GESTION ET UTILISATION DES RESSOURCES EN EAU

GESTION ET UTILISATION DES RESSOURCES EN EAU

Les eaux souterraines

quaternaire Elle constitue la nappe phréatique du Tadla. Elle se compose de deux nappes séparées par l’Oum Rbiâ : nappe des beni-Am 33 néralement par une lternance de marne argileuse, de marno-calcaire, de calcaire lacustre et de conglomérats. Cette hétérog e aussi une variabilité des caractéristiques ydrodynamiques de cet aquifère. Ainsi, on constate que cette nappe est en réalité un complexe multicouche pour laquelle des valeurs moyennes ont été considérées pour la asi-parallèle à l’Oum Er-Rbia avec un gradient hydraulique moyen ompris entre 2.5% et 3.5% . u centre du périmètre irrigué, les valeurs des transmissivités sont généralement de iézométriques). nement se situent entre 1.4 et 10 %. Les fortes est elle est limitée par l’Oued El Abid et à l’Est par la ligne joignant Kasbat-Tadla à – Nappe de Beni-Amir Le plio-quaternaire dans lequel circule la nappe est constitué gé a énéité des terrains engendr h transmissivité et le coefficient d’emmagasinement. Au niveau du périmètre irrigué, l’écoulement général de la nappe se fait du Nord-Est vers le Sud-Ouest, il est qu c L’allure des isopièzes de la nappe tend à indiquer qu’une partie de l’écoulement de la nappe à proximité de l’Oued Oum Er-Rbia est drainée par ce dernier mais la présence de failles sub-parallèles à l’écoulement semble jouer un rôle d’écrans imperméables qui s’opposeraient à tout drainage d’importance notable vers l’oued Oum Er-Rbia. A l’ordre de 10-2 m 2 /s et peuvent dépasser parfois 10-1 m 2 /s au Sud de Fquih ben Salah. Le long de l’Oum Er-Rbia les transmissivités sont de l’ordre de 10-3 m 2 /s impliquant un drainage de la nappe assez limité et de forts gradients de l’écoulement (observés sur de nombreuses cartes p Les valeurs du coefficient d’emmagasi valeurs correspondent à des zones d’affleurement de calcaires lacustres (de l’ordre de 10%). La valeur moyenne est comprise généralement entre 3 et 5% . – Nappe des Beni-Moussa La nappe est située entre Oued Oum Er-Rbia au nord et la chaîne de l’Atlas au sud. A l’Ou 34 horm Elalem. Elle circule dans des couches calcaires, marno-calcaires et d’argile, ce a carte des courbes isopièzes montre que la nappe s’écoule en direction de l’Oum ErAbid la direction générale de écoulement devient SE-NW. D’autre part, l’irrigation n’a pas modifié l’allure générale de érale s’est opérée. asinement a été mesuré au niveau de plus de 60 points au niveau Elle est alimentée par l’infiltration des eaux de pluie sur une superficie e 3 000 Km² s’étendant sur 7 000 Km². Son épaisseur est généralement inférieure à 15 s bien connues. A Kasba ivité est de 5.10-4 m²/s et la perméabilité horizontale est -5 ’eau est variable, en général de faciès bicarbonaté chloruré arfois sulfaté) calco-magnésien avec résidu sec à 110 °C compris entre 500 à 1500 R qui fait que les niveaux aquifères sont séparés les uns des autres par des couches plus ou moins imperméables. L Rbia en formant un angle de l’ordre de 45° avec ce dernier. De Kasbat Tadla à la zone du canal Médian-Est l’écoulement se fait grossièrement de l’Est vers l’Ouest tandis que du secteur Médian-Est jusqu’aux environs de l’Oued El l’ l’écoulement, seule une remontée quasi-gén Les essais de pompage qui ont été effectués au périmètre de Beni-Moussa datent de 1972 à 1976. La majorité des mesures de la transmissivité se situent entre 1. 10-3 et 5. 10-2 m²/s. Le coefficient d’emmag du périmètre de Beni-Moussa. Sa valeur est variable entre 0.3% à 8.4% avec une moyenne de 3.5%.

Bloc d’irrigation

Les périmètres modernes ont été conçus de telle sorte que la superficie de secteur hydraulique (ou bloc tertiaire) varie entre 20 et 30 ha pour une main d’eau de 30 l/s. Un bloc est découpé en bondes rectangulaires dont la largeur est comprise entre 80 et 120 m et qui sont perpendiculaire au canal porté tertiaire. Un arroseur quaternaire en terre dessert chacune d’elles sur toute sa longueur, 400 m d’environ. En trame B, chaque bande correspondant à une sole, le bloc étant divisé en 4 à 6 soles; une exploitation recoupe toutes les soles et se présente sous la forme d’un rectangle dont le sens de la longueur et perpendiculaire aux arroseurs. Dans le périmètre du Tadla, le bloc d’irrigation a été construit de façon à pratiquer un assolement collectif. La distribution de l’eau est facilitée par l’organisation d’un tour d’eau correspondant non pas aux demandes particulières des irriguants, mais aux exigences de chaque culture, c’est à dire de chaque sole. Les tertiaires, équipés de modules à masques pouvant délivrer un débit maximal de 30 l/s ( 20l/s et 10 l/s), ont été disposés parallèlement aux parcelles, et les quaternaires, ou seguias en terre, alimentés à partir de partiteurs disposés sur le tertiaire, permettaient d’arroser les parcelles. L’irrigation d’une sole se faisait au tour d’eau entre les usagers à partir de la seguia qui correspondait à cette sole et la maintenance de la seguia était à la charge de tous les agriculteurs.

La Robta améliorée

L’amélioration du court dispositif consiste en l’augmentation des dimensions des Robtas élémentaires moyennant la correction du nivellement par le surfaçage. L’irrigation de ce dispositif ne se conçoit que par le découpage de la sole en plusieurs planches élémentaires dont les dimensions sont supérieures à celles de la Robta et peuvent atteindre en moyenne 250 m2 (5 x 50). Ces bassins sont irrigués par des seguias de distribution qui à leurs tours sont alimentées par une seguia d’amenée. L’eau est dérivée vers celle-ci en opérant une seule brèche sur l’arroseur. Au niveau de la parcelle l’eau suit le même itinéraire que celui de la Robta. L’irrigation à la Robta est par ailleurs une technique qui exige des manipulations fréquentes. L’irriguant ne peut pas diviser équitablement la main d’eau avec les outils dont il dispose et il doit par conséquent remplir les bassins un après l’autre. Les temps d’irrigation mesurés dans le Tadla sont de 11 h/ha, ce qui représente une manipulation toutes les 3 minutes pour les bassins de l’ordre de 50 m2 (Berthome, 1991).

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Table des matières

1. INTRODUCTION ET PROBLEMATIQUE
2. OBJECTIFS ET METHODOLOGIE
PARTIE 1 : LA REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
CHAPITRE 1 : GESTION ET UTILISATION DES RESSOURCES EN EAU
1. LA GESTION DES RESSOURCES EN EAU DE SURFACE ET SOUTERRAINES
1.1. Gestion des ressources en eau
1.2. Les problèmes liés à la gestion des ressources en eau
2. UTILISATION CONJUGUEE DES EAUX DE SURFACEET DES EAUX SOUTERRAINES
2.1. Définition
2.2. Avantages et contraintes des eaux souterraines par rapport aux eaux de surface
2.3. Gestion conjointe des eaux souterraines et des eaux superficielles
3. LES PROBLEMES GENERES PAR UNE UTILISATION NON RAISONNEE DES RESSOURCES
EN EAU
3.1. Salinité des eaux et du sol
3.2. La surexploitation des ressources en eau souterraines : le problème le plus difficile à résoudre
CHAPITRE 2 : AIDE A LA DECISION DES AGRICULTEURS
1. DEFINITION DES EXPLOITATIONS AGRICOLES FAMILIALES
2. LE FONCTIONNEMENT DE L’EXPLOITATION AGRICOLE
2.1. Définition du fonctionnement l’exploitation agricole
2.2. Etude du fonctionnement de l’exploitation agricole
3. L’EXPLOITATION AGRICOLE ET LA NOTION DE SYSTEME
3.1. Système de production
3.2. Système irrigué
4. MODELISATION DES EXPLOITATIONS AGRICOLES
5. OUTIL D’AIDE A LA DECISION : OLYMPE LOGICIEL DE MODELISATION
5.1. Les décisions et stratégies des agriculteurs
5.1.1. Qu’est ce qu’une décision ?
5.1.2. La diversité des processus de décision
5.1.3. Le concept de stratégie
5.2. Olympe outil d’aide à la décision
5.2.1. Des enquêtes de terrain
5.2.2. La constitution d’un modèle de simulation du territoire
5.2.2.1. Définition et intérêt du modèle
5.2.2.2. Présentation du logiciel
5.2.2.3. Fonctions
5.2.3. Calage des paramètres du modèle
5.2.4. La simulation des scénarios
CHAPITRE 3 : MONOGRAPHIE DE LA REGION
1. SITUATION GEOGRAPHIQUE DE LA PLAINE
2. CONTEXTE CLIMATIQUE
2.1. Pluviométrie
2.2. Température
2.3. Evapotranspiration
3. CONTEXTE PEDOLOGIQUE
3.1. Les sols isohumiques
3.2. Les sols calcimagnésiques
3.3. Les sols à sesquioxydes de fer
3.4. Les sols hydromorphes
3.5. Les sols peu évolués et complexes
4. LES RESSOURCES EN EAU
4.1. Les eaux de surface
4.2. Les eaux souterraines
4.2.1. La nappe du Mio-plio-quaternaire
4.2.2. La nappe du l’Eocène
4.2.3. La nappe du Turonien
5. AMENAGEMENTS HYDRO-AGRICOLES
5.1. Infrastructures hydrauliques et hydro-agricoles
5.1.1. Superficie irriguée
5.1.2. Réseau d’irrigation
5.2. SYSTEME DE PRODUCTION VEGETALE
CHAPITRE 4 : GESTION DES EAUX D’IRRIGATION
1. ORGANISATION DE L’IRRIGATION
1.1. Bloc d’irrigation
1.2. Adaptation de la trame
1.2.1. Trame B
2. LES TECHNIQUES D’IRRIGATION A LA PARCELLE
2.1. La
2.2. La Robta améliorée
2.3. L’irrigation à la raie
2.4. L’irrigation par calant
2.5. Le bassin à fond plat
PARTIE 2 : METHODOLOGIE ET COLLECTE DES DONNEES
CHAPITRE 5 : CHOIX ET PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE
1. DELIMITATION DE LA ZONE DE TRAVAIL
1.1. Première étape : Choix d’un sous- périmètre
1.2. Deuxième étape : Choix d’une prise secondaire
1.3. Troisième étape : Choix du tertiaire
1.3.1. Raisons de choix
1.3.2. Choix d’un tertiaire d’irrigation
2. LES ENQUETES : OUTIL POUR LE DIAGNOSTIC DE LA ZONE D’ETUDE
2.1. Questionnaire
2.2. Définition des charges
2.2.1. Les charges fixes
2.2.2. Les charges variables
3. DESCRIPTION ET DIAGNOSTIC DU TERTIAIRE P13TD5B
3.1. Situation géographique
3.2. Caractérisation des exploitations
3.2.1. Le groupe familial

3.2.2. La structure foncière des exploitations et le cadre juridique 58
3.2.3. Le mode de faire valoir 61
3.2.4. L’occupation du sol 61
3.2.5. L’élevage62
3.2.6. Les ressources en eau 63
P13TD5B 63
1. INTRODUCTION64
1.1. Eau de surface (cas des Beni-Amir64
1.1.1. Allocation du volume global de la campagne pour le périmètre de Beni- Amir 64
1.1.2. Répartition du volume à l’échelle des secondaires 1.1.3. De la demande de l’agriculteur vers l’élaboration d’un tour d’eau ( distribution à l’échelle des tertiaires)
1.1.4. Paramètres de contrôle pour l’établissement d’un tour d’eau
1.2. Eaux souterraines
2. UTILISATION ET GESTION DES RESSOURCES EN EAU A L’ECHELLE DU TERTIAIRE
P13TD5B
2.1. Facteurs incitant les agriculteurs à l’utilisation conjuguée des ressources en eau
2.2. La gestion des ressources en eau
2.2.1. Exploitation unique des ressources en eau de surface
2.2.2. Exploitation conjointe des eaux de surface et des eaux souterraines
2.2.3. Exploitation unique de la nappe
3. EVALUATION DES CONSOMMATIONS EN EAU PAR LES AGRICULTEURS DU TERTIAIRE.
3.1. Eaux de surface
3.2. Eaux souterraines
3.3. Confrontation entre les quantités consommées en eau de surface et en eau souterraine
4. CONCLUSION
PARTIE 3 : MODELISATION DU FONCTIONNEMENT DES EXPLOITIONS
AGRICOLES
CHAPITRE 7 : MODELISATION DES EXPLOITATIONS AGRICOLES DU TERTAIRE
1. FONCTIONNEMENT DES EXPLOITATIONS AGRICOLES 1.1. Introduction
1.2. Fonctionnement du programme
1.2.1. La base de données
1.2.2. Définitions des aléas
1.2.3. Les résultats du modèle
1.2.4. Les indicateurs
1.2.5. Etat de sortie
2. EXEMPLE DETAILLE SUR LE FONCTIONNEMENT DES EXPLOITATIONS AGRICOLES DU
TERTIAIRE : EXPLOITATION AG3
2.1. Présentation de l’exploitation
2.1.1. Identification de l’exploitation
2.1.2. Exploitant et sa famille
2.1.3. Equipement
2.1.4. L’état parcellaire
2.1.5. Le rendement réalisé en campagne agricole 2001/2002
2.2. Etude technico-économique
2.2.1. Production végétale
2.2.2. Production animale
2.2.3. Main d’œuvres
2.3. Programme d’irrigation
3. CONCLUSION
CHAPITRE 8 : RESULTATS ET DISCUSSION DES SIMULATIONS
1. LES INDICATEURS QUI REGLENT LES DECISIONS DES AGRICULTEURS QUANT AU CHOIX
DE L’UTILISATION DE LA RESSOURCE EN EAU
1.1. Le revenu extérieur généré par l’émigration : Quel intérêt pour l’agriculture
1.2. L’indivision et le problème d’héritage
1.3. Contraintes financières constituent un frein pour le développement des exploitations agricoles familiales
1.4. Structure foncière des exploitations
2. RESULTATS DU MODELE
2.1. Les petites exploitations se montrent plus aptes à l’intensification
2.1.1. Exploitations ayant accès à l’eau de surface et à l’eau souterraine
2.1.2. Exploitations ayant un accès unique à l’eau de surface
2.2. Confrontation de la marge brut globale moyenne des agriculteurs avec accès différent à la ressource en eau
3. SIMULATIONS DES VOIES D’EVOLUTION
3.1. Les différents scénarios développés
3.2. Outil et méthode utilisée pour réaliser les différentes simulations
3.2.1. L’outil de simulation
3.2.2. La méthode utilisée
4. CONSTRUCTION DES SIMULATIONS ET DES SCENARIOS POTENTIELS
4.1. Adoption de la variante 1 sur l’intérêt de l’investissement dans un forage dans les exploitations du tertiaire
4.1.1. Scénario d’évolution envisagé
4.1.2. Résultats économiques de la situation sans et avec aléas
4.2. Adoption de la variante 2 sur les échanges d’eau au niveau du tertiaire
4.2.1. Scénario d’évolution envisagé
4.2.2. Résultats économiques de la situation sans et avec échange d’eau
4.3. Adoption de la variante 3 sur la possibilité d’investissement dans une station de pompage au lieu d’achat de l’eau de surface
4.3.1. Scénario d’évolution envisagé
4.3.2. Les résultats économiques
4.3.2.1. Résultats économiques en prenant en considération l’achat de l’eau de surface
4.3.2.2. Résultats économiques en prenant en considération l’investissement dans un forage
4.4. Adoption de la variante 4 sur le rôle de revenu extérieur dans l’amélioration des résultats économiques des
exploitations
4.4.1. Scénario d’évolution envisagé
4.4.2. Les résultats économiques obtenus
4.5. Adoption de la variante 5 sur l’intensification de l’élevage laitier
4.5.1. Scénario d’évolution envisagé
4.5.2. Résultats économiques de la situation actuelle et projetée
5. SYNTHESE DES RESULTATS ET DISCUSSION
5.1. Scénario S1 : Absence d’eau souterraine
5.2. Scénario S2 : Echanges d’eau entre agriculteurs
5.3. Scénario S3 : Investissement dans une station de pompage
5.4. Scénario S4 : financement extérieur
5.5. Scénario S5 : Intensification de l’élevage laitier
ANNEXES

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