Histologie du bois

Histologie du bois

La lumière

Les peupliers sont des essences très exigeantes en lumière et ne se développent qu’en plein découvert. (Kralonlinski in Zabielski, 1978) a prouvé que le minimum de la lumière nécessaire pour assurer les fonctions vitales du peuplier noir est de 1/11ème du rayonnement globale. Il est de 1/15ème pour le peuplier blanc. Selon la même hauteur, le rythme biologique du peuplier dépend du régime photopériodique. Le débourrement, la floraison, la fructification et défeuillaison lui sont liés. En revanche, quoique les peupliers demandent beaucoup de lumière, un trop grand. Le peuplier blanc devrait être cultivé et grandit en plein soleil et coloniser les bords des bois et les habitats ouverts ensoleillés. L’insolation en été peut être néfaste parce qu’elle favorise la nécrose de l’écorce et des gélivures en hiver.

L’eau au cours de la période végétative, ce besoin est entièrement Le peuplier blanc pousse spontanément le long des vallées des rivières dans les zones tempérées chaudes et méditerranéennes où l’eau du sol est disponible. Le peuplier est très exigeant en eau à cause d’un coefficient exceptionnellement élevé de transpiration. Selon Souler (1988), pour fabriquer un kilo de matière sèche le peuplier consomme 500 litre d’eau, chiffre deux fois supérieur à celui d’un résineux. Satisfait, si le peuplier dispose d’une nappe phréatique se situant à plus de 50 cm de profondeur et à moins de 25cm. Des mesures effectuées par Labiod in Djebbar (2011) sur le peuplier blanc de36 cm de diamètre, ont montré que la consommation moyenne était de 89 litres par jour.

Les ennemies et les maladies du peuplier blanc Le peuplier blanc héberge un grand nombre d’insectes. Parmi les défoliateurs de feuilles, les principaux insectes sont la mite Hyphantriacunea et le grand coléoptère Chrysomela populi. Les maladies du bois peuvent parfois être causées par la mite de chèvre Cossus cossus. Selon Arseneault et Breton (2003), les coléoptères Longhorn du genre Saperda, même si leur xylophage les chenilles se trouvent principalement dans d’autres espèces de peupliers. Dans le sol, la bactérie Agrobacterium tumefaciens peut causer des dégâts graves avec des infections cancéreuses. Les principaux champignons affectant les feuilles est les rouilles causants des défoliations prématurées sont Melampsora spp.Marssonina Castagnei, et Venturia spp sur les jeunes plantations. Ainsi le coléoptère Anoplophora glabripennis) peut attaquer le peuplier blanc, le peuplier qui, cependant, présente une résistance remarquable et peut donc potentiellement comme réservoir d’hivernage du coléoptère Leucoma. Les salicis peuvent infester cet arbre, bien que des épidémies en Europe centrale puissent être atténuées par de nombreux ennemis naturels. Chrysomèle a tremulae, un scarabée pharyngé, peut endommager les jeunes plantations de l’hybride Populus tremula x alba ainsi que le peuplier blanc.

Formation du bois

La mise en place progressive de l’arbre et de son architecture résulte de l’activité des méristèmes primaires qui assurent la croissance en hauteur par l’allongement des axes et des méristèmes secondaires qui assurent la croissance en diamètre,cette dernière résulte de la mise en place d’un tissu ligneux appelé le bois à partir de l’activité de l’assise génératrice libéroligneuse, le cambium. En fonction de la dimension de la section de l’axe, celui-ci présente une rigidité plus ou moins marquée qui lui est conféré par les tissus ligneux formant le bois (Jourez, 2011). Dinh en (2011) a noté que l’accroissement annuel du bois dans les zones tempérées est bien différent de celui des zones tropicales ou équatoriales. Chez les espèces tempérées, l’arrêt du fonctionnement du cambium se traduit par l’apparition de limites entre les divers accroissements annuels (limite de cerne), bien visibles chez les résineux et les feuillus à zone initiale poreuse. Elle est plus discrète chez les feuillus à pore diffus. Les bois tropicaux ne présentent pas de limites de cerne. Selon Ben’Mbarek(2011), l’hétérogénéité du bois a pour origine sa composition en différents éléments résultants du métabolisme de l’arbre. En outre, le bois présente des variabilités étendues sur plusieurs aspects tels que les caractéristiques morphologiques et chimiques. Cette variabilité rend l’utilisation du bois plus complexe.

Formation du bois

La mise en place progressive de l’arbre et de son architecture résulte de l’activité des méristèmes primaires qui assurent la croissance en hauteur par l’allongement des axes et des méristèmes secondaires qui assurent la croissance en diamètre,cette dernière résulte de la mise en place d’un tissu ligneux appelé le bois à partir de l’activité de l’assise génératrice libéroligneuse, le cambium. En fonction de la dimension de la section de l’axe, celui-ci présente une rigidité plus ou moins marquée qui lui est conféré par les tissus ligneux formant le bois (Jourez, 2011). Dinh en (2011) a noté que l’accroissement annuel du bois dans les zones tempérées est bien différent de celui des zones tropicales ou équatoriales. Chez les espèces tempérées, l’arrêt du fonctionnement du cambium se traduit par l’apparition de limites entre les divers accroissements annuels (limite de cerne), bien visibles chez les résineux et les feuillus à zone initiale poreuse. Elle est plus discrète chez les feuillus à pore diffus. Les bois tropicaux ne présentent pas de limites de cerne. Selon Ben’Mbarek(2011), l’hétérogénéité du bois a pour origine sa composition en différents éléments résultants du métabolisme de l’arbre. En outre, le bois présente des variabilités étendues sur plusieurs aspects tels que les caractéristiques morphologiques et chimiques. Cette variabilité rend l’utilisation du bois plus complexe.

Cadre d’étude L’étude de l’effet des conditions de croissance sur les caractères histomorphologiques du peuplier blanc, nous a conduits à choisir deux stations : La première station est localisée à l’intérieur de la forêt domaniale de Zariffet, elle est située au Sud de la ville de Tlemcen (Figure22). Elle s’étend sur une superficie de 931 hectares et appartient à la conservation des forêts de la wilaya de Tlemcen, la circonscription des forêts de Tlemcen, le district de Terny et le triage de Zariffet. La forêt de Zariffet fait partie intégrante du territoire du Parc National de Tlemcen. Il existe à l’intérieur de la forêt domaniale de Zariffet 46 enclaves appartenant à des privés occupant une superficie de 31 ha (Berrichi et Moumene, 2003), le peuplier blanc est localisé le long des axes routiers ou à la bordure des enclaves citées. L’environnement de cette forêt est caractérisé par de petits villages ou Douars dont le moyen de subsistance est uniquement l’agriculture traditionnelle et l’élevage. La deuxième station est située le long d’un cours d’eau dans un milieu urbain, au lieu-dit « Bouhanak » (Figure 23). Les arbres de la station partagent une superficie restreinte dans une ambiance ombragée causée par leur grande densité.

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Table des matières

Introduction générale
Partie bibliographique
Chapitre I : Présentation de l’espèce
1-L’origine de l’espèce et sa distribution dans le monde
1.1- Dans le monde
1.2-En Algérie
1.3-A Tlemcen
2-Position systématique de l’espèce
3-Caractères morphologiques et botaniques
4-Reproduction
5-L’écologie de l’espèce
5.1-Les exigences climatiques
5.1.1-Les températures
5.1.2-La lumière
5.1.3-l’eau
5.2-Les exigences édaphiques
6-Les intérêts du Peuplier blanc
6.1-Intérêt écononomique
6.3-Intérêt médicinal
7-Les ennemies et les maladies du peuplier blanc
Chapitre II : Histologie du bois
1-Définitions
2-Propriétés du bois
3-Formation du bois
4-La variabilité du bois
5-Etude des plans ligneux
5.1-Etude macroscopique du bois
5.2-Etude microscopique
5.2.1-Bois du résineux
5.2.2-Bois des feuillus
5.2.3-Description et rôle d’éléments ligneux du bois du feuillus
5.2.3.1-Les Vaisseaux
5.2.3.2-Parenchyme
5.2.3.3- Les trachéides verticales
5.2.3.4-Les fibres libiformes
5.2.3.5-Les fibres-trachéides
5.2.3.6-Rayon ligneux
Chapitre II : La morphologie de la feuille
1-Morphologie de la feuille
2.1- Définition
2.2-Les différentes parties des feuilles
2.3-Modification de la feuille
2.3.1- Gaine
2.3.2-Le pétiole
2.3.3-Les stipules
2.4-Les Différentes types de la feuille
2.5-Les variations de la feuille
2.5.1-Le limbe
2.5.1.1-En fonction de modes de la nervation
2.5.1.2-En fonction de la marge du limbe
2.6-La Phyllotaxie
La deuxième partie : étude expérimentale
1-Cadre d’étude
2-Matériel
Chapitre I : L’étude histologique du bois du peuplier blanc
1-La collecte des échantillons
1.2-La réalisation des coupes minces
1.3-Méthodes des mesures
1.4- mesures anatomiques effectuées
1.4.1-Echantillonnage
1.4.2- Mensurations
1.4.3 -Analyse statistique
Chapitre II : l’étude morphologique
1 -Matériel végétal
2-Matériel techniques
Chapitre III : Résultats et discussions
1- Histologie du Peuplier blanc
1.1- Observation macroscopique
1.2- Etude microscopique
1.2.1- Caractère descriptifs
1.2.2- Caractères quantificatifs de la coupe transversale
2- Effet de la station sur les paramètres histologiques
2.2- Morphologie de la feuille du peuplier …blanc
2.2.1- Etude descriptive
2.2.3-Coefficient de corrélation
Conclusion générale
Références bibliographiques
Annexes

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