Historique de la CPN

 HISTORIQUE DE LA CPN

La mise en place de programmes de santé politique destinés à améliorer la santé des femmes et des enfants a vu le jour en Europe vers la fin du XIXe siècle. Avec le recul, les raisons de cette sollicitude dévoilent leur cynisme : à l’époque, les gouvernements voyaient dans la bonne santé des mères et des enfants un moyen de soutenir leurs ambitions économiques et politiques. Nombre de responsables européens estimaient que la santé déficiente des enfants de leur nation sapait leurs aspirations culturelles et militaires. le sentiment était particulièrement marqué en France et en Grande Bretagne qui avaient de la peine à recruter des hommes suffisamment bons pour le service militaire .Dans les années 1890 , les initiatives de précurseurs français tel que Léon Dufour ( la goutte de lait ) , et Pierre Baudin (la consultation des nourrissons ) ont étées une source d’inspiration pour les gouvernements . Ces programmes constituaient un moyen scientifique convainquant d’avoir des enfants en bonne santé , susceptibles de devenir des travailleurs productifs et des soldats robustes .Ces programmes pouvaient également s’appuyer de plus en plus sur les reformes sociales et les mouvements qualitatifs qui se faisaient toujours à l’époque .C’est ainsi que tous les pays industrialisés et leurs colonies , de même que la Thaïlande et de nombreux pays d’Amérique latine , avaient mise en place des le début du XXe siècle au moins un embryon de service de santé maternel et infantile . La première guerre mondiale a accéléré le mouvement et dévoile comment Joséphine Baker, alors responsable de la division de l’hygiène infantile de la ville de New York résumait les choses : (au risque d’être taxe d’insensibilité, on est bien obligé de dire que la guerre a constitué une rupture dans la situation des enfants).

C’est après la deuxième guerre mondiale que ces programmes ont véritablement commencé. A la lumière des événements mondiaux , ont s’est vite rendu compte qu’il était l’intérêt publique , que les gouvernements jouent un rôle et prennent leurs responsabilités à cet égard , en 1948 la déclaration universelle des droits de l’Homme proclamée par l’ONU nouvellement créée leur a fixe l’obligation d’assurer une aide et une assistance spéciale aux mères et aux enfants . Cette question de la santé maternelle et infantile avait par là acquit une dimension internationale et morale, ce qui représentait une avancée durable par rapport aux préoccupations d’ordre politique et économique qui prévalait cinquante ans auparavant. On s’est rendu compte que la triste situation des mères et des enfants représentait beaucoup plus qu’un problème de vulnérabilité biologique. En 1987, l’appel pour une action en faveur d’une maternité sans risque l’a explicitement qualifié « de profondément enraciner dans l’environnement social, culturel et économique néfaste crée par la société notamment en ce qui concerne la place réservée à la femme dans la société. Au cours du XXe siècle, plusieurs traités internationaux sur les droits de l’Homme sont entrés en vigueur, rendant ainsi les pays signataires comptables des droits de leurs citoyens. Depuis deux décennies, les organes des nations unies ainsi que les juridictions internationales, régionales et nationales se préoccupent de plus en plus des droits de la mère et de l’enfant [3]. Malgré ces différentes interventions et l’implication des gouvernements, la mortalité maternelle et infantile constituait une immense tragédie dans le monde. Les premières estimations de l’étendue de la mortalité maternelle dans le monde ont été faites à la fin des années 80. Elles ont montré que 500000 femmes mouraient chaque année dans le monde de causes liées à la grossesse. [7].

En 1987, la première Conférence Internationale sur la maternité sans risque, convoquée à Nairobi, s’est fixée pour objectif de réduire de moitie d’ici l’an 2000 les taux de mortalité maternelle par rapport à 1990. Cet objectif a été adopté par la suite par les gouvernements et d’autres conférences internationales dont le sommet mondial pour les enfants de New York en 1990 et les quatrièmes conférences internationales sur les femmes de Beijing en 1995. Bien qu’aux états unis, elle ne s’est vraiment développée qu’à partir des travaux de Donabedian en 1966, dans les pays anglo-saxons et par la suite en France au début des années 1980 en parti sous l’impulsion de Papiernik et Coll. Lacronique Armagathe et Weil [31]. Cette pratique de l’évaluation de la qualité des soins a été entérinée avec la création aux USA de l’Agence Nationale pour le Développement de l’Evaluation Médicale (ANDEM) et la loi sur la réforme hospitalière [9].

DEFINITIONS 

L’EVALUATION :
C’est une procédure scientifique et systémique qui consiste à déterminer dans quelle mesure une action ou un ensemble d’actions atteint avec succès un ou des objectifs préalablement fixés.

LA QUALITE :
C’est la manière d’être des procédures médicales bonnes ou mauvaises.

LA QUALITE DES SOINS :
L a qualité des soins techniques consiste à appliquer et des sciences et technologies médicales de manière à arriver au maximum des bénéfices pour la santé sans augmenter pour autant de risque.

Le niveau de qualité est alors la mesure par laquelle les soins fournis permettent d’arriver à l’équilibre le plus favorable de risque et bénéfices [18]. Selon l’OMS, la qualité des soins de santé consiste à exécuter correctement (selon les normes) des interventions dont on sait qu’elles sont sans risque, d’un cout abordable pour la société en question, et susceptible d’avoir un impact sur la mortalité, les invalidités et la malnutrition. Les soins de qualité sont le résultat d’une dynamique complexe comportant des dimensions multiples L’entité « soins « comporte des aspects indissociables qui sont :
_ La relation soignant soignée (respect de la dignité humaine)
_ La démarche clinique et thérapeutique dont la qualité dépend de l’efficacité théorique du protocole des soins, de la compétence du personnel, de l’organisation du service et de l’acceptabilité par le patient ;
_ La continuité des soins ;
_ Les conseils donnés à la patiente pour un bon déroulement de la grossesse ;
_ L’autonomisation [1].

CONSULTATION PRENATALE RECENTREE

CONCEPT

C’est une approche actualisée qui met l’accent sur la qualité des consultations prénatales, plutôt que le nombre de visites. Elles reconnaissent que les consultations fréquentes n’améliorent pas nécessairement les résultats de la grossesse et que dans les pays en voie de développement elles sont souvent impossibles à réaliser du point de vue logistique et financier. Elle reconnaît aussi que beaucoup de femmes enceintes identifiées comme étant « à haut risque » développent rarement des complications, tandis que celles qui sont censées être « à faible risque » en développent souvent.

LES MOYENS TECHNIQUES UTILISES AUX DIFFERENTES PERIODES DE LA GROSSESSE 

ORGANISATION DE LA SALLE DE CPN

Une salle de CPN doit comporter en équipement :
*Une table de consultation gynécologique ;
Un mètre ruban ;
Une toise ;
Une pèse personne ;
Un paravent ;
Une source lumineuse (lampe électrique) ;

Un appareil à tension ;
Un stéthoscope obstétrical ;
Des gants et doigtiers ;
Un registre de CPN,
Une boite de speculums ;
Un bureau ;
Une solution de décontamination ;
Un lavabo ;

Une armoire ;
Un escalier pour la table de consultation.
Une salle de CPN doit comporter comme personnel :
*Médecin ;
* Sage femme ;
*Infirmière de sante ;
*I infirmière obstétricienne ;
*Matrone ;
*Aide soignante ;
* Accoucheuse traditionnelle recyclée ;
* Assistant médical.

LA PREMIERE CONSULTATION PRENATALE

Elle doit être faite pendant le premier trimestre de la grossesse.
Elle comporte les temps suivants :

L’INTERROGATOIRE DES FEMMES ENCEINTES :
Cet interrogatoire doit respecter les règles de confidentialité et de discrétion, afin que la femme n’hésite pas à répondre à toutes les questions. Outre le diagnostic de la grossesse, il faut rechercher : Le début de la grossesse (date des dernières règles),

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Table des matières

I.INTRODUCTION
II.OBJECTIFS
2.1. OBJECTIF GENERAL
2.2. OBJECTIFS SPECIFIQUES
III.GENERALITES
1_HISTORIQUE DE LA CPN
2_DEFINITIONS
3_LES ASPECTS TEHNIQUES DE LA CONSULTATION PRENATALE
IV.METHODOLOGIE
1_Cadre de l’étude
2_La situation des infrastructures
3_Description du service de gynécologie obstétrique
4_Période de l’étude
5_ Population d’étude : Il s’agit
6_ Echantillonnage
7_Technique et déroulement de l’échantillonnage
8_Type d’Etude
9_Critère de jugement
10_ Techniques et outils de collecte de donnée
11. Plan d’analyse
12_ Les variables étudiées : Il en a deux types
13. Explications des éléments d’appréciation de la grille
14. La structure
15_La Procédure de l’enquête
16_Niveau de qualité de la structure
17_ POUR L’ETUDE ANALYTIQUE
18. Définitions opératoires
V- RESULTATS
VI-COMMENTAIRES ET DISCUSSION
VII-CONCLUSION
III-LES RECOMMANDATIONS
IX-REFERENCES
ANNEXES

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