HYPONATREMIES HOSPITALISEES 

HYPONATREMIES HOSPITALISEES 

Enquête ambulatoire

D’après les renseignements fournis par le Conseil de l’Ordre des médecins généralistes de la  Sarthe, on relève 342 médecins généralistes installés, activité libérale spécifique confondue.  La région étudiée (Centre Ouest et Centre Est) comprenait en tout 280 médecins généralistes qui  ont été sélectionnés pour répondre au questionnaire.Parmi les 280 médecins contactés: 20 (7.15%) ont été exclus car étaient peu représentatifs de la  population ciblée, 35 (12.5%) ont refusé de répondre au questionnaire, 20 (7.15%) médecins n’ont  jamais réussi à être contactés (ligne occupée ou numéro indisponible).  205 questionnaires (73.2%) sur les 280 médecins contactés ont donc été envoyés : 60 mails,  142 courriers postaux, 3 questionnaires oraux (1 téléphonique, et 2 directement dans la cabinet du  médecin généraliste). Nous avons obtenu 107 réponses sur les 205 questionnaires (52.2%).

Circonstances de dosage de la natrémie

Parmi ces 107 médecins généralistes, seulement 2 ont répondu que la natrémie n’était pas  un paramètre biologique sanguin demandé régulièrement. Parmi les 105 médecins généralistes (98.1%) pour qui la natrémie était un paramètre biologique sanguin demandé de façon régulière,  100 (95.2%) la surveillaient en raison d’un traitement prescrit, 91 (86.6%) lors de la présence de  symptômes pouvant faire évoquer une hyponatrémie, et enfin 99 (94.3%) la prescrivaient par  l’intermédiaire d’un ionogramme sanguin à la recherche d’un autre désordre hydro électrolytique  que l’hyponatrémie. 17 médecins avaient coché la case « autres circonstances » qui étaient :  asthénie (4) période de canicule (3) systématiquement une fois par an chez la personne âgée (3)  vomissements (3) diarrhée (2) troubles de la conscience (2), contexte de potomanie connue (2)  diabète, désorientation de la personne âgée, signes inexpliqués chez la personne âgée, céphalées,  ralentissement, traitement corticoïdes, état hydratation intra cellulaire, troubles du comportement  inexpliqués.Parmi les 100 médecins qui surveillaient la natrémie en rapport avec un traitement : 60  (60%) prescrivaient de façon systématique, 24 (24%) avant l’introduction d’un traitement à risque  d’hyponatrémie, 42 (42%) après, et enfin 22 (22%) avant et après. 41 (41%) la surveillaient avant l’introduction d’un traitement à risque. 76 (76%) surveillaient la  natrémie après l’introduction d’un traitement à risque et donc 42 (42%) le faisaient de façon systématique.Les traitements concernés pour la surveillance de la natrémie, étaient les diurétiques, les  antidépresseurs, les associations de traitements. Sur les 100 patients qui dosaient la natrémie en  rapport avec un traitement, tous la dosaient la natrémie quand il s’agissait de diurétiques et 48  (48%) le faisaient lorsqu’il s’agissait d’antidépresseurs. Par conséquent 48 médecins dosaient la  natrémie dans les deux cas. 63 (63%) médecins dosaient la natrémie également lorsqu’il s’agissait
d’associations médicamenteuses ces dernières n’étant pas précisées dans le questionnaire. 1 médecin a coché la case « autre », en précisant « antiépileptique », et 8 médecins ont coché la case « autre » sans préciser pour quelles classes médicamenteuses ils surveillaient la natrémie.

Confrontation à l’hyponatrémie

103 médecins sur les 107 (96.3% ) ont été confrontés à une hyponatrémie : 36 (35%)  estimaient que l’évènement s’était produit moins d’une dizaine de fois, 41 (39.8%) entre une  dizaine et une vingtaine de fois et 26 (25.2%) plus d’une vingtaine de fois.
Parmi les étiologies que ces 103 médecins ont rencontrées, on retrouvait la iatrogénie 92 fois (89.3%), l’hyponatrémie par inflation 60 fois (58.2%), l’hyponatrémie de déplétion 32 fois (31%), les SIADH 15 fois (14.5%) l’insuffisance surrénalienne 23 fois (22.3%), la potomanie 28 fois (27.2%) et une cause inconnue était exprimée 22 fois (21.3%). 10 patients (9.7%) répondaient ne plus savoir ou se souvenir de la cause.
La cause considérée par 70 médecins généralistes comme la plus fréquemment retenue était la
iatrogénie (68%) 5 médecins (4.8%) ont répondu que la cause la plus retenue était une
hyponatrémie par déplétion et 3 (2.9%) par dilution.

Prise en charge de l’hyponatrémie

Lorsque ces 103 médecins généralistes ont été confrontés à une hyponatrémie, une prise en  charge ambulatoire était entreprise par 90 (87.3%) d’entre eux, et hospitalière par 74 (71.8%)  médecins. Donc 13 médecins n’auraient pas fait hospitaliser leur(s) patient(s) présentant une  hyponatrémie. 55 médecins répondent avoir eu recours aux deux modes de prise en charge.Quand les médecins déclaraient avoir fait hospitaliser leur(s) patient(s) dans un contexte  d’hyponatrémie, 30 (40.5%) justifiaient cette attitude par la persistance d’une hyponatrémie donc  non corrigée malgré un traitement entrepris quel qu’il soit, 31 (41.9%) répondaient que  l’hospitalisation était motivée par une hyponatrémie profonde, 36 (48.6%) par une hyponatrémie  symptomatique rendant le maintien dans le lieu de vie impossible, et 30 (40.5%) en raison d’un  autre problème concomitant qui justifiait une hospitalisation.Concernant l’hospitalisation motivée par la présence d’une hyponatrémie profonde, 3 médecins  ont répondu que la natrémie était située entre 100 et 105 mmol/l, 5 entre 106 et 110 mmol/l, 11  entre 111 et 115 mmol/l, 14 entre 116 et 120 mmol/l et enfin 6 entre 121 et 125 mmol/l.

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Table des matières

LISTE DES ABREVIATIONS
1) INTRODUCTION
2) MATERIELS ET METHODES
2.1. Type de l’étude
2.2. Population étudiée
2.2.1. Enquête Hospitalière
2.2.2. Enquête Ambulatoir
2.3. Matériels
2.3.1. Enquête Hospitalière
2.3.2. Enquête Ambulatoire
2.4. Analyse statistique
3) RESULTATS
3.1. Enquête Hospitalière
3.1.1. Analyse des 38 cas d’hyponatrémie
3.1.1.1. Caractéristiques épidémiologiques
3.1.1.2. Caractéristiques cliniques
3.1.1.3. Diagnostic principal retenu
3.1.1.4. Profil de l’hyponatrémie
3.1.1.4.1. Valeur de la natrémie
3.1.1.4.2. Examens complémentaires
3.1.1.4.3. Etiologies
3.1.1.4.4. Traitement entrepris
3.1.1.4.5. Evolution
3.1.1.4.6. Durée moyenne d’hospitalisation
3.1.2. Analyse des 25 cas d’hyponatrémie médicamenteuse
3.1.2.1. Caractéristiques épidémiologiques
3.1.2.2. Paramètres de la iatrogénie
3.1.2.3. Profil de l’hyponatrémie
3.1.2.3.1. Valeur de la natrémie
3.1.2.3.2. Classes médicamenteuse
3.2. Enquête Ambulatoire
3.2.1. Circonstances de dosage de la natrémie
3.2.2. Confrontation à l’hyponatrémie
3.2.3. Prise en charge de l’hyponatrémie
4) DISCUSSION
4.1. Enquête Hospitalière
4.1.1. Population incluse
4.1.1.1. Caractéristiques épidémiologiques
4.1.1.2. Caractéristiques cliniques et Diagnostic principal retenu
4.1.1.3. Profil de l’hyponatrémie
4.1.1.3.1. Valeur de la natrémie
4.1.1.3.2. Etiologies
4.1.1.3.3. Traitement
4.1.1.3.4. Evolution et durée moyenne d’hospitalisation
4.1.2. Cas d’hyponatrémie médicamenteus
4.1.2.1. Caractéristiques épidémiologiques
4.1.2.2. Paramètres de la iatrogénie
4.1.2.3. Valeur de la natrémie
4.1.2.4. Classes médicamenteuses
4.2. Limites de l’étude
4.2.1. Enquête Hospitalière
4.2.2. Enquête Ambulatoire
4.3. Bénéfices de l’étude
5) CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
Tableaux
Questionnaire ( enquête ambulatoire )
Carte ( enquête ambulatoire )

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