Hypothèses de travail pour avoir une information financière et comptable fiable

Choix de la zone d’étude et ses caractéristiques

L’objectif de cette section est de présenter le cadre de notre recherche. Ainsi, pour arriver à mener une étude approfondie sur le degré de l’application des conventions et des principes comptables sur les états financiers dans les PME Malgaches, nous avons fait des enquêtes auprès de quelques entreprises. Puisque notre thème est très vague, il s’est donc avéré nécessaire de bien choisir le champ d’application. Sur ce, nous avons choisi des entreprises malgaches différentes pour accomplir notre mission. Ces entreprises ont de différentes activités et raisons sociales. Elles sont aussi de différents statuts et formes juridiques. Ainsi nous avons visité des entreprises privées et semi privés, publiques et semi publiques. Toutes les entreprises visitées se trouvent dans la ville d’Antananarivo car cette ville est considérée comme une meilleure zone d’étude pour notre recherche puisqu’elle justifie l’implantation de nombreuses PME. Avec une superficie de 107 km2, la ville représente plus de 70 % des PME, réparties dans les six arrondissements à raison de la facilité des procédures à suivre en terme de législation, de formalité, d’argent, d’activité, d’investissement et de la concentration de la population de la Capitale. En effet, la Capitale est bien placée pour faire notre étude. Nous avons fait une enquête auprès de quinze trente entreprises reparties dans la zone d’étude. Elles se repartissent dans le secteur secondaire et tertiaire puis oeuvrant dans des activités différentes.

Théorie sur le PME

Les PME regroupent les petites et moyennes entreprises appartenant au secteur intermédiaire, situées entre les micro-entreprises et les grandes entreprises. En général, les PME occupent une place importante dans la vie socio-économique à Madagascar. En effet, plus de 80 % des entreprises identifiées à Madagascar sont des micros, petites et moyennes Entreprises et les 20 % restants sont des grandes entreprises. Cependant, une partie importante des PME oeuvre encore dans la clandestinité, et constitue de ce fait un potentiel fiscal encore à mobiliser. Ainsi, nous allons voir la définition de ce qu’est une PME à Madagascar. « Les petites et moyennes entreprises sont des entreprises dont la taille, définie par un ensemble de critères, dont essentiellement le nombre de salariés, ne dépasse pas certains seuils. Les autres critères de taille utilisés sont le chiffre d’affaires annuel ou le total du bilan, et on utilise parfois de plus un critère d’indépendance s’exprimant sous la forme de non-appartenance à un groupe trop important ».4 Il n’existe pas une définition officielle unique dans le pays, mais on utilise le plus souvent les rapports des études sur les entreprises. A Madagascar, une entreprise est considérée comme PME si au moins l’un des critères suivant est satisfait : disposer d’un effectif permanent compris entre 5 et 100 employés et justifier d’un total de bilan compris entre 60 et 600 millions d’Ariary. Avant de donner la définition du principe et de la convention comptable, information financière fiable et états financiers, il est important de savoir ce qu’est la norme comptable et le plan comptable pour mieux comprendre le sujet.

Théories sur la comptabilité et sa norme On va se tourner maintenant vers le fondement de la norme comptable pour mieux comprendre le sujet. Cette sous section nous permet d’avoir les bases nécessaire pour une meilleur compréhension. Les normes comportent des principes, des règles, des méthodes intégrées dans un référentiel comptable. Pour être applicable, ce référentiel doit fréquemment être lui-même intégré au sein d’un droit comptable. Elles fournissent toutes les directives de base pour déterminer comment et quand l’opération financière sont constatées, classées, calculées, enregistrées, synthétisées et enfin présentées. Elle a pour raison de : simplifier la comptabilité, d’harmoniser, de comprendre, de savoir interpréter, de réduire les couts, de favoriser à l’accès au marché financier, de la communication d’information pour tout le monde et d’agir avec efficacité. La normalisation comptable a pour objectifs : d’améliorer des méthodes de tenue comptable en vue d’améliorer l’image fidèle et réaliste apportée par les états financiers ; d’avoir une meilleure compréhension des comptabilités et de leur contrôle. Le Plan Comptable General 2005 constitue les normes comptables du pays.

Il est un ensemble de règles et de principes qui permet d’élaborer l’information financière et d’assurer la transparence d’une entreprise. Il contient toutes les règles et les méthodes à suivre durant le traitement comme les principes comptables, les conventions comptables et les diverses méthodes d’évaluation ainsi que les règles ou pratiques spécifiques appliquées par une entité pour établir et présenter les états financiers. Les états financiers sont établis sur la base des normes comptable internationale. La comptabilité a de différente définition selon les auteurs mais nous allons prendre une définition qui devra nous aider à mieux comprendre. Selon l’article 111-01 du PCG 2005 « la comptabilité est considéré comme un système d’organisation financier permettant de saisir, classer, évaluer et enregistrer des opération de base chiffrer ou non correspondant au opération de l’entité et de présenter les états financier donnant une image fidele (bilan) de la performance (compte de résultat)et de variation financière de l’entreprise (tableau de flux de trésorerie ) à la date de clôture de compte. » Cette définition est valable pour toutes les petites entreprises que les grandes.

Principes de permanence des méthodes

L’enjeu principal du principe comptable de permanence des méthodes est de pouvoir comparer l’activité et le patrimoine d’une entreprise dans le temps. Autrement dit il convient de toujours utiliser les mêmes méthodes comptables d’une année sur l’autre pour pouvoir comparer et évaluer de façon cohérente les comptes d’une entreprise. Selon le PCG 2005, « la cohérence et la comparabilité des informations comptables au cours des périodes successives impliquent une permanence dans l’application des règles et procédures relatives à l’évaluation des éléments et à la présentation des informations. 12». Ce principe permet d’avoir une lecture simple des états financiers pour que les informations soient comparables d’année en année. Un changement de méthode comptable et donc le non-respect du principe comptable de permanence des méthodes ne pourra être justifié que si l’évolution de l’activité d’une entreprise le nécessite ou que ce changement dans les règles d’enregistrement comptable apporte réellement une amélioration à la fiabilité et à la cohérence des comptes de l’entreprise, autrement dit, une meilleure information financière. A titre d’exemple, considérons la méthode d’évaluation des stocks et les plans d’amortissent. Lors de l’évaluation de l’amortissement des immobilisations, l’entreprise ne peut appliquer qu’une seule méthode d’une année sur l’autre, soit par amortissement linéaire ou amortissement dégressif. Concernant l’évaluation des stocks, l’évaluation doit choisir l’une d’entres les méthodes suivantes : la méthode du cout unitaire moyen pondéré (CUMP), la méthode du dernier entré, premier sorti (DEPS/LIFO) et la méthode du premier entré, premier sorti (PEPS/FIFO), c’est-à-dire, l’entreprise doit toujours respecter les mêmes principes d’enregistrement comptable.

Discussion sur le degré de la fiabilité de l’information

Les réponses des petites et moyennes entreprises enquêtées concernant la fiabilité des informations financières sont résumées dans le tableau statistique. Plus précisément, ces résultats se trouvent dans le tableau n° 3. Dans ce tableau, il existe une variable Xi qui désigne les notes allant de 1 à 4, que nous avons donné aux possibilités de réponse. De ce fait, si le répondant choisit 1, cela signifie que leur information comptable et financière n’est pas fiable. S’il choisit 2, ça veut dire que l’information est peu fiable. S’il répond par 3, leur information financière est moyennement fiable. Et enfin, s’il répond par 4, leur information comptable est très fiable. D’après ce résultat, nous avons remarqués que la plupart des petites et moyennes entreprises est convaincu que l’application efficace des conventions, des principes et des diverses règles sur la présentation des états financiers sont des facteurs clés pour avoir des informations fiables. Parmi les trente interviewés, dix huit PME ont répondu que leur informations financière est très fiable, soit 60 % du nombre total. Si on interprète ce résultat, on peut en déduire que ce haut niveau de fiabilité est dû à la meilleure application de PCG 2005 en vigueur, plus précisément par l’application efficace et effective des conventions, des principes comptables et des divers règles relatives à la présentation des états financiers.

Ceci peut être aussi dû à la manière dont elles procèdent à leur comptabilité. Le degré de fiabilité très fort constitue une force pour ces entreprises vis-à-vis de leurs concurrents et surtout vis-à-vis des utilisateurs de l’état financier comme les dirigeants, les organes d’administration et de contrôle, les fournisseurs de capitaux (actionnaires, investisseurs ou banque ou autres bailleurs de fonds), les autres partenaires de l’entité et les autres groupes d’intérêt. 26.67 % de l’échantillon, soit huit entreprises ont déclaré que leurs informations financières sont moyennement fiables. Ce qui veut dire que ces entreprises n’arrivent pas à respecter bel et bien les règles et directives énoncées dans le PCG ou elles ne s’intéressent pas aux qualités des informations financières et surtout à l’importance de la comptabilité transparente. Elles essaient de les rendre fiables. Par ailleurs, quatre petites et moyennes entreprises ont des informations financières peu fiables qui correspondent à 13.33 %. En expliquant, on peut dire que ces entreprises essaient de rendre fiable ces informations mais elles n’arrivent pas à un point nommé de fiabilité. Ceci est dû à la négligence de l’application des conventions, des principes et au respect des règles qui sont utiles à l’élaboration des états financiers. Cette phase peut constituer une faiblesse pour ces entreprises par rapport à leurs concurrents. En général, les principaux problèmes à la fiabilité de l’information sont :

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Table des matières

Remerciements
Sommaire
Résume
Liste des abréviations
Liste des tableaux
Liste de figure
Introduction générale
Premièr chapitre : Matériels utilises et méthodologie d’approche
Section 1 : Matériels utilisés
1.1. Choix de la zone d’étude et ses caractéristiques
1.2. Outils utilisés
1.2.1. Théorie sur le PME
1.2.2. Théories sur la comptabilité et sa norme
1.2.3. Théories sur les conventions et principes comptables
1.2.3.1. Conventions comptables de base
1.2.3.2. Principes comptables fondamentaux
1.2.4. Théories sur les états financiers
1.2.4.1. Contenus et arrêté des états financiers
1.2.4.2. Le composant de l’état financier
1.2.5. Information comptable et financière fiable
1.3. Les matériels de collecte et d’exploitation des données
1.3.1. Documentation
1.3.2. Recherche
1.3.3. Questionnaire d’enquête
1.3.4. Formule statistique
1.4. Modélisation théorique de travail
1.4.1. Hypothèses de travail pour avoir une information financière et comptable fiable
1.4.2. Traduction des hypothèses en variables
1.4.3. Modélisation des hypothèses
Section 2 : Méthodologie d’approche
2.1. Méthodes appliquées
2.1.1. Méthode d’enquête
2.1.2. Méthode d’échantillonnage
2.1.3. Méthode d’élaboration de questionnaire
2.2. Limite de l’étude
2.3. Le chronogramme des activités
Deuxieme Chapitre : PRESENTATIONS ET TRAITEMENTS DES RESULTATS
Section 1 : Présentation des résultats suivant les hypothèses de travail
1.1. Résultat concernant la fiabilité des informations financières
1.2. Résultat concernant l’application efficace et effective des méthodes
comptables énoncé dans le PCG
1.2.1. Convention comptable de base
1.2.2. Principes comptables fondamentaux
1.3. Résultat d’enquête sur le respect des règles et pratiques relatives à la présentation des états financiers
1.3.1.1. Bilan
1.3.1.2. Compte de résultat
1.3.1.3. Tableau de flux de trésorerie
1.3.1.4. Le tableau des variations des capitaux propres
1.3.1.5. L’annexe
1.3.2. Règle de comptabilisation
1.3.3. Règle d’évaluation
Section 2 : Traitement des résultats
2.1. Calcul de r entre la fiabilité des informations financières et l’application efficace et effective des conventions et principes comptables
2.2. Calcul de r entre la fiabilité des informations financières et le respectdes règles relatives à la présentation des états financiers.
2.3. La régression
troisieme Chapitre : Interprétation des résultats et proposition de solutions
Section 1 : Interprétation des résultats
1.1. Analyse sur les résultats obtenus à l’égard des attendues
1.1.1. Discussion sur le degré de la fiabilité de l’information
1.1.2. Discussions sur les hypothèses de travail
1.2. Analyse des résultats des deux corrélations
1.2.1. Discussion sur le résultat de r entre la fiabilité des informations
financières et l’hypothèse 1
1.2.2. Discussion sur le résultat de r entre la fiabilité des informations
comptables et l’hypothèse 2.
1.3. Comparaison des deux coefficients de corrélations
1.3.1. Ressemblance des deux coefficients de corrélation
1.3.2. Différence des deux corrélations
Section 2 : Propositions des solutions.
2.1. Recommandations sur la fiabilité de l’information comptable et financière
2.1.1. Recommandation relatives aux hypothèses
2.1.1.2.1. Application effective et efficace de PCG 2005
2.1.1.2.2. Formation et révision de la place du comptable
2.2. Recommandation générale
2.2.1. Recommandations concernant l’absence de connaissances en matière de comptabilité.
2.2.2. Recommandations au déni d’importance d’une information
financière fiable et d’une comptabilité transparente
CONCLUSION DE LA TROISIEME CHAPITRE
Conclusion générale
Bibliographies
ANNEXES
Tables des matières

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