Histoire des structures d’accueil collectif des jeunes et de leur rapport à l’éducation politique

Problématique et hypothèses

Les structures d’accueil collectif des jeunes constituent donc l’objet de la recherche. Elles sont des lieux d’apprentissage et de socialisation secondaires dans les parcours des enfants et adolescents. Toutefois, historiquement, ces organisations sont nées et ont évolué dans un projet politique et pédagogique, une idéologie très forts. Ainsi,bien qu’ils soient des lieux secondaires pour la plupart des jeunes, ils peuvent avoir une influence non négligeable dans le domaine qui nous intéresse ici, l’éducation politique. En effet, l’école étant considérée comme un lieu de neutralité, un lieu républicain, si certaines valeurs et connaissances y sont enseignées, la pratique du politique reste à l’extérieur de ses murs. Que ce soit une structure associative, en l’occurrence une Maison des Jeuneset de la Culture, ou une structure d’accueil municipale, la pratique politiqueou l’éducation politique sont présentes dans leurs projets. Les Maisons des Jeunes et de la Culture, issues del’éducation populaire, gardent des traces d’un mouvement, déjà bien essoufflé mais qui compteencore des militants etdes valeurs. Quant aux structures municipales, elles sont un organe d’expression des politiques de participation que mettent en place beaucoup de villes actuellement . Ce sont ainsi les lieux où se mettent en place les Conseils Consultatifs de Jeunes ou les différentes aides aux initiatives citoyennes.
Si l’on reste dans un cadre d’hypothèses théoriques, il semble alors que, même si ces deux types de structure pratiquent l’éducation politique et qu’elles visent le même type de public, leur objectif n’est pas le même. En effet, les MJC devraient rentrer dans un cadre politique critique des systèmes décisionnels au pouvoir, voir créateur de nouvelles idées et dynamiques.
De manière différente, les structures municipales sont directement liées aux élus et fonctionneraient donc de manière beaucoup plus descendante et normative.
Une enquête préparatoire a alors été menée dans deux structures et vient compliquer cette vision binaire. Si cette première approche semble confirmer que, dans la structure municipale, la vision de l’éducation politiqueest descendante et normative, la MJC paraît également être plus proche de ce fonctionnementque de celui des structures d’éducation populaire initiales. Mais, bien plus que les différences entre ces lieux d’accueil, il est apparu des similitudes dans la manière d’appréhender le politique. Il a en effet été soulevé dans les deux organisations que le politique dans l’animation en direction des jeunes est une thématique à la fois taboue, car synonyme de conflit, omniprésente car symptomatique de la vie en collectif, mais surtout sujette à une pluralité de définitions. Ainsi, même si les objectifs des structures sont de pratiquer ou d’éduquer au politique, la réalité passe par une relation bien plus complexe au politique : pas de définition claire et commune aux acteurs du politique, une thématique sensible mais reconnue comme très actuelle.
A ce stade de la recherche et de la réflexion, il apparaissait plus que jamais opportun de travailler sur les modes de socialisation politique que proposent ces structures d’accueil des jeunes. Mais, suite à cette courte recherche préparatoire, il semble également que la formulation de la problématiquedoive prendre en compte un certain nombre de paramètres préalables : tout d’abord, l’analyse porte sur l’acte éducatif et doit donc bien cerner les acteurs et les structures et non les jeunes et leurs parcours de vies. De plus, les acceptations du politique sont trop larges pour restreindre l’analyse à un pan de ce domaine comme la participation à la vie de la structure ou à la vie politique, ou la transmission de la connaissance de la société : il est indispensable d’analyser tous cesregistres pour apprécier des modes d’éducation politique cohérents. En respectant ces deux préalables, une problématique est alors apparue :
A partir de l’analyse comparative d’une structure municipale et d’une structure d’éducation populaire d’accueil des jeunes, il s’agit de comprendre de quelle manière les acteurs éducatifs prennent part à l’éducation politique des jeunes qu’ils encadrent.
Si le principal intérêt de ce mémoire est de dresser des modes de socialisation politique des jeunes dans des structures spécifiques, il est indispensable, pour comprendre ces modes éducatifs de les situer dans les influences dont sont sujets les acteurs. Or, dans ces structures, le principal élément de changement et d’influence est constitué des politiques publiques : ce sont en effet elles qui gèrent directement les structures municipales et elles qui ont largement transformé le mouvement d’éducation populaire. Les politiques publiques seront donc prises comme élément explicatif à la fois par les politiques réelles mises en place mais également par les paradigmes véhiculés.
En réponse à ce questionnement, un socle d’hypothèses peut être dressé, influencé par la recherche préparatoire : en ce qui concerneles deux structures, ilest supposé que leurs responsables ont, dans le discours, une volonté générale d’éduquer à la politique, qui n’est pas systématiquement relayée sur le terrain par les animateurs de face à face. Au Pôle Jeunesse municipal, l’éducation politiqueserait représentée de manière descendante de l’exécutif communal et de ses priorités politiques vers le public jeune. Dans la Maison des Jeunes et de la Culture, la transmission de la culture politique serait plus représentée comme interactive autour de l’appropriation d’outils de discussionet d’échanges. Enfin, on part de l’hypothèse que, dans les deux organisations, les moyens mis en œuvre sont defaible ampleur et, dans la réalité, l’éducation politique est un axe d’action secondaire, voir tabou.
Pour tenter de confirmer ou d’infirmer ces hypothèses, différentes disciplines seront utilisées.
Le principal domaine d’étude dans lequel s’inscrit ce travail est la sociologie : à travers la socialisation mais également à travers la sociologie des organisations, car le terrain d’étude se compose d’unités, de structures formées autour de groupes d’individus organisés. Les sciences de l’éducation et la pédagogie seront exploitées lorsque des actes éducatifs demanderont à être expliqués. De même, pour la compréhension du mouvement de l’éducation populaire, la pédagogie est un domaine indispensable. Enfin,l’analyse des politiques publiques est elle aussi essentielle car elle influence largement les contenus des actes éducatifs proposés dans les structures étudiées. La science politique ausens d’étude de la vie politique et des institutions est marginale, ce n’est pas le sujet de la recherche.
Quant aux méthodes empiriques, elles sont, elles aussi, largement celles de la sociologie. Des entretiens semi-directifs permettront de faire uneétude des discours, à la fois des responsables et des animateurs. De courtes observations, participantes ou non, ainsi que l’étude des lieux permettront de saisir les types derelations qui se jouent au sein des structures. De même, la participation à certains évènements est envisagée pour mieux saisir le fonctionnement. Enfin, l’étude de différents documents : programmation d’activités, comptes rendus de réunions, projets associatifs pour n’en citer que quelques uns seront une base d’analyse des faits, qui pourra être confrontée au discours.

Annonce du plan

Le mémoire sera divisé en trois parties. Dans un premier temps, il s’agira de présenter un cadre socio-historique. Une approche théorique précise de la socialisation politique permettra de délimiter le sujet et de préciser ce qui sera cherché lors de l’enquête de terrain. Ensuite une présentation historique de l’éducation populaire, tout particulièrement des Maisons des Jeunes et de la Culture, et des centres municipaux d’accueil des jeunes donnera les outils historiques et techniques pour préciser la problématique. Enfin, cette première partie s’achèvera sur une approche théorique autour de la problématique: en quoi celle ci est pertinente dans le contexte actuel, et quels sont les éléments conjoncturels qui permettent de l’éclairer.
La seconde partie du mémoire sera une présentation de l’enquête de terrain, qui se déroulera sur deux sites de Saint Martin d’Hères : la Maison des Jeunes et de la Culture Pont du Sonnant et le Pôle Jeunesse municipal. Après une première partie présentant les méthodes d’enquête et le contexte local, deux parties consacrées chacune à un des lieux dresseront les premières conclusions des recherches. Il s’agit, à partir d’une grille d’indicateurs faite pour l’étude des modes de socialisation politique de dresser une sorte de portrait de l’éducation politique dans chacune de ces structures.
Enfin, la troisième partie présentera une réflexion plus approfondie sur les résultats présentés en deuxième partie en prenant comme point d’appui la notion de projet. En effet, il s’est avéré que, dans ces structures, l’éducation politique passait de manière prioritaire à travers des animations par projet. Il s’agit de voir en quoi le contexte et les politiques publiques actuels ont amené à ce paradigme et quelles conséquences cette forme du projet a sur la socialisation politique des jeunes.
Histoire des structures d’accueil collectif des jeunes et de leur rapport à l’éducation politique. a socialisation politique permet aux nouvelles générations d’une société de s’intégrer dans le gouvernement de celle-ci, en comprenant son fonctionnement et en ayant la possibilité de le faire évoluer. Les structures d’accueil collectif des jeunes se sont mises en place tout d’abord dans le cadre du mouvement de l’éducation populaire, qui disposait alors de toutes les caractéristiques du mouvement social et avait justement pour but de permettre à toutes les classes sociales d’accéder à la politique. Aujourd’hui les terrains ont évolué, l’éducation populaire souffre d’une perte de sens et d’identité et les collectivités territoriales ont pris de l’importance, à la fois dans l’accueil des jeunes mais également dans la volonté de socialiser politiquement les nouvelles générations.

Essai de définition de la socialisation politique

Cette première partie a pour objectif de cerner les notions qui forment le sujet de ce mémoire, c’est-à-dire la socialisation politique et l’éducation politique. En s’attachant à garder une perspective historique et théorique, il s’agit de définir les termes qui seront employés, ainsi que d’expliquer pourquoi certains seront laissés de côté. Enfin, ces notions seront reliées à des réalités historiques qui permettent de saisir la genèse des structures proposées comme terrain d’enquête.

Politique et socialisation : genèse et définition

La socialisation politique est née à la fois d’une vision particulière de la politique dans un pays démocratique, et de rapports tout aussi particuliers et changeants des jeunes générations envers la politique.

Définition du champ politique considéré

En introduction, il a été donné une définition de la politique découlant de la philosophie : la politique représente les interactions entre des individus qui œuvrent pour le bien de leur cité. Sans même aborder les théories sur l’art de gouverner, développées dès l’antiquité grecque, ou même aborder les différentes visions de la politique entre orient et occident, avec les apports de Confucius notamment, le politique est tout d’abord le fait de gouverner une cité et d’en avoir conscience.
La longue histoire française de monarchies et d’empires a montré, comme quasiment toutes les autres histoires nationales, que de laisser le destin d’une cité, d’une communauté, d’un Etat entre les mains d’un petit nombre de personnes principalement motivées par leur survie en tant que gouvernants et leurs intérêts personnels, était nuisible au bien de la collectivité. Le peuple et ses têtes pensantes, les bourgeois,ont donc fait réapparaître le concept de démocratie, et de prise de pouvoir pour le peuple et par le peuple.Il s’agit de mettre en place un nouvel art de gouverner qui ne soit pas un simple changement stratégique mais une véritable refondation de la légitimité politique: ce sont maintenant les individus du peuple qui, tous ensemble, forment le pouvoir politique et prennent les décisions bonnes pour la cité.
Pour ce faire, le vote masculin a été désigné comme le moyen pratique de cet objectif démocratique.
Ce bref retour historique permet de saisir les bases de notre culture politique actuelle. L’Etat démocratique s’est complexifié dans sa pratique de la politique, notamment par une pratique politique institutionnelle qui désintéresse le peuple et l’émergence de pratiques ‘citoyennes’ dans la société civile, ou encore par le développement des médias de masse et l’ère de la communication instantanée. Toutefois, lorsque l’on parle de politique, le sens qui lui est communément donné tourne également autour d’enjeux démocratiques : à côté des stratégies de gouvernements, des politiques publiques choisies, s’inscrivent des notions telles que le vote ou les mouvements sociaux. Dans ce travail sur l’éducation politique, c’est bien cette partie de la définition tournée autour de la légitimation et de la création du politique qui intéresse et non la création de politiques publiques. Il s’agit donc d’étudier les mécanismes actuels de formation de la notion et de la pratique du politique chez les jeunes individus, afin de saisir comment ceux-ci sont socialisés à la pratique du politique dans une société proclamée démocratique.

La politique et les nouvelles générations

Après avoir tenté de définir le politique et avant de s’interroger sur la teneur de la socialisation politique même, l’objet est ici d’approcher la nature des liens entre les nouvelles générations de notre société et la politique. Annick Percheron est une chercheuse, directrice de recherche au CNRS, et qui s’est spécialisée dans l’étude de la socialisation politique et des rapports entre enfants et politique.
Elle observe tout d’abord la volonté récurrente des adultes d’éloigner les enfants du monde de la politique, jugé sale et conflictuel. Dans les deux principaux lieux de socialisation des enfants que sont la famille et l’école, il semble y avoir un rejet global de ce que représente le politique : l’école le rejette comme source de conflit et de discorde, la famille projette le plus souvent ses propres opinions sur ses enfants tout en se méfiant de la confrontation extérieure de ceux-ci avec le monde.
La vision générale est que la politique est avant tout stérile et dangereuses, source de violence, de division et de conflit. Avec la politique, on rentre dans le monde des idées, de l’abstraction, de la confrontation, idéalement très éloigné du monde naïf et innocent de l’enfance. Enfin, pour la famille, laisser son enfantfaire de la politique, c’est accepter qu’il confronte ses idées, et donc celles héritées de sa famille, voir qu’il s’identifie à d’autres représentations, à un autrui.
Cette appréhension des familles à considérer leurs enfants comme de futurs citoyens capables de rapports avec l’extérieur peut être reliée aux transformations de la famille conjointes à celles du système économique et social. Depuisles années 1960, les familles ont peu à peu perdues leur fonction productive et se sont recentrés sur leur noyau parents-enfants. Cela a conduit, comme l’observait déjàRoussel en 1975, à placer le système de valeurs et de socialisation propre aux familles au centre de leur cohésion. Ainsi, l’une des principales missions éducatrices et reproductive des parents est de transmettre son système de valeurs à ses enfants.
En parallèle les systèmes de socialisation hors de la cellule familiale se sont également transformés : la classe ouvrière, avec ses partis et syndicats socialisateurs s’est largement affaiblie, les frontières entre espaces privés et publics se sont renforcées et, plus généralement, la société s’est complexifiée dans ses rapports de classe.
Ainsi, c’est l’ensemble des phénomènes de socialisation politique des jeunes générations qui s’est trouvé bouleversé : les jeunes individus, citoyens en puissance, ne sont plus inclus dans un groupe social défini avec ses intérêts propres et son idéologie mais se trouvent tiraillés entre différents ‘courants’ : famille, école, groupe de pairs, médias de masse notamment.

La socialisation politique : des définitions

Le concept de socialisation politique est récent dans son utilisation en tant que tel , mais remonte à beaucoup plus loin dans sa construction. Nous avons ci-dessus défini ce qu’est le politique, il s’agit donc ici de cerner ce qu’est la socialisation pour la lier au domaine du politique. Ainsi, dans son ouvrage Education et Sociologie , Durkheim écrivait : « L’éducation consiste en une socialisation méthodique de la jeune génération ». Sa conception de la socialisation des jeunes générations est considérée comme autoritaire : il s’agit avant tout d’assimiler des normes et des règles pour assure la continuité de la société. Toujours dans Education et Sociologie, Durkheim écrit « Il faut que des normes soient établies qui déterminent ce que doivent être ces relations et que les individus s’y soumettent ». En termes de socialisation politique cela signifie : les enfants doivent acquérir le sentiment d’une conscience collective, qui est le partage d’une « communauté d’idées et de sentiments », et qui conduit à l’application des normes et règles de la société.
Cette définition de la socialisation permet d’établir les trois éléments qui sous tendent toutes les autres définitions : l’échelle à laquelle on se situe, la société ; un mécanisme, l’apprentissage ; et une forme de contenu, les normes.
En ce qui concerne la socialisation politique précisément, considérons tout d’abord les apports de Bourdieu qui a contribué à critiquer ce concept, en s’interrogeant sur l’existence d’une socialisation proprement politique. Selon lui, le terme même de socialisation semble réservé aux apprentissages de la petite enfance. Puis il critique l’usage fait par les sociologues de ce concept en disant que « L’éducation politique ne se réduit pas à la transmission consciente des représentations les plus directement liées à la sphère du politique » . Il s’agit donc bien, lorsque l’on étudie les processus de socialisation politique, d’identifier, dans des processus plus globaux de socialisation une certaine spécificité des processus de construction du politique, qui ne se limitent pas à la constitution d’une simple compétence politique basée sur le discours. L’approche du politique est bien plus large que cela, et les phénomènes de socialisation qui y sont lié sont en fait des spécificités du système de socialisation global.
Enfin, la socialisation politique ici prise en compte l’est sous la forme d’un processus d’interaction sociale, d’une sorte de transaction entre l’individu et le groupe. Souvent accolée à Weber en contre-exemple de la définition de Durkheim, cette socialisation interactive entend prendre en compte les jeux de renvoi entre les individus et la société : les nouvelles générations apprennent de la société, et renvoient vers celle-ci une critique, une volonté créatrice, une discussion, et ce processus continue sans cesse. Cette vision de la socialisation politique permet de considérer une société en mouvement et de repérer des phénomènes de socialisation proprement politique par le renvoi des individus vers la société.
La définition sociologique du concept de socialisation politique permet donc d’en dresser une vision théorique : ce sont les phénomènes d’interaction de la société avec les jeunes générations qui forment les normes, valeurs et compétences de ces dernières pour la participation à la vie de la cité (politique).

Education à la citoyenneté, éducation politique, socialisation politique

La socialisation politique est sans aucun doute une interaction, mais il ne faut pas croire qu’il ne s’agit que de l’accumulation des expériences hasardeuses de chacun. La socialisation peut être, dans nombre de cas, incluse dans un acte volontaire: l’éducation. Genèse théorique du « devenir citoyen » Devenir un citoyen est une notion qui est née dans nos sociétés occidentales au sein du mouvement des Lumières et de la Révolution française. L’apport de différents auteurs, présenté de façon chronologique, permet de construire une notion globale de ce processus du ‘devenir citoyen’.
Ainsi, Rousseau, dans la suite de sa réflexion sur le contrat social aumilieu du dix-huitième siècle, définit un modèle éducatif utopique qui met au centre l’enfant naïf : celui-ci doit être sensibilisé à la citoyenneté le plus à l’écart possible de la « société corrompue » et de ses préjugés inhérents. Ainsi, par l’acquisition de valeurs morales puis par la maîtrise de la raison, il s’insère dans le contrat social par le biais de la volonté générale.
Dans l’héritage des Lumières, Condorcet se réfère lui aussi à la raison. Homme politique, scientifique et théoricien du dix-huitième siècle, Condorcet distingue l’instruction de l’éducation, cette dernière étant l’apanage de la famille. Il formule donc l’idée d’une indispensable acquisition de connaissance pour tous, afin d’éviter la tyrannie et de permettre à chacun d’être à égalité dans la possibilité d’accéder aux fonctions politiques. La société a donc un devoir d’instruction à la citoyenneté.
Durkheim complète cette vision en s’intéressant tout particulièrement à la cohésion de la société et à la solidité du lien social. Dans Education et sociologie , il définit précisément le rôle de cette éducation, principalement reproductive et qui sert ainsi d’intégration aux jeunes générations.

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Table des matières
Introduction 
1. Histoire des structures d’accueil collectif des jeunes et de leur rapport à l’éducation politique
1.1. Essai de définition de la socialisation politique
1.1.1. Politique et socialisation : genèse et définition
1.1.2. Education à la citoyenneté, éducation politique, socialisation politique
1.1.3. De la socialisation politique et de l’accueil collectif des jeunes
1.2. L’accueil collectif des jeunes : un élément de socialisation politique
1.2.1. L’éducation populaire etla naissance des MJC
1.2.2. Institutionnalisation des structures
1.2.3. Les structures municipales d’accueil des jeunes
1.3. La socialisation politique des jeunes, un enjeu d’actualité pour les acteurs locaux
1.3.1. Les jeunes, la politique, et les acteurs institutionnels
1.3.2. L’accueil collectif des jeunes : difficultés et propositions
1.3.3. Les différents modes de socialisation politique qui en découlent
2. Mise en lumière de modes de socialisation politique particuliers
2.1. Les influences du territoire sur ces structures
2.1.1. Présentation du mode opératoire
2.1.2. Le territoire et sa politique jeunesse
2.1.3. Présentation générale de la MJC Pont du Sonnant et du Pôle Jeunesse
2.2. La MJC : une pratique difficilede l’éducation politique
2.2.1. Éducation politique, éducation populaire : pluralité de définitions
2.2.2. Une volonté de transmission, une pratique très floue
2.2.3. Un fonctionnement institutionnel peu inclusif et participatif
2.3. Le Pôle Jeunesse municipal : une socialisation à la représentativité
2.3.1. L’éducation politique ou “transmettre la politique municipale”
2.3.2. Le primat de l’insertion dans la transmission
2.3.3. Un fonctionnement uniquement descendant et professionnel
3. L’éducation politique par projets
3.1. MJC et Pôle Jeunesse : l’évitement de la participation politique directe des jeunes
3.1.1. Des structures typiques des problèmeset politiques publiques actuels
3.1.2….Qui mènent à une pratique spécifique du politique
3.1.3. …autour de la notion fédératrice de projet
3.2. Caractéristiques de la notion de projet dans le cadre de l’éducation politique
3.2.1. La réalisation de projets: construction, autonomie, expression
3.2.2. L’objectif de l’utilisation du projet : construire son projet de vie
3.2.3. L’idéal ou la finalité de la notion de projet : construire du collectif
3.3. Les incohérences de l’éducation politique par projets
3.3.1. Le tabou du politique : conjoncturel ?
3.3.2. Contradiction : projet signifie rarement construction de collectif politique
3.3.3. Incompatibilité temporelle entre projet et éducation politique
Conclusion

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