Histoire de l’anesthésie péri-bulbaire

Histoire de l’anesthésie

De nombreuses civilisations au fil du temps ont essayé de mettre au point des systèmes pour améliorer le confort des malades. L’anesthésie sous sa forme moderne est une découverte relativement récente d’environ 160 ans. Les attitudes culturelles envers la douleur ont souvent été la cause principale de ce que les Hommes ont enduré pendant des siècles en subissant des processus chirurgicaux sans anesthésie efficace.

Anesthésie locorégionale

✦ CARL KOLLER aurait utilisé la cocaïne comme anesthésique topique pour la chirurgie oculaire, et a rapporté son expérience aux congrès d’ophtalmologie de Heidelberg le 15 Septembre 1884
✦ EINBORN aurait synthétisé la procaïne et a conduit à son acceptation dans le monde entier en anesthésie rétrobulbaire en 1904.
✦ L’APB aurait été découverte sur le tard des années 1980 par les Dr DAVIS et MANDAL.
✦ De nombreuses variantes sont décrites, à savoir la sous-ténonienne et la caronculaire, mais la dérive plus récente est à nouveau vers anesthésie topique qui a augmenté de façon constante avec l’avènement de l’extraction de la cataracte par la phacoémulsification moderne.

Rappel anatomique de l’œil et de ses annexes

L’orbite

L’orbite a une forme de pyramide à base antérieure et à sommet postérieur. Elle est constituée d’un toit, d’un plancher, d’une paroi externe et d’une paroi interne. C’est au niveau de sa base que l’on retrouve les repères utiles à l’anesthésie. L’échancrure sus-orbitaire, où l’on trouve le nerf et l’artère sus-orbitaire, est plaquée contre la paroi interne. L’orifice du foramen infra-orbitaire traversé par le nerf et l’artère infra-orbitaire. La poulie du grand oblique dans la fossette trochléaire creusée dans la partie antéro-médiale du toit de l’orbite.

La fente sphénoïdale, traversée par les nerfs lacrymal, frontal, pathétique, les veines ophtalmiques et un système fibro-ligamentaire. Le canal optique, voie de passage entre le crane et l’orbite pour le nerf optique et l’artère ophtalmique. L’orbite est le même chez l’enfant que chez l’adulte par la constitution mais en raison de la croissance osseuse chez l’enfant, son volume est plus petit que chez l’adulte.

Les paupières

Structures protectrices en avant des globes oculaires, elles sont constituées d’un plan cutané, de plans musculaires, d’un plan cartilagineux et en contact avec le globe par l’intermédiaire de la conjonctive tarsale. Les éléments musculaires concernant l’anesthésiste : Le releveur de la paupière prend son origine au fond de l’orbite. Il porte en avant sous le toit de l’orbite où il est en rapport avec le droit supérieur et le grand oblique, puis au niveau de la paupière, se place dans le plan frontal et va s’insérer sur la peau et le tarse. De sa face inférieure, se détachent des fibres lisses qui vont s’insérer sur le tarse pour former le muscle de Muller. Le releveur de la paupière est innervé par une branche du nerf oculomoteur (III). L’orbiculaire permet la fermeture de la paupière. C’est un muscle circulaire et plat situé dans l’épaisseur de la paupière, reparti en faisceaux annulaires et concentriques. Il est innervé par la branche temporo-faciale du nerf facial (VII).

L’innervation sensitive des paupières est faite par les branches du nerf trijumeau (V), le nasal externe en dedans, le lacrymal en dehors, le frontal en haut et l’infra orbiculaire en bas. Les paupières sont innervées par les artères palpébrales, branches de l’ophtalmique, dont le tronc commun peut prendre son origine au niveau de la poulie du grand oblique avant de donner une branche supérieure et une inférieure, constituant une arcade palpébrale supérieure et une arcade du bord ciliaire.

La conjonctive

La conjonctive est une muqueuse qui recouvre la face profonde des paupières, se réfléchit au niveau des culs de sac pour recouvrir la partie antérieure de la sclère et s’insérer autour de la cornée au niveau du limbe. Au niveau du bord libre palpébral, elle se continue avec la peau. Dans l’angle interne on trouve le repli semi-lunaire, reliquat embryologique de la troisième paupière, en nasal duquel se trouve la caroncule, saillie muqueuse arrondie hérissée de poils fins. L’innervation sensitive est assurée par les branches du nerf nasal, lacrymal, frontal et infra-orbitaire. L’innervation péri limbique est assurée par des rameaux des nerfs ciliaires.

Le globe oculaire

Le globe oculaire est une sphère qui occupe la partie antérieure de l’orbite. Son diamètre antéropostérieur est d’environ 24mm, le diamètre vertical de 23mm. Chez le myope la longueur axiale est augmentée, ainsi avec (-4) Dioptries la longueur axiale varie entre 26,7 et 31mm.

Le globe oculaire est constitué d’une coque, la sclère, prolongée à sa partie antérieure d’un hulot transparent, la cornée. La cornée présente une riche innervation sensitive provenant des nerfs ciliaires longs et courts par l’intermédiaire du plexus ciliaire. Cette innervation est enrichie de rameaux qui proviennent de l’épisclère et de conjonctive. La sclère reçoit son innervation sensitive des nerfs ciliaires longs et courts qui la pénètrent en avant de l’équateur, ainsi que les rameaux conjonctivaux. La tunique intermédiaire du globe est l’uvée richement vascularisée et innervée. Il se compose en avant de l’iris et du corps ciliaire, et de la choroïde en arrière. L’iris reçoit son innervation sensitive des nerfs ciliaires longs et courts. L’innervation motrice provient de rameaux sympathiques pour le dilatateur et du parasympathique pour le sphincter de l’iris. La choroïde et le corps ciliaire ont aussi une innervation sensitive provenant des nerfs ciliaires longs. Le muscle ciliaire reçoit des rameaux moteurs provenant du III intrinsèque. La couche la plus interne de l’œil correspond à la rétine. La rétine, le corps vitré, et le cristallin ne reçoivent pas d’innervation sensitive.

Les muscles oculomoteurs

La mobilité du globe oculaire est assurée par 6 muscles oculomoteurs. Comprenant 4 muscles droits et 2 muscles obliques. Ces muscles forment un cône à sommet postérieur et à base antérieure.

Les muscles droits :
Ils sont au nombre de 4 : droit médial, droit inférieur, droit latéral, et droit supérieur.

Origine : ces muscles prennent origine au sommet de l’orbite par un tendon commun appelé tendon de Zinn qui s’insère sur le corps sphénoïdal, au niveau du tubercule sous optique.

Ce tendon se divise en 4 bandelettes, chaque muscle s’insère sur 2 bandelettes adjacentes. Le faisceau d’origine du droit latéral présente en regard de la portion élargie de la fente sphénoïdale un orifice appelé anneau de Zinn qui livre passage aux 2 branches du nerf oculaire moteur commun (III), au nerf moteur oculaire externe (VI) et le nerf nasal.

Trajet : les muscle droits se dirigent d‘arrière en avant, dans la loge postérieure de l’orbite.

Terminaison : elle se fait sur la partie antérieure de la sclérotique à proximité du limbe.

Innervation : le droit latéral et le droit médial sont innervés par la branche inférieure du III. Le droit supérieur par la branche supérieure du III et le droit latéral par le VI.

Action : le droit supérieur est élévateur, il agit en synergie avec le muscle releveur de la paupière supérieure.

Le droit inférieur est abaisseur, il est antagoniste du droit supérieur.
Le droit latéral est abducteur (porte la cornée en dehors).
Le droit médial est adducteur (porte la cornée en dedans).

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Table des matières

I-INTRODUCTION
II-OBJECTIFS
III-GENERALITES
A- Histoire de l’anesthésie péri-bulbaire
B- Rappel anatomique de l’œil et de ses annexes
C- Déroulement de l’anesthésie
IV-METHODOLOGIE
1 – Cadre d’étude
2 – Type et période d’étude
3 – Population d’étude
4 – Variables mesurées
5 – Aspects éthiques
6 – Gestion et analyse des données
V-RESULTATS
VI-COMMENTAIRES ET DISCUSSION
VII-CONCLUSION ET RECOMENDATIONS
VIII-REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES 

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