Gouvernance locale : de l’anticipation au positionnement vers l’élaboration du PADD

Prospective en milieu rural de montagne

En quoi le PLU peut amener à une durabilité du projet et quels sont les enjeux de la prospective ?

Le Plan Local d’Urbanisme (PLU) est « un instrument de la planification urbaine » mais c’est aussi un document d’urbanisme réglementaire de droit commun qui régit notamment les possibilités de constructions et d’usages des sols. Son objet ne se limite pas à un zonage, mais porte le projet politique de la commune en matière d’urbanisme. Le PLU est le cadre de référence des différentes actions d’aménagement visant au renouvellement urbain et à la maîtrise des extensions périphériques. Cet outil a pris naissance, tout comme le Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT), de la loi Solidarité et Renouvellement Urbain de 2000 pour ne pas se limiter à la question foncière et d’occupation du sol mais plus à l’ensemble des logiques d’emboitement et d’interrelations entre les différentes thématiques territoriales récurrentes en urbanisme.
Dans une optique de développement territorial durable, le PLU a pour ambition d’afficher les orientations en matière de valorisation et de préservation des paysages, des savoir-faire locaux et des spécificités locales, de tourisme durable, etc.
Le PLU permet d’amener à une durabilité du projet dans le sens où il inclut les nouveaux principes et normes en vigueur concernant la protection de l’environnement , la lutte contre l’exclusion sociale, la lutte contre l’étalement urbain tout en maintenant une viabilité des activités humaines dont celle économique . Le PLU pour le cas de Beaufort peut être un outil intéressant pouvant aider la commune à se positionner quant à son développement et ses choix d’orientation du devenir de son territoire en esquissant un horizon à suivre et des préconisations à respecter sur le moyen terme. Le PLU est donc en quelque sorte un outil graphique, réglementaire et prospectif qui a sa pertinence en vue de donner les moyens aux élus locaux d’élaborer un projet qui soit durable pour la pérennité de leur territoire.
La pièce maîtresse d’un PLU reste le PADD. Il s’accompagne d’Orientations d’Aménagement et de Programmation (OAP) qui permettront de zoomer sur une thématique ou un secteur qui incombent fortement à la commune. Cependant, le PADD est territorialisé dans le sens où il ne peut être créé ex-nihilo, sans études et relevés empiriques au préalable pour définir les leviers d’action possibles dont dispose le territoire.

Pourquoi engager un travail prospectif sur Beaufort ?

Bref descriptif de la commune

Beaufort est une petite commune rurale de montagne, située dans le département de la Savoie (73), en région Rhône-Alpes. La commune se localise stratégiquement entre plusieurs pôles d’influences que sont Albertville, Chamonix et Bourg-Saint-Maurice. Beaufort s’inscrit notamment dans le territoire du SCoT d’Arlysère. La commune s’intègre également dans le Massif du Beaufortain, réputé pour ses atouts environnementaux, touristiques et agricoles.
De plus, Beaufort-sur-Doron s’étend sur une altitude comprise entre 683 mètres et 2882 mètres. Ainsi, il est fort de noter que l’amplitude topographique induit une richesse de grands paysages plus qu’intéressante.
En termes de structure du territoire, la commune comporte une vingtaine de hameaux dont deux principaux : Beaufort et Arêches.
Par ailleurs, le territoire communal est très étendu. Cette emprise territoriale conséquente implique pour la commune de se projeter judicieusement et efficacement dans un horizon à court, moyen et long terme en adoptant une démarche durable en valorisant principalement les atouts basés sur la diversité et sur la richesse de ce grand territoire.

Enjeux du travail prospectif sur Beaufort

C’est la loi Solidarité et Renouvellement Urbain (SRU) du 13 décembre 2000 qui est à l’origine de la rénovation du Plan d’Occupation des Sols (POS), en Plan Local d’Urbanisme (PLU). Cette loi réforme en effet l’approche de l’urbanisme devenue obsolète, en invitant les municipalités et les organismes de coopération intercommunale à intégrer dans leurs politiques de développement les notions de ville durable et de démocratie participative.
Le bilan concernant Beaufort montre les impacts potentiels en termes de foncier, d’environnement, de social ou autres que peut avoir un projet sur son territoire. On comprend donc l’importance de mener une démarche prospective pour anticiper sur les potentielles évolutions du territoire, comprendre ses logiques de fonctionnement et ainsi permettre de limiter les impacts du projet communal en valorisant et magnifiant les spécificités locales.
Dans cette optique, le Projet d’Aménagement et de Développement Durables (PADD) fixe, entre autres, des objectifs de modération de la consommation d’espace et de lutte contre l’étalement urbain ainsi qu’une analyse qualitative et quantitative de la consommation d’espaces naturels, agricoles et forestiers.

Caractérisation du milieu rural et montagnard selon la DATAR

Les qualités du milieu rural sont multiples : espace ouvert permettant de multiples usages et des perméabilités visuelles, milieu propice aux activités agricoles, cadre de vie de qualité, etc.
Avant les années 70, le monde rural français était en effet assimilé à sa caractéristique agricole et à la fonction « productive » du milieu rural, principal pilier stratégique de développement de l’époque. Depuis, des mutations et des dynamiques nouvelles, telles que les avancées dans l’économie locale des secteurs de l’animation, du tourisme ou de la culture, ont poussé à reconsidérer le monde rural sous une approche plurielle tout en conservant sa valeur agricole, fort de patrimoine et d’identité. La complexité des fonctions attribuées au monde rural s’est diversifiée et étendue à des domaines d’activités jusqu’alors inexistants voire sous-valorisés. Le milieu rural a ainsi acquis des stratégies de développement basées sur une pluriactivité utile pour la durabilité des sites. Se dessinent alors des fonctions « récréatives », « résidentielles », « productives », « touristiques » et
« environnementales » qui permettent de mettre en exergue la complexité auxquelles sont confrontées les communes rurales de montagne entre enjeux de complémentarités et conflits d’usages.
Dans la même logique que la périurbanisation, la fonction « résidentielle » du milieu rural, comme celui de la commune de Beaufort, se caractérise par l’engouement de nouvelles populations pour les qualités et les spécificités qu’offre ce milieu propice au développement des maisons individuelles : ressource foncière disponible (bien que plus limité en milieu de montagne qu’en plaine), foncier à bas coût et notion d’abondance illusoire, potentiel agricole,qualité du cadre de vie, etc. Il s’agit en cela de comprendre le solde migratoire de Beaufort comme le reflet de l’attractivité et des opportunités offertes par le site d’implantation des nouveaux résidents. La question de la fonction « résidentielle » du milieu rural est à rapprocher de la notion de services et d’équipements des différents bassins de vie.
Concernant le Beaufortain, la répartition est très inégale et leur localisation se cantonne principalement au « pôle-relai » (pôle rural) de la commune de Beaufort et plus spécifiquement aux deux bourgs principaux que sont Arêches et Beaufort. La conséquence de cette économie, corrélée à la caractéristique touristique du village-station de Beaufort, s’est traduit par l’ouverture de secteur à l’urbanisation (nouveaux lotissements en extension des deux hameaux principaux) et par une prédominance de l’habitat pavillonnaire. Cette économie ne doit pas être minimisée mais maîtrisée.
La fonction « productive » du milieu rural est la plus évidente et la plus ancrée. Malgré son importance et sa valeur identitaire affirmée et reconnue, puisque historique, cette typologie de fonction donnée est bien plus complexe et diverse ces dernières années et sous-entend de nouvelles dynamiques à prendre en compte. Malgré un dynamisme agricole toujours présent à Beaufort, d’autres fonctions de valorisation du milieu prennent le relai pour amorcer le changement de paradigme entre nouvelles populations et nouveaux besoins, nouveaux enjeux environnementaux et urbains, etc. La fonction « productive » renvoie à l’économie agricole du monde rural qui connait de manière général un tournant en termes de moyens de production et d’emplois offerts dans ce secteur d’activités. Beaufort, bien que reconnu pour son « Prince des gruyères» et ses paysages de grands alpages où paissent les vaches tarines entre chalets et granges, a depuis déjà quelques décennies amorcé une transition vers une promotion touristique et de « l’animation » se basant sur les fonctions « récréatives » et « de nature » du site.
Ainsi, de manière générale, les petites communes en milieu rural de montagne alimentent les mêmes fonctions basées sur leurs ressources. Cependant, leur distinction réside dans le fait qu’une fonction est plus prégnante qu’une autre ou se traduit différemment dans le territoire communal, ce qui aboutira à des positionnements divers quant aux réflexions sur le projet communal dans une prospective à moyen terme. Selon les entrées et leviers d’actions prédominants dont dispose la commune en question, celle–ci optera pour un projet territorialisé, se nourrissant du contexte dans lequel elle s’inscrit. Beaufort joue principalement le tableau « productif » et « récréatif/touristique ». Cependant, un changement des besoins en termes d’enjeux de populations nécessite de repenser l’offre « marchande » et « alternative » du tourisme de Beaufort pour une efficacité communale.

Des enjeux de durabilité d’autant plus forts

Les petites communes, notamment en milieu rural et montagnard, sont les acteurs majeurs de l’aménagement durable des territoires. En effet, leurs atouts en termes de richesses paysagères, de biodiversité et d’environnement sont plus importants que dans un milieu plus urbain. L’enjeu de valorisation des ressources, des richesses et des spécificités locales est d’autant plus prégnant. En conséquence, la maîtrise foncière et du développement de l’urbanisation sont des leviers d’action à ne pas négliger quant à l’élaboration d’un projet communal en milieu rural de montagne comme celui de Beaufort.
En effet, les fonciers agricoles et naturels subissent des pressions multiples du fait de l’aspect concurrentiel des communes entre-elles qui de ce fait reconvertissent des tènements originellement agricoles, forestiers ou naturels pour répondre aux bes oins de l’urbanisation et aux enjeux de développement. Ces communes expriment le besoin de concentrer les services et équipements nécessaires au confort de leurs habitants et à leur rayonnement régional. La compétition autour d’un « marketing territorial » des petites communes, qui souhaitent refléter vers l’extérieur l’image d’une commune dynamique et attractive, engendre un danger quant à l’artificialisation des sols.
Le monde rural est également « le lieu d’expansion et d’expression de l’habitat individuel pavillonnaire » avec une faible densité bâtie à l’hectare. « L’illusion d’une ressource foncière abondante et peu chère » en est la cause. L’effet n’est autre que le danger d’une perte d’identité patrimoniale et architecturale face à l’uniformisation des constructions nouvelles peu adaptées à leur milieu d’implantation, peu diversifiées voire pastiches.
Toutefois, les ressources locales en milieu rural de montagne sont diverses et peuvent constituer des atouts indéniables : paysages (alpages, forêts, monts,…), matériaux (bois, ardoise…), techniques et savoir-faire (artisanat, gastronomie locale…), éco-construction, …
Savoir être résilient en s’adaptant par l’utilisation, la valorisation et la magnificence des ressources et spécificités locales est la base du principe même de durabilité.
On retrouve bien souvent, à juste titre, l’idée que les acteurs locaux sont créateurs de leurs territoires, de leurs paysages par leurs usages spécifiques. Les espaces dits « ordinaires » deviennent des espaces de durabilité à partir du moment où l’on amorce une réflexion prospective à leur égard ou qu’on décide d’un projet les concernant.

Une proximité propice à la gouvernance locale

Les communes rurales nécessitent l’échelle intercommunale pour la mutualisation des moyens et la prospective. De plus, des outils permettent de coordonner efficacement les actions à l’échelon communal pour les retranscrire au sein du bassin de projets tels que le regroupement des petites communes dans des CC ou CA, la création de SIVU ou SIVOM (intercommunalité de gestion devenant intercommunalité de projet).
L’importance en milieu rural est donc la pluralité des initiatives locales qu’il s’agit de structurer, d’impulser et de promouvoir. Les habitants se sentent plus près de leurs territoires, de leurs élus et entrent donc plus facilement dans la co-construction d’un projet pour la commune. Les espaces non-bâtis ou « vides sont structurants » pour le milieu ruromontagnard puisqu’ils constituent la base du tourisme, de l’économie agricole voire de la qualité de vie (espaces de respiration, parcs, pénétrantes vertes ou bleues, …). Il s’agit en conséquence d’en tenir compte en les valorisant.

Le regain démographique par la transition vers le tourisme hivernal de station

Comme tous les territoires de montagne, le Beaufortain a connu une forte période d’exode rural au début du siècle. Toutefois à la fin de la seconde guerre mondiale, la construction pharaonique des barrages hydroélectriques requiert alors une main d’œuvre importante,créant de nombreux emplois et retardant ainsi l’exode rural qui ronge la Savoie à cette époque.
Ce n’est donc que dans les années 70 que l’exode rural n’entre en jeu. La population de Beaufort connait alors son plus fort déclin, passant de 2072 à 1913 habitants, soit 1,1% de perte annuellement, entre 1968 à 1975. Cette baisse s’explique par une chute du nombre de naissance mais surtout par une forte migration due à la fin des chantiers hydroélectriques.
Le solde naturel positif depuis 1968 mais faible ne permet pas de compenser le solde migratoire.
Cependant, grâce notamment au développement des stations de sports d’hiver à cette même époque, la population de Beaufort se maintient et peu à peu se reconstitue. Depuis 1975, la reprise de la croissance démographique montre un regain d’attractivité pour le territoire communal et une mutation de la population résidente. Cependant, la population de Beaufort n’a toujours pas réatteint un effectif démographique égal à celui des 18 ème et 19 ème siècles.

La dynamique du développement local du Beaufortain en marche

Dans les années 1980-90, le Beaufortain était principalement connu pour sa dynamique agricole la plus marquée de Savoie et comme « modèle de développement local » par ses loisirs et ses « actions locales nombreuses et anciennes ». Toutefois, « le tourisme y est relativement modéré ». La commune est décrite comme bénéficiant d’un dynamisme économique historiquement industriel, reconverti dans les activités touristiques et vers la tertiarisation de son économie.
« Tourisme à dominante estivale et aux équipements rudimentaires. Il a certes participé aux débuts des sports d’hiver, mais ces derniers restent une activité marginale dans une société agraire qui satisfait à ses propres besoins. »
A l’échelon communal, « c’est en 1880, date de construction du premier hôtel de Beaufort, que l’on retrouve les plus lointaines traces d’un tourisme de séjour » . Puis dans l’entredeux-guerres, le tourisme de sports d’hiver s’installe dans la commune avec notamment la piste de ski alpin du Grand-Mont. En effet, Arêches accueille à cette époque « l’élite des compétiteurs français et étrangers ».La station de renommée régionale « avait connu son heure de gloire » pour retomber dans l’oubli. Ce n’est qu’en 1950 que G. Blanc, à l’époque moniteur de ski arêchois, devient le pionner de la promotion touristique hivernale autour de la station. En effet, il l’équipe en remontées, logements locatifs, magasin de sports… Jusque dans les années 80, l’activité touristique reste encore modérée et ne semble pas être impulsée de surcroit par les acteurs locaux. La population permanente bénéficie à l’époque d’un dynamisme suffisant en termes d’emplois et de mains d’œuvre basés sur la réalisation des barrages qui place alors les sports d’hiver comme une « activité urbaine » secondaire et minime en termes de retombées économiques, en comparaison du poids conséquent dans l’économie communal qu’apportent les présents travaux. Le poids moins conséquent de la fonction « productive » (agricole), corrélé à la fin des travaux de barrages entrainant le départ des travailleurs, induisent un tournant en termes d’image économique de la commune. Arêches-Beaufort se tourne alors vers la promotion de ses atouts naturels par le tourisme des sports d’hiver et du cadre de vie. Au départ, le Planay est considéré comme « opération de sauvetage pour relancer l’économie » de la commune.
Malgré un développement précoce du tourisme à Beaufort, « l’apathie locale » qui a mis la commune à l’écart des dynamiques de développement jusqu’alors est révélatrice des mentalités de la population permanente : succession des tènements et unités agricoles de père en fils qui a eu pour but de pérenniser les activités en la matière, peu d’intérêt pour la promotion du tourisme avec une activité touristique qui se maintient essentiellement grâce à une clientèle fidèle d’avant-guerre,…
Cependant, ces dernières décennies la structure démographique de la commune a considérablement changé.

La commune selon l’approche « spatiale »

Les limites de la commune dessinent un ensemble de crêtes et de sommets aux altitudes relativement élevées : l’Aiguille du grand Fond (2920m), La Pierra Menta (2714m), Les Aiguilles de la Penaz (2688m), Le Grand Mont (2687m), la Pointe de la Grande journée (2462 m), le Mirantin (2461m), Le Grand Parei (2376m), La montagne d’Outray, limite communale avec Hauteluce au Nord de Beaufort. Au sein de ce cirque s’écoulent le torrent du Doron de Beaufort et ses deux principaux affluents : Le Dorinet, qui s’écoule depuis Hauteluce et l’Argentine, qui s’écoule depuis le sud du territoire de la commune. Le territoire communal est également bordé par plusieurs cols, fermés en périodes hivernales, qui permettent l’accès aux vallées voisines : le Cormet d’Arêches (2108m) qui rejoint la Tarentaise au niveau d’Aime, le Cormet de Roselend (1968m), qui redescend par la vallée des Chapieux sur Bourg-St-Maurice, le col des Saisies (1633m) et le Col du Joly (1989m), qui désenclave la vallée côté Haute-Savoie. La vallée est reliée à la Combe de Savoie, par les gorges du Doron, qui débouchent au niveau d’Albertville.

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Table des matières
REMERCIEMENTS
– PREAMBULE / AVANT-PROPOS
– SOMMAIRE
– INTRODUCTION
– LISTE DES CHAPITRES 
CHAPITRE 1 : PROSPECTIVE EN MILIEU RURAL DE MONTAGNE ET CONTEXTUALISATION
I. Prospective en milieu rural de montagne
1) En quoi le PLU peut amener à une durabilité du projet et quels sont les enjeux de la prospective?
2) Pourquoi engager un travail prospectif sur Beaufort ?
Bref descriptif de la commune
Enjeux du travail prospectif sur Beaufort
3) Le milieu rural de montagne : enjeu double et milieu propice à la gouvernance locale
Caractérisation du milieu rural et montagnard selon la DATAR
Des enjeux de durabilité d’autant plus fort
Une proximité propice à la gouvernance locale
II. Contextualisation temporelle : Une identité beaufortaine qui évolue au fil du temps ?
Le changement de fonction du milieu rural de montagne
Le regain démographique par la transition vers le tourisme hivernal de station
La dynamique du développement local du Beaufortain en marche
Une économie historiquement déjà impactée par le tourisme et les activités saisonnières
III. Contextualisation spatiale : Beaufort dans son territoire d’influence
1) La commune selon l’approche « administrative »
Environnement administratif et logique de la hiérarchie des normes
SCOT Arlysère et CCB
PLH de Confluences
2) La commune selon l’approche « spatiale »
Synthèse de la mise en contexte de Beaufort
Beaufort : demain ? La démarche prospective par scenarii de développement. Application au village-station de Beaufort : entre identité et tourisme.
CHAPITRE 2 : BEAUFORT, AUJOURD’HUI : DES SPECIFICITES TERRITORIALES A REVELER ET A MAGNIFIER. Etude de cas : Beaufort
I. Une richesse et une diversité beaufortaine à concilier avec la pérennisation de la vie ruromontagnarde
1) Beaufort, aujourd’hui : une multiplicité de paysages?
Les « paysages naturels et agricoles»
Les « paysages urbains »
2) Des dynamiques sociales prouvant l’attractivité de la commune et ses spécificités
Beaufort dans son territoire
Caractéristiques démographiques et profil social des Beaufortains
3) Une commune connectée et équipée : jouant le rôle de « pôle –relai » de services
Réseaux
Infrastructures de transports
Services et équipements
4) La complexité dans la structure urbaine par l’habitat dispersé dans un territoire étendu : atout ou problème ?
Un parc de logements s’adaptant à l’évolution démographique
Une différenciation de typologie d’habitats entre les pôles
Formes urbaines bâties
Optimisation progressive de la ressource foncière
II. Identité autour du « tourisme » et de la « culture »
1) Le tourisme : seul vecteur de développement?
Le contexte socio-professionnel
L’environnement économique du Beaufortain et de l’Arrondissement d’Albertville
Des activités économiques tournées vers la spécialité « montagne », la valorisation des ressources et des savoir-faire locaux
Le tourisme : vecteur principal de développement
2) Le tourisme « culturel »
Quelle image touristique renvoie la commune de Beaufort actuellement ?
« L’animation » comme liant et outil de promotion du tourisme de « l’authentique »?
3) Du tourisme « ski» au tourisme « doux » et de bien-être
L’évolution des pratiques et des désirs des « touristes »
Le tourisme hivernal s’engage vers une diversification des activtés proposées et vers une connexion des deux domaines skiables
Le tourisme estival à Beaufort existe-t-il ?
Vers un tourisme de « 4 saisons » prenant en compte la dimension marchande, la valorisation du « bien-être » et des savoir-faire locaux
4) L’agro-tourisme traditionnel d’alpages
Un dynamisme agricole tourné vers la production de qualité
Les multiples acteurs de l’économie agricole
De la valorisation des ressources locales au « circuit-court »
III. Conflits d’usages/ complémentarités. Des spécificités locales comme atouts à magnifier ?
1) Conflits d’usages : illustrations des « dangers » de la poursuite des tendances actuelles
Les risques de standardisation de l’architecture, de perte d’identité patrimoniale et de baisse de la qualité des paysages
Beaufort : demain ? La démarche prospective par scenarii de développement. Application au village-station de Beaufort : entre
identité et tourisme.
La perte des centralités dominantes et question de l’appréciation des lieux de vie
Le développement de la tâche urbaine
Risque d’étalement de l’urbanisation sur les espaces de coteau et mitage par le développement de l’habitat dispersé
Morcellement des espaces agricoles et forestiers et pression foncière sur ces espaces
Les déplacements essentiellement voiture et le manque de sécurisation des modes doux
Les limites liées à la question de la maîtrise foncière
2) Les complémentarités, force de la commune
CHAPITRE 3 : BEAUFORT, DEMAIN ? VERS LA CREATION DU PROJET COMMUNAL
Etude de cas : Beaufort
I. L’approche par scénarii : une aide à la décision ?
1) Révéler les spécificités locales en configurant des enjeux principaux
2) Réaliser des scénarii pour aider à la décision et à la configuration du projet communal
II. Beaufort, demain ? Identification de devenirs possibles et indicateurs d’évaluation
1) L’outil « questionnaire » et « nuage de mots » pour accompagner la démarche
2) L’outil « scenario » comme support central de réflexion
Démarche et intérêt
Les trois scenarii retenus et leur variante
« L’inacceptable » et « l’esquisse d’une maîtrise»
« Le principe d’équilibre »
« La polarité double » et « la polarité triple »
3) Evaluer, positionner et catégoriser les scenarii
L’approche multicritère
L’approche par entrée thématique
III. Gouvernance locale : de l’anticipation au positionnement vers l’élaboration du PADD
1) Enjeux du positionnement et de la prospective : bilan .
2) Bilan des scenarii et apports pour le PADD
3) Création d’un scenario unique qui orientera le PADD et les OAP pour la création du projet communal futur
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE 
ANNEXES 
TABLE DES ILLUSTRATIONS 

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