intégré (EDI) multiplate-forme, fourni gratuitement par Oracle Corporation et utilisant la technologie Java (Java De-velopment Kit). C’est un outil graphique permettant d’interroger des bases de données Oracle à l’aide du langage SQL.
La version 1.0 du logiciel est lancée en mars 2006, bien que des versions antérieures existent sous le nom de Raptor.
Oracle SQL Developper permet le développement de A à Z d’applications en PL/SQL, la mise à disposition de feuilles de travail pour exécuter les requêtes et les scripts, une console pour l’administration de bases de données (DBA), une interface pour la génération de rapports (reporting), une solution complète de conception du modèle de données et une interface de migration permettant de migrer les bases de données d’éditeurs tiers vers Oracle.

Technologies Oracle ADF

Description : Oracle Application Development Framework, généralement appelé Oracle ADF, est un framework Java pour la réalisation de programmes d’entreprise développés par Oracle. Il fournit une approche visuelle et déclarative pour le développement Java EE. Il simplifie et accélère l’implémentation d’applications web en minimisant la quantité de code à écrire pour implémenter des modèles de conception (design patterns) et une infrastructure d’application. Il permet aux développeurs de se concentrer sur les fonctionnalités et non pas sur l’implémention technique. Elle est totalement extensible et personnalisable par l’ajout ou la modification de bibliothèques. Par ailleurs, Oracle ADF est intégré dans les environnements de développement Oracle JDeveloper depuis la version 9 et dans Eclipse OEPE depuis la version 12c. S’appuyant sur les métadonnées, le framework simplifie la création des services métiers (Business Services) et l’intégration des services externes (base de données, Service Web. . . ). C’est un framework riche qui couvre le cycle de vie complet de l’application comme le montre cette figure ci-dessous [4]. Il offre un large choix de composants qui couvre toutes les couches de l’application :
la persistance de données ;
le mapping objet-relationnel (ORM) ;
l’implémentation et l’invocation des services web ;
la définition et implémentation des Entreprise Java Bean (EJB ) ; une couche contrôleur réutilisable.
la gestion des transactions ; la gestion de la sécurité ;
une interface utilisateur riche basée sur la technologie JSF ;
un mécanisme de liaison de données avec la couche d’interface utilisateur.
Fonctionnement : L’avantage de la technologie Oracle ADF est qu’elle fournit des ser-vices fonctionnels qui sont implémentés sous la forme de métadonnées. Ces dernières peuvent être liées aux interfaces utilisateur de la même manière quelle que soit la technologie em-ployée dans le modèle de données sous-jacent. La procédure de génération de ces métadon-nées est la suivante:
D’abord avec le mapping objet-relationnel, les tables de la base de données sont liées à des entités (Entity Object) par le biais des business Service. Les tables ayant des liaisons au ni-veau de la base de données ont leurs entités correspondantes liées par des associations. Ces entités font référence à des entités basées sur des classes java.
Ensuite il génère les vues (View Object) qui selon la volonté du développeur peuvent être liées à l’entité correspondante, ce que l’on appelle des vues basées sur les entités ou direc-tement liées aux tables de la base de données, ce que l’on appelle des vues basées sur des requêtes SQL (SQL query). De la même manière que les entités, les vues correspondantes sont liées par des view links.

Choix pour la partie demandeur

Ce choix nous est imposé par DIC la de la DISI qui gère tout ce qui est plateforme web ou site en ligne.

Environnement de développement

Eclipse est un environnement de développement intégré (Integrated Development Environ-ment) dont le but est de fournir une plateforme modulaire pour permettre de réaliser des développements informatiques. Eclipse est une plateforme java open source dédiée pour le développement d’outils. Elle supporte déjà de nombreux outils de développement de haut niveau très complets. [7]

Outil de persistance

La persistance des données constitue pour une application un moyen de conserver et d’ex-traire des informations à partir d’un système de stockage rémanent.L’API Java Persistence API (JPA) offre un mécanisme permettant de gérer la persistance ainsi que le mappage ob-jet/relationnel et les fonctions depuis les spécifications EJB 3.0.
JPA représente une simplification du modèle de programmation de persistance. Elle standar-dise la tâche importante de mappage objet-relationnel en utilisant des annotations ou XML pour mapper des objets dans une ou plusieurs tables d’une base de données.[5]
Les conteneurs Java EE prenant en charge le modèle de programmation EJB 3.x doivent gé-rer une implémentation JPA, également appelée fournisseur de persistance. Un fournisseur de persistance JPA utilise un certain nombre d’éléments selon l’architecture (voir figure ci dessous).

Serveur d’application

JBoss Application Server est un serveur d’applications J2EE libre entièrement écrit en Java. Les développeurs du cœur de JBoss ont tous été employés par une société de services appelée « JBoss Inc. ». Le projet est sponsorisé par un réseau mondial de partenaires et utilise un business model fondé sur le service. En effet, JBoss est maintenu par le Groupe JBoss gratui-tement, mais toute customisation et tous services consultants sont facturés. Ce groupe est une division de RedHat depuis avril 2006. La DGI (Direction Générale des Impôts) utilise JBoss. JBoss est similaire à WebLogic de BEA ou à WebSphere d’IBM dans sa complexité, compatible avec les standards : CORBA OTS (Object Transaction Service) ; JTA/JTS (Java API Transaction/Service) ; Web Services.

SGBD

MySQL est un SGBDR. Il est distribué sous une double licence GPL et propriétaire. Il fait partie des logiciels de gestion de base de données les plus utilisés au monde, autant par le grand public (applications web principalement) que par des professionnels, en concurrence avec Oracle, PostgreSQL et Microsoft SQL Server.
Son nom vient du prénom de la fille du Co créateur Michael Widenius, My. SQL fait référence au Structured Query Language, le langage de requête utilisé.
MySQL est un serveur de bases de données relationnelles SQL développé dans un souci de performances élevées en lecture, ce qui signifie qu’il est davantage orienté vers le service de données déjà en place que vers celui de mises à jour fréquentes et fortement sécurisées. Il est multithread et multi-utilisateur.
C’est un logiciel libre, open source, multi plateforme, développé sous double licence selon qu’il est distribué avec un produit libre ou avec un produit propriétaire. Parmi les avantages de MySQL, on peut citer :
sa rapidité ;
sa facilité d’utilisation ; ses API diverses ;
le coût ;
sa connexion et sa sécurité ; sa portabilité ;
sa distribution ouverte. A côté des avantages de MySQL, il existe des inconvénients parmi lesquels on peut citer :
Subselect ;
Transactions et commit / rollback ;
Clés étrangères et intégrité référentielle.

PhpMyAdmin

PhpMyAdmin est un logiciel gratuit écrit en PHP, destiné à gérer l’administration de MySQL sur le Web. PhpMyAdmin prend en charge un large éventail d’opérations sur MySQL et Ma-riaDB. Les opérations fréquemment utilisées (gestion des bases de données, des tables, des colonnes, des relations, des index, des utilisateurs, des autorisations, etc.) peuvent être effec-tuées via l’interface utilisateur, tout en vous permettant d’exécuter directement toute instruc-tion SQL.

La technologie ZKoss

Description : ZKoss est un framework open source web 2.0, proposant une interaction utilisateur (UI) riche. Il permet tout autant de définir rapidement des interfaces graphiques via une syntaxe XML ou un éditeur Wysiwyg que de manipuler directement les objets en Java. Le traitement des événements se fait côté serveur relié depuis le navigateur via le moteur JavaScript de ZK.
Il est possible d’ajouter, enlever, modifier des composants graphiques comme avec Swing. Le moteur de ZKoss se chargeant de répercuter automatiquement les modifications dans le navigateur du client.
Fonctionnement : Le framework est séparé en deux parties. Une partie, écrite en Javas-cript, est embarquée côté client et est chargée d’écouter les évènements de l’interface et de notifier le serveur. L’autre partie, écrite en Java, reste côté serveur. Cette dernière se décom-pose en deux pour s’occuper d’une part ; de la compilation à la volée et du rendu, et d’autre part ; de la gestion des évènements et de la mise à jour des composants.
L’architecture est dite « server centric » c’est-à-dire que les traitements sont effectués côté ser-veur et cela s’explique par la figure ci-dessous. [9]
Le framework ZKoss, basé sur un moteur AJAX, permet : de gagner du temps par rapport aux framework WEB classiques de coder de manière simple (proche d’une application Swing ou AWT)
d’avoir une application web full Java (aussi bien les traitements que les interfaces) sans la moindre ligne de Javascript à taper ZK s’intègre parfaitement avec toute technologie Java : JMS, Hibernate. Inconvénients :
Le code généré est très intrusif : table dans des tables dans des div, etc. Ce qui amène à une personnalisation difficile des composants.
La performance dépend du navigateur et de la machine. La fluidité ne sera pas celle d’une interface graphique classique.
La technologie est non standard, soutenue uniquement par une petite société.
La licence payante pour une utilisation commerciale (beaucoup de framework concur-rents sont 100 % gratuits).

Implémentation

Cette partie constitue la mise en œuvre de notre solution.

Architecture de l’application trois tiers

Il est primordiale à la conception de tout système informatique de choisir le modèle d’ar-chitecture qui lui sera adéquat pouvant assurer un bon fonctionnement, des meilleurs perfor-mances ainsi que la réutilisation et l’interconnexion fiable de ce système avec d’autres.
C’est à cet effet que nous optons pour le MVC qui sera également très pratique pour gérer l’interaction entre les différents composants de notre application.
Notre application est une application à deux espaces c’est dire une espace demandeur et une espace interne mais chacune fonction selon l’architecture MVC.
L’architecture MVC est une architecture à trois couches utilisée pour la programmation client/serveur et d’interface graphique [10].
C’est un modèle architectural très puissant qui intervient dans la réalisation d’une applica-tion. Il tire sa puissance de son concept de base qui est la séparation des données (modèle), de l’affichage (vue) et des actions (contrôleur). C’est trois couches sont décrites comme suit :
Modèle
Il correspond aux données stockées généralement dans une base de données. Dans un langage orienté objet, ces données sont exploitées sous forme de classes. Le modèle peut aussi agir sur la vue en mettant à jour ses données.
Vue
Ne contenant que les informations liées à l’affichage, la vue se contente d’afficher le contenu qu’elle reçoit sans avoir connaissance des données. En bref, c’est l’interface homme machine de l’application.
Contrôleur
Le contrôleur sert de base à récupérer les informations, de les traiter en fonction des pa-ramètres demandés par la vue (par l’utilisateur), puis de renvoyer à la vue les données afin d’être affichées. C’est donc l’élément qui va utiliser les données pour les envoyer à la vue. L’interaction entre ces trois couches est décrite à l’aide de la figure.
Les avantages apportés par l’architecture MVC sont les suivants :
La séparation des données de la vue et du contrôleur (ce qui permet une conception claire et efficace de l’application)
Une indépendance des données, de l’affichage et des actions (ce qui donne plus de souplesse pour la maintenabilité et l’évolutivité du système).
Un gain de temps de maintenance et d’évolution de l’application.
L’application, une fois réalisée, sera déployée dans un serveur d’application afin qu’elle puisse être accédée par les clients via des navigateurs Internet comme Chrome, Firefox, Torch, . . .

Diagramme de déploiement

Les diagrammes de composants et de déploiement représentent l’architecture physique d’un système informatique.
Les diagrammes de déploiement sont constitués d’un graphe de nœuds connectés par des as-sociations de communication présentant la configuration physique du matériel et du logiciel. Les composants sont des unités physiques d’empaquetage logiciel, comprenant :
Les bibliothèques externes ; Les systèmes d’exploitation ; Les machines virtuelles.
Le matériel physique est constitué de nœuds. Chaque composant se situe sur un nœud. Les composants sont présentés sous la forme de rectangles avec deux onglets sur la partie supé-rieure gauche.
L’utilisateur à travers son client (navigateur web) envoie une requête http directement au serveur web. Ce dernier interroge le serveur d’application (WebLogic Server) qui à son tour interroge le serveur de base de données à partir duquel il récupère les données et le chemin inverse permet de renvoyer ces données au client. Ainsi le serveur web transmet à l’utilisateur le résultat de la requête envoyée, le serveur d’application est responsable de la gestion des sessions utilisateurs, et les autres fonctionnalités du système et le serveur de base de données représente la partie centrale qui gère la base de données et les accès.

Structure de la base de données

Voici la structuration de notre base de données Oracle avec les tables affichées de façon non exhaustive. Nous avions eu à faire un certain nombre de configurations à savoir la création de déclencheur et de séquences. Contrairement aux autres SGBD comme MySQL qui gère l’auto incrémentation de ses tables, Oracle laisse cette tâche aux DBA ou aux développeurs. Les séquences permettent de gérer l’auto incrémentation mais sont déclenchées par les triggers de type TRG_AUTOINC_ lors d’un enregistrement.

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Table des matières

Introduction Générale
1 Contexte et Problématique 
1.1 Introduction
1.2 Contexte
1.3 Présentation du doctorat
1.3.1 Le Doctorat
1.3.2 Le Doctorant et son Encadreur
1.3.3 La procédure d’accès aux études doctorales
1.3.3.1 Les conditions d’accès
1.3.3.2 Candidature
1.4 Problématique
1.5 Objectifs et méthodologie
1.6 Conclusion
2 Existant et état de l’art 
2.1 Introduction
2.2 Étude de l’existant
2.3 Critique de l’existant
2.4 Solution
2.5 Conclusion
3 Conception et Réalisation 
3.1 Introduction
3.2 Conception de la Solution
3.2.1 Analyse des besoins
3.2.1.1 Identification des acteurs du système
3.2.1.2 Identification des besoins fonctionnels
3.2.2 Conception de la solution
3.2.2.1 Le langage de modélisation
3.2.2.2 Outils de modélisation
3.2.2.3 Diagramme des cas d’utilisation
3.2.2.4 Diagramme de séquence
3.2.2.5 Diagramme de classe
3.2.2.6 Architecture Logicielle
3.3 Réalisation de la solution
3.3.1 Environnement matériel
3.3.2 Choix des outils et technologie
3.3.2.1 Choix pour la partie interne
3.3.2.1.1 Environnement de développement
3.3.2.1.2 Serveur d’application
3.3.2.1.3 SGBD
3.3.2.1.4 Oracle SQL Developper
3.3.2.1.5 Technologies Oracle ADF
3.3.2.2 Choix pour la partie demandeur
3.3.2.2.1 Environnement de développement
3.3.2.2.2 Outil de persistance
3.3.2.2.3 Serveur d’application
3.3.2.2.4 SGBD
3.3.2.2.5 PhpMyAdmin
3.3.2.2.6 La technologie ZKoss
3.3.3 Implémentation
3.3.3.1 Architecture de l’application trois tiers
3.3.3.2 Diagramme de déploiement
3.3.3.3 Structure de la base de données
3.3.3.4 Structure du projet espace demandeur
3.3.3.5 Structure du projet espace interne
3.3.3.6 Test et validation de l’application
3.3.3.6.1 Espace demandeur
3.3.3.6.2 Espace Interne
4 Conclusion et Perspectives 
4.1 Conclusion Générale
4.2 Perspective
Références 

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