Gestion des places de travail par reconnaissance RFID

Gestion des places de travail par reconnaissance RFID

Personas : les profils types

Précisions : Lorsqu’une institution multi-site avait le même contexte RFID sur tous ses sites, je les ai prises comme un tout par souci de simplification et pour éviter la redondance. Cela signifie donc que quand je parle d’institution, je me réfère aux contacts que j’ai eu par e-mail et à la façon dont ils décrivaient la structure de leur réseau. Lorsque je parle de sites, je parle donc de bibliothèques dont les services diffèrent de l’institution avec laquelle je les ai identifiées. Sur la base de mes observations, j’ai dressé quatre personnas principaux qui me semble représenter le type de profil « RFID » qu’on retrouve dans les bibliothèques suisses romandes. Le premier est le plus évident, celui des bibliothèques sans RFID. Le second représente la plus grosse part des institutions qui en sont équipées et qui s’axent sur l’antivol (1), le prêt/retour sur platine (2) et le prêt sur borne automatique (3). Les bibliothèques académiques qui rentrent dans le persona numéro trois sont celles qui proposent du retour sur borne automatique (4) en plus de ces trois premiers points. Enfin, le persona quatre est censé représenter les institutions qui avaient des utilisations alternatives, ou des réflexions particulières en plus de ces services de base.

Persona 1 : pas de RFID pour les services de base

Plusieurs institutions interrogées ont répondu qu’elles n’utilisaient pas le RFID du tout. En effet, parmi les seize institutions qui m’ont recontactée, neuf déclarent ne pas avoir de services de base avec la technologie RFID sur aucun de leurs sites. Ces services de base, établis clairement grâce à ma matrice, sont les quatre suivants : anti-vol (1), prêt/retour à la platine (2), ainsi que prêt (3) et retour (4) aux bornes automatiques. Numérotés ainsi de 1 à 4, ils représentent leur fréquence d’apparition dans les réponses étudiées. Les bibliothèques qui ne proposaient aucun de ces services de base n’ont pas été recontactées quant aux services améliorés, il est donc difficile d’expliciter pour chacune leur position quant au RFID. Cependant, plusieurs ont spontanément développé ce sujet. Parmi les raisons citées, on soulignera l’argument du coût élevé, qui revient évidement souvent, particulièrement pour les bibliothèques aux collections importantes. Ensuite prennent place le problème de l’environnement métallisé (qui bloque les ondes RFID), les incertitudes liées à la durée de vie des puces ainsi que les questionnements quant aux avantages réels de cette technologie. Enfin, sur ces neuf institutions, trois ont marqué un certain intérêt pour la technologie RFID. Une a étudié le système il y a une dizaine d’années avant de se décider contre son implantation, une autre a déclaré espérer y arriver prochainement et une troisième, enfin, l’étudie actuellement dans le cadre de son déménagement.

 Persona 2 : services de base (1,2,3)

Les institutions participantes utilisant du RFID dans leurs services ont principalement mis en place les trois premiers services de base définis plus haut. Sur les douze sites concernés, trois n’ont en effet que l’usage des anti-vol (1), du prêt/retour au platine (2), ainsi que du prêt à la borne automatique (3). Selon ma mandante, madame Bénédicte Bruttin-Dupre, le retour automatique rend plus difficile le contrôle de l’état du document, ainsi que de savoir s’il est réservé ou si l’usager à des frais à payer. En effet, certaines bibliothèques ont le RFID depuis des dizaines d’années, les bornes ont évolué technologiquement depuis. Dans le cas du centre de documentation du CUI, la borne automatique propose une fonction retour, mais cette dernière a été récemment bloquée en raison d’un changement de locaux.

Persona 3 : services de base

Trois institutions proposent quant à elles le retour sur leurs bornes automatiques, sur cinq sites en tout. En plus de cela, quatre sites sont en train de se munir prochainement de RFID afin de proposer ces quatre services de base.

Persona 4 : services de base +

Persona 4 Antivol (1), prêt + retour sur platine (2), prêt sur borne (3), retour sur borne (4), + autres
Sur toutes les institutions interrogées, seule une propose, en plus des services de base, une utilisation supplémentaire du RFID. La bibliothèque HEP Vaud propose en effet un système de tri automatisé avec leur fonction de retour à la borne. La BCU de l’université de Fribourg installera dans son nouveau bâtiment des fonctions similaires, prévus pour 2025.

Non réponses

Plusieurs institutions ne m’ont jamais répondu, ce qui n’est pas si étonnant en période de pandémie. Ce qui est peut-être plus surprenant, c’est le nombre d’institutions qui ont répondu à ma première question (Utilisez-vous la technologie RFID dans votre bibliothèque ?) mais pas à la seconde (avez-vous eu des projets que vous n’avez pas pu réaliser, des idées, des problèmes, etc. avec le RFID ?). Certains m’ont répondu qu’ils avaient transmis ma question à la personne à même de me répondre, ce qui paraît mettre en évidence un problème de personne de contact. En effet, l’employé qui a pu répondre à mes questions n’était pas forcément en charge du projet (ou même dans l’institution) à l’époque de l’implantation du RFID et n’avait donc pas participé aux réflexions de cette époque. Une autre raison de non-réponse pourrait être la formulation trop vague de ma question, ou sa nature plus réflexive, qui demandait au destinataire un engagement personnel plus grand que pour ma première question. Cependant, la nette différence entre les quantités de réponses à la première et à la seconde question peut exprimer une absence de réponse à donner. On le remarquera dans mon bilan, les bibliothèques académiques suisse romandes n’utilisent le RFID que de façon très basique et aucune ne semble avoir de projet véritablement innovant. Ce silence de la seconde question parle donc également de lui-même, soulignant déjà cette impression de sous-développement du RFID dans les bibliothèques qui en sont équipées.

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Table des matières

Table des matières Déclaration
Remerciements
Résumé
Sommaire
Liste des tableaux
Liste des figures
Introduction
1. Contexte et état des lieux : la Suisse romande
1.1. Fondements de la réflexion
1.2. Brève présentation de la technologie RFID
1.2.1. Historique et définition
1.2.2. Fonctionnement et composition
1.2.3. En bibliothèque
1.2.4. Les arguments en faveur du RFID
1.3. Echantillon et corpus traité
1.4. Méthodologie
1.5. Matrices d’analyse
1.6. Bilan
1.6.1. Premier retour sur les résultats
1.6.2. Personas : les profils types
1.6.3. Non réponses
1.7. Réflexion
2. Services améliorés – état de l’art et boîte à idées
2.1. Méthodologie
2.2. Contraintes techniques du RFID
2.3. Cinq idées de projets RFID
2.3.1. Gestion des places de travail par reconnaissance RFID
2.3.2. Inventaire continu
RFID : services améliorés 6 Fanny SCHNEIDER
2.3.3. Table de travail connectée ou « smart tables »
2.3.4. Prêt par smartphone
2.3.5. Bibliothèque autonome
2.4. Remarques
3. Le mandat – sélection et fiches projets
3.1. Méthodologie
3.2. Inventaire continu – fiche projet 1
3.3. Inventaire continu – fiche projet 2
3.4. Bibliothèque autonome – fiche projet 3
3.5. Commentaire et retour critique
Conclusion
Bibliographie
Annexe 1 : Matrice d’analyse
Annexe 2 : Retranscription des résultats

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