HYPOTHÈSES QUANT À LA NATURE DE LA LÉSION

HYPOTHÈSES QUANT À LA NATURE DE LA LÉSION

Examens sanguins (hémogramme et profil biochimique)

Ces examens permettent avant tout d’écarter de la liste des hypothèses diagnostiques un processus inflammatoire ou infectieux. Ils permettent également de déceler des affections concomitantes. Ils sont enfin nécessaires en tant que bilan pré-anesthésique.

Techniques d’imagerie

Radiographies standards de la colonne vertébrale
Les radiographies standards ne révèlent le plus souvent aucune anomalie. Un élargissement du canal vertébral peut être présent (12). Chez l’homme, l’érosion des pédicules et l’élargissement de canal vertébral est fréquemment associé aux lésions de cavitation arachnoïdienne (17). Il n’existe que de rares cas rapportés chez les animaux de kystes arachnoïdiens associés à un élargissement du canal vertébral, à une hémivertèbre ou à une scoliose (3, 33, 34, 36). Chez l’animal les radiographies standards, le plus souvent, ne permettent pas d’établir le diagnostic.
Myélographie
La myélographie permet d’établir un diagnostic dans tous les cas chez les chiens. Les kystes communiquent avec l’ESA. Le liquide de contraste marque donc toujours la lésion (17). La myélographie démontre une dilatation de l’ESA le plus souvent au niveau de la ligne médiane dorsale avec une compression de la moelle épinière sous jacente. L’image caractéristique est une dilatation en goutte d’eau de la colonne dorsale sur la vue latérale.
Image 2 : Image myélographique d’un diverticule arachnoïdien selon une incidence latérale : dilatation en goutte d’eau de la colonne dorsale.
Tomodensitométrie (Scanner)
Le scanner permet de localiser et de latéraliser le kyste. Il permet, en outre, une mesure précise du diamètre de la moelle épinière(17).
IRM
Les lésions sont hypointenses sur une image pondérée en T1, et hyperintenses sur une image pondérée en T2 (17). On obtient un bon contraste avec la moelle épinière sous jacente. L’intensité du signal du contenu de la lésion est la même que celui du LCR. L’IRM permet de détecter une anomalie de la moelle épinière (myélomalacie ou kyste intramédullaire) (17). Cette technique a été considérée plus utile que la myélographie dans le diagnostic des élargissements sous arachnoïdiens car elle fournit une meilleure définition et une meilleure caractérisation du contenu de la lésion. Les contenus inflammatoire, néoplasique et hémorragique ont des intensités différentes par rapport au LCR (temps T2 et temps T1 plus petits). Le diagnostic demeure incomplet quant à l’existence d’une membrane entre les compartiments contenant du LCR. De telles membranes peuvent être invisibles sur l’IRM (19).
Vélocimétrie
L’intérêt de cette étude est de montrer que la technique d’imagerie SSFP (Steady State Procession) peut caractériser l’élargissement sous arachnoïdien dans le système nerveux central (SNC), et confirmer la communication entres les deux compartiments contenant du LCR. Beaucoup d’avantages rendent la technique SSFP particulièrement attractive pour imager le SNC. L’avantage principal de la méthode proposée est sa sensibilité élevée pour détecter un flux lent (1mm/sec)(19,33). La littérature rapporte que la vitesse du flux de LCR en région cervicale de la moelle épinière est de 3/100ème m/sec chez l’homme (35). La vitesse diminue à mesure que le LCR descend la moelle épinière. Bien que des études similaires n’aient pas été effectuées sur les animaux, cette technique est probablement suffisamment sensible pour être utilisée chez les chiens. Outre sa grande sensibilité à un flux lent, la technique SSFP peut être appliquée facilement, nécessite un temps d’exposition court et détecte des mouvements différents de LCR de façon non invasive, avec possibilité de faire varier le contraste tissulaire (20,35). SCHELLINGER (35) a décrit différentes vitesses de flux du LCR à des degrés différents de compression de la moelle épinière.

Analyse du LCR
Aucune anomalie du LCR associée à une lésion de cavitation arachnoïdienne n’a été rapporté à ce jour chez le chien (12).

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Table des matières

GLOSSAIRE
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : ETUDE CLINIQUE DES « KYSTES ARACHNOIDIENS »
I. DEFINITION ET CLASSIFICATION
II. HYPOTHÈSES QUANT À LA NATURE DE LA LÉSION
1. Hypothèse du kyste sous pression
2. Hypothèse de la valve
3. Hypothèse des adhérences
III.FACTEURS DE PREDISPOSITION
1. Anomalie congénitale
2. Traumas répétés de la moelle épinière
3. Prédisposition génétique
4. Prédisposition de sexe
IV.SIGNALEMENT ET MOTIFS DE CONSULTATION
1. Signalement
2. Motifs de consultation
V. EXAMEN NEUROLOGIQUE
VI.DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
VII.EXAMENS COMPLEMENTAIRES
1. Examens sanguins
2. Techniques d’imagerie
Radiographies standards
Myélographie
Tomodensitométrie (Scanner)
IRM
Vélocimétrie
3. Analyse de LCR
VIII.TRAITEMENT
1. Traitement médical
2. Traitement chirurgical
3. Traitement chirurgical et médical
DEUXIEME PARTIE : ANIMAUX, MATERIEL ET METHODES
I. SELECTION DES PATIENTS
II. HEMATOBIOCHIMIE
III.ANESTHESIE
IV.EXAMENS D’IMAGERIE
1. Radiographies standards
2. Myélographie et ponction de LCR
3. Tomodensitométrie (Scanner)
4. IRM
5. Vélocimétrie
V. TRAITEMENT MEDICAL
VI.TRAITEMENT CHIRURGICAL
1. Anesthésie générale
2. Traitement médical pré-opératoire
3. Intervention chirurgicale
Voie d’abord
Techniques chirurgicales
VII.ECHOGRAPHIE POST-OPERATOIRE
VIII.TRAITEMENT POST-OPERATOIRE
IX.SUIVI DES CAS
TROISIEME PARTIE : RESULTATS
I. SIGNALEMENT
1. Races représentées
2. Age d’apparition des premiers signes
II. MOTIFS DE CONSULTATION
III.ANTECEDENTS PATHOLOGIQUES
IV.EXAMEN NEUROLOGIQUE
1. Résultats de l’examen neurologique
2. Localisation de la lésion
V. DIAGNOSTIC DIFFERENTIEl
VI.EXAMENS SANGUINS
VII.EXAMENS D’IMAGERIE
1. Radiographies standards
2. Myélographie
3. Tomodensitométire (Scanner)
4. IRM
5. Vélocimétrie
VIII.TRAITEMENT MEDICAL
IX.TRAITEMENT CHIRURGICAL
1. Observations
2. Techniques
X. SUIVI DES CAS
1. Echographie post-opératoire
2. Evolution clinique des patients à court terme
3. Evolution clinique des patients à long terme
XI.ANALYSE DE LCR
XII.EXAMEN HISTOLOGIQUE DES BIOPSIES
QUATRIEME PARTIE: DISCUSSION
I. ETUDE CRITIQUE DES ANIMAUX, DU MATERIEL ET DES METHODES
1. Étude critique de la sélection des patients
2. Étude critique du matériel et des méthodes
Matériel
Traitement médical
Traitement chirurgical
Suivi des patients
II. NOUVEAUX MOYENS DE DIAGNOSTIC : INTERET DE L’IRM ET DE LA VELOCIMETRIE
1. Limites des techniques d’imagerie autres que l’IRM
Radiographies standards et myélographie
Tomodensiotométrie (Scanner)
2. Intérêt de l’IRM et de la vélocimétrie
Intérêt de l’IRM
Intérêt de la vélocimétri
III.NATURE DE CES LESIONS
1. Interprétation des techniques d’imagerie
2. Apports de l’exploration chirurgicale
3. Interprétation de l’examen histologique
IV.PERSPECTIVE THERAPEUTIQUE : COMMENT LES TRAITER ?
1. Traitement médical
2. Traitement chirurgical
Intérêts de la chirurgie
Quelle technique chirurgicale choisir ?
3. Traitement médical post-opératoire
V. FACTEURS PREDISPOSANTS
1. Signalement : prédisposition génétique ou influence de la conformation anatomique
2. Hypothèse d’origine congénitale
3. Traumatismes répétés prédisposants
CINQUIEME PARTIE : CONCLUSION
SIXIEME PARTIE : REFERENCES
SEPTIEME PARTIE : ANNEXES

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