L’archivage des documents de la congrégation

Dans une ère marquée par un progrès technologique de plus en plus rapide, l’exploitation et l’organisation fiables de l’information sont devenues des activités de base sur lesquelles comptent différents organismes pour leurs réussites.

Ayant pris conscience de cette importance, de nombreuses entreprises et organisations ont compris qu’il leur est devenu vital d’adopter les nouvelles technologies pour exploiter au mieux l’information qu’elles détiennent. Mais elles avaient un défi majeur à affronter qui est l’harmonisation de ces technologies avec les systèmes hérités. Dans cette optique, la congrégation religieuse des Frères des Ecoles Chrétiennes d’Afrique de l’Ouest s’est fixée l’objectif d’informatiser leur système de gestion des ressources humaines. C’est dans ce cadre que s’inscrit notre projet intitulé « Conception d’une application web pour la gestion des ressources humaines des Frères des Ecoles Chrétiennes du Burkina/Niger ».

PRESENTATION DES FRERES DES ECOLES CHRETIENNES

A Reims, en France, vers 1688, le jeune prêtre Jean-Baptiste De La Salle regroupe quelques maîtres d’école. Il s’associe avec eux sous le nom de « Frères des Ecoles Chrétiennes », leur donne une Règle de vie et des principes éducatifs, les forme à se gouverner eux-mêmes. A sa mort en 1719, ils sont une centaine de Frères en France. Grâce au personnel venu de France et d’Espagne, des œuvres scolaires ont vu le jour au Burkina Faso depuis 1948, date de leur arrivée:

• Le collège de Toussiana
• Le collège De la Salle à Ouagadougou
• Le collège de Tounouma à Bobo-Dioulasso
• Le collège Charles Lwanga à Nouna
• Le CAPA (Centre d’Apprentissage et de Promotion Artisanale) à Nouna
• Le collège Pierre Kula à Diébougou
• Le CITA ( Centre d’Initiation Technique et Artisanale) à Diébougou
• Le lycée professionnel Issa Béri à Niamey
• Le lycée Badenya à Ouagadougou.
• Le centre d’apprentissage au métier de l’agriculture à Bérégadougou
• Le collège de Kongoussi
Cet ensemble est appelé District d’Afrique de l’Ouest et compte 48 Frères.

PROBLEMATIQUE

PROBLEME A RESOUDRE

Le District d’Afrique de l’Ouest rencontre actuellement des difficultés dues au manque d’ordre dans l’archivage des documents de la congrégation. Il n’y a pas de système d’archivage centralisé de documents. Cela complique les recherches d’informations historiques sur les Frères et leurs œuvres. Ce manque d’informations centralisées concerne aussi bien l’administration du District que les établissements et les communautés religieuses.

Actuellement, au niveau des établissements, les rapports de rentrée scolaire, les rapports de trimestres, les bilans de fins d’année, les rapports d’activités diverses, l’historique (récit de quelques événements journaliers marquants), etc. sont des documents indispensables au travail administratif du centre de la congrégation. Cependant, ces documents restent archivés dans les établissements et parfois introuvables. Ces documents, arrivés à l’administration centrale de la congrégation, sont traités et généralement dupliqués pour archivage. Au niveau des communautés religieuses, certaines informations doivent être envoyées au gouvernement de la congrégation. Ce sont les projets communautaires, les fiches d’employés, les rapports d’évaluation… Tout ceci est aussi traité au sein de l’administration centrale. Cependant, entre communautés religieuses et entre établissements scolaires, les flux d’informations circulant accusent de la lenteur due aux distances et à la difficulté de la recherche. Le problème de gestion des archives et parfois le manque d’informations ont pour conséquences:

• la perte de documents éparpillés dans les communautés,
• la perte des traces d’événements notables,
• Un temps de recherche documentaire très élevé,
• Une impossible centralisation des informations au sein du District.

l’agrandissement prochain du District, qui couvrira le Burkina Faso, le Niger, le Togo, le Bénin, la Côte d’Ivoire et la Guinée (Conacry) ajoute à l’urgence et à l’importance de cet état de fait.

RESULTATS ATTENDUS

Tout d’abord, ce projet permettra une meilleure organisation des archives de l’institution. En effet, cette application web sera un appui à l’organisation manuelle des documents. Cela participera de la diminution de la perte de documents. Ensuite, la permanence du stockage d’informations est une des visées de cette application. Car la volatilité actuelle des informations ajoute aussi à la difficulté d’organisation. Enfin, un temps de recherche optimisé, fruit de la centralisation, est une raison d’être de cette réorganisation administrative voulue par la congrégation des Frères.

LES METHODES SEQUENTIELLES

Elles consistent à découper le projet informatique en phases distinctes sur le principe du non-retour. Les méthodes séquentielles furent développées dans les années 1970 par W. Royce. La plus connue de ces méthodes est le modèle de développement en cascade. L’avantage de ces méthodes séquentielles est de proposer au fur et à mesure, une démarche de réduction des risques en minimisant l’impact des incertitudes. Un autre avantage de ce modèle est l’obligation de bonne gestion du temps et des ressources car il y a impossibilité de travail en parallèle. En plus, les méthodes séquentielles sont performantes dans les projets de petites tailles. Au niveau des inconvénients, on peut noter que ce modèle ne représente pas la réalité. Dans la réalité il est possible de revenir en arrière, car des erreurs peuvent être découvertes. Il y a des risques de ne découvrir des erreurs qu’à la fin d’où la nécessité de refaire toutes les étapes. Leur principal défaut est donc d’exclure très tôt l’utilisateur de l’application dès la phase de conception car conception trop technique. Le contrôle qualité ne survient seulement qu’en fin de projet. Il apparaît donc à l’horizon le risque de refus de la recette utilisateur. La méthode en cascade contient beaucoup de variantes telles que la méthode en V, la méthode en W, etc.

LES METHODES ITERATIVES

Au sein des méthodes dites itératives, il est illustré dans le tableau 1 les méthodes RUP, XP et 2TUP.

LES METHODES XP

La méthode xp se fonde sur le principe de la polyvalence et une approche pluridisciplinaire des membres du projet informatique. La méthode tend à minimiser l’impact des évolutions des besoins en cours de projet. Néanmoins, cette méthode s’appuie le plus souvent sur un solide atelier de génie logiciel pour garantir un passage rapide du concept à la mise en œuvre. C’est le risque des méthodes itératives que de produire un logiciel difficile à maintenir après plusieurs évolutions. Des variantes viennent enrichir cette méthode. Ce sont: RAD, ASD (Adaptative Software Development), Serum, Crystal, FDD (Feature Driven Development), AM {Agile Modeling)…

LES METHODES RUP, 2TUP

Ces méthodes consistent en la séparation de l’étude d’architecture de celle de l’étude fonctionnelle afin de paralléliser au maximum les tâches. Elles permettent donc de prendre en compte les problèmes d’architecture dès le début du projet. Cependant la maintenance, même assouplie par la séparation de l’architecture et du fonctionnel, reste difficile. Aussi, ces méthodes sont caractérisées par une documentation nécessaire et abondante à chaque étape de développement. Cela participe de la facilitation de la maintenance mais risque d’être un grave inconvénient en cas d’insuffisance ou d’absence de ces documents.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE: CONTEXTE GENERAL
CHAPITRE 1: PRESENTATION DES FRERES DES ECOLES CHRETIENNES
1. PRÉSENTATION
2. ORGANISATION DES FRÈRES DES ECOLES CHRÉTIENNES AU BURKINA FASO /NIGER
CHAPITRE Il : PROBLEMATIQUE
1. PROBLÈME ÀRÉSOUDRE
2. RÉSULTATS ATTENDUS
CHAPITRE III : METHODE
1. PRÉSENTATION DES MÉTHODES
1.1. Les méthodes séquentielles
1.2. Les méthodes itératives
1.2.1. Les méthodes XP
1.2.2. Les méthodes RUP, 2TUP
2. CHOIX DE LA MÉTHODE
2.1. La méthode 2TUP
2.2. Choix de la modélisation avec UML
2.3. Environnement de travail
DEUXIEME PARTIE: CONCEPTION DU LOGICIEL
CHAPITRE IV : LES CONTRAINTES FONClONNELLES
1. ETUDE PRÉLIMINAIRE
1.1. Présentation du projet
1.2. Recueil des besoins fonctionnels
1.3. Identification des acteurs
1.4. Identification des messages
1.5. Modélisation du contexte
2. CAPTURE DES BESOINS FONCTIONNELS
2.1. DÉTERMINATION des cas d’utilisation
2.2. Structuration des cas d’utilisation en packages
2.3. Identification des classes candidates
3. Analyse
3.1. Découpage en catégorie de classes
3.2. Développement du modèle statique
3.3. Développement du modèle dynamique
3.3.1. Formalisme du diagramme de séquence
3.3.2. les scénarios
CHAPITRE V : CONTRAINTES TECHNIQUES
1. CAPTURE DES BESOINS TECHNIQUES
1.1. Spécification logicielle
1.1.1. Capture des besoins
1.1.2. Outils de développement
1.1.3. Présentation des langages et logiciels de configuration
1.1.4. Choix de l’architecture du système
1.2. spécification matérielle
1.2.1. Capture des besoins
1.2.2. Architecture 3-tiers
1.2.3. Configuration matérielle
2. LA CONCEPTION GÉNÉRIQUE: LE PROTOTYPAGE
2.1. Prototype horizontal ou maquette
2.2. Prototype vertical
3. LA POLITIQUE DE SÉCURITÉ
3.1. Sécurisation du code
3.2. Sécurisation du serveur web et php
3.3. Sécurisation du serveur de base de données
3.4. Protection du réseau
3.5. Sécurisation des ordinateurs et du système d’exploitation
CONCLUSION
GLOSSAIRE
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

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