Glycosaminoglycanes polysulfatés (PSGAG)

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Etiologie de tendinite

Facteurs favorisants

 Défauts d’aplomb
• Définition de l’aplomb
Aplomb est l’état d’équilibre et de stabilité. Il est aussi dénommé, la position des membres de l’animal par rapport au sol.
L’équilibre est la répartition du poids de l’ensemble cheval et cavalier entre les antérieurs et les postérieurs, c’est l’équilibre longitudinal, et entre les membres des côtés gauche et droit, c’est l’équilibre latéral [17].
• Conséquence de l’imperfection d’aplomb
Certaines anomalies au niveau des aplombs entrainent une surcharge anormale du tendon le rendant plus sujet aux affections traumatiques en le fragilisant [1]. Le travail sur des sols défavorables tels que les sols profonds (augmentation des contraintes tendineuses et ligamentaires), les sols durs (majoration des contraintes ostéo-articulaires) ou encore glissants (pouvant faire déraper le pied) sont des facteurs de risque à l’apparition des lésions [18].
 Activités du cheval
La tendinite peut être due à un mouvement répétitif, à un effort soutenu, ou à des vibrations mécaniques répétées.
Les affections des tendons sont fréquemment rencontrées chez les chevaux de course et de sport. Ces chevaux sont particulièrement sujets à ces atteintes de surcharge en raison de l’hyperextension de l’articulation métacarpo-phalangienne (boulet) durant la phase d’appui [19, 20].
Il faut un entrainement complet et progressif pour permettre une adaptation du tendon aux forces imposées lors des épreuves. Du fait de leur activité intense et répétée, ils développent de microlésions qui peuvent être aggravées si l’entrainement ne correspond pas aux épreuves effectuées ou si la fatigue s’ajoute à la difficulté de l’entrainement.
[1]. Les principaux objectifs d’un entraînement sont listés comme suit : retarder l’apparition de la fatigue (maintien de la vitesse maximale), amélioration des possibilités biomécaniques, réduire l’incidence des blessures et maintien de la motivation et de l’enthousiasme du cheval [21]. Le but général de l’entraînement est non seulement le développement de la perméabilité et de la réactivité aux aides, mais aussi le bon vouloir du cheval sans résistances, et ce dans tous les mouvements, exercices et transitions, quelle que soit la finalité visée, sportive ou de loisir [17].
 Physiologie
On a mis en évidence qu’en fonction de l’âge, le sexe, et l’activité du cheval, on peut observer des lésions spécifiques au niveau tendineux [1]. Les chevaux âgés de plus de 6 ans présentent 7,2 fois plus de risque de développer une tendinopathie perforant dans le pied (résultat statistiquement significatif). A l’opposé, les jeunes individus âgés de moins de 6 ans sont donc 7,2 fois moins fréquemment atteints que les autres [18]. Le tendon est un tissu dense collagèné qui connecte le muscle à l’os [11]. Lors du vieillissement, le collagène perd peu à peu son ondulation, il présente également plus de liaisons covalentes rigidifiant la structure, et on observe un raccourcissement des fibres. L’ensemble de ces modifications rend le tendon moins élastique et donc plus sujet à des traumatismes lors d’exercices inadaptés. Lors de certaines carences, il existe des incoordinations musculaires entrainant des tractions excessives sur le tendon, favorisant également l’apparition des tendinites [1].

Pathophysiologie des tendinites

La pathophysiologie des tendinites est expliquée par des trois théories comme la mécanique, le thermique et l’ischémique.
 Théorie mécanique
Il existe deux grandes idées dans cette théorie. La première étant que le tendon subit une contrainte non physiologique, tel qu’un étirement dépassant le seuil d’élasticité du tendon et entrainant la rupture de ce dernier [1]. La deuxième, étant considérée comme une des plus fréquentes, serait l’accumulation de plusieurs microlésions suite à des contraintes ubmaximales, qui par accumulation entrainerait une lésion [1].Des contraintes répétées, des entrainements pas assez progressifs sont communément admis comme des causes de lésions tendineuses [1].
 Théorie thermique
L’énergie élastique produite pendant des cycles de charges répétitives n’est pas redistribuée sous forme d’énergie mécanique dans sa totalité, il peut y avoir de 8 à 13% redistribuée sous forme de chaleur. Lors du galop, on peut observer une température allant jusqu’à 45°C au centre du tendon. Ceci n’induit pas la mort cellulaire, mais on observe alors une modification de la matrice extracellulaire (MEC) et des dommages au niveau des fibres. Cette hypothèse pourrait expliquer les lésions centrales observées dans la majorité des tendinites [1].
 Théorie ischémique
Le tendon est une structure métaboliquement active qui est donc sujette à des lésions dues à l’ischémie. Lors d’une tension maximale, l’apport en sang de certaines zones du tendon devient quasi inexistant, on trouve donc une ischémie tendineuse. Lors du relâchement de la charge appliquée, on observe un phénomène de reperfusion, entrainant la libération de radicaux libres et superoxydes, néfastes pour les tissus. Ce phénomène est également retrouvé lors de pose de bandages trop serrés [1].

Les phases d’évolution de la tendinite : inflammatoire, réparation, remodelage

Diagnostic de tendinite

Le diagnostic de tendinite peut être réalisé en deux étapes comme l’évaluation clinique et de l’examen complémentaire par l’imagerie.

Evaluation clinique

 Généralités
Dans le cas de tendinites, l’expression de la lésion répond généralement aux 5 principes de l’inflammation qui sont douleur, chaleur, tuméfaction, perte de fonction, rougeur. Mais cela est plus complexe en réalité, le cheval peut présenter une légère contre performance jusqu’à une boiterie sévère avec suppression d’appui. Il faut noter que l’intensité de la douleur ne sera pas obligatoirement corrélée avec l’étendue des lésions et sa gravité [1].
 Examen orthopédique
L’examen orthopédique devra être méticuleux, l’observation des membres à l’appui permettra d’observer des défauts d’aplombs, des modifications des appuis, des asymétries musculaires pouvant être le signe de lésions chroniques ainsi que toute déformation au niveau des régions tendineuses [1].
Si on s’intéresse plus particulièrement au tendon, l’inspection devra se faire sous différentes vues, par l’arrière du membre, en oblique et en profil pour essayer de noter la moindre déformation. La palpation du membre suspect devra se faire avec membre à l’appui puis membre levé pour distinguer les différentes structures tendineuses et évaluer la réaction lors de la phase d’appui sur le membre suspect. Il est indispensable de toujours comparer au membre controlatéral. On essayera de noter une déformation du tendon, une différence de chaleur, une sensibilité de l’équidé lors de la palpation des différentes structures. La prise du pouls digité peut être très intéressante mais devra toujours être interprétée en fonction des données de l’anamnèse si le cheval a été transporté pendant plusieurs heures, l’interprétation pourra être erronée [1].
Si on n’observe pas d’anomalies on peut passer à l’examen dynamique. Cet examen se déroule en plusieurs étapes, l’observation du cheval au trois allures sur sol dur puis sur sol mou, en cercle, puis on peut effectuer des flexions et des points de pression suivi par un départ au trot pour observer la réaction du cheval à la flexion et sur le membre de soutien. Les lésions des tissus tendineux et ligamentaires sont souvent accentuées sur sol mou, ce qui permet dans certains cas d’orienter après l’examen clinique le site lésé [1].

Examen complémentaire d’imagerie médical

 L’échographie
L’examen échographique est devenu l’examen de choix pour visualiser l’importance, la sévérité et la zone de la lésion. Il permet donc non seulement de poser un diagnostic mais également de faire un suivi de la guérison tendineuse [1].
 Imagerie par résonance magnétique (IRM)
L’IRM utilise les propriétés magnétiques des atomes d’hydrogène présents en concentration plus ou moins élevée selon la nature des tissus. L’image IRM est obtenue en analysant le temps de relaxation, c’est à dire le temps de retour à l’équilibre des spins lorsque, soumis au champ magnétique, ils subissent des impulsions électromagnétiques qui viennent perturber leur équilibre [22-24]. L’examen échographique reste l’examen complémentaire, mais l’utilisation de l’IRM peut être très intéressante si on suspecte des lésions chroniques ou touchant le tendon du muscle fléchisseur profond du doigt (TFPD). Néanmoins cet examen reste couteux [1]. L’IRM permet d’obtenir des images selon différents plans avec une bonne définition, d’obtenir un très bon contraste entre les tissus et de permettre la visualisation à la fois des tissus mous et des os, ce qui permet par exemple de visualiser les pathologies d’insertion. L’IRM semble donc être une technique de choix pour la détection précoce de lésions [25]. De nombreuses études suggèrent que cette technique est la meilleure pour évaluer les tissus mous du pied [26]. Cependant elle nécessite que le cheval soit anesthésié pendant la durée de l’examen (30-40 mn) [27].
L’imagerie par résonnance magnétique est actuellement l’examen de choix pour évaluer l’intégrité des tissus mous de l’appareil locomoteur du cheval [28].

Traitement de tendinite

Traitement en phase inflammatoire

Lors de la phase aigüe, on note la production d’enzymes lysant les fibres de collagène lésées mais également le tissu périphérique sain. Si la réaction est excessive, on observe la formation d’un œdème et une expansion de la lyse dans le tissu sain, il est donc nécessaire de traiter le plus rapidement cette première phase [1].
 Le repos
Le terme repos ici est, une cessation ou privation de mouvement, et de travailler [29]. L’importance du repos
Cette étape est essentielle à une bonne récupération de la lésion, en effet dans un premier temps, le repos permet d’éviter toutes aggravations de la lésion en limitant les tensions sur les fibres abimées. Ce repos est strict pendant au moins 5 à 7 jours, et sera modulé lors de la phase de rééducation en fonction des évolutions échographiques [1].
 Les anti-inflammatoires
En général chez le cheval, on utilise le plus souvent des antis – inflammatoires non stéroïdiens (AINS) [1], le plus prescrit est la phénylbutazone à 2,2 mg/kg. Mais il existe d’autres AINS ayant un effet plus ciblé sur l’inflammation que sur l’analgésie comme le meloxicam. Indépendamment de l’effet anti – inflammatoire et du choix du produit, l’utilisation d’AINS doit être réduite au maximum car elle entrainerait une diminution de synthèse de prostaglandines limitant en même temps la synthèse de glycosaminoglycanes et la prolifération des tenocytes dans la matrice [1]. Les antis – inflammatoires non stéroïdiens (AINS) divisent les auteurs quant à leur utilisation. Certains pensent que leur propension à combattre la formation de prostaglandines et de thromboxane par les tissus lésés peut jouer un rôle dans le traitement des lésions tendineuses et préconisent l’utilisation de phénylbutazone à la dose 4,4 mg/ kg deux fois par jours pendant 24 heures, puis à la dose de 2,2 mg/ kg deux fois par jour pendant trois jours finir à la dose de 2,2 mg/kg une fois par jour pendant à nouveau trois jours…[30]
L’utilisation de corticostéroïdes est possible en début de la phase aigüe, c’est – à‐ dire maximum 48h après l’apparition de la lésion [1]. Les corticostéroïdes qui sont les antis
– inflammatoires les plus puissant pour diminuer l’œdème et la formation d’adhésions. La dose de dexaméthasone recommandée est de 20 mg pour 450kg par voie intraveineuse en une injection. Cependant une utilisation plus tardive risque de gêner la phase de cicatrisation et de provoquer une faiblesse du tissu cicatriciel ainsi que la formation de calcifications dystrophiques, surtout lors d’injection intra lésionnelle [31].
 Traitements physiques
Les traitements sont multiples, il existe par exemple l’utilisation de froid sous forme de douche ou de pack de glace permettant une vasoconstriction limitant ainsi la libération d’enzymes et de médiateurs de l’inflammation, et diminuant la conduction du message douloureux, on obtient ainsi un effet anti ‐ inflammatoire et analgésique. Les autres possibilités sont la pose de bandes, permettant de diminuer l’œdème mais également de soutenir le tendon et de limiter une expansion des lésions. Il est également possible de mettre en place un plâtre dans le cas de rupture complète du tendon [1].

Traitement en phase de réparation

Feux et vésicatoires

Les feux correspondent à l’application d’une pointe de fer rouge le long du tendon lésé, alors que le vésicatoire est sous forme d’onguent ayant un rôle de cautérisant chimique. Même si la technique n’est pas la même, ils ont le même intérêt qui est d’amplifier le phénomène inflammatoire et d’augmenter la perméabilité vasculaire. Ce traitement est historique et désuet de nos jours, en effet les conséquences de ce traitement est d’augmenter la masse de tissu cicatriciel donc plus rigide et fragile qu’un tissu sain et d’augmenter la fréquence d’adhérences péri – tendineuses liée au phénomène de brulures cutanées et sous cutanées [1].

Splitting ( ténotomie longitudinale)

Cette méthode consiste à faire des petites incisions parallèles à l’axe tendineux, au niveau de la lésion centrale, elles peuvent être faite sous contrôle échographique ou à l’aveugle. D’après des études récentes, cette technique n’aurait aucun effet bénéfique et pourrait amplifier la formation de tissu de granulation dû à la réactivation de la lésion. Ces propriétés sont alors intéressantes dans le cas de lésions chroniques pour réactiver le site déjà fortement fibrosé. Mais également dans le cas de lésions aigues avec une zone anéchogène permettant de réduire l’œdème en décomprimant les tissus avoisinant la lésion [1]. Le splitting est surtout utilisée précocement durant la phase aigue lorsqu’il y a formation d’un hématome au centre du tendon [32]. La ténotomie longitudinale du tendon pratiqué par voie percutanée sur cheval debout tranquillisé permet une diminution de la taille de la lésion centrale par évacuation de l’hématome et entraine une revascularisation permettant une meilleure cicatrisation de la zone lésée [33].

Implantation de fibres de carbones

Le principe de traitement est d’implanter des fibres de carbones dans le site lésé pour fournir un échafaudage à la synthèse des fibres de collagènes, surtout lors de rupture complète d’un tendon. Ce traitement est aussi utile dans le cas de lésion subaiguë que chroniques. Ce traitement est intéressant lors de rupture complète d’un tendon, mais reste restreint dans le cas de lésion classique qui ne nécessite pas réellement d’orienter la cicatrisation [1].

Acide hyaluronique

L’acide hyaluronique est utilisé en injection intralésionnelle ou péri tendineuse. Aucun effet significativement bénéfique n’a pu être mis en évidence lors d’injection intralésionnelle. Mais il existe un effet bénéfique lors d’injection post chirurgical en intra synovial limitant ainsi les adhérences et l’infiltration inflammatoire post – opératoire [1]. L’acide hyaluronique possède un rôle structural et régulateur au sein des tissus conjonctifs. Il influe sur la prolifération, la migration et la maturation des cellules durant la cicatrisation tendineuse [34].

Glycosaminoglycanes polysulfatés (PSGAG)

Les glycosaminoglycanes polysulfatés (PSGAG) inhibent les enzymes lysosomiales. De plus, il est évident que la composition en glycosaminoglycanes de la matrice extra cellulaire change durant la réparation tissulaire et peut être important dans la régulation du collagène [35].
Le traitement peut se faire par injection intra lésionnelle ou par voie parentérale, le principe de ce traitement est d’atténuer la réaction inflammatoire en inhibant l’activité des macrophages et de la myéloperoxidase et de stimuler la synthèse de collagène et de protéoglycanes [1].

Fumarate de Beta-aminoproprionitrile ( BAPN-F)

Le fumarate de Beta-aminoproprionitrile ( BAPN-F) est un agent toxique produit par une plante : Lathyrus odoratus. Le BAPN-F se lie à l’enzyme lysine oxydase ce qui évite la desamination de la lysine, le premier pas vers la formation de liens entre les fibres de collagène et donc de la cicatrice. L’utilisation de BAPN-F limite donc la formation de croisement de collagène dans les premiers stades de la cicatrisation ce qui permet une linéarisation plus précoce des fibres de collagènes sous l’influence d’un exercice contrôlé [36].

Facteurs de croissance

Les facteurs de croissance sont des protéines régulant le métabolisme dans le but d’une bonne cicatrisation, permettant ainsi de stimuler la synthèse de collagène, de matrice extracellulaire et la néovascularisation et d’inhiber les cytokines dégradant la matrice [1].
 IGF ‐ 1 (insulin-like growth factor-1 ou facteur de croissance 1 ressemblant à l’insuline)
L’injection intralésionelle d’IGF ‐1 permettrait ainsi de stimuler la multiplication cellulaire ainsi que la synthèse de matrice. En effet, on observe un rôle anabolique de ce facteur qui augmenterait la synthèse d’ADN (Acide Désoxyribo Nucléique et de collagène au sein des tendons traités. Ce facteur aurait également des propriétés anti – inflammatoires en diminuant l’œdème des tissus mous. Ce facteur permettrait d’améliorer la qualité du tissu tendineux, mais certaines études montreraient un risque de rigidification du tendon ce qui reste un point non négligeable du traitement [1].
 rEGH (hormone de croissance recombinante équine)
Ce facteur de croissance permettrait d’augmentait la quantité d’IGF – 1 dans le sérum lors d’injections systémiques, ce qui permettrait d’avoir les mêmes avantages que ceux cités précédemment. L’injection répétée de ce facteur en IM, entrainerait une augmentation de l’aire de section, un seuil de rupture plus bas et une moins bonne rigidité du tendon. Par conséquent, ce traitement ne semble pas être avantageux et ne donnerait au mieux que des résultats équivalent au IGF- 1, donc ce traitement n’est pas recommandé [1].

Transplantation de cellules

 PRP ( Platelet Rich Plasma = plasma enrichi en plaquettes)
Le PRP est un produit issu du sang, riches en plaquettes. Ces dernières sont très riches en facteurs de croissance, qui, une fois injectés dans un tissu traumatisé, favorisent sa cicatrisation. Idéalement, on associe le PRP à l’injection de moelle osseuse (MO) ou de concentré de moelle osseuse (CMO). La moelle osseuse contient des globules rouges, du plasma, des cellules adipeuses et des cellules souches en petite quantité. Si on la centrifuge, on obtient un concentré de moelle osseuse contenant 15 % de cellules souches. Les cellules souches ont la capacité de se différencier en cellules tendineuses ou ligamentaires quand on les injecte dans des tendons ou des ligaments lésés.
Le PRP et la moelle osseuse sont préparés à partir de prélèvements réalisés sur le cheval à traiter. Ces prélèvements sont réalisés le jour du traitement. Il n’y a pas de délai supplémentaire du à la mise en culture en laboratoire [14].
Le plasma enrichi en plaquettes est un concentré autologue en plaquette obtenu par centrifugation du sang du patient. Etant une source importante de facteur de croissance, il permet une amélioration de la cicatrisation des tissus mous et osseux [1].
In vitro, les effets du PRP sur le tendon fléchisseur superficiel du doigt et sur le ligament suspenseur du boulet ont démontré une production augmentée en Cartilage
Oligometric Matrix Protein (COMP) et en collagène de type 1 ainsi qu’une augmentation significativement plus élevée en facteur de croissance [37, 38]. Un des avantages de cette technique est que le traitement peut être réalisé en une seule séance.
L’injection doit être réalisée entre 7 et 10 jours après l’accident [14]. De plus, le traitement de PRP permet d’obtenir des tendons plus solides … [39].
 Cellules souches
Les cellules souches sont des cellules capables de se différencier en différentes lignées cellulaires. Elle se divise en deux groupes : les cellules souches d’origine embryonnaire et les cellules souches d’origine mésenchymateuse. Chez le cheval, les études ont principalement été réalisées sur des cellules souches d’origine mésenchymateuse provenant de la moelle osseuse, du tissu adipeux (graisse) et de la veine ombilicale (prélevé sur le fœtus dès sa naissance). Quelques études ont montré que les cellules provenant de tissus adipeux semblent se différencier moins bien que les cellules provenant de la moelle osseuse [40, 41].
Les cellules souches mésenchymateuses peuvent se trouver au sein du stroma de la moelle osseuse, mais aussi dans d’autres sites comme le tissu graisseux. Ces cellules ont non seulement la capacité de se renouveler mais également la capacité de se différencier en cellules différenciées typiques. Leur injection dans un tissu lésé, permettrait par différents facteurs de stimulation d’orienter la différentiation cellulaire vers la synthèse de ténocytes [1]. In vitro, des cellules souches injectées dans des sections de tendon survivent, prolifèrent et migrent dans la matrice pour exprimer plusieurs gènes de matrice extracellulaire [42, 43].
 RGTA (Regenerating Agent)
Il a été démontré que les facteurs de croissance sont rapidement inactivés par différents paramètres tel que le pH, les protéases ou la température. Il est donc intéressant de trouver une molécule permettant de protéger ces facteurs, il a été montré que l’apport d’héparine exogène permettait de protéger ces facteurs, le seul point négatif et non négligeable c’était leur propriété anticoagulante. Des études ont donc cherché un équivalent à l’héparine sous forme de dextrans ayant les mêmes propriétés que celle-ci sans l’effet anticoagulant. Ce dextrans est le RGTA, il se lie au facteur de croissance en favorisant leur biodisponibilité, en les stabilisants et les protégeant du pH et des enzymes [1].

Traitement en phase de remodelage

 Traitements chirurgicaux
Desmotomie de la bride radiale (Ligament Accessoire du tendon Fléchisseur Superficiel du Doigt : LA-FSD)
Cette technique consiste à sectionner la bride radiale du TFSD [1, 44, 45] soit par exploration chirurgicale soit par tenoscopie. Ce traitement est préconise pour les tendinites récurrentes diffuse du TFSD ou lors de lésion centrale de plus de 10 à 15%. L’effet attendu de cette chirurgie est de limiter le risque de récidives en augmentant la contribution du muscle FSD, ce qui permet de diminuer l’impact sur la partie tendineuse. Donc suite à cette opération, la capacité d’élongation sera plus importante mais les forces appliquées seront plus importantes dues au fait qu’on aura une hyperextension du carpe et du boulet augmentée. Il est important de noter qu’il existe un risque accru que le patient traité par cette chirurgie développe une desmite du LSB [1].
Il est conseiller de sectionner la bride de façon bilatérale, même si un seul membre est atteint car on sait par expérience que lors d’un retour en compétition le membre sain développe parfois une tendinite. L’incision cutanée est effectuée entre la veine céphalique et le radius de façon à dégager et repousser celle-ci vers le muscle [46].
 Ondes de choc
Les ondes de choc sont appliquées sur les tendons grâce à une machine qui permet de régler le nombre d’impulsion effectués sur le tendon et la pression en mJ /mm2. L’intérêt de ce traitement est de favoriser la néo vascularisation, la bonne orientation des fibres de collagènes, une diminution des facteurs de l’inflammation, et une meilleure capacité de cicatrisation tendineuse en augmentant de taux d’hydroxyproline (constituant du tropocollagène) [1].
 Rayonnement Laser
Le traitement laser en lui- même, est un traitement non invasif, ne risquant pas d’entrainer la présence de substances interdites dans le sang. Le traitement laser est bénéfique concernant la douleur, l’inflammation et la qualité de cicatrisation tendineuse
[28]. Le traitement par rayonnement laser, peut confirmer l’effet anti-inflammatoire et antalgique obtenu par stimulation de la phagocytose des produits de dégradation des cellules lésées (quinine, histamine et prostaglandines) [47-49].
La durée d’application du laser qui est de deux fois quinze minutes pendant trois semaines puis d’une fois quinze minutes pendant quinze semaines… [50], aux autres études effectuées dans lesquelles le temps d’application et la durée du traitement sont moins longs : cinq minutes tout les deus jours pendant cinq semaines [51] et une à dix applications de 30 minutes [52].

Rééducation

 Définition de la rééducation
Ensemble des méthodes ayant pour objectif de développer les fonctions saines chez le cheval handicapé, de façon à compenser ses déficiences et à le réinsérer dans un milieu normal.
 Procédés de la rééducation
Cette phase de reprise progressive de l’exercice peut être démarrée dès que la phase inflammatoire est terminée. Elle consiste au départ à des sorties en main courtes et au pas, puis le reste de la journée au box. Ensuite, on pourra augmenter progressivement le temps de sortie et la vitesse de déplacement, ce qui permettra non seulement de stimuler et d’entretenir le phénomène de cicatrisation mais également d’orienter les fibres de collagènes dans le même axe que celui de mise sous tension. Cette période dure en moyenne 8 à 9 mois, les chevaux remis au travail trop tôt ont souvent présenté une récidive de la lésion, et ceux remis plus tard on généralement pas retrouvé leur niveau sportif originel [1].

Prévention de la tendinite

La tendinite peut être due à une baisse d’élasticité du tendon qui peut elle-même être due à un effort trop intense. Le massage serait efficace avant l’effort ou après l’effort pour permettre la récupération des muscles. La chaleur avant l’exercice permet d’augmenter l’élasticité des tendons et donc de minimiser les risques de tendinites. Au niveau des muscles, la chaleur va permettre une augmentation de la souplesse, une augmentation des apports en oxygène et de l’élimination des métabolites et une diminution de risque de contractures. L’échauffement musculaire quant à lui, est totalement indispensable du point de vue prophylactique [48].
L’entraînement lent, sur longues distances est la base clé d’une bonne préparation aux courses [49]. Un entraînement régulier et fondé sur des alternances de périodes d’entraînement intensif et de repos (ou de récupération) permet d’améliorer la vitesse de régulation de l’homéostasie énergétique (impliquant entre autres la régulation de la leptinémie) en réponse à un stress métabolique et conduit à une augmentation progressive des performances physiques [50].

Allures du cheval

Trot du cheval

On nomme trot, une démarche naturelle sautée, diagonale et à deux temps, comportant une période de suspension. Dans un pas complet de trot, il y a deux appuis diagonaux et deux périodes de suspension. Lorsqu’un bipède diagonal est à l’appui, l’autre est sur le point de e lever, les deux membres du même bipède latéral sont alternativement écartés et rapprochés. Contrairement au pas, le mouvement de balancier de l’encolure cesse à l’allure du trot ; un bon appui sur la main est donc nécessaire pour relever l’encolure afin de soutenir l’avant-main et de rejeter une partie du poids sur l’arrière-main [53].

Pas et Galop du cheval

Le mot pas signifie une allure naturelle marchée, diagonale, à quatre temps au cours de la quelle les appuis se font alternativement sur la bipède diagonal et sur un bipède latéral. Son mécanisme est le suivant: si l’antérieur droit entame la marche, le postérieur gauche suit, puis l’antérieur gauche et enfin le postérieur droit. Ainsi, le pas du cheval en marche comprend quatre posers et quatre levers alternatifs, d’où résultent quatre battues distinctes qu’on entend parfaitement. Notons qu’il y a toujours deux membres levés et deux membres posés sur le sol. Plus les battues sont «gales, plus cette allure est régulière [53].
Galop signifie une démarche naturelle, diagonale, sautée, à trois temps ou battues suivies d’un temps de suspension. Cette allure est entamée par les postérieurs et elle se développe de l’arrière vers l’avant dans l’ordre suivant pour le galop à droite. Le premier temps est marqué par l’appui du postérieur gauche, le deuxième temps est repéré à l’appui du bipède diagonal gauche et la troisième est caractérisée de l’appui de l’antérieur droit. Après ce troisième temps et, avant le pas suivant, il se produit un temps de suspension, pendant lequel la masse reste en l’air. On dit que le cheval galope à droite quand l’antérieur droit se porte le plus en avant ; qu’il galope à gauche dans le cas contraire [53].

Quantificateur

Le mot quantificateur signifie, l’application de tous les éléments de l’ensemble de l’allure du cheval comme pas, trot et galop.

METHODES ET RESULTATS

Méthodes

Caractéristiques du site d’étude

Cadre de l’étude

L’étude a été menée dans deux Régions de Madagascar : Analamanga et Vakinankaratra entre le mois de Novembre 2013 au et Novembre 2014. Il s’agit d’une étude prospective
à objectif descriptif concernant :
– la fréquence des tendinites chez les chevaux de course dans les Régions des Hautes Terres tel qu’Analamanga et Vakinankaratra,
– l’identification de la stratégie de prévention de tendinite réalisée par les propriétaires des chevaux de course dans les Régions d’Analamanga et de Vakinankaratra
– et la reconnaissance de la stratégie de traitement réalisée par les propriétaires des chevaux de course.
Le principal objectif de cette étude est de déterminer l’ampleur et les causes ainsi que les mesures préventives et curatives des tendinites des chevaux de course dans les Régions d’Analamanga et de Vakinankaratra.

Présentation du site

• Délimitations et Localisations géographiques
La figure 4 montre les limites et les situations géographiques du Région d’Analamanga, Vakinankaratra et les autres Regions de Madagascar.

Région d’Analamanga

• Délimitation et Localisation géographique
La Région d’Analamanga se situe au centre de Madagascar et inclut sa capitale Antananarivo. Elle comprend 2 6500 000 habitants, soit 14% de la population nationale. 40 % de cette population est concentrée dans la capitale (Antananarivo). La densité globale de la population (138 habitants au Km2) est inégalement répartie entre ses 7 districts (8687 habitants/Km2 à Antananarivo Renivohitra) [54]. Cette Région fait partie des Hautes Terres Centrales du pays (altitude moyenne supérieure à 900 m au dessus du niveau de la mer) Située en son centre et s’étendant sur une superficie de 17 448 km². Elle est délimitée par 5 régions : Betsiboka au Nord, Itasy et Bongolava à l’Ouest, AlaotraMangoro à l’Est et Vakinankaratra au Sud. Les routes nationales qui la traversent situent son chef-lieu à 356 km de celui d’Atsinanana (Toamasina), à 588 km de celui du Boeny (Mahajanga), à 160 km de celui du Vakinankaratra (Antsirabe), puis à 205 km de celui du Bongolava (Tsiroanomandidy) [55].
• Climat
La région jouit d’un climat tropical, caractérisé par l’alternance d’une saison pluvieuse et chaude (novembre à avril), avec une saison fraîche et relativement sèche (mai– octobre). Il existe de nombreux sous climats : suite aux diverses données relatives à l’étude du milieu physique de la région, les typologies sous – régionales basées sur des facteurs climatiques peuvent être constatées :
– l’Ouest : sous un climat de type tropical d’altitude avec 5 à 6 mois secs dans l’année
– le Centre : sous un climat de type d’altitude avec 4 à -5 mois secs dans l’année
– le Sud-Est : généralement sous un climat de type tropical d’altitude, avec 3 à 4 mois secs dans l’année et notant un climat de type de haute montagne dans les zones du massif d’Ankaratra.
– l’Est : sous un climat de type tropical avec 3 à 4 mois secs dans l’année.
Compte tenu de cette typologie assez variée et la caractérisation de chaque sous région identifiée, la région note plusieurs microclimats qui peuvent être constatés même jusqu’au niveau des communes [55].
• Découpage territorial
Les districts de la Région Analamanga sont composés en moyenne de 17 communes avec un maximum de 26 communes pour le district d’Antananarivo Atsimondrano et 25 pour le district de Manjakandriana et seulement 1 commune pour les 6 districts d’Antananarivo Renivohitra. Elle est la Capitale de la Région Analamanga. Elle héberge les dispositifs centraux de l’administration étatique du pays, les représentants diplomatiques étrangers, ainsi que les sièges de la plupart des organismes d’appui et bailleurs de fonds. La Commune Urbaine d’Antananarivo connaît un statut spécial, du fait de sa division en six arrondissements. Ambohidratrimo, par le biais de la commune d’Ivato Aéroport (située à 15 km du centre-ville d’Antananarivo), constitue la principale porte d’entrée par voie aérienne de Madagascar [55]. Quant aux fokontany, chaque district possède en moyenne 211 Fokontany; le district d’Ambohidratrimo dispose d’un nombre record de 319 Fokontany, suivi par Manjakandriana avec 310 fokontany, Antananarivo Avaradrano 213, Antananarivo Atsimondrano 206 et Antananarivo Renivohitra 192. Les districts possédant relativement un nombre moindre de communes sont : Anjozorobe (175), Ankazobe (143) et Andramasina (135) [55].
• Elevage
Les filières d’Élevage constituent un levier pour le développement de l’Economie rurale de la région. De par son climat et sa position charnière entre les autres régions, la Région Analamanga demeure à tous points de vue, favorable aux activités d’élevage.
 Le cheptel
Les différentes filières constituent un levier de développement de l’économie rurale de la région. En effet, la région acquiert une grande importance en matière d’élevage à cycle court et pareillement d’élevage laitier par son appartenance dans le triangle laitier de Madagascar.
– l’élevage à cycle court en l’occurrence l’aviculture intensive propulsée par la création de l’abattoir de volailles à Itaosy Antananarivo;
– l’élevage de vaches laitières;
– l’apiculture [55].

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE: RAPPELS
I. Généralités sur la filière équine à Madagascar
I.1. Introduction des premiers chevaux Madagascar
I.2 Usage des chevaux à Madagascar
II. Rappel théorique sur la tendinite des chevaux de courses
II.1. Tendon
II.2. Tendinite chez les chevaux
II.2.1. Définition de tendinite
II.2.3. Classification des tendinopathies
II.3. Etiologie de tendinite
II.3.1. Facteurs favorisants
II.3.2. Pathophysiologie des tendinites
􀀀 Théorie mécanique
􀀀 Théorie thermique
􀀀 Théorie ischémique
II.4. Les phases d’évolution de la tendinite : inflammatoire, réparation, remodelage
II.4.1. Diagnostic de tendinite
II.4.2.Evaluation clinique
II.4.3. Examen complémentaire d’imagerie médical
II.5. Traitement de tendinite
II.5.1. Traitement en phase inflammatoire
II.5.2.Traitement en phase de réparation
II.5.2.1. Feux et vésicatoires
II.5.2.2. Splitting ( ténotomie longitudinale)
II.5.2.3. Implantation de fibres de carbones
II.5.2.4. Acide hyaluronique
II.5.2.5. Glycosaminoglycanes polysulfatés (PSGAG)
II.5.2.6. Fumarate de Beta-aminoproprionitrile ( BAPN-F)
II.5.2.7. Facteurs de croissance
II.5.2.8. Transplantation de cellules
II.5.3. Traitement en phase de remodelage
II.5.4. Rééducation
II.6. Prévention de la tendinite
II.7. Allures du cheval
II.7.1. Trot du cheval
II.7.2. Pas et Galop du cheval
II.7.3. Quantificateur
DEUXIÈME PARTIE: METHODES ET RESULTATS
I. Méthodes
I.1. Caractéristiques du site d’étude
I.1.1. Cadre de l’étude
I.1.2. Présentation du site
I.1. 2.1 Région d’Analamanga
I.1.2.2. Région de Vakinankaratra
I.1.2 Justification du choix des deux Régions
I.1.3. Type d’étude
I.1.4. Période de l’étude
I.1.5. Durée de l’étude
I.1.6. Populations d’étude
I.1.6.1. Critères d’inclusion
I.1.6.2. Critères d’exclusion
I.1.9 Analyse des données
I.1.10 Considérations éthiques
I.2. Matériels
I.2.1. Animal
I.2.2. Documents d’archive
I.2.3. Matériels de récolte de données
I.3. Méthodes
I.10 Limites de l’étude
II.1. Conditions générales des courses des chevaux à Madagascar
II.1.2. Saisons, fréquences et les lieux de courses des chevaux.
II.1.3. Préparation des chevaux de compétition.
II.1.4. Entraînement et la mise au repos des chevaux de course.
II.1.5. Organisation de course des chevaux
II.2. Effectif des chevaux de course dans les Régions d’Analamanga et de Vakinankaratra.
II.3. Age des chevaux de course dans les deux Régions.
II.3.1. Age des chevaux de course en 2013 et en 2014.
II.4. Tendinite chez les chevaux de course dans les deux Régions.
II.4.1. Nombre des chevaux de courses atteintes de tendinite dans les deux Régions
II.4.2. Sièges de tendinites chez les chevaux de course.
II.5. Stratégie de prévention de tendinite réalisée par les propriétaires de chevaux de course.
II.5.1. Entrainement des chevaux de course.
II.5.2. Mise au repos des chevaux de course.
II.5.3. Dressage des chevaux de course
II.6. Stratégie de prévention de tendinite réalisée par les propriétaires de chevaux de course selon leurs niveaux d’instruction dans les deux Régions.
II.6.1.Entraînement des chevaux de course.
II.6.2. Mise au Repos chevaux de course.
II.6.3. Dressage chevaux de course.
II.7. Type des moyens utilisés par les propriétaires chevaux de course pour traiter la tendinite de leurs chevaux de course dans les deux Régions.
II.7.1. Usage de médicament Vétérinaire
II.7.2. Usage de plante médicale traditionnelle.
􀀀 Les différents types de ces plantes
􀀀 Posologie
II.7.3. Usage conjoint de médicament Vétérinaire et de plante médicinale traditionnelle.
II.8. Evolution de tendinite
TROISIEME PARTIE: DISCUSSION
III.1. Réflexions sur la méthodologie
III.2. Nombre des chevaux de course
III.3. Age et sexe des chevaux de course
III.4. Tendinite des chevaux de course
III.4.1. Effectif, âge et sexe des chevaux de course affecté de tendinite
III.4.2 Siège de tendinite chez les chevaux de course
III.4.3. Prévention de tendinite chez les chevaux de course
III.4.4.Traitement de tendinite
III.4.4.1. Usage de plante médicinale traditionnelle
III.4.4.2. Utilisation des médicaments Vétérinaires
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES

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