historiques de l’éducation et contexte socio-économique de Madagascar

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Education formelle

L’éducation formelle, selon RAKOTOZAFY Harison3, peut se définir comme l’ensemble des méthodes de formation humaine ou de manière plus étroite, le processus survenant dans des institutions spécialisées appelés «école ». Elle est régie par la loi formelle qui existe dans une nation.
Pour l’Etat malgache, elle est définit par la loi 94-033 du 03 mars 1995 pourtant l’orientation générale du système d’éducation et de formation à Madagascar qui stipule dans son article 1er que l’éducation est un droit reconnu à toute personne : enfant, adolescent et adulte. L’article 22 formule cette définition de la manière suivante : « les besoins d’apprentissage fondamentaux des enfants, des adolescents, et des adultes sont variés, et il convient pour les satisfaire de recourir à des systèmes de formation diversifiées : comme l’enseignement ou l’éducation formelle ».

Education informelle

L’éducation informelle c’est l’éducation qui se focalise sur l’hypothèse de l’ambiguïté et le superflu du terme. La définition de l’éducation informelle doit être se référée sur des notions d’influence et d’ambiguë qui peut être une source de connaissance des bons usages de la société. L’éducation informelle est donc l’éducation résultante des idéologies de la société, des groupes sociaux, de la famille en vue de construire le comportement et l’être d’un individu.
On part de la famille car c’est la cellule de base de restructuration de la connaissance, des conduites d’un enfant. C’est au niveau familial que se transmettent les valeurs propre d’une descendance.
Les groupes sociaux intègrent l’enfant pour la raison que les caractères de l’enfant, ses capacités et aptitudes se manifestent à travers la valeur d’existence de ce groupe et son importance aux yeux de l’enfant.
La capacité et toute sortes d’influences se vérifie à la tenue d’un comportement dicté par ces influences. Le système de valeur de la société e st l’un des concepts de mesure qu’un enfant prend en compte afin d’être accepté et d’intégrer dans celle-ci ; ce système de valeur doit définir les éducations que la société et l’enfant ont en leur possessions.
Selon Pierre Bourdieu : l’éducation informelle peut se caractériser dans la notion de capitale culturel qui intègre la manière d’être et la connaissance de l’individu ; et dans la notion de l’habitus qui est la résultante des apprentissages de conduite et des règles de la vie
courante.

Education non formelle

L’éducation non formelle, selon aussi RAKOTOZAFY Harison4, est constituée de toute activité éducative en dehors du système éducatif formel. Elle est destinée à offrir des possibilités d’apprentissage à tous ceux qui n’ont pu tirer profit du système éducatif formel pour leur préparation à la vie active. L’approche non formelle est multiforme aussi bien au niveau de l’organisation (l’apprentissage en groupe, apprentissage par les pairs, accompagnement à domicile, approche communautaire, animation de rue, activités ambulante, apprentissage à plein temps ou à temps partiel…), qu’au niveau des contenus (alphabétisations fonctionnelle, éducation à la vie familiale, activités d’intégration sociale, apprentissage technique, animation culturelle et sportive…). Cette diversité constitue l’essence même de la richesse et de la nécessité de l’éducation non formelle dans la mesure où elle répond à des besoins individualisés et peut s’adapter plus facilement aux réalités socio-économiques des apprenants.

Education sur le tas

L’éducation sur le tas désigne comme une formation acquise au sein d’une entreprise ou d’une unité de production ou de service. Quand on parle de l’éducation sur le tas, on parle de l’éducation donnée aux travailleurs à travers des apprentissages, des formations, des stages de perfectionnement afin de renforcer la compétence et la connaissance des travailleurs.
L’éducation sur le tas est caractérisée par son sens pratique due à des apprentissages, des formations et des stages des perfectionnements à part les connaissances acquissent dans le circuit de l’éducation

Education au sens large

Au sens large et avec nuance de l’éducation formelle, l’éducation s’étend sur la transformation des habitudes et la formation de l’esprit. Cette éducation est acquise au sein de la famille (éducation à la vie familiale), au sein d’un groupe (apprentissage en groupe), dans la rue et au centre culturel (animation de rue, animation culturelle et sportive, activité d’intégration sociale)… L’éducation civique, l’apprentissage par pratique (sans aller à l’école) créent des opportunités et favorisent, au niveau collectif, la prospérité économique et sociale, grâce à une main-d’œuvre expérimenté et des citoyens biens informés, capables d’être compétitifs et participatifs sur la scène mondiale. Sur le plan individuel, l’éducation au sens large élargit l’éventuel des opportunités, réduit l’impact de la maladie et de la pauvreté et permet à chacun de mieux faire entendre sa voix au sein de la société. En d’autre terme, elle évite l’inégalité sociale.

l’importance du capital humain selon la Théorie de la croissance endogène

La théorie néo-classique identifie une seule source de croissance : l’accumulation de capital physique. Les théoriciens n’ignorent évidemment pas les autre sources, mais ils ne les intègrent pas explicitement dans les modèles, considérant que la variable exogène appelée « progrès technique » capte tous ces effets. A l’inverse, les modèles de croissance endogène sont caractérisés par une grande diversité des sources retenues : capital physique, capital public, capital humain, division du travail, la recherche et innovation technologique,… Prenons alors l’une de ces sources qui est le capital humain en donnant la définition et en expliquant qu’il est la source de croissance.

Définition de capital humain :

Le capital humain désigne le stock de connaissances valorisables économiquement et incorporées aux individus. Ce sont non seulement les qualifications, mais aussi et, dans le cas des pays en voies de développement surtout, l’état de santé, la nutrition, l’hygiène,…

Capital humain en tant que source de croissance

Le capital humain est un facteur de croissance. Il n’y a là rien de nouveau et les théories antérieures le soulignaient déjà. Ainsi, dans le modèle de Solow5, la croissance provient, d’une part, de l’augmentation de la population active (or la quantité de capital augmentation du nombre de la population et les progrès techniques humain est liée au nombre de personnes active) et, d’autre part, de l’accroissement de l’efficacité de la combinaison productive. Cependant, contrairement aux anciennes théories, les nouvelles analysent les fondements économiques de la formation du capital humain. Dans les années 50 et 60, Solow étudiait comment la croissance économique et la formation du capital humain étaient liées tandis que Becker se penchait sur les raisons économiques de l’accumulation du capital humain. En reliant ces deux approches, on trouve naturellement un modèle de croissance économique endogène, où le capital humain joue un rôle fondamental.
Le capital humain est donc appropriable par l’individu qui en est porteur, contrairement au capital technologique qui est pour partie un bien public. Par exemple, le théorème de Thales fait partie du capital technologique : il n’est pas nécessaire de le redécouvrir pour l’utiliser. Mais la connaissance ou non de ce théorème est une caractéristique d’un individu donné : on peut le connaître ou ne pas connaître. Il y a donc une différence essentielle entre les mécanismes de rémunération du capital humain et du capital technologique : le rendement de l’accumulation du capital humain est privé, alors que celui du capital public est d’abord public.
Le model canonique de croissance avec capital humain est un modèle à deux secteurs. Le premier secteur est consacré à la production. Un bien de consommation est fabrique à partir d’une technique de production tout à fait traditionnelle, où interviennent le capital matériel et le capital humain. Le second secteur est consacré à la formation du capital humain qui ne dépend que du capital humain.
Le capital humain disponible dans l’économie est réparti en deux catégories : celui qui est utilisé dans la production (les travailleurs) ; celui qui est dans le système de formation (c’est-à-dire à la fois les professeurs et les élèves). La part des professeurs et des élèves dans la population active est en quelque sorte un taux d’investissement de l’économie. En effet, de même que l’investissement est la partie de la production qui n’est pas consommée, les personnes qui ne sont pas employées dans le secteur de la production soustraient une ressource, mais permettent d’accroitre l’efficacité future du travail, donc la production et la consommation.

Importance de l’éducation pour le développement

L’importance de l’éducation peut être soulignée aussi bien en ce qui concerne les domaines démographiques, sociaux et politiques qu’économiques, au sens strict de la contribution des hommes à la production de biens et service.

Effets démographique, social et politique de l’éducation

La progression de la scolarisation des femmes joue un rôle décisif quant à l’évolution démographique d’un pays. Il existe, en effet, une corrélation nette entre la scolarisation primaire de ces dernières et de faibles taux de mortalité infantile et de fécondité.
L’éducation a également une action essentielle pour assurer la cohérence culturelle et morale d’une société. Elle peut contribuer à créer, l’homogénéité culturelle, favoriser la compréhension entre les groupes qui la composent. Or, le développement humain suppose la mobilisation des énergies de la population à partir de valeurs partagées au-delà des différences culturelles, ethniques ou linguistiques.
La participation de la population aux décisions qui engagent son avenir est une condition nécessaire pour qu’elle adhère aux objectifs de développement proposés et coordonnés par les autorités politiques. La propagande et la seule contrainte ne peuvent y parvenir durablement. La formation de citoyens responsable et ayant les moyens intellectuels de cette participation apparaît bien comme essentielle.

Impact économique de l’éducation

L’éducation a également un impact significatif sur l’efficacité productive de la main-d’œuvre. Des travaux de nature très diverse ont, dès les années soixante, permis de justifier cette affirmation selon laquelle l’éducation est une condition sinon suffisant, du moins nécessaire pour la croissance de la production de biens et de services.
Ainsi, dans la lignée théorique des analyses de G. Becker6 en termes de capitale humain, les calculs de taux de rendement de l’éducation, c’est à dire le rapport entre les coûts de cette dernière et les gains qui en sont attendus, montrent que ces taux sont relativement élevés par rapport à ceux obtenus à travers des investissements en capital physique.
Dans les années soixante, les travaux de Denison consacrés aux sources de la croissance aux Etats-Unis et ceux de Malinvaud pour la France, outre de nombreuses théorique et méthodologiques, ont contribué, d’un point de vue macroéconomique, à souligner l’importance de la prise en compte de l’éducation pour l’étude de la croissance. Plus récemment, le succès des théories de la croissance endogène a remis, pour les macroéconomiques, l’accent sur la nécessaire introduction de l’éducation parmi les déterminants de la croissance. Mais, du fait d’une approche par trop globale et de la complexité des phénomènes en jeu, la relation identifiée apparaît assez fragile.
D’autres travaux, fondés sur des enquêtes de terrain auprès de diverses catégories d’agent économiques, montrent que les producteurs ayant un meilleur niveau de formation scolaire adoptent plus facilement de nouvelle technique ou produisent les biens plus avancés techniquement. C’est, en particulier, le cas d’agriculteurs de pays aussi différents que le Pérou ou la Thaïlande (banque mondiale, 1991).
Quelques constats d’histoire économique permettent également de renforcer cette présomption du rôle économique significatif de l’éducation. Ainsi, dès l’ère Meïji, le Japon a effectué un important effort en matière éducative. Si la population n’était alphabétisée qu’à 15% en 1872, ce taux atteignait 70% en 1910. De même, au milieu des années soixante, la scolarisation dans le primaire était généralisée en République de Corée, résultat des efforts entrepris dès la fin de la seconde guerre mondiale.

Contextes socio- économiques de Madagascar

Situation géographique

Madagascar est situé dans l’océan indien entre 11°57’ et 25°30’ de latitude Sud et entre 43°14’ et 50°27’ de longitude Est, à cheval sur le Tropique du capricorne, à 400 Km de la côte Australe d’Afrique et séparée de cette dernière par le canal de Mozambique. Madagascar se trouve dans l’hémisphère Sud, dans le Sud-ouest de l’océan indien, a une superficie de 587 041 km², elle s’étend sur près de 1 580 km du Nord au Sud et de 580 km d’Est en Ouest.
Le relief, accidenté, se reparti en plusieurs zones géographiques :
 La savane et les pleines développées à l’Ouest.
 Les hautes terres intérieures et les falaises.
 Les forêts tropicales de l’Est et les plateaux semi-désertiques du Sud, et du Sud-ouest.
Ces diversités régionales constituent en soi des barrières naturelles entre les zones, sources d’enclavement.
De par son relief, le pays dispose d’une grande diversité climatique tropicale. D’une manière générale, il y a net contraste entre d’une part, une saison chaude et humide, et d’autre part, une saison plus fraîche et moins pluvieuse.
Selon les régions, on distingue :
-Un climat aride et à faible précipitation pour le Sud (de 500 à 800mm par an).
-Un climat chaud et humide à forte précipitation provoquées par l’alizé à l’Est.
-Une alternance d’une saison sèche et d’une saison humide à l’Ouest et l’extrême Nord.
-Un climat tempéré à précipitation moyenne sur les Hauts plateaux.
Influencée par le climat, la végétation naturelle offre des variétés considérables :
-Au Sud des plantes épineuses typiques du climat sec
– A l’ouest des arbres à feuilles caduques.
-Sur les Hautes terres des espèces tropicales.
-A l’Est, des forêts tropicales plus ou moins denses.
Madagascar se distingue par ailleurs par l’endémicité exceptionnelle de sa flore et de sa faune qui en fait un « sanctuaire » de la Nature à préserver. Cependant, la pratique des feux de brousse, le défrichement inconsidéré des forêts, la culture sur brûlis (tavy), l’érosion, entraînent la dégradation de l’environnement et corolairement, une dégradation des conditions de vie.
Madagascar présente une biodiversité exceptionnelle, de par son endémicité : plus de 60% d’espèces animales et végétales sont spécifiques de l’Ile.
Notons enfin la richesse en ressource minières du sous-sol malgache. Des gisements, de fer, de charbon, de cuivre, d’étain, de mica sont localisées dans diverses régions. Les pierres précieuses offrent une gamme de variétés considérables, tels que le saphir, le rubis, l’émeraude.
Toute fois, l’exploitation de ces ressources est peu développée alors que les gâtes recensés présentent des réels potentiels économiques. On observe cependant actuellement un début d’exploitation de l’ilménite dans le sud ainsi que des prospections pétrolières dans l’Ouest et en mer.
Le pays applique un système de gestion décentralisée à deux niveaux : les régions et les communes. Il est divisé en 22 Régions et 1 557 communes. Chaque niveau de collectivité territoriale décentralisée est doté d’un exécutif et d’un conseil.

Situation démographique

Au dernier Recensement Général de la Population et l’Habitat de 1993, la population résidente de Madagascar était de 12 238 914 habitants. Cet effectif qui correspond à une densité de près de 21 habitants au kilomètre carré place le pays parmi ceux que en Afrique sub-saharienne, sont moyennement peuplés.
Depuis l’Independence, le rythme annuel de croissance du pays s’est accéléré. Avoisinant à peine 1% pendant la colonisation, il était de 2% en 1966, 2,7% en 1975 et il est estimé à 3% au RGPH de 1993. En raison de son caractère insulaire et de sa position géographique éloignée des grands courants migratoires mondiaux, Madagascar a très peu d’échange de population avec l’extérieur et les phénomènes migratoires internationaux y sont négligeables.
Actuellement, Madagascar est peuplée de 20 millions 7d’habitants dont 44% sont âgés de moins de 15 ans, 55% de moins de 20 ans et 64% de moins de 25% (source, voir bas de page).
La population malgache est d’une origine complexe : immigrant indonésiens (Malacca) et Bantous venus d’Afrique se seraient intégrés aux Proto-Malgache. Elle est de 20 millions avec un taux d’accroissement annuel de 2,8% et un temps de doublement de 25ans. La densité est 24 habitants par km². La population malgache est très jeune, plus de 50% mois de 20 ans et l’âge médian est de 16,3%. Moins de 20% de la population ont moins de 5ans, et 3% environs ont plus de 65 ans.
Le peuple malgache est relativement homogène et malgré la diversité culturelle observable sur le terrain, il partage les mêmes valeurs culturelles et possède une langue commune.

Réalités économique de Madagascar

Madagascar est l’un des pays les plus pauvres du monde. En 2004, le produit national brut (PNB) était de 5,19 milliards de dollars, soit un PNB par habitant de 280 dollars.
Le programme économique socialiste entrepris à partir de 1975 sous la présidence de Didier Ratsiraka est abandonné au milieu des anné es 1990 et laisse la place à une politique de privatisation et de libéralisation menée sous la conduite du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale. Ce changement de stratégie ne permet pas de véritable redressement de l’économie alors que le pays est fragilisé par des troubles sociaux et politiques et par une corruption endémique. La longue crise survenue à la suite de l’élection présidentielle de 2001 entraîne notamment une récession de l’activité industrielle atteignant 90 % dans certains secteurs. Avec l’arrivée au pouvoir de l’entrepreneur à succès Marc Ravalomanana en 2002 et la mise en œuvre une politique de réforme et de relance économique volontariste, soutenue par les institutions financières internationales, le pays renoue avec une croissance soutenue dès 2004. De grands chantiers publics sont lancés, en particulier dans la lutte contre la corruption, l’amélioration du réseau routier, de l’éducation et de la santé de base. En 2004, 72 % de la population malgache vivait sous le seuil de pauvreté.

Historique de l’éducation de Madagascar

Il est donc nécessaire de comprendre l’histoire de l’éducation d’un pays, pour pouvoir faire définir les politiques éducatives efficaces mises en œuvre. En effet, nous avons l’intérêt de connaître l’historique de notre éducation depuis le période avant la colonisation, durant la colonisation et jusqu’à nos jour.

L’enseignement avant la colonisation

La première école a été créée à Madagascar en 1820 par London Missionary Society (LMS) à Antananarivo. Les diverses missions protestantes et catholiques, dans un souci d’évangélisation de la population et de « compétition confessionnelle », se sont ensuite affairées à développer l’enseignement dans l’Ile. La présence de ces missions à Madagascar était toutefois inégale selon les régions : la partie Sud de l’Ile a été plus « réfractaire » que les autres à l’évangélisation, d’où une présence plus limitée des écoles confessionnelles dans cette région.
Sous le règne de la reine Ranavalona 1ère (1828-1861), hostile à toute présence étrangère, le développement de l’enseignement connaît une interruption. A l’opposé, sous le règne de Radama II (1861-1863), le pays s’ouvre à nouveau sur l’occident et l’enseignement scolaire connaît une nouvelle phase d’expansion. Le principe de l’obligation scolaire voit le jour dans les lois gouvernementales de 1876, qui ne seront véritablement appliquées qu’après la parution du code des 305 articles en 1881. Ce dernier stipule ainsi l’obligation scolaire pour tous les enfants âgés de plus de 7ans, quelle que soit l’école.

Durant la colonisation

A l’époque de la colonisation, le système éducatif fut conçu pour consolider le régime colonial. Des divers établissements scolaires apparurent avec des objectifs complètements différents. Des écoles laïques ont été crées pour promouvoir la langue française, mais avec des enseignants moins qualifiés tandis qu’il y avait des collèges et des lycées destinés aux indigènes, la création des écoles normales et professionnelles furent obligatoire pour former des cadres subalternes.

Le lendemain de l’Independence

Durant la première république (1960-1972), la structure du système scolaire n’est pas remise en cause. On assiste au développement de l’enseignement secondaire et à la mise en place d’un enseignement supérieur, qui permet alors de fournir au nouvel Etat le personnel et les cadres administratifs nécessaires au remplacement des cadres coloniaux. Mais ce système, hériter de l’ancienne puissance coloniale, apparaît élitiste et peu adapté aux besoins de la population.
C’est sous la IIème république du président Ratsiraka (1975-1991), marquée par la révolution socialiste, que le système scolaire connaît de profondes réformes. Trois mots d’ordre sont lancés en termes de politique éducative : démocratisation, décentralisation et malgachisation de l’enseignement. Les écoles se multiplient et même dans la région rurale de petites écoles rudimentaires sont créées. Les effectifs d’enfants scolarisés augmentent, aussi bien chez les filles que chez les garçons. Tous les enseignements du premier cycle, puis du secondaire, sont dispensés en langue malgache (malgache officiel). Si cette politique a permis le développement quantitatif du système, c’est aussi au détriment de la qualité : la formation des instituteurs et la création de matériel didactique n’ont pas suivi et la gestion du système est devenue aléatoire (raréfaction, voire absence de contrôle et de suivi des enseignants).
Durant cette période de révolution, des initiatives ont été prises en décentralisant les enseignements supérieurs, d’où la naissance des Centres Universitaires Régionaux (CUR) implantés dans les six provinces, les Ecoles Normales niveau 3.
Vers le milieu des années 80, les effectifs scolaires dans l’enseignement public diminuent, les fermetures d’écoles se multiplient, les bâtiments scolaires sont peu à peu livrés à l’abandon, les enseignants, peu motivés et peu encadrés, s’absentent, que ce soit pour aller chercher leur salaire, ou pour d’autre raison, voire abandonnent leur poste, sans que les instances compétentes en soient averties. Parallèlement, la population s’oriente de préférences vers l’enseignement privé, plus particulièrement dans le primaire, du fait de la faible qualité de l’enseignement public.
En 2004, Planète d’Urgence lance une opération destinée à la distribution de Kits Scolaires gratuits aux enfants, en particulier celle des petites filles, en leur fournissant les outils nécessaires à une scolarisation normale. Un kit scolaire comprend une ardoise, un cahier, une gomme, un crayon, un stylo et une règle.
Depuis 2006, ils sont fabriquas sur place pour soutenir l’économie local. De petits sacs en tissu sont également confectionnés par des artisans couturiers pour servir de cartable. La mise en kit est réalisée dans les écoles. Ce programme s’organise en partenariat avec les ministères de l’Education Nationale des pays bénéficiaires et en liaison avec les organisations internationales (UNICEF, UNESCO, ONG…). De 2004 à 2006, plus de 13500 enfants parmi les plus défavorisés ont bénéficié de kits scolaires Planète Urgence. A la rentrée 2007, plus de 35000 kits scolaires ont été distribuées en Afrique et plus de 8000 à Madagascar.

Les effectifs des élèves, des enseignants, des salles de classe et des établissements recensés à Madagascar

Les effectifs des élèves en préscolaire à Madagascar l’année 2007-2008 s’élèvent à 10 321, qui sont repartis dans les 06 ex-provinces, avec 362 enseignants, 292 salle de classe et 222 établissements fonctionnels recensés. De même pour le primaire, les effectifs des élèves dans l’ensemble à Madagascar se montent jusqu’à 3 263 066 avec 64 961 enseignants, plus de 58 000 salles de classe récences et 18 718 établissements durant l’année scolaire 2007-2008. Le tableau ci-dessous montre la répartition des effectifs des enseignements fondamentaux publics (préscolaires et primaires), des enseignants, des salles de classe et des établissements fonctionnels.

Enseignement technique et formation professionnelle

L’enseignement technique et formation professionnelle constitue une éducation qui vise l’acquisition des savoirs, du savoir faire, du savoir-être et du savoir- devenir, éléments essentiels de l’intégration positive dans la vie active.
L’enseignement technique et formation professionnelle embrasse une série d’activités sociales et professionnels pouvant faciliter la création d’emploi et tout au moins, favoriser l’adéquation formation-emploi de formation technique et professionnelle initiale, en passant par la formation professionnelle qualifiante, jusqu’à l’insertion socio-professionnelle des gens qui ont perdu leur statut de travailleur et des handicaps physiques.
L’enseignement technique et formation professionnelle n’est pas obligatoire à Madagascar, bien qu’elle soit considérée actuellement comme étant le seul issu pour lutter contre le chômage. Quant au financement, l’enseignement technique et formation professionnelle coûte chère. Ceci est dû surtout au prix des matières d’œuvre, des équipements, matériels pédagogiques et techniques. C’est l’Etat malgache a pries en charge presque 95% le coût de la formation technique et professionnelle. Par rapport au montant octroyé à l’enseignement de base, le montant s’avère très insuffisant compte tenu des objectifs visés et des coûts de l’enseignement technique et formation professionnelle.

les effectifs

Concernant les effectifs des apprenants, l’ensemble des effectifs des apprenants de Madagascar est au nombre de 17 733 pour les LTP (Lycée technique et professionnelle) et 6070 pour les CFP (Centre de Formation Professionnelle). Pour les CFP, leurs enseignants augmentent jusqu’à 446 durant l’année scolaire 2007-2008, qui repartissent en 172 salles de classe et 37 établissements. Mais concernant les LTP, ils existent donc 959 enseignants à Madagascar, qui repartissent également en 398 salles de classe et 26 établissements.
Le tableau 9 montre les effectifs des apprenants, des enseignants, des salles de classe et des établissements publics recensés.

L’ECONOMIE ET L’EDUCATION A MADAGASCAR

L’éducation est inséparable au contexte économique d’un pays. Ainsi, l’Etat doit dépenser, comme dans les autres secteurs (agriculture, industriels, transport, et autres services), pour promouvoir le secteur de l’éducation. Dans cette chapitre, il s’agit donc de voir dans la première section, les dépenses publiques d’éducation de Madagascar et dans la deuxième section, les coûts de scolarités et les interventions de l’Etat aux ménages.

Dépenses publiques d’éducation

Cette section dépense publique d’éducation nous offre une opportunité de savoir la part de l’éducation dans le PIB de Madagascar et les évolutions de la structure des dépenses publiques d’éducation.

La part de l’éducation dans le PIB de Madagascar

Le volume des ressources budgétaires allouées par l’Etat au secteur de l’éducation dépend du niveau du Produit Intérieur Brut (PIB) du pays, de la capacité globale de l’Etat à prélever des revenus sur son éco nomie pour le fonctionnement des services publics, des perspectives de son développement quantitatif et qualitatif et enfin de la priorité accordée au secteur.
Dans le contexte économique de Madagascar, les dépenses totales d’éducation se sont élevées en m oyenne à 2,9% du PIB les dernières années. La part des dépenses totales d’éducation par rapport au PIB est passée de 2,0% en 1996 à 3,3% en 2006.
De 1996 à 2006, les dépenses courantes représentent 75% des dépenses totales du secteur de l’éducation et ont connu un accroissement moyen de 6,6% par an. En pourcentage de recettes internes, elles sont passées de 19,6% à 20,8%.
En ce qui concerne les dépenses publiques d’investissement faites pour le secteur éducatif, elles sont relativement faibles par rapport au poids du secteur et à la priorité du gouvernement dans le cadre de l’amélioration et de l’extension de l’accès de la population au système éducatif. Après avoir atteint des valeurs proches de 14% en 2000 et en 2001 et de 13% en 2005, elles ne représentent que 8,5% des dépenses totales d’investissement du pays en 2006.

Evolution de la structure des dépenses publiques d’éducation

L’évolution de la structure des dépenses publiques d’éducation par niveau d’enseignement montre la priorité grandissante accordée à l’enseignement primaire, suivi de l’enseignement supérieur. La part du budget du secteur éducatif accordée au premier cycle de l’enseignement fondamentale a augmenté de près de 10 points pourcentages en terme du budget voté en passant de moins de 47% en 2002 à 57% en 2007. Cette augmentation s’explique par la ferme volonté politique du pays à investir beaucoup plus dans ce niveau d’enseignement pour l’amélioration et l’atteinte des objectifs d’accès et de rétention scolaire dans le cadre de la Scolarisation Primaire Universelle (SPU). Ainsi, le montant de dépenses d’Investissement Publics au titre du premier cycle de l’éducation fondamentale en 2006 est multiplié par 17 en 4 ans en passant de 5,8 milliards d’Ariary en 2002 à 98 milliards d’ariary en 2006. Pour les autres niveaux, une hausse assez modeste a été enregistrée durant ces cinq dernières années en termes de dépenses courants. En termes de dépenses réalisées, la part du sous-secteur de l’enseignement primaire est passée de 38,3% en 2002 à près de 59% en 2007. Le tableau suivant retrace l’évolution de structure du budget de l’éducation par niveau d’enseignement.

les coûts de scolarités et l’intervention de l’Etat aux ménages

Les ménages supportent les coûts de scolarité s et ces couts varient selon le niveau de développement économique et social d’un pays. Pour Madagascar, il existe des interventions de l’Etat aux ménages par l’octroi de bourse aux étudiants et les différents aides apportés aux élèves.

Les coûts de scolarités aux ménages

L’enquête SET97 a recueilli des informations sur les dépenses en écolage, en uniforme, sur l’inscription, et l’achat des livres scolaire, tandis que le type de revenus des ménages, qui peut être mobilisé, est celui de l’activité professionnelle. Ainsi, le poids des dépenses de scolarisation dans le budget des ménages est appréhendé par le rapport entre les dépenses annuelles scolaires sur les 5 grands postes susmentionnés et le total des revenus d’activité dans l’année.
Pour se faire une idée de la difficulté de scolarisation, une comparaison de la part budgétaire de la scolarisation est faite entre catégories de ménages. Les clivages possibles pour une telle analyse sont les suivants : la répartition des ménages en quartile du revenu d’activité par tête, le secteur d’activité du chef de ménage, le niveau d’instruction des parents.
Le clivage selon le revenu d’activité est particulièrement parlant. Selon le tableau 13, les dépenses d’éducation sur les grands postes croissent avec le revenu d’activité mais avec une échelle moins étendue. Entre le quartile des plus pauvres et celui des plus riches, l’échelle des dépenses d’éducation passe de 1 à 2,3, tandis qu’elle va de 1 à 8,1 pour le revenu d’activité. Ainsi, la part budgétaire de l’éducation est décroissante avec le niveau de richesse. Autrement dit, en termes relatif, la scolarisation des enfants revient plus chère aux plus pauvres.

LES POLITIQUES EDUCATIVES PRISES PAR L’ETAT MALGACHE POUR PROMOUVOIR CE SECTEUR

Tous les pays dans le monde possèdent les politiques qui retracent les objectifs de développement de son système éducatif. Pour l’Etat Malgache, nous avons fait de politique d’éducation depuis la première république. Nous allons donc voir dans la première section, les politiques prises par l’Etat et dans la deuxième section analysons les résultats des ces politiques.

les politiques prises par l’Etat

Toutes politiques possèdent de cadres ou lois qui l’ont régie. On va d’abord présenter les cadres juridiques des politiques de l’éducation malgache et après les politiques et les reformes de l’éducation.

Cadre de la politique éducative à Madagascar

La politique éducative à Madagascar est régie par des lois sur l’éducation qui évoluent suivant les régimes et avec le temps. Jusqu ’à maintenant, ces lois servent de cadre conceptuel mais il arrive que les réalités pratiquent ne se reflètent pas toujours à travers ces lois.
Ainsi au temps de ce qu’on appelle communément la IIème République durant laquelle la doctrine dominante fut le socialisme, la loi sur l’éducation 78 – 040 dit que l’éducation doit amener les enfants à être de bon citoyen socialistes. Cette loi présentait l’édifice structurel sous forme d’Education de base de 5 ans, Education secondaire de base de 4 ans, Education secondaire spécialisée de 3 ans, Education supérieur.
Après le changement du régime en 1992, une nouvelle loi sur l’éducation dont les finalités s’inspiraient beaucoup de la déclaration mondiale de l’Education Pour Tous (EPT) de Jomtien12 désigne l’éducation comme un moyen de développer les facultés personnelles de l’enfant adolescent. L’édifice structurel devient : Ecole primaire de 5 années, collège d’enseignement secondaire de 4 ans, Lycée de 3 ans et enseignement supérieur. Ce sont les dénominations d’avant 1997.
Plus récemment, une nouvelle loi fut présentée en 2004 pour introduire la notion de l’éducation fondamentale et l’école primaire devient école fondamentale de premiers cycles, le CEG Ecole fondamentale du second cycle. Actuellement, il est question de ramener l’école primaire à 7 années au dessus de laquelle il y aurait un collège de 3 années et un lycée de 2 années. On parle beaucoup de cette réforme ma is elle n’est pas encore validée en termes de loi.
Les différentes lois sur l’éducation pose implicitement toutes l’hypothèse que la scolarisation primaire est universelle et que le taux d’achèvement du primaire est maximal.
Ainsi elles ne prévoient pas de façon explicite la gestion éducative des enfants non sco larisés et déscolarisés précoces. Elles prévoient cependant l’éducation non formelle composée de l’alphabétisation fonctionnelle, l’éducation à la vie familiale et sociale et, dans la dernière loi, l’éducation à la citoyenneté. Comme cette éducation non formelle ne distingue pas expressément le public cible ni sa classe d’âge, c’est dans cette éducation non formelle qu’on peut classer toute action éducative en dehors du système formelle.
Plus récemment en 2003, une politique de l’éducation non formelle fut validée dans le cadre du développement de l’éducation des adultes et donne un cadre cohérent aux actions de l’éducation non formelle. Mais jusqu’à maintenant, elle reste encore « non appliquée ».
D’ailleurs, le DSRP de 2003 reconnaît explicitement : « les phénomènes de déscolarisation et de déperdition scolaire constituent une des causes essentielles de l’analphabétisme. C’est la raison pour laquelle le renforcement de l’éducation non formelle apparaît comme une alternative crédible pour satisfaire aux besoins éducatifs fondamentaux des populations ».
Soulignons cependant que les actions développées ici se situaient la plupart du temps avant ces périodes de semi reconnaissance de l’éducation non formelle. Ceci leur confère à posteriori une validation léga le relative. Ceci révèle encore, si besoin est, la difficulté de nos sociétés à asseoir le système éducatif le plus approprié au cadre social. Il y a le « cadre structurel reconnu » mais tous autours gravités toute une série d’initiatives en marge de ce cadre mais qu’on reconnaît implicitement du fait de l’incapacité du cadre structurel formel de répondre entièrement à ses missions.
En fait la question que l’on pourrait soulever est toujours l’opportunité ou non d’une école moule unique pour tous les citoyens. Souvent posée dans les sociétés occidentales avancées, elle l’est rarement dans les sociétés du tiers monde quoique les écoles alternatives foisonnent dans celle-ci.

Les politiques éducatives et les réformes prises par l’Etat malgache

Programme National d’Amélioration de l’Education (PNAE) :

Le gouvernement malgache a élaboré le PNAE au milieu des années 80. Ce programme avait pour grands axes :
-l’amélioration de la qualité de l’enseignement.
-la maîtrise de la gestion des flux.
-le contrôle des couts et financement.
-l’amélioration de la gestion du système d’éducation et de formation professionnelle.
-la réorganisation de la formation professionnelle.
-la mise en place de l’enseignement supérieur efficace.
Il a été mis en œuvre à partir de 1989 et continue à être appliqué.

Réformes de la politique éducative Malgache vers 1991 :

Le changement idéologique et donc politique du pays depuis 1991 a réorienté la politique éducative malgache à travers une nouvelle loi sur l’éducation et la formation (loi 94-033 du 13 mars 1995), la réforme de l’enseignement primaire par le biais de la « Nouvelle école de base » et la redynamisation de tout le système éducatif dans le cadre d’un nouveau programme qui prend la relève du PNAE.
La nouvelle loi détermine l’orientation générale du système d’éducation et de formation. Les aspects les plus novateurs sont :
-la continuité maternelle- primaire.
-l’introduction de la notion de partenariat qui mettra en scène l’Etat, les collectivités locales, les communautés et les écoles privées pour assumer l’éducation et la formation des jeunes.
L’orientation de l’enseignement technique et professionnelle vers l’emploi, et de l’enseignement supérieur vers les professions.
La réforme de l’enseignement primaire sera principalement axée vers un double objectif : une insertion dans la vie active et une poursuite des études secondaires.
Cette double préoccupation, on la retrouve dans le programme de redynamisation qui sera « centré sur l’élève et basé sur l’école ». Ces objectifs généraux sont :
-l’universalisation de l’enseignement primaire et la satisfaction des besoins éducatifs fondamentaux des élèves .
-la réussite de l’apprentissage dans l’enseignement primaire et secondaire.
En termes concrets, le programme vise pour l’enseignement primaire, un taux de scolarisation de 70% au moins en l’an 2000, une augmentation de 1% par an de 1995 à 2000 des élèves de collèges, et une augmentation de 0,5% par an de 1995 à 2000 des élèves de lycées. Ce programme touchera les élèves (recrutement, amélioration des moyens et conditions d’apprentissage, santé et nutrition, programme, pédagogie,…), les enseignants (carrière, condition de travail, formation initiale et en cours d’emploi, motivation, recrutement et affectation,…), les établissements scolaires (construction, réhabilitation, direction,…), les structures du système éducatif dans son ensemble (rôles et attributions des divers échelons, gestion, recherche et évaluation,…), et les partenaires de l’Etat (écoles privées, communautés, associations, collectivité locales,…)
Pour l’heur, les efforts du Ministre sont concentrées dans :
-la lutte contre la déscolarisation.
-le renforcement de la formation initiale et continue des enseignements.
-la formation initiale du corps d’encadrement pédagogique (conseillers pédagogiques et inspecteurs).
-la formation du personnel administratif des directions provinciales et des circonscriptions scolaire.
-la réalisation des écoles.
-La dotation en équipement et en matériels pédagogiques et didactiques des écoles. -l’amélioration des systèmes d’information et de communication.
-la rénovation des programmes.
Ces actions sont financées soit sur fonds propres du Ministère, soit par des bailleurs ou donateurs tels que la Banque Mondiale, l’UNICEF, le FNUAP, l’UNESCO13, le PNUD, la coopération Française, la coopération Britannique, le WWF. Elles reposent sur une structure pyramidale assez lourde à faire mouvoir.

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Table des matières

PARTIE I : MONOGRAPHIE DE L’EDUCATION A MADAGASCAR
Chapitre1 : le concept de l’éducation
Section1 : définition du concept de l’éducation
Section2 : l’importance du capital humain selon la théorie de la croissance endogène
Section 3 : L’importance de l’éducation pour le développement
Chapitre II : historiques de l’éducation et contexte socio-économique de Madagascar
Section1 : contexte socio-économique de Madagascar
Section2 : Historique de l’éducation à Madagascar
Chapitre III : le système éducatif actuel de Madagascar
Section1 : Education formelle à Madagascar
Section 2 : Education non formelle
Chapitre IV : L’économie et l’éducation à Madagascar
Section1 : Dépenses publiques d’éducation
Section-2 : les couts de scolarité et la part de l’Etat aux ménages
PARTIE II : DANS QUELLE MESURE L’EDUCATION CONTRIBUE-T-ELLE AU DEVELOPPEMENT DE MADAGASCAR ?
Chapitre I : Les politiques éducatives prises par l’Etat malgache pour promouvoir ce secteur
Section-1 : Les politiques prises par l’Etat
Section-2 : L’analyse des résultats de ces politiques
Chapitre II : Quelle éducation pour un développement à Madagascar ?
Section 1 : Renforcement du système éducatif malgache
Section2 : Nécessité d’une politique publique intégrée l’éducation et la formation professionnelle
Section 3 : Redynamisation des activités de recherche dans l’enseignement supérieur
Chapitre III : comment l’éducation peut-elle se transformer à un développement ?
Section 1 : Perspective de développement envisagé dans le monde rural
Section 2 : perspective de développement envisage en milieu urbain
CONCLUSION

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